24 février 2013
GIGNAC. L'EX-ADJOINTE DEBOUTEE. NOUVEAU PROCES GAGNE PAR LA MUNICIPALITE.
Cela traînait depuis presque 2 années. L'ex-adjointe socialiste dont le maire avait retiré sa délégation et sa qualité d'adjointe, Elisabeth Cordeau, qui contestait cette décision, vient d'être déboutée par la Cour Administrative d'Appel de Marseille (séance du 14 février 2013). Celle-ci confirme la légalité de la délibération du 19 juillet 2011 qu'elle contestait, avec d'ailleurs les autres dissidents du groupe socialiste. Le conseil municipal de Gignac La Nerthe lui avait retiré ses fonctions d'adjoint au maire. La Cour d'Appel annule ainsi un premier jugement du tribunal administratif du 7 février 2012 qui annulait l'arrêté du 31 mars 2011 par lequel le maire avait abrogé la délégation qu'il avait donné à Mme Elisabeth Cordeau. Celle-ci est par ailleurs condamnée à verser la somme de 1000 euros à la commune.
Voilà qui vient confirmer une nouvelle fois que certains écrits sont infondés qui affirment que la municipalité perdrait tous les procés intentés par les démissionnaires du conseil municipal de droite et dissidents. D'autres éléments tout autant inexacts ou faux contenus dans le même écrit de Gardons le Cap, y compris concernant des chiffres annoncés sont du même tonneau, tombé sans doute de la felouque de l'UMP gignacais... Surtout ne changez pas de cap, gardez le !
Alain CROCE
Voir extraits du jugement sur le lien suivant:
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23 février 2013
La « zlatanisation » du football.
Par Alain HAYOT, Docteur en Sociologue et Anthropologie, Délégué national à la Culture du PCF, Conseiller Régional à la Région Provence Alpes Côte d'Azur, (groupe Front de Gauche),
Les prochains chocs PSG-OM sont l’occasion de s’interroger sur l’évolution du football, sport le plus médiatisé parce que le plus populaire et le plus universel.
Depuis la mainmise du Qatar sur le club de la capitale, les journalistes et les médias, sportifs ou non, sont fascinés par ce nouveau PSG qu’ils voient déjà champion d’Europe.
Ils ont même inventé un nouveau verbe à l’aide du prénom, Zlatan, du joueur vedette acheté à prix d’or Ibrahimovic. « Zlataner » décrirait son style de jeu particulier, alliant une grande technique à une présence physique parfois limite, inspiré des arts martiaux dont il a été un pratiquant. Mais au-delà du style arrogant voire violent du joueur, le verbe « zlataner » nous parle de performance et d’efficacité à n’importe quel prix, au risque de mettre en danger les joueurs adverses. Il ne parle plus de jeu et de compétition saine mais de concurrence sauvage où tous les coups sont permis et tous les moyens sont bons pour gagner.
Ajoutez à cela le recrutement à un prix exorbitant, d’un joueur proche de la quarantaine dont la valeur sportive n’a plus grand chose à voir avec ce qu’il fut : David Beckham est là pour vendre des maillots et surtout pour présenter une vitrine « glamour » et « populaire » au mauvais sens que les tabloïds donnent à ces termes, à un club, le PSG, qui en est dépourvu. En quelque sorte, Beckham est un leurre et un coup marketing.
Ce qui se passe au PSG est la métaphore parfaite du capitalisme contemporain, de ses impostures, de ses violences et des valeurs régressives qu’il tente d’imposer. On ne s’en étonnera pas : le PSG est désormais la propriété d’un Etat, sorte de multinationale riche à milliards grâce au pétrole, qui pratique tout à la fois, un ultralibéralisme échevelé, un fondamentalisme religieux digne du moyen âge, un esclavagisme vis-à-vis de la majorité de sa population, des immigrés surexploités et sans droits. Un pays où les femmes subissent une domination patriarcale totale et un Etat qui a un des taux de production de CO² le plus élevé au monde…
Et pourtant le pouvoir sarkozyste lui a ouvert portes et fenêtres et l’actuel gouvernement va l’autoriser à investir dans nos quartiers et nos cités populaires. Et l’on prétend lutter contre la propagation de l’intégrisme et du terrorisme religieux et des systèmes mafieux qui les exploitent ?
La « zlatanisation » du football, cette mainmise outrancière de l’argent sur le sport fait le lit, dans notre jeunesse, des pires valeurs à l’opposé d’une ethnique humaniste, solidaire et fraternelle que le sport est censé véhiculer. Certes ce phénomène ne se résume malheureusement pas au PSG et même au football. Salaires indécents pour quelques-uns, dopage organisé, corruption avec les paris et les matchs truqués, violences et discriminations, le sport connaît une dérive inquiétante. A l’inverse il est possible, en s’appuyant sur l’école, la vie associative et le bénévolat, sur les valeurs de partage et de démocratie de libérer le sport de la domination de l’argent pour en faire un droit pour toutes et tous. C’est juste une affaire d’émancipation humaine.
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18 février 2013
Harmonisation des tarifs de transport urbain à l'échelle du territoire communautaire et création de Pass Métropolitains
Dans sa séance de vendredi 15 février, la communauté urbaine a acté l'harmosisation des tarifs avec la mise en place du PASSMPM. Notre groupe CRC (Communiste, Républicain, Citoyen), tout en se félicitant de sa mise en place à l'échelle de la communauté urbaine, a fait plusieurs observations (voir intervention de Marc Poggiale ci-jointe). Nous avons plus particulièrement mis l'accent sur l'extension souhaitée du Pass à notre territoire, couvert par le SMITEEB (Bus de L'Est de l'Etang de Berre), dont Gignac La Nerthe est membre. En effet comment comprendre, à l'heure de la volonté affirmée d'aller à une organisation unique de transports sur notre département, de différiencer le titre de transport sur les mêmes communes de MPM ? Au moment où, ce sont les EPCI (les communautés ou agglomérations) de notre département qui ont toutes signé, à l'exception de MPM, refusant d'engager nos communes, la veille du conseil de communauté MPM, la charte sur les transports avec le Conseil Général pour notre département. Pour éclaircir les choses, certains à Gignac entretenant la confusion, ce ne sont pas les 107 maires qui ont signé, mais leur représentants, président(e)s de communautés ou agglomérations avec le président du C.G, celui de MPM ayant refusé pour cause de prochaine loi sur la ... Métropole. D'autres propositions sur la structure, la tarification ou la gratuité ont été évoquées.
Alain CROCE
Conseiller municipal de Gignac La Nerthe,
Conseiller communautaire, délégué au SMITEEB
(Photo du BHNS - Bus à Haut Niveau de Service. Un projet de même type est en cours initié par le SMITEEB, reliant Marignane - St Victoret - Vitrolles)
Monsieur le Président,
Cette délibération va dans le bon sens, dans la mesure où on regroupe dans deux zones de tarifications, les transports communautaires, en harmonisant les tarifs par le bas pour le Pass de la zone Est/Ouest de MPM et en faisant du PassRTM un PassMPM. On facilite les déplacements et c’est un pas de plus vers le droit à la ville conçu comme un espace commun et solidaire du bien vivre ensemble.
Il conviendra d’étendre rapidement ce droit à la totalité de nos concitoyens usagers des transports publics, en incluant la zone du SMITEEB.
Nous demandons également de vérifier que les populations qui accèdent aujourd’hui gratuitement à un des réseaux de transports urbains pour cause de chômage et/ou de minima sociaux, puissent étendre cet accès gratuit illimité de l’une à l’autre zone indistinctement.
Dont acte de cette décision positive.
Mais, puisque nous sommes dans un optique d’harmonisation et de métropolisation des transports urbains, permettez-moi deux propositions pour prolonger cette délibération :
La première est de la situer dans une préfiguration d’un possible regroupement sous un seul opérateur public – la RTM devenant Régie des Transports Métropolitains – des différents réseaux, à la fin des contrats de Délégation de Service Public (2014 pour Ciotabus)… nous relançons donc notre proposition d’en étudier très concrètement cette année la faisabilité.
La deuxième proposition commence par une remarque : en mettant en œuvre deux zones de tarification pour MPM, on confirme que l’harmonisation et la métropolisation des transports urbains ne signifient pas obligatoirement l’uniformité des tarifs ou la fin des gratuités…comme certains peuvent le souhaiter et d’autres le redouter légitimement.
Il y a une voie, y compris dans le cadre d’une même Autorité Organisatrice pour respecter les droits à un accès gratuit des transports publics. C’est ce que nous faisons sur les communes du territoire de MPM. C’est ce qu’il faut garantir dans une intégration métropolitaine des Transports en Communs, comme une volonté politique.
L’avenir des transports métropolitains n’est pas encore écrit. Mais il n’est pas vierge d’études et de propositions, dont celles du Syndicat Mixte qui continue de travailler.
De ce point de vue, il serait utile de présenter les études sur les différents scénarios et la possibilité du maintien de plusieurs Périmètres de Transports Urbains.
11:45 Écrit par poutargue dans localité | Commentaires (0) | Lien permanent | Facebook |
16 février 2013
MPM. LA MAJORITE DES MAIRES EST OPPOSEE A LA METROPOLE IMPOSEE.
Exceptionnellement, la séance plénière de la communauté urbaine d'hier n'était pas trés chargée en délibérations. le débat d'orientations budgétaires pour 2013 était à l'ordre du jour (Voir déclaration de notre groupe ci-joint). Par contre, l'échange sur la Métropole s'est poursuivi, aprés la réunion des maires et présidents d'intercommunalités de la veille, qui manifestement n'avait pas été digérée, ni par le président Caselli, pris au dépourvu la veille par la signature des intercommunalités et du conseil général sur les transports, ni par le maire de Marseille, Jean Claude Gaudin qui y a entendu des mauvaises critiques sur la gestion de Marseille qui "depuis 18 années n'a jamais été pris en défaut" selon ses dires.
La Provence dans son compte rendu ci-dessous manifestement incomplet, a omis d'évoquer l'intervention du maire communiste du Rove Georges Rosso dans le débat, qui interpellant les élus favorables à cette Métropole que veut imposer le gouvernement, a rappelé la mise en place de la communauté urbaine en 2000 et le fait que les maires avaient imposé de ne pas faire comme ailleurs... Il a demandé une nouvelle fois en vain quel était le contenu le projet, "nul ne le sait vraiment". Donc raison supplémentaire pour que le gouvernement réponde enfin aux propositions des opposants, signalant que désormais au sein de la CUMPM, sur les 18 maires, 10 depuis la veille (un de plus), amenant à 107 le nombre de maires regroupés et bientôt 108 (un de plus prochainement), le nombre de 11 maires de la communauté urbaine sur 18 était devenu majoritaire. Une mobilisation qui se renforce.
Alain CROCE,
Conseiller municipal Gignac La Nerthe,
Conseiller communautaire MPM.
Intervention de Frédéric DUTOIT pour le groupe CRC.
« Monsieur le Président,
Si on en croit l’introduction de ce Rapport d’Orientations Budgétaires « après un exercice 2012 marqué par de nombreuses incertitudes, 2013 s’ouvre pour Marseille Provence Métropole avec de nouvelles perspectives ».
Or ce qui saute aux yeux à la lecture intégrale du Rapport, c’est qu’il ne présente ici, comme à la Ville de Marseille, aucune autre perspective qu’un accompagnement « obligé » d’une politique nationale et européenne d’austérité pour les ménages et de contribution des collectivités territoriales, estimée à 55M€ pour les Communautés Urbaines, pour rembourser les dettes de l’Etat et réduire la dépense publique.
Pourtant, de plus en plus de monde, au parlement européen comme au FMI, conteste ouvertement le caractère suicidaire des logiques d’austérité et de réduction des dépenses publiques. Mais il est difficile de se dégager d’un carcan idéologique que l’alternance politique du printemps dernier n’a toujours pas remis en cause.
Le résultat c’est, pour MPM, une situation financière qui est toujours sur la corde raide.
La suppression de la Taxe Professionnelle (TP) s’est traduite par un transfert de fiscalité vers les ménages dont nous connaissons la pauvreté potentielle ; et l’absence de dynamique économique et fiscale produit invariablement une dégradation annoncée de l’épargne brute en 2012, voire négative pour l’épargne nette.
D’où une ligne conductrice que ce Rapport d’Orientations résume à un “pilotage fin en gestion” pour conjuguer entre autre :
- Une nouvelle baisse de la Dotation Globale de Fonctionnement (DGF) et une réforme fiscale qui ne voit pas le jour
- Des taux de fiscalité inchangés pour les ménages et les entreprises, sauf pour le coefficient majorateur de la Taxe sur les Surfaces Commerciales (TASCOM), ainsi que les taux de la Taxe d’Enlèvement des Ordures Ménagères hors Marseille (TEOM), comme annoncés depuis 2010 en vue de leur harmonisation
- Le recrutement de 50 contrats d’avenir, à propos desquels nous demandons à ce qu’ils s’accompagnent d’une vraie formation pour ouvrir la voie d’un emploi durable ou de la titularisation
> Un investissement qu’on dit vouloir maintenir à hauteur de 300M€, mais, c’est une première, sans définir les priorités d’équipement.
Notre ami Vincent COULOMB a raison de dire à chaque débat d’orientations budgétaires que la vraie ambition politique réside dans les projets proposés pour faire face aux attentes de nos concitoyens, les documents budgétaires n’étant que les outils permettant la mise en œuvre de cette ambition.
Or, c’est la deuxième caractéristique de ce Rapport : Il ressemble plus à un bilan d’investissements de 2012 qu’à une projection d’équipements pour 2013.
Pourtant 2012 n’a pas été qu’une année d’incertitudes. C’est également l’année où avec le Schéma de Cohérence Territoriale (SCOT), le Plan de Déplacements Urbains (PDU), le Plan Local de l’Habitat (PLH) et le Plan Climat, MPM a défini sa vision, sa stratégie et ses projets d’un développement durable et ambitieux.
Voilà pourquoi, à 35 jours de la présentation du budget primitif, l’absence d’orientations clairement établies n’est pas sans nous inquiéter.
Le délai est bref, mais il nous reste encore un mois pour travailler à préciser nos ambitions et les traduire dans le budget primitif. Et nous sommes complètement disponibles pour y contribuer.
Monsieur le Président,
Le Maire de Paris a raison de dire en substance qu’à « chaque fois qu’une collectivité investit 1 million d’euros, cela crée 18 emplois et chaque fois que cette même collectivité emprunte 1 euro c’est uniquement pour l’investissement et de l’investissement non délocalisable ».
Le gouvernement commet une erreur en voulant soumettre les collectivités territoriales à l’austérité par le prélèvement de 1,5 milliards d’euros sur leurs dotations, par an et jusqu’en 2015.
Vouloir en 2013 restaurer la capacité d’autofinancement de MPM dans la perspective d’une métropolisation des territoires est un objectif légitime, à la condition que cette métropolisation ne se résume pas à une péréquation de l’austérité. Cela ne peut que renforcer la défiance sur un projet gouvernemental qui paraît se préoccuper beaucoup plus des contours institutionnels que des contenus et des moyens. »
16:22 Écrit par poutargue dans localité, National | Commentaires (0) | Lien permanent | Facebook |
Métropole Marseillaise. Le gouvernement isolé.
Une première conférence territoriale a rassemblé hier une centaine de maires et de présidents d'intercommunalités opposés au projet et favorables à des coopérations entre entités.
Le message a été on ne peut plus clair -nous ne voulons à aucun prix de la métropole centralisée que le gouvernement veut nous imposer- et il n'a pu échapper aux collaborateurs de Marylise Lebranchu qui la représentaient, ni au Préfet Théry, en charge du dossier. Dans le rapport de forces qui s'installe, de fait, entre le gouvernement et les élus des Bouches-du-Rhône, la première conférence territoriale, organisée hier à Marseille, par l'union des Maires du département, a incontestablement atteint son objectif : montrer l'unité et la détermination de l'immense majorité des Maires et des Présidents d'intercommunalités. « Aucune structure ne peut se mettre en place contre l'avis de 107 maires (sur les 119 que compte le département - NDLR) », a souligné, en conclusion, Frédéric Vigouroux, Maire (PS) de Miramas, prenant soin d'ajouter : « Vous n'avez pas d'ennemis en face de vous, vous avez des élus. Trouvons des solutions ensemble. »
Pour la part qui leur revient, ces élus qui ne veulent pas être taxés d'« anti » ont renouvelé leur proposition alternative -l'Epoc (Établissement public opérationnel de coopération)- et procédé à un geste symbolique, la signature d'un document portant création d'un réseau de transport métropolitain à l'échelle du département. Ils ont également insisté sur le rôle que devrait tenir l'État en matière de financements.
Favorable au projet de métropole et présent, Eugène Caselli, le Président (PS) de la Communauté Urbaine de Marseille, a redit sa proposition d'un report d'un an de la mise en œuvre de la réforme. Il a souligné qu'il ne s'agissait pas « de faire les poches des voisins, mais de bâtir un projet de territoire commun. Pour cela, il faut une métropole, mais on ne peut pas garder les intercommunalités ». Une alternative que Magali Giovannangeli, Présidente (PCF) du pays d'Aubagne, a reformulé : « C'est la centralisation avec la métropole ou la coopération avec les intercommunalités. »
Christophe Deroubaix (L'Humanité, le 15 février 2013)
« L'État doit saisir la chance d'un dialogue »
Questions à Daniel Fontaine, Maire (PCF) d'Aubagne.
L'Humanité. Quel enseignement tirez-vous de cette première conférence territoriale ?
Daniel Fontaine. Nous avons fait la démonstration de notre volonté de construire ensemble et de notre refus d'une sorte de totalitarisme d'État qui veut imposer ses règles sur un territoire qu'il ne connaît pas. Marseille et les Bouches-du-Rhône méritent mieux qu'un diktat. L'Epoc (le projet alternatif - NDLR) constitue une première étape. La majorité des citoyens veulent cette réflexion partagée. Le bouillonnement est en train de prendre le dessus sur tout ce que l'on voulait nous imposer. On connait, de longue date, le dynamisme citoyen de ce département. Ce que nous avons su construire autour de Marseille Provence 2013, capitale européenne de la culture, dans la diversité et sans la contrainte, constitue le meilleur exemple de notre capacité à coopérer. Marseille n'est ni Paris ni Lyon. Il nous faut construire avec Marseille et autour de Marseille. Nous faisons du dossier des transports notre priorité avec la signature, hier, d'une résolution commune pour la création d'un réseau de transport métropolitain. Nous avons développé, chacun sur nos territoires, des projets comme, à Aubagne, le tramway et la gratuité, mais il serait faux d'affirmer que tout va bien, c'est le moins que l'on puisse dire… Il est nécessaire de passer la vitesse supérieure. Faut-il un versement transport unique porté à son maximum ? Voilà un sujet qui mérite débat.
L'Humanité. Qu'attendez-vous désormais du gouvernement ?
Daniel Fontaine. Je demande au gouvernement qu'il prenne en compte cette dynamique. Sinon, le climat n'ira qu'en se détériorant. Il doit saisir la chance d'un véritable dialogue.
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METROPOLE : Les maires relancent le syndicat des transports (La Provence).
Réunis hier en "conférence territoriale", les édiles veulent une alternative à la proposition du gouvernement
À chacun sa conférence. Métropolitaine fin décembre pour les tenants du projet gouvernemental autour de la ministre Marylise Lebranchu, territoriale, hier, pour ses opposants. Réunis au Dock des Suds, une centaine de maires ont martelé leur volonté de créer une alternative.
"Je ne dis pas que la métropole ne se fera pas un jour, convient Roland Darrouzès, président de l'union des maires des Bouches-du-Rhône. Mais elle ne se fera pas comme le gouvernement veut la faire." Le micro brûlant de passion, Georges Christiani, maire de Mimet et porte-parole du mouvement, se fait plus menaçant. "Si on continue les figures imposées d'un gouvernement qui ne nous entend pas, la situation sera difficile pour les habitants et pour l'application de la loi."
Assis au premier rang, le chef de cabinet et un conseiller spécial de la ministre écoutent sans ciller. "On ne commentera pas", se contenteront-ils en sortant. Une loi est prévue pour l'automne et une application pas avant 2015, ce qui laisse du temps pour un compromis.
Arc-boutés face aux "stylos à l'encre de certitudes des technocrates", Georges Christiani et les maires voient autrement. Leur projet d'établissement public opérationnel de coopération (Epoc) en main, ils ont choisi d'avancer. En s'engageant notamment à lancer, d'ici le 30 juin dans leurs collectivités, un réseau de transport intégré dans le département. Ce qui, avec le syndicat mixte est censé exister depuis 2010...
Seul Eugène Caselli, président PS de MPM, n'a pas signé. "Jean-Noël Guérini vous a donné l'occasion de le faire en juillet dernier en transférant ses compétences et plusieurs intercommunalités ont refusé" (Aix et Martigues, ndlr). Malgré quelques sifflets, l'atmosphère s'est un peu refroidie.
François Tonneau
09:14 Écrit par poutargue dans localité, National | Commentaires (0) | Lien permanent | Facebook |