01 mai 2013
Défilé du 1er MAI 2013 à Marseille.
Un an plus tard, la question " Le changement, et maintenant ?" a été posé aux citoyens, aux politiques et aux syndicalistes rencontrés lors du défilé marseillais évalué entre 3000 et 10 000 personnes selon la police ou les organisateurs .
En vidéo , en 5 mn ou presque....
Défilé du 1er MAI 2013 à Marseille par Journal_La_Marseillaise
22:30 Écrit par poutargue dans localité | Commentaires (0) | Lien permanent | Facebook |
30 avril 2013
GIGNAC. POUR LA DEFENSE ET LA PRESERVATION DES TERRES AGRICOLES.
Notre volonté depuis le début du mandat est de faire de l’agriculture une activité économique à part entière. Pour préserver les terres agricoles, si le classement en zone A (agricole) du PLU est une condition nécessaire elle n’est pas pour autant suffisante.
Le laisser-aller dont a fait preuve la précédente municipalité à ce propos en est une triste illustration, baissant les bras devant une situation inéluctable, l’agriculture n’étant plus à leur avis une activité rentable !
Ces terres sont restées trop longtemps des zones de non droits, secteurs laissés à l’abandon, lieux de détournement d’usage, où se multiplient les infractions. Les quartiers du Bayon et du Tholonet en en sont également une triste illustration…
Devant cette situation notre équipe municipale a mobilisé les acteurs, en commençant par la communauté urbaine lors de l’élaboration du Schéma de Cohérence Territorial (SCOT) afin d’inscrire une volonté de préservation et valorisation de l’agriculture péri-urbaine . C’est ainsi que les 600 ha de la plaine de Châteauneuf- Gignac sont à préserver et doivent faire l’objet de véritables projets. Des outils sont mis en place pour une maîtrise du foncier via une convention d’intervention foncière (CIF) avec la SAFER et un outil d’animation sous la forme d’une convention d’aménagement rural (CAR) pour aider à l’installation de jeunes agriculteurs.
La réussite de ce dispositif passe cependant par un respect des règles d’urbanisme, une lutte de longue haleine contre la politique du laisser faire, véritable frein au développement d’une activité agricole harmonieuse.
C’est ainsi que la municipalité a mobilisé en interne son service urbanisme et sa police municipale pour faire appliquer une politique rigoureuse de respect des règles , relevant les infractions , dressant les procès verbaux pour lutter à la fois contre les édifications de constructions ou d’installation d’unité d’habitations mobiles et les dépôts sauvages de gravats ou tout autres déchets d’inertes sans autorisation.
La municipalité a également mobilisé l’ensemble des partenaires du CLSPD autour d’une mission spécifique devant cet état de fait, déterminée à faire respecter une politique de tolérance zéro relayée par le Sous Préfet et la Procureur. C’est ainsi qu’un groupe local du traitement de la délinquance (GLTD) regroupant les services de l’Etat, de la Justice , de la Police , a défini des objectifs et des champ d’actions coordonnées pour rendre plus efficace les procédures engagées pour que cesse le détournement des terres agricoles. C’est une politique qui prend du temps , nous ne devons pas baisser les bras, mais rester ferme pour le respect des règles de droit ¸pour faire de notre environnement un cadre de vie de qualité.
Sylvie FERRARIN
Adjointe au maire à l’urbanisme environnemental
(Groupe Gignac J'y Vis)
16:35 Écrit par poutargue dans localité | Commentaires (0) | Lien permanent | Facebook |
GIGNAC. OPERATION PROPRETE AU BOSQUET AVEC LE CIQ DE LAURE.
L'opération "propreté" organisée par les responsables du CIQ de Laure, les chasseurs du RCME, la municipalité de Gignac La Nerthe a été une réussite, avec une cinquantaine de bénévoles rassemblés pour ramasser des tonnes de pneus, gravats, détritus de toutes sortes. Les élus de la majorité en étaient partie prenante, maire et son épouse en tête.
La Provence a rendu compte de cette ô combien importante initiative qui appelle des suites. La préservation de ce beau territoire, une belle promenade tout autour du Bosquet jusqu'au Bayon, là où les anciens autrefois pique-niquaient avec leurs enfants, reste à reconquérir. Laisser ainsi des terrains même privés à l'abandon depuis de nombreuses années, relève de l'offense faite à la nature et à notre environnement. Disserter sur l'environnement c'est bien, agir efficacement c'est mieux.
Un grand bravo à tous les bénévoles qui ont bravé un temps maussade et frigorifiant et ont permis d'assainir ces terrains.
Alain CROCE
La Provence du 23 avril 2013:
16:32 Écrit par poutargue dans Alain a écrit, localité | Commentaires (0) | Lien permanent | Facebook |
28 avril 2013
"Reculade organisée", Gérard Filoche dans l'HUMA DIMANCHE.
Gérard Filoche, inspecteur du travail, syndicaliste, membre du bureau national du P.S
le 28 Avril 2013.
Non, ça ne colle vraiment pas. Discuter cinq mois du mariage pour tous, peut-être. Mais passer en trois semaines, avec procédure d’urgence et vote bloqué, une loi essentielle très contestée sur le droit du travail, ça ne se justifie pas. Même pour ceux qui la défendent, ce n’est pas glorieux : silence médiatique général, aucun débat contradictoire, obscurité organisée sur les 27 articles disparates de l’ANI péniblement transformés en loi, votes forcés, expéditifs, et à reculons, sous pression, des députés.
On en arrive à une des lois les plus mal votées de l’histoire de la Ve République. Elle ne créera aucun emploi, ne supprimera aucun précaire. Pourtant le Code du travail est le droit le plus intime, le plus décisif pour 18 millions de salariés du privé. Même pour ceux qui ne le connaissent pas, leur vie en dépend. Un bon Code du travail, ça produit de bons salaires. Un bon Code du travail, ça protège l’emploi. Un bon Code du travail, c’est la civilisation. Un mauvais Code du travail, c’est la précarité, la flexibilité, le mal contre ceux qui bossent.
Le droit du travail est fait de sueur et de sang, de luttes et de larmes. Il a fallu 170 ans pour le bâtir. Il a fallu 80 ans pour passer de la journée de 17 heures à celle de 10 heures. Et encore 70 ans pour passer de la semaine de 40 heures à celle de 35 heures. Le Code du travail c’est l’histoire du progrès, du respect, de l’humanité. C’est le droit le moins enseigné, le plus dénigré, le plus fraudé. C’est le droit qui établit, ou non, la dignité des salariés. Sans État de droit dans l’entreprise, la subordination liée au contrat de travail devient une soumission sans contrepartie.
La gauche a toujours fait progresser le droit du travail dans l’unité. Il y a eu des « ANI » célèbres, en juin 1936 à Matignon (40 heures et congés payés). Autre ANI célèbre en juin 1968 à Grenelle où le SMIG a augmenté de 33 % et le SMAG de 55 % pour constituer le SMIC ! Jospin avait eu le courage de convoquer un « sommet social » le 10 octobre 1997 pour imposer les 35 heures. La droite a passé à l’acide le Code du travail pendant dix ans. Elle a « recodifié » dans un silence général entre 2004 et 2008. On s’attendait à ce que la gauche reconstruise. C’était dans le programme de Hollande. Si c’était la droite qui avait fait ce forcing ANI-MEDEF on aurait tous été dans la rue, le 5 mars, le 9 avril et le 1er mai.
C’est la première fois dans l’histoire que la gauche décide de faire reculer, gravement, le Code du travail pour tenter d’amadouer le MEDEF, rassurer les marchés et leurs agences de notation. Michel Sapin a même évoqué « les lois Hartz 1, 2, 3 et 4 » votées de 2002 à 2004 par le SPD et la CDU, Schröder et Merkel. Le paradoxe, c’est que le SPD aujourd’hui s’en mord les doigts et les remet en cause pour affronter Merkel aux élections de 2013 (et Hartz, comme Cahuzac, a été inculpé et condamné pour corruption). Ainsi, au moment où ces lois Hartz qui ont fait tant de mal aux salariés allemands sont enfin dénoncées par les socialistes à Berlin, de façon incroyable, à contretemps, ce sont les socialistes français qui les font passer à Paris.
17:16 Écrit par poutargue dans National | Commentaires (0) | Lien permanent | Facebook |
23 avril 2013
GIGNAC LA NERTHE. LE PUITS DE LA POUSARAQUE, UN VESTIGE A PRESERVER.
Notre historien local Michel Méténier le surveillait comme la prunelle de ses yeux, il va être rassuré. Notre municipalité et sa commission patrimoine (dont il fait partie), vont faire procéder à la rénovation du puits de la Pousaraque dont les restes sont sans doute, avec les vestiges gallo-romains à proximité, les plus anciens de notre commune. Le maire Christian Amiraty vient de l'annoncer dans le journal La Provence de dimanche. Voilà qui enrichira et revalorisera un patrimoine communal respecté par notre majorité municipale, ce qui n'était pas le cas en d'autres temps ou certains à la tête alors de notre commune, faisaient disparaître en un week end des trésors d'architecture. Mais c'était avant...
Alain CROCE
17:06 Écrit par poutargue dans Alain a écrit, localité | Commentaires (0) | Lien permanent | Facebook |