09 février 2013
COUPE GAMBARDELLA - GIGNAC - TOULOUSE DIMANCHE A 15 H 00 AU STADE. VENEZ NOMBREUX.
Nos jeunes gignacais accueillent dimanche au stade municipal l'équipe de Toulouse en 32 ème de la coupe de France de foot-ball des U 19, la coupe Gambardella. L'exploit est possible.
VENEZ NOMBREUX ENCOURAGER NOS JEUNES. ALLEZ GIGNAC !
07:42 Écrit par poutargue | Commentaires (0) | Lien permanent | Facebook |
LA METROPOLE CONTINUE DE FAIRE DEBAT.
La Métropole continue de faire débat. Eugène Caselli, le président de Marseille Provence Métropole a proposé de reporter à 2016, la mise en place de celle-ci. Aprés lui avoir répondu qu'"il était urgent de la mettre en place" avant hier à Paris où elle l'a reçu accompagné de plusieurs maires, la ministre Marylise Lebranchu, qui n'a pas eu de succés à Marseille hier, lors de sa réunion à nouveau boycottée par les élus de notre département, est obligée de faire avec...
Voir articles La Provence.
07:31 Écrit par poutargue | Commentaires (0) | Lien permanent | Facebook |
07 février 2013
Le président Hollande au Parlement Européen. Réaction du député communiste européen Jacky Hénin.
Hollande au Parlement Européen: Une opération rondement menée
Et si tout cela n'était qu'une opération de communication bien menée?
Et pourquoi pas? Après tout, François Hollande ne serait pas le premier à habiller ses besoins d'un peu de communication.
Le but poursuivi étant de se faire des alliés au Parlement européen avant le Conseil déterminant de ce vendredi. François Hollande s'est efforcé, avec un réel sens de la communication, de reprendre les thèmes qui font consensus: l'Europe de la paix, du développement économique, du marché commun, de la recherche et du développement, de l'aménagement... Sans pour autant oublier ce qui fait débat: la volonté des États membres de voir midi à leur porte, de l'impossible harmonisation fiscale, de la crise, des politiques d'austérité...
L'enjeu en vaut la chandelle pour le président de la République française. En effet, confronté à la nécessité d'appliquer dans notre pays l'austérité prévue dans le cadre de la règle d'or des traités européens; celui qui a été élu sur le thème: le changement c'est maintenant, ne peut se permettre de voir les politiques européennes se réduire comme peau de chagrin.
C'est l'enjeu du Conseil des chefs d'Etat et de gouvernement à venir: trouver les mots pour convaincre de maintenir le budget à son niveau actuel, ou accepter 960 milliards d'engagements pour 900 milliards de moyens de paiements.
Une situation qui devra forcement ensuite être régularisée car on ne peut indéfiniment vivre à crédit. Se poserait alors la question : de réduire les politiques européennes, d'accumuler du déficit, ou de trouver un nouveau moyen de faire payer les peuples.
Pour le reste, rien sur la construction de richesse, rien sur la relance et le fameux plan de 120 milliards d'investissements, rien sur le progrès social, rien sur des mesures concrètes pour l'industrie....
Pas une seule proposition pour faire payer la crise par ceux qui ont les moyens, pas une seule proposition pour une nouvelle répartition des richesses...
Finalement, c'est probablement Manuel Barroso qui aura définitivement plombé l'intervention de François Hollande, en lui présentant ses plus vives félicitations pour son intervention, pour l'accord sur le partenariat social signé en France...
Quand tes adversaires te félicitent, pose toi la question : quelles erreurs as-tu pu faire?
Ceux qui souffrent en Europe, les salariés et leurs familles, ceux qui aspirent à une autre vie, ont vraiment besoin que l'on change la donne en Europe, et ce n'est pas avec ce type de discours que l'on prendra le chemin d'une Europe au service des peuples et pas seulement de la finance.
17:15 Écrit par poutargue dans International | Commentaires (0) | Lien permanent | Facebook |
SUIVEZ LE CONGRES DU PARTI COMMUNISTE FRANCAIS EN DIRECT.
Le 36e Congrès du PCF qui se tient d’aujourd’hui à dimanche, à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), s’ouvre dans un climat de large unité des communistes autour de la proposition de poursuivre la stratégie du Front de gauche. L’enjeu des discussions pour les militants est donc ailleurs : il s’agit de gagner la bataille du changement souhaité dans les urnes par les Français l’an dernier. Voir dossier dans le journal l'Humanité ou La Marseillaise d'aujourd'hui.
Suivez le congés du PCF en direct (live) à partir de ce jour à 14 H 30 avec le discours de Pierre Laurent en ouverture du congrés.
12:20 Écrit par poutargue dans National | Commentaires (2) | Lien permanent | Facebook |
05 février 2013
Rythmes scolaires : un vrai-faux débat ?
Aprés la journée nationale d'action des enseignants du 31 janvier, la publication de l'article publié sur ce blog a suscité des interrogations et débat. Cet interview publié dans le journal l'Humanité peut ainsi prolonger celui-ci.
Interview de Stéphane Bonnéry, maître de conférences en sciences de l’éducation à l’université Paris-VIII.
Annoncée pour la rentrée 2013, la réforme des rythmes scolaires en primaire, qui ajoute une demi-journée d’école et impose 5 h 30 de cours par jour au maximum, rencontre l’opposition de la communauté éducative.
En l’espace de deux mois, le relatif consensus autour de la nécessité de réformer les rythmes scolaires en primaire, devenus intenables depuis le passage à la semaine de quatre jours, a volé en éclats. Devant le manque d’ambition et les incertitudes entourant ce projet, enseignants, parents d’élèves et collectivités locales s’en sont peu à peu détournés, allant jusqu’à rejeter le projet de décret présenté début janvier devant le Conseil supérieur de l’éducation. Mardi dernier, une grève a rassemblé plus de 90 % des enseignants des écoles parisiennes. Pour l’instant, Vincent Peillon ne lâche rien. Mais les questions s’aiguisent : quel danger cache le rôle accru des communes ? Et ces rythmes scolaires, dont le ministre fait l’un des piliers de sa « refondation », sont-ils si cruciaux dans la réussite scolaire ?
La réforme des rythmes scolaires est censée aider à une meilleure réussite scolaire des élèves. Selon vous, le projet actuel (quatre jours et demi, 5 h 30 par jour) le permet-il ?
Derrière la question trompeuse des rythmes réside un vrai défi. Les savoirs vont croissant dans la société, les futurs adultes devront avoir davantage de connaissances et de maîtrise des différentes formes de réflexion. La vraie question est : « Est-ce que l’on veut préparer tous les élèves et à quelle condition est-ce possible ? » Les gouvernements précédents ont fait le grand écart. D’un côté, les programmes du primaire accumulent de nouvelles disciplines – langue, « éducation à »… – et chaque matière voit une élévation des exigences : comprendre et pas seulement retenir, apprendre à déduire des savoirs à partir de documents… (1). De l’autre côté, le temps scolaire a diminué de deux ans avec l’effet conjugué de la déscolarisation des enfants de deux ans et la suppression du samedi matin en primaire. Ainsi, la droite a coupé le programme en deux : ce qui est obligatoire – le socle commun – et ce qui est renvoyé hors du temps scolaire. Interpréter l’échec scolaire en termes de « rythmes », c’est aller dans le même sens, en faisant croire que l’explication vient de capacités innées des enfants à être rapides ou lents dans l’apprentissage, donc que les objectifs doivent être différenciés. Les recherches montrent que ceux qui sont jugés « rapides » dans l’apprentissage le sont parce qu’ils ont déjà été familiarisés hors de l’école aux apprentissages scolaires, en intensifiant les « écoles » de musique, de danse, etc., en plus de l’aide aux devoirs parentale ou des cours privés. Il n’y a donc pas de « rapidité » individuelle, mais un temps d’entraînement différent à l’apprentissage scolaire. Ce temps d’entraînement doit être dans l’école et non en dehors, pour enseigner à tous la même chose. Bien au contraire, la réforme ne récupère pas les deux années supprimées par la droite. Elle répartit les 24 heures hebdomadaires des profs autrement et ajoute des heures faites par des contractuels.
Le gouvernement a-t-il eu raison de faire des rythmes une priorité de sa refondation ? Est-ce si indispensable pour la réussite des élèves ?
En collège, les élèves alternent souvent entre des journées surchargées et d’autres presque vides. Il n’y a aucune progressivité du travail tout au long de la semaine. Or, la réforme ne s’en soucie pas. C’est bien la preuve que les rythmes ne sont qu’un prétexte… Prétexte à quoi ? On peut s’interroger : faire finir les professeurs des écoles de plus en plus tôt l’après-midi conduirait-il à ce qu’on leur fasse compléter les services au collège, tandis que leurs écoliers seraient confiés à des vacataires municipaux ?
La réforme renforce le rôle des collectivités. Cette territorialisation n’est-elle pas dangereuse ?
Pour être rapide, je dirais qu’il faut un service public du périscolaire, pour encadrer les devoirs, l’application de ce qui a été appris en classe, mais pas pour enseigner ce que l’école n’a pas le temps d’enseigner. Cette réforme-là dénationalise l’éducation nationale, en la transférant aux communes, d’où des inégalités territoriales. Le choix laissé aux maires entre mercredi et samedi matin est une étape pour que d’autres décisions scolaires soient municipales.
Sur cette question des rythmes de l’enfant, que préconiseriez-vous comme mesure ?
Les animateurs ont un vrai métier d’éducation par les loisirs, ne les réduisons pas à des sous-enseignants. Faisons l’école à l’école : cessons la réforme des rythmes et faisons celle de la démocratisation. Il faut du temps pour apprendre, et le même pour tous en classe afin d’apprendre ensemble. Récupérons les deux années de scolarité que la droite a supprimées. Arrêtons de faire perdre du temps aux profs (projets de financements, réunions administratives…) pour qu’ils le consacrent à la classe, à la formation et à leur réflexion. Il faut enseigner à tous les élèves les savoirs complexes et les formes de raisonnement qui préparent aux études longues : tous peuvent à la fois comprendre et retenir, développer leur esprit critique. Pour cela, il faut de la progressivité et pas de la surenchère permanente sur les exigences. L’école doit se baser sur le modèle de l’élève qui n’a que l’école pour apprendre les choses scolaires. Transformons les programmes et la pédagogie dans une visée de démocratisation : que doivent savoir en commun tous les futurs citoyens ? Redonnons une cohérence globale aux programmes à partir de là plutôt que d’ajouter des disciplines et des objectifs isolés les uns des autres. En leur faisant apprendre « en vrai », ils s’ennuieront moins, fatigueront moins, et leur famille se substituera moins à l’école.
(1) Voir le dossier de la Pensée n° 372 qui vient de sortir
07:58 Écrit par poutargue | Commentaires (0) | Lien permanent | Facebook |