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18 novembre 2012

Le Sénat dit "non" au budget de la Sécu 2013

ob_b4426bd923bd49fe2e14f4d2fd45abe4_images-16.jpgLe Sénat a rejeté jeudi le budget de la Sécu 2013. Le vote du groupe CRC a été déterminant. La commission des Affaires sociales ayant ignoré l’intégralité des 50 amendements déposés  par les communistes, les élus ont choisit de s’opposer à ce budget d’austérité.

La deuxième partie du budget de la Sécu, consacrée aux dépenses, "tombe" d'office et ne sera pas examinée par le Sénat. Une commission mixte paritaire (CMP, 7 sénateurs, 7 députés) sera convoquée mais elle est promise à un échec. Les élus du groupe communiste, républicain et citoyen (CRC), faute d’être entendus ont choisi de s’opposer au texte. "Nous n’avons pas ménagé nos efforts pour proposer d’apporter à la Sécurité sociale les ressources nécessaires lui permettant de jouer pleinement ses missions", a fait valoir Éliane Assassi, la présidente du groupe, au cours d’une conférence de presse mercredi. "Mais notre démarche, constructive, n’a pas été entendue, puisque, ce matin, la commission des Affaires sociales a rejeté nos amendements", a précisé la sénatrice de Seine-Saint-Denis.

Pourtant parmi la cinquantaine d’amendements CRC rejetés par la commission, plusieurs avaient été votés par le PS, alors qu’ils étaient dans l’opposition, il y a quelques mois, comme la proposition qui prévoyait la suppression des exonérations de cotisations sociales patronales aux entreprises ne respectant pas leurs obligations en matière d’égalité salariale.

Le texte reviendra donc devant les deux chambres du Parlement puis une troisième fois devant l'Assemblée nationale qui aura de toute façon le dernier mot.

 

07:50 Écrit par poutargue dans National | Commentaires (0) | Lien permanent |  Facebook |

14 novembre 2012

BRUIT - SURVOL DES AVIONS: REUNION PUBLIQUE JEUDI 15 NOVEMBRE A 18 H 30.

 

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Demain à 18 H 30, à l'Espace Pagnol, se tiendra une réunion publique à l'invitation du maire de Gignac La Nerthe, où participeront les maires des communes du Rove, Marignane, d'Ensuès, St Victoret et Châteauneuf avec le député maire de la circonscription Vincent Burroni. Les habitants de ces communes sont invités à cette réunion publique à laquelle les gignacaises et gignacais sont attendus en nombre.

Au centre du débat, les nuisances sonores occasionnées par un survol de plus en plus important des avions (+ 43 % pendant la période estivale) sur nos communes. Des couloirs aériens pas toujours respectés, des trajectoires déviées... De nouvelles discussions envisagées de modification de trajectoires qui font craindre pour notre environnement.


IL EST DONC IMPORTANT DE SE MOBILISER A NOUVEAU

COMME EN 2008.

VENEZ NOMBREUX.

 

09:08 Écrit par poutargue | Commentaires (0) | Lien permanent |  Facebook |

13 novembre 2012

85 MAIRES S'ADRESSENT AU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE...

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85 maires de notre département viennent de publier une page dans le journal La Provence du lundi 12 novembre 2012. Il s'agit de la lettre adressée au Président de la République, au premier ministre et aux parlementaires des Bouches-du-Rhône concernant le REFUS D'UNE METROPOLE A MARSEILLE. Voir lien:

85 maires.pdf

Ainsi toutes opinions politiques confondues, la défense du socle républicain que constitue la commune issue de la Révolution de 1789, s'élargie. Les retombées d'une Métropole qui serait imposée à marche forcée pour les habitants de nos communes serait un très mauvais signal d'un gouvernement qui n'a pas été élu pour cela, même si l'abrogation de la loi Sarkozy de 2010 demandée par tous les élus de gauche alors, demeure à l'ordre du jour. Construire des coopérations nouvelles entre communes et communautés d'agglomération avec un aménagement du territoire concerté reste d'actualité. Quel outil pour le faire ?

Un syndicat mixte de coopérations inter-communale incluant le département peut y répondre.

 

Alain CROCE

07:22 Écrit par poutargue | Commentaires (0) | Lien permanent |  Facebook |

09 novembre 2012

RAPPORT GALLOIS. UNE CURE D’AUSTERITE INACCEPTABLE !

 

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Le gouvernement vient de reprendre la quasi-totalité des préconisations du rapport Gallois. Ainsi 20 milliards d’euros sont offert aux entreprises sans véritable contrepartie. Les diverses hausses de TVA, la cure d’austérité pour les services publics avec des répercussions importantes pour les collectivités locales, pour la majorité de la population. Est-ce cela une politique de gauche ?

Depuis un an le MEDEF réclamait à cors et à cris à Sarkozy un coup de massue de 60 milliards d’euros sur les ménages et dépenses publiques, afin d’accroître encore plus la rentabilité financière.

Ce qu’ils n’ont pu obtenir par les urnes avec l’arrivée de François Hollande au pouvoir, ils ont voulu l’arracher avec une offensive sans précédent sur le pouvoir. Ce sont les patrons « pigeons » puis les 98 grands patrons qui sont montés au créneau.

Fallait-il envoyer autant de ministres aux journées du MEDEF ? Ce fut un signe fort du gouvernement de Jean Marc Ayrault sans doute pour les rassurer.

Les 60 milliards, ils les auront, mais en 3 fois, à partir de 2014.

La « TVA sociale sera supprimée » clamait haut et fort François Hollande pendant la campagne électorale, même si Valls qui avait un coup d’avance en la matière disait lui que « c’était une mesure qui pouvait être de gauche »… Aujourd’hui, elle revient sur une autre forme mais aussi brutale. C’est une taxe injuste qui frappe durement les plus démunis.

A longueur d’antenne, que n’a-t-on pas entendu sur les médias, concernant les « charges patronales », le « coût du travail », la nécessaire « compétitivité » des entreprises, etc.

La pensée unique a déversé ses flots de chiffres tronqués, d’économistes au rabais, de penseurs es-société en voie de liquidation. C’est une idéologie se situant dans la contre offensive de ceux tel Denis Kessler (2007), veulent effacer le modèle social français issu du Conseil National de La Résistance en 1946. (Voir tableaux ci-joint sur le lien suivant: Rapport Gallois décrypté.doc )

Le travail vivant et le secteur public en sont les principales cibles. C’est le libéralisme dans toute sa dureté où l’affrontement capital / travail voit le premier disputer le pactole financier au second.

C’est donc l’austérité budgétaire qui se met rapidement en place, 6 mois à peine après l’installation du gouvernement socialiste. Nulle part, il n’est question de s’attaquer aux 309 milliards d’euros qui chaque année vont du fruit du travail aux dividendes des actionnaires ou à l’endettement des entreprises. La droite malgré « l’usine à gaz » évoquée comme seule (faible) opposition aux mesures prises, en redemande, le Front National applaudit et parle « protectionnisme ». Le Parti communiste, le Front de Gauche, la majorité des organisations syndicales, certains au sein même du Parti Socialiste, aujourd’hui les Verts qui se demandent ce qu’ils font au gouvernement, se sont déclarés peu ou prou en opposition ou interrogatifs face à de telles mesures qui ne résoudront en rien les effets de la crise qui frappe de plein fouet la grande majorité de nos concitoyens. La part de la valeur ajoutée dévolue aux actionnaires a doublé ces douze dernières années. La rengaine sur « le coût du travail » fait long feu avec la réalité des salaires en France aujourd’hui, qui ne permettent pas de vivre décemment le plus grand nombre, avec un poids du chômage insupportable.

En soulageant les entreprises de 20 milliards d’euros, en les transférant sur le dos des ménages via la baisse de 10 milliards des dépenses publiques, en augmentant la TVA pour une valeur de 6,5 milliards d’euros auxquels s’ajoutent 3,5 milliards d’euros supplémentaires de taxe écologique, le gouvernement prend le risque d’élargir le nombre de mécontents, sans pour autant sortir le pays de la spirale infernale dans laquelle il s’engouffre. La balle est dans le camp de tous ceux qui ont porté la gauche au pouvoir pour de véritables changements pour inverser de tels choix. Le défi doit être relevé !

Alain CROCE

13:44 Écrit par poutargue dans National | Commentaires (0) | Lien permanent |  Facebook |

07 novembre 2012

Georges Rosso. « L'autonomie communale doit être respectée »

 

Le Maire communiste du Rove portait la parole de 72 Maires à la rencontre en Préfecture avec la Ministre de la Décentralisation Marylise Lebranchu.

Retour avec le Maire PCF du Rove sur la rencontre en Préfecture avec la Ministre de la décentralisation venue s'exprimer sur le projet de métropole du Gouvernement. Lui-même premier magistrat d'une commune membre de la Communauté Urbaine de Marseille, il s'est fait l'interprète de 72 maires concernés et a remis deux lettres à Marylise Lebranchu au terme d'une intervention très applaudie par ses collègues.

La Marseillaise. Quel message avez-vous délivré à la Ministre ?

Georges Rosso. Il y a un large accord chez les Maires concernés sur la défense de l'autonomie des communes concernées par le projet gouvernemental. A la suite d'une réunion à Cadolive dans le cadre du collectif de Maires « Sauvons nos communes » j'ai été désigné à l'unanimité pour demander à la Ministre de ne plus dévitaliser les communes de France, d'abroger la réforme territoriale du 16 décembre 2010, d'associer les communes aux projets qui concernent leurs habitants, et enfin que les projets sur l'organisation territoriale des Bouches-du-Rhône ne conduisent pas à la création d'une métropole à marche forcée. Sur 90 maires concernés, 72 dont 8 dirigent des communes membres de la Communauté Urbaine de Marseille (CUM) ont signé une lettre à la ministre considérant que la question les concernait au premier chef et ne relevait pas que des Présidents des huit intercommunalités du département. J'étais présent en Préfecture pour la remettre à la Ministre de même qu'une autre lettre, en forme d'appel des Maires, parlementaires et présidents d'intercommunalités du département. Les élus concernés y proposent un projet de pôle métropolitain tel qu'il a été créé avec succès à Nantes le 1er juillet 2012 sous l'impulsion de monsieur le Premier Ministre Jean Marc Ayrault.

J'ai demandé 2 minutes 30 à la Ministre qui au départ souhaitait prononcer son allocution sans entendre la voix des Maires. Elle a fini par accepter que je m'exprime et a pu constater l'opinion très majoritairement partagée : la structure dont a besoin le département ne pourra réussir si on touche à l'autonomie communale.

La Marseillaise. Que retirez-vous de sa réponse ?

Georges Rosso. Elle m'a affirmé que le projet ne toucherait pas à la commune qui reste pour elle le socle de la république. C'est très bien mais cela reste des paroles. Elle a estimé que le pôle métropolitain était une forme institutionnelle trop fragile et qu'il fallait une métropole. Je n'entrerai pas dans ces considérations : nous demandons l'abrogation de la loi qui définit les deux notions. L'important est d'entendre les principes que nous défendons. Nous sommes pour toutes les coopérations librement consentis et mutuellement avantageuses dans le respect des communes c'est-à-dire de la démocratie de proximité.

La Marseillaise. Comment envisagez-vous la suite ?

Georges Rosso. L'apport des élus doit être pris en compte. Le processus lancé par le gouvernement est très court puisque la nouvelle loi doit être votée avant mars 2013 car il n'est pas possible d'opérer des modifications moins d'un an avant les prochaines municipales. Nous serons donc très réactifs. Nous demandons à voir le projet de loi pour savoir de quoi nous parlons et avancer nos arguments. La mobilisation des Maires est considérable, nous sommes déterminés à ce que la structure qui sera en discussion ne touche pas à l'autonomie communale.

Propos recueillis par Léo Purguette (La Marseillaise, le 1er novembre 2012)

 

08:01 Écrit par poutargue | Commentaires (0) | Lien permanent |  Facebook |