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19 septembre 2012

TSCG : « Une fuite en avant pour toujours plus d'austérité et de chômage »

 

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       (Fête de l'Humanité: le peuple de gauche... 650 000 participants. )


En appelant à un « vote massif » au Parlement en faveur du traité budgétaire européen, Jean-Marc Ayrault invite donc la gauche à joindre ses voix aux élus de droite pour voter le texte signé le 2 mars à Bruxelles par Nicolas Sarkozy.

Exit la fable d'une rénégociation, envolées les belles paroles de campagne qui promettaient d'en découdre avec les marchés financiers. Aujourd'hui, le Premier ministre ne donne plus que l'objectif de réduction du déficit public. Cet appel à une ratification massive est cependant en cohérence avec le budget d'hyper-austérité et le « choc fiscal » préparés pour 2013, avec les projets menaçant le financement de la protection sociale, celui des collectivités locales.

Notre peuple n'a pas voté pour cela le 6 mai dernier. Il a tout au contraire fait le choix du changement, en France et en Europe. Il est faux d'affirmer comme le fait Jean-Marc Ayrault, que ce vote «  donnerait plus de force au président de la république » sur la scène européenne. Au contraire, ce traité, qui aura des conséquence directe pour la vie quotidienne des familles populaires, est une fuite en avant pour toujours plus d'austérité et de chômage.
Nous proposons un grand débat public et contradictoire sur la nature même du traité budgétaire européen, de la règle d'or, des régressions démocratiques contre les États et les parlements. Nous demandons sa mise à disposition à l'ensemble des citoyen-ne-s afin qu'ils puissent juger par eux-mêmes. Ce processus démocratique doit être conclu par un référendum.
 

Aujourd'hui, en France et partout en Europe, des convergences politiques, syndicales et associatives se forment pour refuser l'austérité. Une grande marche aura lieu à Paris le 30 septembre. C'est sur cette énergie qu'un président de gauche devrait s'appuyer et non pas sur un texte co-écrit par Sarkozy et Merkel.

Pierre Laurent, secrétaire national du PCF

 

 

16:34 Écrit par poutargue dans National | Commentaires (0) | Lien permanent |  Facebook |

17 septembre 2012

NI METROPOLE, NI METROPOLIS, C’EST TOUJOURS NON !

 

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 Le comité interministériel du 6 septembre sur le seul point Marseille, après le énième règlement de comptes qui a émaillé la cité phocéenne, va-t-il in fine accoucher d’une… Métropole ?

C’est la nomination d’un super Préfet de police aux pouvoirs étendus de même niveau qu’à Paris sauf qu’ici, il couvrira l’ensemble des Bouches-du-Rhône. Dépendant directement du ministre de l’intérieur, il aura des pouvoirs sur l’ensemble des forces de police et de gendarmerie. Soit, mais qu’en sera-t-il des moyens ?

Il semble que les promesses de campagne pour Marseille, aient été divisées par 2 lorsque l’on fait les comptes. Certes 205 agents supplémentaires, ce n’est pas négligeable, mais lorsque l’on y regarde de plus près, ce sont en fait 160 policiers affectés pour Marseille, 45 seront affectés à la gendarmerie, soit dans les zones gendarmerie hors Marseille et seulement 4 éducateurs.

Que restera-t-il pour la zone qui nous concerne Marignane – Gignac La Nerthe – St Victoret qui est une zone couverte par la police ?

Il manque déjà cruellement des effectifs, après les emplois supprimés sous l’ère Sarkozy.  Alors seulement des effectifs de police sur Marseille ? Car malgré tout, les décisions prises sont entachées par les économies budgétaires à réaliser.

L’ENFUMAGE DE LA METROPOLE

Ce même comité interministériel aurait donc trouvé la solution miracle en moins de deux heures : LA METROPOLE.

Cette même métropole combattue par les maires et l’ensemble des élu-e-s de gauche face à la réforme territoriale prônée par Sarkozy qui a été un des éléments qui a permis à la gauche de devenir majoritaire historiquement au Sénat, et qui n’est pas pour rien dans l’échec de Sarkozy aux présidentielles.

Alors que ce qui gangrène Marseille et au-delà, les villes de notre département, ce sont les questions liées à la pauvreté, à un chômage élevé, à une pénurie de logements, la cherté des loyers, les salaires ou retraites de plus en plus bas, la dégradation des services publics notamment dans les quartiers dits sensibles. Si ajoute des moyens de transports inadaptés pour les déplacements tels le métro doublant le tramway dans la ville centre ou le manque de liaisons cohérentes ville à ville…

EUREKA…. Métropole vous-dis je !

Quel rapport. Pourquoi sauter du coq à l’âne, si ce n’est pour d’autres buts inavoués ? Tous les présidents de communautés d’agglomération sauf celui de Marseille Provence Métropole, qui se sont réunis récemment se sont tous prononcés contre cette décision de Métropole. Ils sont par contre tous d’accord pour un pôle métropolitain qui serait davantage un pôle de projets communs et de coopération. Alors quid de cette Métropole que seul le MEDEF, via le patronat local et la Chambre de Commerce, réclame à cors et à cris ?

Est-ce une demande des élu-e-s et maires locaux non consultés pour l’occasion par un premier ministre qui est pourtant resté deux jours à Marseille ? Est-ce ce que souhaitent les populations des bassins concernés ?

Vraisemblablement pas, pour preuve la consultation des habitants du Pays d’Aubagne qui par référendum se sont prononcés contre à 96%, leur rattachement à cette Mégapole. Car c’est bien de cela qu’il s’agit : une gigantesque Mégapole de 1,8 millions d’habitants dont l’inspiration libérale ne fait aucun doute. Au service de la « compétitivité », autrement dit de la concurrence effrénée entre les entreprises. Nous sommes là bien loin des solidarités entre les territoires mais plutôt leur mise en concurrence dans l’Europe de la finance et de l’austérité.

Seuls le maire actuel de Marseille et peut-être ses futurs concurrents sont pour.

En ce qui me concerne, en tant qu’élu de Gignac La Nerthe et élu communautaire à MPM (Marseille Provence Métropole), je me prononce CONTRE un tel projet dont les habitants de nos communes n’auront rien de positif à attendre d’un pouvoir centralisé à Marseille qui gèrerait quelques 90 communes.

Nous n’avons pas élu François Hollande pour qu’il mette en place ce que nous avons repoussé sous Sarkozy, nous ne l’accepterons pas !

Je me félicite que déjà plusieurs maires, de MPM y compris, se soient prononcés contre, comme notre nouveau député socialiste Vincent Burroni, maire de Châteauneuf Les Martigues  ou le maire communiste du Rove Georges Rosso, qui vient de faire une lettre ouverte au premier ministre qui résume les visées d’un tel projet.

Nous voulons de vraies réformes pour développer l’emploi, l’éducation, la santé, les services publics, le logement, les transports, la culture… Non pas une Métropole que l’on pourrait appeler… METROPOLIS *, comme le titre de la chanson de Starmania : « De New-York à Tokyo, Tout est partout pareil, On prend le même métro, Vers les mêmes banlieues, Tout le monde à la queue leu leu… Dans les villes de l’an 2000, la vie sera bien plus facile, on aura tous un numéro dans le dos et une étoile sur la peau… » Prémonitoire ? Ne laissons pas faire.

 Alain CROCE

Conseiller municipal,

Conseiller communautaire Marseille Provence Métropole

* Film de science fiction noir et blanc de Fritz Lang réalisé en 1927. "En 2026, Metropolis est une mégapole dans une société dystopique divisée en une ville haute, où vivent les familles intellectuelles dirigeantes, dans l'oisiveté, le luxe et le divertissement, et une ville basse, où les travailleurs font fonctionner la ville et sont opprimés par la classe dirigeante."

 Voir lettre Georges ROSSO, maire du Rove. Cliquer sur:

 lettre ouverte au premier ministre de Georges ROSSO.doc

17:02 Écrit par poutargue | Commentaires (2) | Lien permanent |  Facebook |

CLSPD de GIGNAC LA NERTHE : une politique de prévention assumée.

Le même jour que le conseil interministériel traitait de Marseille ; le jeudi 6 septembre se tenait à la mairie de Gignac La Nerthe, le CLSPD (conseil local de la sécurité et de la prévoyance de la délinquance). Retour sur ce CLSPD avec l’avis de Mme Guilaine GONZALEZ, adjointe à la Sécurité et Prévention, élue communiste du groupe Gignac J’y Vis. 3_Ghislaine-GONZALEZ_2_adjoint.jpg

-      Qu’est-ce que le CLSPD, quel rôle a-t-il ?

 

Le  CLSPD est l'instance de coordination locale de tous les acteurs de la prévention et de la sécurité. Il a pour objectif de les rassembler et de les faire réfléchir ensemble pour aboutir à un programme d'actions et à une évaluation. Il favorise l'échange d'informations entre les responsables des institutions et organismes publics et privés concernés, et peut définir des objectifs communs pour la préservation de la sécurité et de la tranquillité publique. 

Dans un souci d'efficacité et d'élargissement du partenariat, le CLSPD fonctionne à deux niveaux, avec une instance plénière (maire, élus, techniciens, représentants d’institutions de police, justice, sous préfecture…) et un comité restreint jouant le rôle de comité de pilotage et permettant ainsi d'associer alors d'autres partenaires, selon les thèmes abordés. Samission :centraliser l'ensemble des informations relatives à la sécurité et à la prévention de la ville, les analyser et mettre en cohérence les données des différents acteurs locaux. Prévu en temps et en fonctionnement le  conseil restreint, c’est tenu le 6 septembre dans la salle du conseil municipal de Gignac.

-      Quelle participation ?

En présence du procureur Mme  Amoyal et du représentant de la sous-préfecture Mr Gibson, tous  les acteurs locaux étaient présents  pour discuter de la mise en place de la stratégie territoriale définit par la commune en décembre 2011 et faire le point sur les partenariats engagés. Il est à noter  pour ce conseil restreint la présence au delà des élus concernés, des personnels impliqués dans la politique volontariste de la commune, de mettre en place des partenariats avec  les acteurs locaux : la police nationale, le proviseur du collège, l’inspection académique, un des bailleurs. Nous ne saurons pas la teneur des débats de ce conseil, et pour cause la séance n’était pas publique, mais tant l’actualité récente que les actions  menées à la suite des événements de mars seront, si ce n’est au cœur des discussions, le fil conducteur de cette réunion. L’actualité s’invitait à ce comité avec l’intervention, par des gignacais, auprès de la commissaire et du maire montrant à quel point les derniers événements de cette fin août avaient traumatisé cette ville semi-urbaine à des allures de village.

-      Quelle action est envisagée ?

La mise en place de médiateurs depuis mars dernier sera reconduite, au dire du maire,  mais il est évident que la sécurité de nos concitoyens au delà de la police municipale nécessite des renforts de police nationale sur notre secteur police (Marignane, St Victoret, Gignac La Nerthe) qui souffre des suppressions d’emplois sous la RGPP (révision générale des politiques publiques) chère à l’ex-gouvernement. J’ai affirmé la volonté d’agir sur tous les plans de la prévention, à notre niveau et avec les moyens dont on dispose qui est une priorité. Nous avons créé un projet éducatif local, des partenariats avec le collège Petit Prince, nous améliorons sans cesse notre action auprès de toutes les générations de notre ville. Renforcer la police municipale pour une présence plus importante sur le terrain. En effet, notre volonté est d’avancer dans la sécurité des biens et des personnes, de faire respecter la tranquillité publique sur le terrain. Cela va se traduire, avec un rappel à l’ordre, par plus de procès verbaux, plus de rapports d’infraction, plus de suivi des dossiers. Cela confortera notre détermination et notre volonté de ne pas lâcher de terrain et de ne pas laisser s’installer des zones de non droits. En même temps, si le nouveau gouvernement n’articule pas une politique de prévention qui passe par la lutte pour l’emploi pour tous, des efforts dan l’éducation, la formation, l’insertion, etc… L’arsenal répressif ne règlera pas tout à lui seul.

 



 

 

15:09 Écrit par poutargue | Commentaires (0) | Lien permanent |  Facebook |

10 septembre 2012

A GIGNAC LA NERTHE : UNE RENTREE SCOLAIRE REUSSIE.

 

Au niveau national, des premières mesures de replâtrage.

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La rentrée scolaire 2012/2013 aura été marquée fort heureusement  par des premières mesures qui ont atténué la casse orchestrée de l’Education Nationale des 5 dernières années passées sous l’ère Sarkozy. Ainsi près de 80 000 emplois ont été supprimés dans le même temps. Réinjecter les 1000 emplois dans le primaire, 2000 assistants d’éducation, 1500 auxiliaires de vie scolaire (AVS), alors que 14 000 suppressions étaient programmées par l’ex-gouvernement, ce que vient de faire Vincent Peillon, loin de correspondre aux besoins vu l’état des lieux aura au moins eu l’avantage d’en limiter les dégâts. Effectivement 670 classes ont pu éviter la fermeture.

Pour « remonter la pente fatale » comme l’a dit le ministre de l’Education, il en faudra davantage.

Comme le reconnait le ministre, en France le taux d’encadrement des élèves est inférieur aux autres pays européens. L’objectif d’arriver à ce que 30% des enfants de moins de 3 ans puissent aller en maternelle sur 5 ans va supposer un effort à nouveau des collectivités locales. Le comité ministériel sur Marseille l’a évoqué pour accélérer les choses sur cette ville. Et les autres ? Il faudra alors que plusieurs chantiers vont s’ouvrir que les enseignants, les parents d’élèves, les élus locaux soient impliqués sur les questions de rythme scolaire, zonage des vacances ou la semaine à quatre jours et demi…

 A GIGNAC LA NERTHE

 

Jean François Sales, conseiller municipal délégué à la vie scolaire répond à 3 questions.

 

1 - Comment s'est effectuée la rentrée des classes dans les écoles de GignacLa Nerthe ?

 « La rentrée s’est admirablement passée, tous les enfants gignacais ont été scolarisés contrairement a ce qu’on a pu lire sur un blog déversoir de mensonges sur ce sujet.

En maternelle tous les enfants ayant 3 ans au 31/12/2012 ont pu être scolarisés, en élémentaire aussi, tous les enfants ont été scolarisés.

La moyenne en maternelles sur 4 écoles dont 13 classes est de 29 .5 élèves, la moyenne des écoles élémentaires est de 25 élèves.

Pour la rentrée 2013/2014 il faudra être vigilant sur les 25 de moyenne en élémentaire, risque de fermeture d’une classe. »

 2 - A-t-on les effectifs nécessaires en enseignants dans les classes ?

 « Les effectifs y sont mais il faut déplorer la perte du seul poste de RASED (réseau d’aides spécialisées aux élèves en difficultés), effet de la politique de droite de Sarkozy sur la commune. Une rencontre avec l’inspectrice va être demandée. Nous dirons ce qu’il en ressortira. »

 3 - Quels moyens a mis en œuvre la municipalité pour l'entretien des écoles ?

 « La municipalité a réalisé de nombreux travaux. A Marcel Pagnol la réfection des peintures, la mise en place d’un portail, un nouveau jeu d’extérieur dans la cour de la maternelle Jules Ferry, la réfection complète de la cour de la maternelle David Douillet. L’installation d’un visiophone, d’une climatisation réversible dans cette même maternelle. Le personnel des services techniques ont remplacé le système d’alarme des écoles. Toutes les écoles ont eu les systèmes informatiques installés l’an dernier, améliorés. Enfin, chaque directeur d’école a été doté d’un ordinateur neuf. Il faut tirer un coup de chapeau au personnel de la D.E.J.E.S, à celui des services techniques, du ménage, au personnel  ATSEM et aux enseignants qui ont tout mis en œuvre pour cette rentrée réussie".

 

 

17:50 Écrit par poutargue | Commentaires (0) | Lien permanent |  Facebook |

07 septembre 2012

LOGEMENT SOCIAL A GIGNAC, PARLONS-EN…

 

DOMAINE FRASCATI

Le gouvernement par la voix de Cécile Dufflot, ministre du logement vient de décider afin de favoriser la construction de logements sociaux la cession du foncier public, avec une forte décote qui pourrait aller jusqu’à la gratuité pour les logements sociaux. Parallèlement, le renforcement des dispositions prises sur la loi SRU (article 55), avec le relèvement de 20 à 25% de l’objectif du nombre de logements sociaux par commune. Les pénalités des communes ne respectant pas ces quotas pourraient être multipliées par cinq.

Le gouvernement prévoit ainsi la cession de 930 sites pour un total de 2000 hectares. La publication des 375 sites dont 44 à Paris, 62 en Rhône Alpes, 74 dans le Nord Pas-de-Calais, et 40 dans notre région PACA. Avec pour objectif global, la construction de 150 000 logements sociaux par an en moyenne, le gouvernement espère la construction de 110 000 logements d'ici 2016 au niveau national, dont près de la moitié en Ile-de-France. Les difficultés notamment dans les Bouches-du-Rhône à trouver du foncier seraient donc ainsi surmontées. Saluons la mesure même si elle s'avère insuffisante au vu des besoins.

Les sites retenus dans notre département sont au nombre de 15 dont 9 à Marseille, 6 hors Marseille, 1 seul sur la Côte Bleue Carry Le Rouet (appartenant à RFF, réseau ferré de France).

Exit Gignac La Nerthe et le terrain dit « de la Météo », appartenant à l’aviation civile qui a fait l’objet d’une délibération tant décriée le 2 février 2012. En effet, la « nouvelle alliance » droite-dissidents du conseil municipal s’était alors élevée contre cette délibération, prétextant la cession gratuite prochaine de ce terrain sur les … « annonces du candidat Hollande ». Surprenant non ?

Aujourd’hui les mêmes, qui se sont volontairement exclus en démissionnant du conseil municipal, s’érigent à nouveau en donneurs de leçons. Alors qu’ils souhaitaient attendre avant de s’engager dans un rachat de terrain qui pouvait être « gratuit » (ce que nous avons d’ailleurs fait, rien n’a été signé !), vocifèrent aujourd’hui sur le prix à payer par la commune pour acheter ce terrain. En fait si on les comprend bien (dur, dur !), on ne devrait rien faire. On resterait alors dans l’immobilisme comme ce fut le cas pendant les 13 années où ils étaient aux affaires (5,27 % de logements sociaux*). Si effectivement il y a besoin, notamment pour nombre d’enfants de familles gignacaises de logements sociaux, des efforts en ce sens doivent être accomplis. La cherté des loyers actuels (Gignac fait partie de la cinquantaine de villes de notre département où depuis le 1er août les loyers sont encadrés par décret) oblige ceux-ci à chercher des logements sur d’autres communes. Nous avons besoin de logements sociaux. Il faut donc que nos concitoyens comprennent cet état de fait et ne soient pas récalcitrants à tout projet comme ce fut le cas ces derniers mois… Il ne s’agit ni d’élever des tours, ni de faire des constructions sans prendre en compte le développement écologique et économique, en harmonie avec le paysage agricole et villageois. Nous y travaillons et favoriserons la concertation en ce domaine. C’est le souhait que notre groupe formule, ainsi que celui de Sylvie Ferrarin, adjointe à l’urbanisme environnemental, élue de notre groupe qui « souhaite développer des opérations de logement mixtes alliant sur les mêmes sites des logements sociaux, des logements pour les primo accédants ainsi que des logements classiques pour favoriser la mixité et répondre à une demande diversifiée. » C’est un choix partagé.

  Alain CROCE

Objectifs de production sur la durée du PLH (Plan Local d'Urbanisme de la CU MPM 2012 - 2018) et en rythme annuel pour Gignac La Nerthe:  200 logements nouveaux, soit 35 par an en moyenne, dont 43 logements locatifs sociaux, soit 7 par an en moyenne.

 

 

 

16:24 Écrit par poutargue | Commentaires (0) | Lien permanent |  Facebook |