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22 juillet 2013

HUMEUR. Médiatesque: Hollande reçoit les « PATRONS DE LA MAJORITE ».

 

 

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Contrairement à ce qu’il avait indiqué pendant sa campagne électorale en 2012, lorsqu’il avait vertement critiqué Sarkozy  qui le pratiquait, François Hollande va en faire de même ce soir. Il va recevoir à l’Elysée, les « patrons de la majorité », PS, EELV, MDC … et l’incontournable Robert Hue pour le MUP (anagramme de PMU ou UMP au choix !), redevenu médiatique pour l'occasion (et la caution).

S’essayant en vain, en agitant en épouvantail le FN, à réunir le PCF avec ces « patrons », pour tenter une percée dans le Front de Gauche, vouée à l’échec, le président va sans doute faire le point de sa politique 1 an après l’ANI, la non amnistie des syndicalistes, le traité européen non renégocié, les cadeaux au patronat et les coupes sombres dans les dépenses publiques, l’austérité étendue, les négociations USA – UE malgré les révélations d’espionnage, et pour conclure un putsch, une loi de « recentralisation » des territoires avec les métropoles contre l’avis des élus et leur population… Et une en préparation sur les retraites où même le PS national recadré ne partage timidement pas les visées !

Robert Hue qui ne représente que l’ombre de lui-même ira sans doute à une soupe pas populaire du tout. Libre à lui, mais cautionner un tel bilan calamiteux pour un éventuel maroquin ministériel, relève de l’imposture.

Rassembler pour les futurs scrutins municipaux sur des politiques ambitieuses ancrées à gauche, face à la droite et à son extrême, cela reste un objectif majeur, mais cela n’inclue pas d’approuver une politique nationale qui tourne le dos à une véritable politique de gauche portée par le PCF et le Front de Gauche. La nécessité de l’intervention populaire et de rassemblements locaux ou nationaux pour faire pencher la balance s’avère indispensable, mieux que des sommets de façade sur un bilan accablant sans doute.

Alain CROCE

Conseiller municipal de Gignac La Nerthe

Conseiller communautaire MPM

10:54 Écrit par poutargue dans Alain a écrit, National | Commentaires (0) | Lien permanent |  Facebook |

14 juillet 2013

Les 500 premières fortunes de France se sont enrichies de 25% en un an

Les 10 Français les plus riches ont gagné 30 milliards d’euros cette année.

Le classement annuel de «Challenges» des 500 personnes les plus riches atteint une fortune cumulée record de 330 milliards d’euros, soit 16% du PIB de la France.

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Au moment où le gouvernement réfléchit à comment annoncer les « efforts » supplémentaires auxquels il faudrait s’astreindre pour grappiller quelques euros sur les prochaines années et sauver le système des retraites, le journal Challenges  du 11 juillet 2013, publie son classement des Français les plus riches. Et pour eux, ça va scandaleusement bien (commentaires Humanité).

Avec 330 milliards d’euros, la fortune des 500 Français les plus riches a augmenté de 25 % en un an, alors que le reste du pays entrait en récession. Le nombre de milliardaire français a d’ailleurs augmenté, de 45 l’an passés à 55 cette année. C’est Liliane Bettencourt, l'héritière de l'Oréal, qui a connue la plus belle croissance de patrimoine, talonnant Bernard Arnault PDG de LVMH, pour la plus grosse fortune française. Cette nonagénaire a gagné près de 8 milliards d’euros en une année, avec une fortune maintenant évaluée à 23,2 milliards.

En 10 ans, la fortune de ces 500 nantis a été multipliée par 4. Mention spéciale à Xavier Niel le patron d’Illiad (Free) qui a vu la valeur de son patrimoine multipliée par 70 en une petite décennie pour rentrer dans le top 10. Justement les dix premiers du classement ont vu leur fortune croître de 30 milliards en douze mois, pour atteindre à 135 milliards, soit 40% du total. 

·         Quelques chiffres pour comparer :

Le déficit des retraites devrait atteindre 20 milliards d’euros en 2020
Les investissements d’avenir sensés ramener la croissance : 12 milliards
Déficit prévisionnel du budget de l’Etat pour l’année  2013 : 61 milliards
Le fameux « trou » de la sécurité sociale : 13,3 milliards d’euros

·         Le "top 10"

 

En tête de liste, Bernard Arnault PDG de LVMH, affiche une fortune de 24,3 milliards d'euros, en hausse de 3,1 milliards. Il est suivi de l'héritière de l'Oréal, Liliane Bettencourt, avec une fortune de 23,2 milliards, qui a fait un bond de 7,9 milliards. Gérard Mulliez, du groupe de distribution Auchan, arrive non loin derrière avec 19 milliards (+ 1 milliard), suivi de Bertrand Puech (Hermès) dont la richesse s'est maintenue à 17,4 milliards. Les suivants sont Serge Dassault, du groupe industriel Marcel Dassault (12,8 milliards d'euros), François Pinault (Kering, 11 milliards), Vincent Bolloré (Bolloré, 8 milliards), le "roi de la bière et du vin" Pierre Castel (7 milliards), qui fait cette année son entrée dans le Top-10, Alain Wertheimer de Chanel (7 milliards), lui aussi nouveau membre du club des 10. Enfin le dernier du Top-10 est le fondateur de l'opérateur Free, Xavier Niel, entré dans le classement des 500 plus grandes fortunes de France en 2003 avec 80 millions d'euros et qui pèse actuellement plus 5,9 milliards.

17:03 Écrit par poutargue dans National | Commentaires (0) | Lien permanent |  Facebook |

Métropole. Plus que jamais opposés au projet du gouvernement

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 Présents également des gignacais, ainsi que des rovenains avec leur maire Georges Rosso.

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A quelques jours du débat parlementaire, l'Union des Maires et leurs administrés se sont rassemblés hier sous les fenêtres de la Préfecture.

Encore et toujours mobilisés… Malgré la période estivale, plusieurs centaines de personnes ont répondu présents à l'appel de l'Union des Maires hier à manifester sous les fenêtres de la Préfecture à Marseille. Alors que le projet de métropole du Gouvernement va être soumis au débat à l'Assemblée Nationale le 16 juillet prochain, une grande partie des 109 Maires des Bouches-du-Rhône (sur 119) et leurs administrés, oppogés au projet Lebranchu, ont fait le déplacement depuis Auriol, Eguilles, Septèmes-les-Vallons, Venelles, Pertuis, la Bouilladisse, Fos, Pays d'Aubagne ou encore, en force, depuis les Pennes-Mirabeau.

« Nous voulons une métropole des transports, de l'économie mais pas de fiscalité unique ! » rappelle au micro l'emblématique Maire de Mimet, Georges Cristiani (SE) dénonçant également le déni de démocratie et « d'égalité républicaine ». A ses cotés, Gabby Charroux (PCF), Maire de Martigues, qui fait partie des quelques Députés du département à pouvoir aller défendre le point de vue de l'Union des Maires, fait le point sur la situation. « Notre Groupe dispose d'un temps de parole d'une heure 20 pour nos 14 amendements ; il va nous falloir aller à l'essentiel »explique-t-il, estimant pourtant que la partie est loin d'être perdue.

En ligne de mire, la modification de l'article 30 qui entérine la création de la métropole et du 31 qui détermine les compétences, Gabby Charroux comptant bien défendre l'alternative portée par l'Union des Maire. Baptisé Epoc, le texte prône la coopération entre les établissements publics existant sur les transports, le développement économique et l'aménagement du territoire.

Des référendums bientôt lancés

Quant aux élus socialistes locaux, selon la logique des accords de Groupe, ils ne disposeront que de quelques minutes pour intervenir. « L'Assemblée Nationale va être privée de débat démocratique, c'est scandaleux », S'indigne Jean-David Ciot, Député de la 14e circonscription et Premier Secrétaire de la fédération du Parti Socialiste, promettant « d'aller jusqu'au bout » quitte à déstabiliser les équilibres politiques. Car à la suite de Michel Amiel, Maire des Pennes-Mirabeau, Roland Darrouzes, Maire de Lamanon et Président de l'Union des Maires, se sentant « trahi », a annoncé hier rendre sa carte du PS. Histoire de « monter d'un cran », le Maire PCF et Vice-Président de la Communauté Urbaine Marseille Provence Métropole,André Molino, a lui appelé ses homologues à organiser des référendums sur leur territoire. « Nous irons porter toutes ces pétitions » a-t-il assuré.

Réagissant par avance au rassemblement vendredi dernier, le préfet Théry en charge du projet Lebranchu, avait affirmé lui que « la porte resterait ouverte » aux élus opposés au projet. Le point de divergence majeur portant pour lui sur la « gouvernance ».

Mireille Roubaud (La Marseillaise, le 11 juillet 2013)

09:33 Écrit par poutargue dans National | Commentaires (0) | Lien permanent |  Facebook |

13 juin 2013

Les médias parlent de "tous" les syndicats. La CGT de France Télécom dément...

France Télécom : le PDG en garde à vue, les revendications du personnel demeurent

10 juin 2013

 Le communiqué de la CGT FAPT sur France Télécom.

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Bien que la CGT-FAPT ne se soit pas exprimée sur le sujet, des articles de presse font référence au soutien des syndicats, dont la CGT, à Stéphane Richard, PDG du Groupe France Télécom, placé en garde à vue dans l’affaire « Tapie ». La CGT-FAPT dément ces affirmations et n’accepte pas que d’autres parlent en son nom , L’affaire « Tapie » et le rôle présumé de Stéphane Richard, alors directeur du cabinet de Christine Lagarde, concerne actuellement la justice et elle seule. La CGT-FAPT se gardera donc de s’exprimer prématurément sur les éventuelles conséquences de cette affaire. De manière générale, ce sont les liens de plus en plus étroits entre la politique et le monde des affaires qui sont interrogés. Par ailleurs, la CGT-FAPT dément tous propos relatifs à une « paix sociale » que Stéphane Richard aurait apporté lors de sa nomination à la tête du Groupe en 2009. Si une forme d’apaisement a eu lieu jusqu’en 2012, c’est avant tout parce que le rapport de force à contraint la direction à stopper les restructurations et les suppressions d’emplois, en recrutant 10.000 salariés sur 3 ans, c’est-à-dire en remplaçant les départs. Mais, pour maintenir un haut niveau de cash flow et reverser des milliards en dividendes aux actionnaires, le nouveau plan stratégique triennal, porté par le même PDG, prévoit 7.000 suppressions d’emplois d’ici 2015 et jusqu’à 20.000 d’ici 2020. Ainsi, les fermetures de sites, déménagements, restructurations reviennent en force avec leurs conséquences : surcharge de travail, conditions de travail dégradées, pressions etc. et tous les dangers de voir de nouveau s’accentuer la souffrance au travail et les risques psychosociaux, les mêmes causes étant généralement suivies des mêmes effets. Les annonces de « nouveau contrat social » sont restées des mots, les accords signés à l’encre invisible. La CGT-FAPT réaffirme non seulement qu’elle ne soutient pas la stratégie de la direction de France Télécom, mais qu’elle la conteste et entend la combattre en portant avec le personnel d’autres perspectives pour la réponse à leurs revendications et le développement du droit à la communication.

15:10 Écrit par poutargue dans National | Commentaires (0) | Lien permanent |  Facebook |

11 juin 2013

RETRAITES. UN RAPPORT EXPLOSIF.

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La commission d’experts chargée de faire des préconisations pour la future réforme propose un cocktail de mesures qui engendreraient une baisse généralisée des pensions, dans le secteur privé comme dans le public. Un programme dans l’exacte lignée des coups de boutoir portés par les gouvernements de droite.

C’est une potion très amère qu’a concoctée la commission pour l’avenir des retraites, groupe d’experts chargés par le gouvernement de «préparer la concertation et les décisions» pour la future réforme. Alors que de grands médias braquent les projecteurs sur les seules pistes avancées touchant les agents de la fonction publique, en réalité, à bien y regarder, c’est une baisse généralisée du niveau des pensions, dans le secteur privé comme le public, qui se profile si ces préconisations devaient être retenues. «Le rapport est un outil de travail, en aucun cas la préfiguration d’une réforme bouclée», s’est empressée de préciser la ministre des Affaires sociales, Marisol Touraine. Ce qui ne rassure pas vraiment, chacun ayant à l’esprit le précédent du rapport Gallois sur la compétitivité, dont la publication avait été accompagnée de la même précaution verbale, avant que le gouvernement y puise les mesures très libérales de son fameux «pacte de compétitivité». Durée de cotisation, mode de calcul et de revalorisation des pensions, fiscalité: tous les leviers possibles permettant d’imposer l’austérité aux retraités sont convoqués par les experts au nom de la restauration de l’«équilibre financier» du système, tandis que la nécessité d’apporter des ressources nouvelles aux régimes de retraites n’est évoquée que du bout des lèvres, et sous une seule forme, une légère hausse des cotisations patronales et salariales de 0,1 à 0,2 point sur trois ans.

Coup de massue fiscal sur les retraités

Comme le président de la République l’avait pratiquement appelé de ses vœux en prenant pour argument l’allongement de l’espérance de vie, la commission préconise un allongement de la durée de cotisation, au-delà des 41,5 ans déjà prévus par la réforme Fillon. Elle pourrait être portée jusqu’à «43, voire 44 ans», selon l’un des syndicalistes auxquels la présidente de la commission, Yannick Moreau, a présenté lundi les grandes lignes du rapport. Une mesure qui n’amènerait pas forcément les salariés à travailler plus longtemps, étant donné la situation de l’emploi et la crise du travail qui les conduit, en général, à vouloir «décrocher» le plus vite possible, mais qui aurait sûrement pour effet, pour les nouvelles générations, de faire baisser les pensions, fait remarquer un spécialiste.

La commission Moreau préconise ensuite une sorte de coup de massue fiscal sur les retraités. D’abord en alignant le taux réduit de CSG appliqué actuellement aux retraités imposables (6,6%) sur celui des actifs, soit 7,5%. Ensuite en supprimant l’abattement de 10% dont bénéficient tous les retraités, ce qui aurait pour effet, soit d’en rendre certains imposables, soit d’en amener d’autres à une tranche supérieure d’imposition. Autre mesure fiscale suggérée: soumettre à l’impôt la majoration de 10% des pensions accordée aux parents de trois enfants ou plus.

Troisième grand volet de ce cocktail infernal: des dispositions modifiant le mode de calcul et la revalorisation des pensions. Comme on le redoutait, sur le modèle de ce que le Medef a imposé dans les régimes complémentaires Arrco-Agirc – et qui a été vanté par le gouvernement Ayrault comme un exemple de prise de responsabilité –, la commission Moreau propose de ne plus indexer les pensions sur l’inflation, entre 2014 et 2016, mais de les revaloriser à un niveau inférieur aux prix. Soit une perte de pouvoir d’achat net assurée. Ce n’est pas tout. Plus inattendu: elle suggère de désindexer aussi les «salaires portés au compte», c’est-à-dire l’ensemble des salaires entrant dans le calcul de la retraite. Leur montant serait donc ainsi réduit, et, par contrecoup, la pension aussi. Plus grave encore: selon la commission, cette sous-indexation des salaires portés au compte pourrait être érigée en instrument permanent pour piloter le budget des régimes de retraites. Ainsi, en cas de crise économique, le gouvernement pourrait décider de les revaloriser plus ou moins au-dessous de l’inflation, voire de les «geler». On avance ainsi, fait observer un spécialiste, vers un changement fondamental de principe: d’un système «à prestations définies», qui garantit un niveau de pension et use des cotisations comme variable d’éventuel ajustement, à un système «à cotisations définies», où les pensions servent de variable d’ajustement. Ce dernier modèle, mis en œuvre dans les régimes par capitalisation, étant le préféré du patronat.

Les fonctionnaires également visés

Les fonctionnaires, de leur côté, sont aussi menacés d’une forte compression de leur niveau de retraite, avec la proposition de modifier le calcul de leur pension en prenant pour base les salaires des dix dernières années de la carrière, au lieu des six derniers mois. Une partie des primes (qui peuvent représenter une grande partie de leurs traitements, et n’entrent pas actuellement dans le calcul) serait prise en compte.

 

Le dernier chapitre du rapport Moreau, sur la pénibilité, n’offre pas de réelle compensation, et apporte même des motifs d’indignation. Toutes ces mesures ne se cumuleraient pas, indique un syndicaliste, le gouvernement aurait à choisir dans cette «boîte à outils». Une boîte, on le voit, très unilatéralement orientée. De quoi conforter, à la fois, la très vive inquiétude et la forte disponibilité à la mobilisation sociale exprimée par les Français dans un récent sondage CSA-L’Humanité .

07:54 Écrit par poutargue dans National | Commentaires (0) | Lien permanent |  Facebook |