23 mai 2013
GEORGES MOUSTAKI EST PARTI DANS LE CIEL BLEU...
"De son vrai nom Giuseppe Mustacchi, Georges Moustaki est né le 3 mai 1934 à Alexandrie, de parents juifs grecs immigrés en Egypte. Il s'est installé à Paris en 1951 et y a fait une rencontre déterminante, celle de Georges Brassens, qui l'a intronisé dans les nuits de Saint-Germain-des-Prés. C'est en son hommage qu'il a adopté le prénom Georges. Polyglotte, artiste peintre, il a vécu plus de quarante ans sur l'île Saint-Louis, à Paris. En février, sous oxygénation artificielle, il avait confié dans une ultime interview à «Nice Matin», avoir dû installer à Nice pour fuir la pollution et le froid."
Georges Moustaki, notre métèque, est mort. "Il est parti dans le ciel bleu"... Comme dans sa chanson "le Facteur", magnifique hommage au messager de l'amour. Chanson écrite et interprêtée en septembre 1969 avec Catherine LE FORESTIER (soeur de Maxime). Il précise alors que c'est une chanson grecque (de Manos HADJIDAKIS) dont il a écrit les paroles françaises.
"Il est parti dans le ciel bleu
Comme un oiseau enfin libre et heureux"...
Georges était un chanteur engagé à gauche. Pour lui, mai 1968, c'était "un grand moment de poésié. Georges n'hésitait jamais à venir interprêter ses chansons dans les luttes sociales, notamment celles des postiers à plusieurs reprises. La France perd un de ses grands auteurs, compositeurs, interprêtes.
Les facteurs sont bien tristes aujourd'hui d'avoir perdu "leur" messager.
Alain CROCE
L'article du journal Le Monde:
http://www.lemonde.fr/culture/article/2013/05/23/georges-...
L'article du journal l'Humanité
http://www.humanite.fr/culture/georges-moustaki-le-metequ...
17:24 Écrit par poutargue dans Alain a écrit, International, National | Commentaires (0) | Lien permanent | Facebook |
19 mai 2013
Un an de changement ? On vous fait un dessin.
Un an après l'élection de François Hollande, le changement attendu n'est pas au rendez-vous. Le PCF et le Front de gauche après le succès de la marche citoyenne du 5 mai appellent à des assises de la refondation sociale et politique le 16 juin prochain pour un nouveau contrat politique à gauche.
13:57 Écrit par poutargue dans National | Commentaires (0) | Lien permanent | Facebook |
17 mai 2013
La loi sur l'amnistie sociale... renvoyée en commission.
Le président de la République a approuvé les députés socialistes qui ont enterré ce jeudi la proposition de loi sur l'amnistie sociale défendue par le Front de gauche. Il se dit juste prêt à "regarder un certain nombre de situations" "au cas par cas".
Osant un parallèle avec les évènements survenus au Trocadéro (sacre du PSG) par les casseurs avec les conflits sociaux où les salariés défendent leur emploi, il a justifié ce rejet des députés socialistes. L'intervention du député communiste Front de Gauche André Chassaigne.
Amnistie des faits commis lors de mouvements... par deputesCRCPG
08:02 Écrit par poutargue dans National | Commentaires (0) | Lien permanent | Facebook |
La loi sur les licenciements boursiers rejetée (vidéo)
Les députés ont rejeté ce jeudi soir une proposition de loi du Front de Gauche visant à interdire les licenciements boursiers, la majorité socialiste mettant en avant que la lutte contre ce type de licenciements était déjà engagée.
Sinistre journée pour le groupe Front de gauche à l'Assemblée nationale puisque le projet de loi sur les licenciements boursiers est le second texte présenté de la journée à avoir été renvoyé, celui sur l'amnistie sociale étant enterré.
Seuls les écologistes ont soutenu le texte contre les licenciements motivés par des contingences financières et boursières. "Pas une semaine ne se passe sans une nouvelle annonce de plan social (...), on impute cela à la crise économique mais il s'agit souvent de conserver des marges de profit nécessaires au maintien ou à l'augmentation de la part revenant aux actionnaires ou à la constitution de réserves en capital", a pourtant plaidé le chef de file des députés FG, André Chassaigne.
Vidéo l'Humanité.fr: André Chassaigne explique l'urgence d'une telle loi
André Chassaigne a dénoncé "les anticipations financières qui justifient les stratégies les plus cyniques", stratégies qui "scandalisent les Français". Accusant le gouvernement d'"ultra-libéralisme", il a souligné qu'il était "encore temps que la majorité de gauche se ressaisisse".
Pour les écologistes, Sergio Coronado a rappelé que "les engagements de François Hollande pendant sa campagne étaient assez semblables à cette proposition". Saluant le texte, il a affirmé: "Les travailleurs ne sont pas une variable d'ajustement: c'est à ce prix que la justice sociale sera rétablie."
De l'affichage, dénonce Michel Sapin
Michel Sapin a répondu qu'il "partageait les enjeux" de la proposition de loi, mais que "le texte n'y répondait pas de la bonne façon". Soulignant que certains points du texte sont anticonstitutionnels, le ministre du Travail a mis en avant les mesures sur les licenciements abusifs contenues dans la loi sur la sécurisation de l'emploi. "La prochaine loi sur les reprises de site complètera le dispositif de façon conséquente", a-t-il ajouté.
Accusant la proposition de loi de "relever davantage de l'affichage", il a "renvoyé chacun aux dispositions déjà prises qui vont s'appliquer dans les semaines à venir et seront autrement plus efficaces".
La droite se range derrière les socialistes
"C'est avec de tels textes qui rigidifient l'emploi que l'on crée la précarité!" a pour sa part déclaré Lionel Tardy (UMP).
Yannick Favennec (UDI) a indiqué que si son groupe "partageait l'indignation" des députés Front de Gauche, le texte aboutirait à "perdre pied dans le rang des pays qui accueillent des entreprises". "Evitons d'empirer les choses!" a-t-il lancé.
Loi "excessive et contre-productive" pour le Front national. Quant à Marion Maréchal-Le Pen (FN), si elle s'est en pris au "capitalisme prédateur, dévoyé, qui s'appuie sur Bruxelles et l'OMC", elle a jugé les solutions du Front de Gauche "excessives et contre-productives".
07:30 Écrit par poutargue dans National | Commentaires (0) | Lien permanent | Facebook |
15 mai 2013
L'ANI adopté au Sénat. Dominique Watrin, sénateur communiste: "le gouvernement a gâché l’alternance"
Les sénateurs ont approuvé la dernière version du texte dit de « sécurisation de l’emploi » par 169 voix contre 33. Les sénateurs socialistes et radicaux, mais aussi la grande majorité des centristes ont voté pour le projet de loi. L'UMP s'est abstenue ainsi que les écologistes. Le CRC (communiste) a été le seul groupe à voter contre. Le projet de loi retranscrit dans la législation l'accord national interprofessionnel (ANI) conclu en janvier. Dominique Watrin, sénateur PCF, nous donne son analyse politique.
Pourriez-vous rappeler en quoi vous considérez ce texte nocif ?
Dominique Watrin. On appelle ce texte sécurisation de l’emploi, mais il sécurise en fait les licenciements et les employeurs, et fait porter le poids des ajustements économiques aux salariés. Il faut mesurer la régression que représentent les accords de maintien dans l’emploi : par le chantage à l’emploi, les salaires pourront être baissés jusque à 1,2 fois le Smic. C’est encore plus grave que les accords emploi-compétitivité de Sarkozy, qui n’était jamais allé jusqu’au bout de sa démarche. D’autres dispositions sont extrêmement inquiétantes. Même le rapporteur socialiste de la commission des Lois avait fait part de ses craintes quant au raccourcissement des délais de prescription. Il avait noté que cette disposition donne moins de droits aux salariés qu’aux créanciers de l’entreprise. Et la rapporteuse de la commission du Droit des femmes, la socialiste Catherine Génisson, a pointé l’idée que la précarisation de l’emploi rendue possible en offrant des dérogations sur les temps partiels constituerait une forme de discrimination indirecte compte tenu que ces emplois sont très majoritairement occupés par des femmes.
Les débats en première lecture ont fait monter la tension entre le gouvernement et une partie de la gauche, particulièrement avec votre groupe. Quel bilan en tirez-vous ?
Dominique Watrin. Les plaies sont vives. Quand on voit un texte aussi important dont le débat est raccourci à ce point, avec une procédure, le 44-3 (qui bloque les votes sur les amendements – NDLR), utilisée de manière inédite : Sarkozy avait utilisé le même article au bout de 10 ou 15 jours de débats sur les retraites et contre son opposition. Là, le gouvernement l’a utilisé contre un groupe de la majorité sénatoriale au bout de deux jours de débats seulement. Il a mis fin à une discussion sur un sujet fondamental. C’est un vrai choix de classe que le gouvernement a fait. Un choix qui nous interpelle, nous qui avons une autre idée de la gauche.
Y voyez-vous une volonté durable de recentrage du gouvernement ?
Dominique Watrin. Dans la dernière période, nous avons eu l’ANI, le pacte de compétitivité, les privatisations partielles, le projet de loi de décentralisation... Tout cela dessine une ligne politique qui s’éloigne de l’axe de rassemblement qui était celui de la majorité sénatoriale élue en septembre 2011. Cette alternance historique est gâchée par les choix du gouvernement. Oui, un changement de cap est nécessaire pour sortir de la spirale dans laquelle on est entrés. Les ruptures ne sont jamais définitives. Mais quelque chose s’est passé. Quelque chose que nous considérons comme grave. Des messages ont été envoyés au Medef. Sur beaucoup de points on pourrait faire la démonstration que ce texte ne fait que reprendre ses revendications. Nous ne pourrons pas refermer cette page sans que le gouvernement ne montre aujourd’hui des signes forts
22:41 Écrit par poutargue dans National | Commentaires (0) | Lien permanent | Facebook |