11 mai 2013
LAURE. DES JARDINS POTAGERS PARTAGES.
Le samedi 5 mai lors de l’inauguration de l’aire de jeux du boulodrome Georges Gouiran à Laure, nous avons fait une rencontre inattendue. Ce moment de rencontre entre élus et usagers, nous a permis de retrouver Jean Pierre Viglione, jeune enseignant qui habite une résidence, à proximité du boulodrome. Quelle ne fut notre surprise d’apprendre, au gré de la conversation, qu’il avait initié la réalisation d’un jardin potager sur cette résidence. Un jardin potager au pied des bâtiments d’une petite copropriété, comment cela peut il fonctionner ?
Il nous suffit alors de traverser la route pour avoir droit à une visite commentée du site.
Enseignant en Sciences de la Vie et de la Terre, Jean Pierre est d’abord un passionné de la nature. Enfant, il apprend auprès de ses grands parents comment faire pousser des légumes, puis sa curiosité l’amène à comprendre le merveilleux équilibre entre les éléments: eau, soleil, terre, air; le rôle des insectes, les techniques pour parvenir au meilleur résultat, le plus naturellement possible.
Au fil du temps, l’art du potager est devenu une passion qu’il partage avec ses beaux parents. Un jour, il décide d’en parler à ses voisins, et lors d’une assemblée générale des copropriétaires, il propose la création d’un potager partagé, puisque la copropriété dispose d’un espace suffisant.
L’idée prendra « un certain temps » à faire son chemin, jusqu’au jour ou la décision sera entérinée en assemblée générale à la quasi unanimité.
Aujourd’hui, ils sont trois à cultiver salades, tomates, haricots, patates, fraises, d’autres s’occupent de fleurir le jardin….au pied de leur immeuble. Chaque locataire a le droit de participer au projet, et une coexistence pacifique s’est instaurée entre producteurs et non producteurs pour le plus grand profit de tous.
Cette expérience basée sur la passion et le respect à de quoi donner des idées et encourager les initiatives les plus originales.
Pourquoi ne pas envisager la création de jardins potagers partagés, en faveur des gignacais qui n’ont ni la compétence technique ni les moyens fonciers, mais qui en auraient l’envie ?
L’exemple du potager de la résidence de Laure montre que, si bien des choses sont possibles, rien ne se fait sans motivation.
Marcos Gonzalez
Conseiller municipal de Gignac La Nerthe
Délégué à l’environnement
12:39 Écrit par poutargue dans localité | Commentaires (1) | Lien permanent | Facebook |
04 mai 2013
GIGNAC LA NERTHE. INAUGURATION DE LA NOUVELLE STELE DES DEPORTES.
Notre municipalité a procédé à l'inauguration de la nouvelle Stèle dédiée à la déportation, en hommage aux gignacais victimes de celle-ci. Elle a été installée dans le carré de l'emplacement de la stèle Marcel Paul, ancien ministre communiste de la Libération, dont l'avenue porte le nom. Ainsi réunir dans un même lieu le souvenir des déportés gignacais et de l'ensemble de la déportation, c'est une décision commune prise par notre majorité municipale de gauche. L'ensemble des porte-drapeaux et la majorité des participants à cette manifestation l'ont bien compris, d'autres pas, préférant se retirer de cet emplacement, c'est regrettable. Certains (pas tous heureusement), dans la droite gignacaise, ont le souvenir sélectif. Dans les camps, socialistes, communistes, gaullistes, sans appartenance politique et bien d'autres, étaient simplement des êtres humains soumis au même sort. Qu'aujourd'hui encore, certains préférent l'ignorer ne nous étonne pas. Le patronat français n'a-t-il pas à cette époque, indiqué préférer "plutôt Hitler que le Front Populaire" avec ses avancées sociales dont les congés payés ? Retenons plutôt qu'à cette occasion, les gignacais ont honoré l'ensemble de la déportation, Marcel Paul et nos gignacais Daniel Guichard, décédé et Emile Ballaguer (91 ans) qui était présent pour cette émouvante cérémonie. Le maire Christian Amiraty, a dévoilé la plaque avec Emile Ballaguer et Gilbert Guichard, élu, fils de déporté. Merci à notre jeune gignacais Grégory Giordo qui a réalisé cette vidéo de l'inauguration.
Alain CROCE
GIGNAC. LE SOUVENIR COMMENCE AVEC LES CICATRICES.
L'inauguration de la stèle dédiée à la Journée du souvenir des victimes et des héros de la déportation.
En ce dernier dimanche d'avril, les populations de tout le pays étaient une nouvelle fois réunis pour cette Journée nationale du souvenir des victimes et des héros de la déportation. Au lendemain de la libération des camps, avec le retour des premiers survivants, la nécessité d'instaurer une journée de commémoration est apparue à tous comme primordiale. Dès 1954, le dernier dimanche d'avril est devenu celui de cette cérémonie avec une double vocation. D'une part, il s'agit d'évoquer le souvenir des souffrances et des tortures subies par les déportés dans les camps de concentration. « D'autre part, nous rendons hommage au courage et à l'héroïsme de ceux et de celles qui en furent les victimes », écrit le Ministère des anciens combattants.
Une nouvelle stèle dévoilée
À Gignac, cette journée a été l'occasion de découvrir une nouvelle stèle, installée juste à côté de celle de Marcel Paul, ancien Ministre communiste, ancien résistant et déporté. Sur cette pierre y est déjà inscrit un nom. Ce de Daniel Alban Guichard, né le 29 décembre 1910 à Gignac-la-Nerthe qui a été résistant et déporté. Adjudant, opérateur radio à l'aérodrome d'Aulnat près de Clérmont-Ferrand, il était chargé du matériel de transmission sous contrôle allemand et à ce titre a volontairement envoyé des messages erronés. Arrêté et interné le 4 juillet 1944, il a été déporté au mois d'août à Buchenwald sous le matricule 78.477. Il a ensuite été transféré à Halberstadt où il est resté du 6 octobre 1944 au 12 avril 1945. Après un passage La l'Hôpital américain, il est rentré à Paris le 6 mai 1945. En 1956, Daniel Alban Guichard a reçu la médaille de la France libérée pour sa participation à la libération de la France. La médaille militaire lui a ensuite été attribuée, accompagnée de la Croix de Guerre avec Palme.
Le devoir de mémoire
La municipalité lui a rendu hommage ce dimanche matin en présence de ses trois enfants, pupilles de la Nation, Mireille, Gilbert et Jean-Yves. « C'est le devoir de mémoire qui nous rassemble pour ne pas oublier la souffrance des hommes, des femmes, des enfants, de tous ces destins brisés par la folie criminelle des nazis. En relatant aujourd'hui la mémoire de toutes les victimes de la déportation, il est nécessaire de rendre hommage aux armées alliées et aux forces de la résistance intérieure et extérieure, tous ces résistants, hommes, femmes, maquisards, simples citoyens, de toutes convictions, de France ou d'ailleurs qui ont fait face avec courage et détermination pour permettre la victoire sur le nazisme et ainsi rendre à la France son honneur perdu », déclarerait Robert De Vita, 1er Adjoint au Maire. Une cérémonie particulièrement émouvante, d'autant qu'était présent un des derniers résistants vivants en la personne d'Émile Ballaguer, Gignacais de toujours qui a été au retour des camps Conseiller Municipal en compagnie du Maire Célestin Arigon. À 91 ans, toujours bon pied bon œil, il avait tenu à être présent pour ce jour si particulier. « Il est important que nous n'oublions pas. Et je remercie la municipalité d'avoir érigé cette stèle. Tout en rappelant que ce que j'ai subi, 9 autres de mes camarades ont également connu l'emprisonnement ou la déportation dont Hector Azzini de Châteauneuf… ».
« Il n'osait se monter décharné »
C'est Alain Croce, au nom de la municipalité mais également au nom du Parti Communiste Français qui a rendu l'hommage à la fois à Marcel Paul et à Émile Ballaguer. Alain Croce, avec les larmes au bord des yeux lorsqu'il a évoqué l'histoire douloureuse d'Émile. « Sur les centaines de milliers de déportés, seulement 40.000 sont revenus. Emile m'a raconté avec émotion le retour dans sa famille un jour de bal à Gignac, les Gignacais désertant le bal pour venir l'accueillir. Il raconte aussi sa rencontre dans le train avec un autre déporté, Floriano Zani, un Marignanais qui habitait à proximité de Gignac. Celui-ci s'était enfermé dans les toilettes du train et arrivé à la gare St Charles n'osait en sortir Il n'osait se montrer décharné tel qu'il était devenu. Emile accueilli en gare par le Maire communiste de Gignac, Célestin Arigon, lui dit de récupérer Ziani, ce qu'il fit immédiatement. Pour comprendre la violence des souffrances encourues par ces êtres humains maltraités par loccupant nazi, Emile explique qu'il a eu du mal à se nourrir à nouveau, à manger avec un couteau et une fourchette qu'il ne savait plus tenir, à se débarrasser d'un bégaiement permanent ».
Joffret Melen (La Marseillaise, le 30 avril 2013)
09:04 Écrit par poutargue dans localité | Commentaires (0) | Lien permanent | Facebook |
03 mai 2013
GIGNAC. LA POSTE SE "MODERNISE"... OUI MAIS !
Le bureau de poste de Gignac La Nerthe a enfin ouvert ses portes aprés environ 3 mois de fermeture. Rappelons que notre municipalité avait proposé en vain, de permettre aux "usagers - clients", de bénéficier d'un local provisoire sur l'emplacement du gymnase à proximité. Trop cher avait jugé la Poste...
Aprés donc des mois de galère pour les gignacais pour se rendre à la poste de St Victoret ou à d'autres, la poste "rénovée et modernisée" a réouvert ses portes avec quelques jours d'avance sur le délai prévu. Le bureau vient d'être inauguré. Effectivement, les quelques 400 000 euros investis donne un cadre plus agréable pour les utilisateurs des services postaux. Les murs d'automate ont remplacé les guichetier(e)s. Il s'agit d'ailleurs d'une expérience pilote, Gignac a été choisie et fait partie des 10 bureaux en France où certains appareils sont testés. Désormais, il n'y a donc plus ni guichets, ni argent aux guichets. Pour la sécurité des agents, c'est un plus sans doute. Nous avions demandé que du personnel en nombre suffisant accompagne les usagers dans la maîtrise des nouveaux appareils, ce qui fonctionne bien depuis la réouverture. Reste le fait que les service public ne peut se concevoir sans le contact humain nécessaire... A terme, quand les usagers seront familiarisés avec les appareils, on peut craindre pour les effectifs du bureau, dont on a bien compris les enjeux de l'investissement, qu'ils ne fondent au fur et à mesure. Par contre, mauvaise surprise en ce qui concerne le courrier, la boîte aux lettres de dépôt ne fait plus partie du bureau, elle est sur le trottoir. Le relevage est fait par un autre centre. Conséquence également pour les entreprises ou service courrier de la mairie, qui déposent le courrier; il faut dorénavant aller au centre Marignane Lacanau pour y déposer le courrier au départ. La cause qui n'est pas compréhensible par tous, c'est la séparation des activités postales en secteurs nationaux, courrier, colis, financier, qui poursuit son chemin qui mène à la privatisation de ces services, prélude à de nouvelles filiales verticales et, si les populations et les personnels ne s'en mêlent pas, à la vente de pans entiers du service public postal. Le contrat "d'entreprise" signé entre le gouvernement et la Poste récemment, ne rassure pas. Il remplace le "contrat de service public". Il y a tout dans le terme. Pourtant Benoît hamon, aujourd'hui ministre du gouvernement, avait promis aux postiers en grève à Marseille, que le gouvernement, Hollande au pouvoir, abrogerait la loi de 2005 de Nicolas Sarkozy qui a transformé La Poste en Société Anonyme. C'est pour quand ce changement ?
Alain CROCE
Conseiller municipal de Gignac La Nerthe
Conseiller communautaire MPM
17:48 Écrit par poutargue dans localité | Commentaires (0) | Lien permanent | Facebook |
01 mai 2013
Défilé du 1er MAI 2013 à Marseille.
Un an plus tard, la question " Le changement, et maintenant ?" a été posé aux citoyens, aux politiques et aux syndicalistes rencontrés lors du défilé marseillais évalué entre 3000 et 10 000 personnes selon la police ou les organisateurs .
En vidéo , en 5 mn ou presque....
Défilé du 1er MAI 2013 à Marseille par Journal_La_Marseillaise
22:30 Écrit par poutargue dans localité | Commentaires (0) | Lien permanent | Facebook |
30 avril 2013
GIGNAC. POUR LA DEFENSE ET LA PRESERVATION DES TERRES AGRICOLES.
Notre volonté depuis le début du mandat est de faire de l’agriculture une activité économique à part entière. Pour préserver les terres agricoles, si le classement en zone A (agricole) du PLU est une condition nécessaire elle n’est pas pour autant suffisante.
Le laisser-aller dont a fait preuve la précédente municipalité à ce propos en est une triste illustration, baissant les bras devant une situation inéluctable, l’agriculture n’étant plus à leur avis une activité rentable !
Ces terres sont restées trop longtemps des zones de non droits, secteurs laissés à l’abandon, lieux de détournement d’usage, où se multiplient les infractions. Les quartiers du Bayon et du Tholonet en en sont également une triste illustration…
Devant cette situation notre équipe municipale a mobilisé les acteurs, en commençant par la communauté urbaine lors de l’élaboration du Schéma de Cohérence Territorial (SCOT) afin d’inscrire une volonté de préservation et valorisation de l’agriculture péri-urbaine . C’est ainsi que les 600 ha de la plaine de Châteauneuf- Gignac sont à préserver et doivent faire l’objet de véritables projets. Des outils sont mis en place pour une maîtrise du foncier via une convention d’intervention foncière (CIF) avec la SAFER et un outil d’animation sous la forme d’une convention d’aménagement rural (CAR) pour aider à l’installation de jeunes agriculteurs.
La réussite de ce dispositif passe cependant par un respect des règles d’urbanisme, une lutte de longue haleine contre la politique du laisser faire, véritable frein au développement d’une activité agricole harmonieuse.
C’est ainsi que la municipalité a mobilisé en interne son service urbanisme et sa police municipale pour faire appliquer une politique rigoureuse de respect des règles , relevant les infractions , dressant les procès verbaux pour lutter à la fois contre les édifications de constructions ou d’installation d’unité d’habitations mobiles et les dépôts sauvages de gravats ou tout autres déchets d’inertes sans autorisation.
La municipalité a également mobilisé l’ensemble des partenaires du CLSPD autour d’une mission spécifique devant cet état de fait, déterminée à faire respecter une politique de tolérance zéro relayée par le Sous Préfet et la Procureur. C’est ainsi qu’un groupe local du traitement de la délinquance (GLTD) regroupant les services de l’Etat, de la Justice , de la Police , a défini des objectifs et des champ d’actions coordonnées pour rendre plus efficace les procédures engagées pour que cesse le détournement des terres agricoles. C’est une politique qui prend du temps , nous ne devons pas baisser les bras, mais rester ferme pour le respect des règles de droit ¸pour faire de notre environnement un cadre de vie de qualité.
Sylvie FERRARIN
Adjointe au maire à l’urbanisme environnemental
(Groupe Gignac J'y Vis)
16:35 Écrit par poutargue dans localité | Commentaires (0) | Lien permanent | Facebook |