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16 février 2013

Métropole Marseillaise. Le gouvernement isolé.

Une première conférence territoriale a rassemblé hier une centaine de maires et de présidents d'intercommunalités opposés au projet et favorables à des coopérations entre entités. 

 

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Le message a été on ne peut plus clair -nous ne voulons à aucun prix de la métropole centralisée que le gouvernement veut nous imposer- et il n'a pu échapper aux collaborateurs de Marylise Lebranchu qui la représentaient, ni au Préfet Théry, en charge du dossier. Dans le rapport de forces qui s'installe, de fait, entre le gouvernement et les élus des Bouches-du-Rhône, la première conférence territoriale, organisée hier à Marseille, par l'union des Maires du département, a incontestablement atteint son objectif : montrer l'unité et la détermination de l'immense majorité des Maires et des Présidents d'intercommunalités. « Aucune structure ne peut se mettre en place contre l'avis de 107 maires (sur les 119 que compte le département - NDLR) », a souligné, en conclusion, Frédéric Vigouroux, Maire (PS) de Miramas, prenant soin d'ajouter : « Vous n'avez pas d'ennemis en face de vous, vous avez des élus. Trouvons des solutions ensemble. »

Pour la part qui leur revient, ces élus qui ne veulent pas être taxés d'« anti » ont renouvelé leur proposition alternative -l'Epoc (Établissement public opérationnel de coopération)- et procédé à un geste symbolique, la signature d'un document portant création d'un réseau de transport métropolitain à l'échelle du département. Ils ont également insisté sur le rôle que devrait tenir l'État en matière de financements.

Favorable au projet de métropole et présent, Eugène Caselli, le Président (PS) de la Communauté Urbaine de Marseille, a redit sa proposition d'un report d'un an de la mise en œuvre de la réforme. Il a souligné qu'il ne s'agissait pas « de faire les poches des voisins, mais de bâtir un projet de territoire commun. Pour cela, il faut une métropole, mais on ne peut pas garder les intercommunalités ». Une alternative que Magali Giovannangeli, Présidente (PCF) du pays d'Aubagne, a reformulé : « C'est la centralisation avec la métropole ou la coopération avec les intercommunalités. »

Christophe Deroubaix (L'Humanité, le 15 février 2013)

« L'État doit saisir la chance d'un dialogue »


Questions à Daniel Fontaine, Maire (PCF) d'Aubagne.

L'Humanité. Quel enseignement tirez-vous de cette première conférence territoriale ?

Daniel Fontaine. Nous avons fait la démonstration de notre volonté de construire ensemble et de notre refus d'une sorte de totalitarisme d'État qui veut imposer ses règles sur un territoire qu'il ne connaît pas. Marseille et les Bouches-du-Rhône méritent mieux qu'un diktat. L'Epoc (le projet alternatif - NDLR) constitue une première étape. La majorité des citoyens veulent cette réflexion partagée. Le bouillonnement est en train de prendre le dessus sur tout ce que l'on voulait nous imposer. On connait, de longue date, le dynamisme citoyen de ce département. Ce que nous avons su construire autour de Marseille Provence 2013, capitale européenne de la culture, dans la diversité et sans la contrainte, constitue le meilleur exemple de notre capacité à coopérer. Marseille n'est ni Paris ni Lyon. Il nous faut construire avec Marseille et autour de Marseille. Nous faisons du dossier des transports notre priorité avec la signature, hier, d'une résolution commune pour la création d'un réseau de transport métropolitain. Nous avons développé, chacun sur nos territoires, des projets comme, à Aubagne, le tramway et la gratuité, mais il serait faux d'affirmer que tout va bien, c'est le moins que l'on puisse dire… Il est nécessaire de passer la vitesse supérieure. Faut-il un versement transport unique porté à son maximum ? Voilà un sujet qui mérite débat.

L'Humanité. Qu'attendez-vous désormais du gouvernement ?

Daniel Fontaine. Je demande au gouvernement qu'il prenne en compte cette dynamique. Sinon, le climat n'ira qu'en se détériorant. Il doit saisir la chance d'un véritable dialogue.


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 METROPOLE : Les maires relancent le syndicat des transports (La Provence).

 

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Réunis hier en "conférence territoriale", les édiles veulent une alternative à la proposition du gouvernement

À chacun sa conférence. Métropolitaine fin décembre pour les tenants du projet gouvernemental autour de la ministre Marylise Lebranchu, territoriale, hier, pour ses opposants. Réunis au Dock des Suds, une centaine de maires ont martelé leur volonté de créer une alternative.

"Je ne dis pas que la métropole ne se fera pas un jour, convient Roland Darrouzès, président de l'union des maires des Bouches-du-Rhône. Mais elle ne se fera pas comme le gouvernement veut la faire." Le micro brûlant de passion, Georges Christiani, maire de Mimet et porte-parole du mouvement, se fait plus menaçant. "Si on continue les figures imposées d'un gouvernement qui ne nous entend pas, la situation sera difficile pour les habitants et pour l'application de la loi."

Assis au premier rang, le chef de cabinet et un conseiller spécial de la ministre écoutent sans ciller. "On ne commentera pas", se contenteront-ils en sortant. Une loi est prévue pour l'automne et une application pas avant 2015, ce qui laisse du temps pour un compromis.

Arc-boutés face aux "stylos à l'encre de certitudes des technocrates", Georges Christiani et les maires voient autrement. Leur projet d'établissement public opérationnel de coopération (Epoc) en main, ils ont choisi d'avancer. En s'engageant notamment à lancer, d'ici le 30 juin dans leurs collectivités, un réseau de transport intégré dans le département. Ce qui, avec le syndicat mixte est censé exister depuis 2010...

Seul Eugène Caselli, président PS de MPM, n'a pas signé. "Jean-Noël Guérini vous a donné l'occasion de le faire en juillet dernier en transférant ses compétences et plusieurs intercommunalités ont refusé" (Aix et Martigues, ndlr). Malgré quelques sifflets, l'atmosphère s'est un peu refroidie.

François Tonneau


09:14 Écrit par poutargue dans localité, National | Commentaires (0) | Lien permanent |  Facebook |

13 février 2013

VISITE DU SOUS PREFET A GIGNAC LA NERTHE.

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Monsieur Simon Babre, notre jeune sous préfet est un homme de dialogue et de terrain. Venu à la rencontre de notre municipalité, il a été reçu en mairie le  6 février 2013 par le maire Christian Amiraty entouré pour l'occasion de Robert de Vita, premier adjoint, Alain Croce et Gabriel Pernin, conseillers communautaires.

Aprés prés de deux heures d'entretien, une présentation de la situation municipale gignacaise, par le DGS M. Royère, il a pu vérifier la bonne santé de notre commune aprés un redressement spectaculaire depuis 2008. Il a pu ainsi confronter "les chiffres de Bercy" comme certains les nomment,avec les chiffres de Gignac dont il avait bien évidemment le double. Il a pu ainsi apprécier le bilan des efforts de redressement entrepris avec une masse salariale totalement maîtrisée (le pourcentage n'étant pas plus élevé que dans d'autres communes de même importance). Il a attiré notre attention sur ce que bien évidemment nous partageons, le constat du manque de logements sociaux et les efforts qu'il reste à faire pour tenir les objectifs fixés tout en comprenant les éccueils rencontrés pour y parvenir.

Un certain nombre de dossiers qui ont pu lui être présenté, suivi par une visite sur place des diverses problématiques dont celle des zones agricoles qui font l'objet d'une âpre bataille pour les faire respecter, ainsi que l'environnement (voir liens articles de presse).

En tout cas, une visite au-delà de la courtoisie, de travail et d'échanges qui a permis une meilleure connaissance de notre commune de visu par le sous préfet, et d'examiner les pistes de travail à poursuivre.

Alain CROCE

Cliquer sur lien:

Sous préfet à Gignac La Marseillaise.doc

Ci-dessous La Provence.

 

Sous préfet à Gignac - La Provence.jpg

13:42 Écrit par poutargue dans localité | Commentaires (0) | Lien permanent |  Facebook |

10 février 2013

Congrès du PCF: La force du partage…

 

Le faux cul et le marre tôt...

Pour les esprits chagrins qui pensaient trop vite enterrer le PCF et qui se rattachent à ce qu'ils peuvent pour tenter de diviser, c'est raté ! Pour les attristés médiatiques de l'histoire ou ceux qui se sont marrés trop tôt sur le "déclin" du PCF, c'est aussi râté !

Il faudra compter avec des communistes unis bien présents dans le Front de Gauche qui va encore s'élargir, pour que les changements attendus par notre peuple soient enfin à l'ordre du jour. Au centre, l'humain d'abord, pas le fric.

Alain CROCE

 

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Chaque jour, le congrès du PCF vu par Patrick Apel-Muller, directeur de la rédaction de l'Humanité. Ce samedi, le texte "Il est grand temps de rallumer les étoiles" a été adopté par 554 voix pour, 74 contre, 21 abstentions et 6 refus de vote. Un vote qui donne tout son sens au slogan du congrès: "La force du partage"

Qui est le Panurge de cet élan moutonnier ? L’un d’eux ayant décrété contre tous les débats du congrès communiste que les délégués étaient déchirés par l’absence de la faucille et du marteau sur la carte d’adhérent, bien des médias ont emboité le pas. Dans la conférence de rédaction d’un quotidien du matin, on a même enjoint à l’envoyé spécial d’en faire SON sujet. Ca, c’est du journalisme, coco! Pierre Laurent a eu beau présenter la carte du PCF de 1944 qui ne porte pas ces outils et sourire de cet accès de fétichisme médiatique, c’était toujours samedi matin, la rengaine de BFM TV. Ca ne pouvait pas être celle de France 2 et de TF1. Les deux chaînes qui ont interdit d’antenne les journalistes de l’Humanité depuis l’élection de NicolasSarkozy n’ont même pas dépêché d’équipes aux assises d’un des principaux partis politiques. Au nom du pluralisme sans doute et de l’indépendance de pensée…

Sentiment de convergence...

J’évoquais un suivisme de troupeau, rien de surprenant à ce que je cite Buffon qui en inaugura l’étude : « L’homme n’est homme que pour ce qu’il a su se réunir à l’homme ». Réuni : c’est l’image qu’affiche le Parti communiste à Saint-Denis. Toutes les nuances du rouge y sont. Mais elles ne sont pas « dispersées façon puzzle ». Dès jeudi, les délégués avaient perçu un sentiment de convergence dans l’intervention d’André Gérin. Même envie d’unité dans les propos d’Hervé Poly du Pas-de-Calais. Pas de noms d’oiseaux dans les échanges, mais  jusque-là une écoute attentive des propos de l’autre.

... et liste unique

Vendredi soir la commission des candidatures a abouti pour la première fois depuis près de vingt ans à la constitution d’une liste unique, quand les congrès précédents voyaient des équipes concurrentes s’affronter. Un résultat d’autant plus appréciable que la constitution d’une « direction resserrée » a été choisie. Très massivement, les représentants des congrès départementaux se retrouvent dans la stratégie politique proposée, la poursuite du Front de gauche, la volonté de rassembler toute la gauche pour qu’une politique de gauche réussisse.

« C’est n’être bon à rien de n’être bon qu’à soi », jugeait Voltaire. L’ouverture du congrès aux vents du large, des luttes sociales aux conflits mondiaux, des enjeux du féminisme aux impératifs écologiques, est sans doute un indice de bonne santé. Rassérénés sur leur avenir, les communistes se penchent à nouveau sur les problèmes les plus concrets pour assoir leur volonté de transformer la société. Leurs débats s’en imprègnent même quand ils s’étirent un peu dans des controverses d’amendements sur leur Humanifeste.

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« Je ne veux pas changer la règle du jeu, je veux changer le jeu », proclamait André Breton.  La question du communisme n’est pas envisagée à l’égal de l’horizon, cette ligne imaginaire qu’on n'atteint jamais, mais comme réponse(s) aux impasses de civilisation  qui menacent les futurs de l’humanité: Péril écologique si la planète est stérilisée par le court termisme du profit ; péril des conflits de la faim, de la haine et des dominations ; gâchis monstrueux qui détruisent les capacités humaines, assassinent les Mozart qui nous entourent ; destructions induites par le dogmatisme de l’austérité ; régressions pour lesquelles militent les multinationales… En affichant son congrès sous le slogan, « la force du partage », le PCF prend le contre-pied de la concurrence entre tous, et de chacun contre chacun.

Marche en avant

« Le plus fort n’est jamais assez fort pour être toujours le maître », prédisait Jean-Jacques Rousseau. Et la Révolution française secouait ensuite le vieux monde monarchique. Les communistes semblent dépasser la seule volonté de résister à des mauvais coups pour reprendre une marche en avant. L’attention portée par une centaine de formations progressistes du monde aux analyses du PCF, la forte présence de syndicalistes, de représentants d’associations, d’intellectuels lors de la rencontre vendredi soir à l’invitation de Pierre Laurent, l’ambition affichée sous le vers d’Apollinaire (« Il est grand temps de rallumer les étoiles ») témoigne de cette perspective retrouvée. « Nous partageons nos rêves et nos soleils », écrivait Eluard…

 

10:07 Écrit par poutargue dans localité, National | Commentaires (0) | Lien permanent |  Facebook |

29 janvier 2013

GIGNAC. LA FOULE AU RENDEZ-VOUS DES VŒUX 2013.

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 Il y avait foule vendredi soir, à la cérémonie des vœux du maire et de son conseil municipal, pour la première fois, organisée au gymnase de la Viguière. Un pari osé, remplir cette grande salle beaucoup plus grande que l’Espace Pagnol en travaux actuellement. Certains disserteront sur les chiffres, comme d’habitude, selon la police, la presse ou les organisateurs…. En tout cas plusieurs centaines de participants. Ce qui est certain, cette foule là ne serait pas rentrée à l’Espace Pagnol. Preuve de l’intérêt de nos concitoyens de plus en plus nombreux chaque année, attentifs à la vie de notre municipalité, notamment depuis la tentative de « putsch avorté » de l’opposition de droite et des dissidents socialistes coalisés pour cet échec commun. Une soirée à la fois solennelle mais voulue sobre par notre municipalité. Pas de long discours, ni de longueur de films présentés. Du concret dans les réalisations exposées, un timing respecté, permettant au maire d’intervenir dans les meilleures conditions. Un intermède musical de grande qualité avec notre jeune et talentueuse chanteuse d’à peine 14 ans, qui n’en doutons pas, sera certainement dans l’avenir un authentique talent reconnu bien au-delà de notre commune. Un chèque d’un montant important remis aux responsables du Téléthon. Une touchante intervention du conseil municipal des enfants.

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maire voeux.JPGUn discours du maire très personnel, apprécié en grande partie…

Il avait été décidé de ne pas abreuver de chiffres (on aurait pu) les gignacaises et gignacais, ni de faire le tour du monde (comme François, celui du Vendée Globe) sur les évènements actuels.

Un bilan clair et net de la situation trouvée en 2008 et des résultats remarquables réalisés par la majorité municipale, par notre administration, dorénavant opérationnelle dans bien des domaines qui ont été élargis par l’apport de cadres dont l’absence de recrutement était préjudiciable.

Pas d’annonce fracassante pour les prochaines élections municipales. Pour l’heure, nous travaillons afin de terminer un mandat dont nous ferons le bilan en temps voulu.

Certains ont interrogé les élu-e-s de notre groupe Gignac J’y Vis, d’autres ne comprennent pas (opposition) et « se tapent la tête » selon leurs écrits sur le contenu du discours concernant un sujet pour lequel les avis sont différents, celui de la Méga-Métropole.

Pourtant c’est limpide ! Le conseil municipal de décembre 2012 a adopté la délibération par son vote, CONTRE LA METROPOLISATION telle que décrite dans l’avant projet du gouvernement, avec un contenu défavorable pour notre population à notre avis et celui des 105 maires de notre département toutes opinions politiques confondues. Le maire et les élu-e-s socialistes n’ont pas participé au vote, ce qui a permis son adoption par le reste du conseil. Ce qui n’empêche pas le maire Christian Amiraty de développer son point de vue en faveur de la Métropole, c’est ce qu’il a fait dans son discours personnel. C’est le débat…

Nous verrons dans les jours à venir sur ce sujet, l’évolution ou pas des positions gouvernementales.


Certains aussi nous ont fait part que le maire aurait pu aussi remercier publiquement les élu-e-s de notre groupe GJV pour le comportement qui a été et reste le notre, depuis la « crise municipale », respectueux des accords passés et du respect du programme électoral. C’est pourtant ce qui a évité de provoquer des élections anticipées. Peut-être sans doute… Il l’a fait dans les couloirs, n’y a-t-il pas pensé ? Nos concitoyens auront corrigé, ce n’est pas notre principale préoccupation.

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LES IMPOTS VONT BAISSER POUR LA PREMIERE FOIS DEPUIS PLUS DE 20 ANS !

C’est certes la partie du discours la plus applaudie puisque le maire a précisé : « Je vais ainsi pour la première année commencer à alléger cet impôt pour le passer d’un taux de 23,21 % à un taux de 21,35 %  ce qui représente 200 000 euros de prélèvement en moins sur vos comptes personnels. »          

Là encore, les ex-élu-e-s auto-exclus, devenus les « invisibles » du conseil municipal, entretiennent la confusion sur les dates, les chiffres, le résultat de cette baisse que nous n’avons jamais cessé d’envisager une fois les finances de la commune redressées. C’est pareil sur l’état de la dette…

Comment un ex-directeur de cabinet devenu président de groupe peut-il ne pas savoir que le vote d’un budget pour 2013, c’est jusqu’à fin mars 2013 que l’on peut le voter ? Oui, effectivement nous allons voter cette baisse prévue sur les feuilles d’impôts de fin 2013. Le maire a-t-il annoncé auparavant une baisse de 8% ? C’est exact. Ce n’est pas ce qu’il a dit dans son discours ? Oui, mais le résultat sera le même que celui annoncé. Une baisse de deux points environ correspondra, selon les services, à moins 8% sur le résultat final de la somme à payer. CQFD.

Réjouissons-nous de cet état de fait qui pour nos concitoyens, par des temps difficiles, représente une lueur dans un ciel perturbé par les mesures d’austérité nationales.

Allez, disons le sans en rajouter, mais en savourant notre plaisir commun avec nos concitoyens présents à cette soirée (pour les absents, rendez-vous l’an prochain): ce fût une sacrée soirée réussie, de rencontres, d’échanges, de partage, conviviale.

Félicitations aux personnels et aux cadres, à tous ceux qui y ont contribué.

« A l’An que ven, se siam pas maï que segen pas men ! » (A l’année prochaine, si nous ne sommes pas plus, ne soyons pas moins).

Pour l'ensemble du groupe Gignac J’y Vis

Alain CROCE

Président du groupe 

La Marseillaise dimanche 27 janvier 2013.pdf

 La Provence mardi 29 janvier 2013.doc

 

 

 

15:32 Écrit par poutargue dans localité | Commentaires (0) | Lien permanent |  Facebook |

28 janvier 2013

Réforme des rythmes scolaires: l'école déstabilisée, les inégalités territoriales aggravées.

 

La réforme des rythmes scolaires fait l’objet d’oppositions massives : grève des enseignants du primaire, rejet des instances consultatives et opposition de nombreux maires.

 

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Les rythmes peuvent être un élément permettant la réussite des élèves,  mais seuls, ils ne peuvent lutter contre l’échec scolaire.

La réforme, telle qu’elle est prévue ne fera que déstabiliser l’école : elle manque de clarté sur ses visées et ses modalités d’application. Quant aux délais de mise en œuvre par les communes le mois supplémentaire accordé hier ne change rien : ils sont trop courts.

Ce débat a perdu de vue sa visée éducative pour se trouver arbitré et enfermé à l’aune des capacités financières des communes qui ont la charge de sa mise en œuvre.

De plus, cette réforme-là dénationalise l'éducation nationale en la transférant aux communes, d'où des inégalités territoriales. Le choix laissé aux maires entre mercredi et samedi matin est une étape pour que d'autres décisions scolaires soient municipales...

Le rôle du scolaire et du péri-scolaire n’est pas précisé. Des activités pédagogiques pourront être mises en place, mais le gouvernement ne dit pas au service de quel projet éducatif. Sa faible durée, 30 à 45 mn, en réduit la portée et pose la question du personnel encadrant. Et ce n’est certainement pas en assouplissant les normes d’encadrements, piste actuellement privilégiée, qu’un projet de qualité pourra être porté. Au contraire, cela nuit à la sécurité des enfants.

Sans périmètre précis, cette réforme va aggraver les inégalités territoriales face au service public de l’éducation nationale, que la droite a amplifié depuis 10 ans. Car si le coût de la réforme n’est pas précisément évalué, on sait qu’il sera trop important pour que les communes les plus pauvres puissent y faire face.

Comment pourront-elles prendre en charge ces nouvelles activités pédagogiques périscolaires ? Comment pourront-elles faire face à l’augmentation de la demande de transport scolaire, de cantine et de centre de loisirs découlant de la scolarité du mercredi matin ?

Le ministre Vincent Peillon répond par une dotation exceptionnelle de 250 millions d’euros dont le montant, largement insuffisant, sert davantage de moyen de pression pour une mise en œuvre rapide que de compensation des coûts. Cette aide n’est d’ailleurs attribuée qu’aux seules communes mettant en œuvre la réforme dès 2013, comme si l’augmentation des dépenses étaient liées à la seule mise en place de la réforme et n’étaient pas pérennes.

Il n’y a aucune urgence et il faut prendre le temps de faire une réforme au service de la réussite de tous les élèves, sur tout le territoire. C’est pourquoi, avec les sénateurs communistes et républicains, nous demandons au ministre : allez vous enfin réaffirmer le rôle de l’Etat dans l’éducation nationale en accordant une compensation financière de la totalité des coûts aux communes ?

Jean François SALES

Conseiller municipal Gignac La Nerthe

Délégué à l'Education et à la Restauration

 

Flash spécial 26 janvier : Rythmes scolaires : Le décret est paru, cliquer: http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2013/01/25...

 



 

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