Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

30 août 2014

GIGNAC. UN INVITE D'HONNEUR AU 70 ème ANNIVERSAIRE DE LA LIBÉRATION DE LA PROVENCE.

Le 23 août, pour le 70 ème anniversaire de la Libération de la Provence, première commémoration à Gignac La Nerthe, d'un débarquement qui a longtemps été moins mis en lumière que celui de Normandie. Un débarquement qui avec l'aide de la Résistance intérieure (FTP, FFI, MOI), a grandement contribué à la Libération de notre pays. Un invité d'honneur était présent place de la mairie, lors de la commémoration.

M. Jacques Licari, d'ailleurs beau père d'un conseiller municipal M. Cordoliani, était présent et nous a fait l'honneur de témoigner de ce qu'il avait vécu activement il y a 70 ans âgé à peine de 17 ans. Avec une émotion intacte, il a décrit son arrivée sur le sol français pour la première fois, avec l'armée d'Afrique, embrassant le sol dès son débarquement, avec les jeunes gens de toutes origines, venus de toutes les ex-colonies d'Afrique.

La presse en a rendu compte.

Alain CROCE

LA PROVENCE du 30 août 2014.

La Provence 30 AOUT 2014 70 ème anniv Débarquement de Pce.png

 

En complément, cet article de la Provence, qui traite de la Libération du Rove, commune voisine à la nôtre, dont les collines ont fait l'objet de violents combats. Les gignacais avaient alors accueillis les réfugiés rovenains...

La Provence 26 AOUT 2014 70 ème Libération du ROVE.png

10:22 Écrit par poutargue dans Alain a écrit, localité | Commentaires (0) | Lien permanent |  Facebook |

27 août 2014

NOUVEAU GOUVERNEMENT. DÉCLARATION DE PIERRE LAURENT SECRÉTAIRE NATIONAL DU PCF.

logo_pcf_13_68 (640x335).jpg

Déclaration de Pierre Laurent
Secrétaire national du PCF

Paris, le 26 aout 2014

 

La démission du gouvernement Valls, cinq mois après son entrée en fonction était un premier et terrible constat d'échec. La liste du gouvernement Valls II en est un second, tout aussi éclatant. Avec une équipe toujours plus étroite politiquement et une politique annoncée plus droitière que jamais, symbolisée par l'arrivée d'Emmanuel Macron, homme-clé des banques et de la finance, l'exécutif s'enfonce dans une impasse dangereuse pour la France.

La politique Hollande-Valls n'obtient aucun résultat. Les causes sont connues : une austérité draconienne, une dépression de la demande par la baisse des salaires et du pouvoir d'achat, des libertés et des cadeaux accrus pour la finance et le capital, une offre productive saignée par la rémunération des dividendes. Le nouveau gouvernement va amplifier cette politique, l'échec est programmé d'avance. La France peut gravement dévisser. L'autoritarisme et la brutalité comme méthode de gouvernement ne feront qu’accélérer cette grave crise politique.

Ce gouvernement sera incapable de rassembler les Français, la gauche et même les socialistes, pour renouer avec les exigences d'une politique de redressement national. Nous ne pouvons pas laisser faire car le prix à payer est déjà et sera plus lourd encore pour la France et les Français. Notre colère est d'autant plus grande que des solutions et des forces existent pour une autre politique. Le temps est venu pour tous ceux qui refusent ce cap suicidaire d'entrer en action, de débattre et d'agir en commun, de rassembler la gauche et le peuple pour construire une autre politique. Des fronts larges d'actions et de solutions doivent maintenant se constituer partout dans le pays pour la relance sociale, la justice fiscale, la lutte contre les gâchis de la finance, les créations d'emplois utiles aux services publics, au logement, à l'industrie et à la transition écologique, et pour la refondation démocratique de la République. Je donne rendez-vous à la fête de l'Humanité à toutes celles et ceux qui y sont prêts.

15:36 Écrit par poutargue dans National | Commentaires (0) | Lien permanent |  Facebook |

25 août 2014

LES "3% DE PIB" RESSASSES PAR L'EUROPE ET NOS GOUVERNANTS ONT ETE INVENTES SUR UN COIN DE TABLE !

RangPaysPIB (nominal)
(millions de $)
 RangPaysPIB (PPA)
(millions de $)
1 Drapeau des États-Unis États-Unis 17 528 382 1 Drapeau des États-Unis États-Unis 17 528 382
2 Drapeau de la République populaire de Chine Chine 10 027 558 2 Drapeau de la République populaire de Chine Chine 14 625 212
3 Drapeau du Japon Japon 4 846 327 3 Drapeau de l'Inde Inde 5 425 430
4 Drapeau de l'Allemagne Allemagne 3 875 755 4 Drapeau du Japon Japon 4 834 998
5 Drapeau de la France France 2 885 692 5 Drapeau de l'Allemagne Allemagne 3 338 019
6 Drapeau : Royaume-Uni Royaume-Uni 2 627 514 6 Drapeau de la Russie Russie 2 629 691
7 Drapeau du Brésil Brésil 2 215 953 7 Drapeau du Brésil Brésil 2 505 185
8 Drapeau de l'Italie Italie 2 171 482 8 Drapeau : Royaume-Uni Royaume-Uni 2 497 254
9 Drapeau de la Russie Russie 2 092 205 9 Drapeau de la France France 2 336 609
10 Drapeau de l'Inde Inde 1 995 776 10 Drapeau du Mexique Mexique 1 926 622

Liste des dix plus grandes puissances économiques mondiales en 2014, d'après le FMI, classées en valeur nominale puis en parité de pouvoir d'achat. 

==o==

Alors que le premier ministre et le président de la République nous prédisent un nouveau tour d'austérité pour la rentrée, car "la croissance n'est pas au rendez-vous", que deux de ses ministres, Montebourg et Hamon disent qu'il faut faire autrement "parce que ça n'a pas fonctionné"...

il est bien de revenir sur l'origine de ces "3%" repris par les "économistes médiatiques", qui tel un mur érigé, réputé infranchissable, se dresserait devant nous.

La menace d'une déflation a motivé la tenue d'un conseil européen extraordinaire le 30 août prochain. Les indices tels le PIB de la première et troisième économie européennes (Allemagne et Italie) qui recule de 0,2%, la France étant elle en stagnation, voilà qui inquiète les européens. Qu'en est-il de ce critère "indépassable" ?

Cela fait des décennies que les gouvernements européens répètent que "le déficit public ne doit pas dépasser 3% du PIB (produit intérieur brut)". Qui donc a décidé de ce seuil ? Des savants, des mathématiciens ou autres économistes distingués ?

Rien de tout cela, cette "invention" a été enfantée par ... Guy Abeille, un simple chargé de mission au ministère des Finances. Celui-ci était en poste du temps où le président de la République était François Miterrand. C'est d'ailleurs lui-même qui a révélé dans un journal (Aujourd'hui en France) comment ce fameux ratio des 3% du PIB est né sur un coin de table un soir de juin 1981.

A l'époque, Miterrand soucieux (déjà) d'imposer ce que Pierre Mauroy a appelé ensuite "la rigueur" à ses ministres, avait demandé aux services du budget de trouver rapidement une règle simple, qui "sonne bien" économiquement.

Abeille a avoué "qu'on a imaginé ce chiffre en moins d'une heure, sans aucune réflexion théorique".

"Le PIB, tout le monde connait, pourquoi 3 ? On allait déjà vers les 100 milliards de francs de déficit, ça représentait plus de 2% du PIB. Va donc pour 3% ! C'est un BON chiffre qui fait penser à la Trinité..."

La suite est connue. Cette règle dont le concepteur reconnait qu'elle est dépourvue de sens économique est devenue une référence cardinale en France et en Europe.

Il n'y a donc aucune raison économique objective pour se serrer un peu plus la ceinture pour respecter une règle qui n'a aucun sens scientifique, ni ... HUMAIN ! La politique doit reprendre ses droits sur l'économique (voir les profits des multinationales encore en hausse en France et en Europe !), pour un partage équitable des richesses.

 

Alain CROCE

 

08:45 Écrit par poutargue dans Alain a écrit, localité, National | Commentaires (0) | Lien permanent |  Facebook |

20 août 2014

GIGNAC LA NERTHE. UNE FAMILLE SAUVAGEMENT AGRESSÉE A SON DOMICILE.

Dans la nuit du lundi 18 août, une famille gignacaise de 5 membres dont 3 enfants, une en bas âge, a été sauvagement agressée à son domicile aux environs du complexe sportif Georges Carnus. 

Il était un peu plus de minuit lorsque 3 ou 4 malfaiteurs, lourdement armés de revolvers, couteaux et barre à mine se sont introduits en fracturant un volet du domicile où l'ensemble de la famille était endormie.

Ce type d'agression intolérable visant, comme c'est le cas ici, des artisans ou commerçants à leur domicile, est particulièrement révoltant. Dans ce cas, l'opération a été un échec pour les malfaiteurs mis en fuite, qui ont tout de même laissé derrière eux une famille fortement choquée. Le père de famille en voulant défendre les siens a été blessé par la lame d'un couteau qui lui a sectionné des tendons de la main. Opéré hier, l'état de santé du père qui a aussi dû recevoir des points de suture à la tête, est en nette amélioration. Mettre un couteau sur la gorge d'un enfant de 4 ans n'honore pas les auteurs de ces lâches faits, le pire a été heureusement évité grâce à l'intervention d'un voisin alerté par son chien. Les malfaiteurs ont pris alors la fuite.

Ces faits qui se développent doivent être jugés à la hauteur de la gravité et de la brutalité des auteurs qui doivent être activement recherchés et arrêtés.

Les forces de police nationale, dont la fonction régalienne est la protection des biens et des personnes, rappelons-le, doivent être largement renforcées dans notre secteur qui est un secteur police. Celui-ci dépend du commissariat central de Marignane qui couvre Marignane - St Victoret - Gignac La Nerthe, où les effectifs se sont amoindris ces dernières années. On s'en est rendu compte ces mois d'été, notamment la nuit où des nuisances en tout genre ont affecté nos concitoyens. La municipalité a pris des mesures avec la police municipale, mais elle ne peut pallier les carences de la police nationale dont c'est le rôle premier.

Notre municipalité a immédiatement apportée son soutien à la famille agressée. Solidarité et compassion envers cette famille dont le traumatisme est grand. Je les ai rencontrés au nom du maire, dès l'information connue. Il faudra du temps pour réparer les dégâts causés par de tels actes inadmissibles.

Le maire prendra dans les semaines qui viennent des initiatives en direction de la police et de la justice.

 

Alain CROCE

Adjoint au maire

La Provence

La Provence 20 AOÜT 2014 FAMILLE AGRESSEE AV DU STADE.png

 

 

10:28 Écrit par poutargue dans Alain a écrit, localité | Commentaires (1) | Lien permanent |  Facebook |

15 août 2014

70 ème ANNIVERSAIRE DE LA LIBÉRATION DE LA PROVENCE.

Provence, l’autre débarquement

Libération de la France
Philippe Jérôme (source Humanité)
Jeudi, 14 Août, 2014
débarquement provence
Crédit: 
afp
 
Le 15 août 1944, l’armée B du général de Lattre débarque avec succès, aux côtés des Anglo-Américains, sur les plages du Var.

Il est deux heures du matin, ce 15 août 1944, lorsqu’un commando de la Roméo Force escalade la falaise du cap Nègre, près de Bormes-les-Mimosas dans le Var, pour y détruire une batterie ennemie. Comme l’adjudant-chef Noël Texier, premier mort de la bataille de Provence qui s’engage alors, tous les soldats de cette force spéciale sont français. Ce geste fait par les Américains, qui n’avaient permis qu’à 177 Français de débarquer, le 6 juin précédent, en Normandie, récompense l’opiniâtreté politique du général de Gaulle, enfin reconnu comme le véritable chef de la France combattante.

S’engouffrer dans la vallée du Rhône pour cisailler la Wehrmacht

De février 1943, qui marque le tournant de la guerre en Europe avec la victoire soviétique de Stalingrad, jusqu’en avril 1944, où il va pouvoir donner l’ordre au général De Lattre « d’assumer en temps utile le commandement des troupes françaises appelées à débarquer sur les côtes Sud de la France », l’homme du 18 juin va ferrailler pour que la « France libre » soit l’un des artisans importants de la victoire attendue sur le fascisme, prélude à une recomposition géopolitique de la planète. Elle s’esquisse à la conférence de Téhéran (novembre-décembre 1943), durant laquelle Staline obtient l’ouverture d’un second front à l’Ouest. Les stratèges américains qui, depuis la conférence de Québec (août 1943), ont dans leurs cartons un projet « d’invasion » du nord de l’Europe (l’opération Overlord en Normandie) proposent de le compléter par l’opération « Anvil » (Enclume). Il s’agirait, pendant que se déroule « Overlord », de fixer des forces ennemies dans le sud de la France avant de s’engouffrer dans la vallée du Rhône pour cisailler la Wehrmacht. De Gaulle approuve et propose que l’armée d’Afrique soit aux avant-postes de cet autre débarquement. Churchill, au contraire, va combattre ce plan, le qualifiant de « lourde erreur stratégique ». En fait, l’objectif principal du premier ministre britannique est de prendre de vitesse les Soviétiques dans la dernière ligne droite vers la victoire finale et de contrer les mouvements de résistance communiste en Grèce et en Yougoslavie. C’est pourquoi il préconisera, jusqu’à début août 1944, un renforcement de l’offensive alliée en Italie afin d’atteindre au plus vite, d’une part, Berlin en passant par l’Autriche, d’autre part, le cœur des Balkans. Mais, après le choix de la Normandie pour Overlord, c’est le président Roosevelt, dans l’intérêt bien compris du capitalisme américain conjugué à d’impérieuses nécessités militaires, qui tranchera pour un second débarquement en France, au plus près des ports stratégiques de Toulon et de Marseille. Dès lors, le projet Anvil devient l’opération « Dragoon » (Harcèlement). Qui paye, notamment, les équipements de l’armée « gaulliste » commande : c’est le général US Patch qui est chargé des opérations terrestres. Elles sont précédées de nombreuses missions de reconnaissance aérienne (Saint-Exupéry y trouvera la mort, le 31 juillet 1944) et d’intenses bombardements anglo-américains qui affaiblissent l’ennemi mais, de Nice à Avignon, atteignent cruellement les civils. C’est ainsi, par exemple, qu’à Marseille on relève 1 400 morts et on compte 15 000 sinistrés suite aux passages, du 25 au 27 mai 1944, des « forteresses volantes ». La propagande pétainiste tente d’exploiter ces drames. En vain, car la population provençale, qui manque de tout, jusqu’au pain quotidien, est à bout. Depuis le 6 juin, elle n’a qu’une hâte, être libérée à son tour. Les maquis se renforcent et se mobilisent à fond durant les semaines précédant le débarquement, annoncé, le 14 août, par ce message de la BBC à la Résistance : « Le chef est affamé ! » Les 100 000 Américains, Anglais, Canadiens et Français qui, transportés par les 1 300 péniches utilisées en Normandie, débarquent le lendemain matin sur 18 plages entre Saint-Raphaël et Hyères, les 5 600 parachutistes alliés, largués près de Draguignan, ont aussi faim de victoires. Les plus revanchards sont sans doute ceux de la 1re DFL (division française libre) qui ont eu l’honneur d’engager en premier les combats dans le golfe de Saint-Tropez (qui feront 370 morts dans leur camp) et qui veulent, coûte que coûte, effacer l’humiliation de mai 1940. Ils constituent le fer de lance de l’armée B, qui comprend également deux divisons blindées, deux divisions d’infanterie marocaine (2e et 4e DIM), une division d’infanterie algérienne (3e DIA), une division de tirailleurs sénégalais (9e DIC) ainsi que des forces spéciales (notamment commandos de France et tabors marocains). Au total, 260 000 hommes qui, après le succès foudroyant du débarquement, vont irrésistiblement bouter l’Allemand hors du Sud, libérant, avec l’apport décisif de la Résistance, Toulon et Marseille, dès le 28 août, avant d’aller vers le nord « tendre la main », selon l’expression du général Eisenhower, à leurs camarades d’Overlord. Près d’un an plus tard, cette réussite de l’opération « Anvil-Dragoon » est une raison de plus qui permet à la France, représentée par le général de Lattre, de siéger à part entière à la table des vainqueurs face aux nazis défaits, le 8 mai 1945. Mais, en ce jour de fête pour les peuples libérés, la répression s’abat, à Sétif, sur une manifestation pacifique d’Algériens. Parmi eux, sans doute se trouvait-il des proches de ces tirailleurs du 7e RTA qui se sont battus au corps-à-corps pour rendre, intacte, la « bonne mère » aux Marseillais…

===============

Le 23 août 1944, la libération de Marseille.

ffi_marseille.jpg

Les combattants des FFI pendant la libération de Marseille. Source : SHD

Le 22 août, le 7e RTA est au Plan de L'Aigle, tandis que le GTM du colonel Le Blanc ferme la route d'Aix. Aubagne, Géménos, ont été le cadre de violents accrochages. Les Tabors du général Guillaume encerclent Marseille. Le 23, le 7e RTA et les résistants lancent les combats dans la ville insurgée. Une tentative de pourparlers avec le commandement allemand n'aboutit pas. Le 25 août, 3e et 7e RTA, CCI, FFI, avancent vers Notre-Dame de la Garde.

lib_marseille.jpg

 Libération de Marseille. Eléments du 3e R.T.A. acclamés par la population marseillaise. Source : SHD

Les pertes sont sévères, mais les points d'appuis ennemis tombent peu à peu. Le 27 août, le 1er Tabor marocain s'empare du fort Saint-Nicolas.

goumiers.jpg

Libération de Marseille. Progression des goumiers marocains à Marseille. Source : SHD

Le 28, le général de Monsabert reçoit du général Schaeffer, commandant la 244e division allemande, l'acte de capitulation.

 

Ce même jour, à Toulon, l'amiral Ruhfus se rend au commandant de la 9e DIC. La capture des deux grands ports s'est faite avec un mois d'avance sur les prévisions. Marseille et Toulon vont jouer, jusqu'à la victoire, un rôle précieux pour le ravitaillement des armées alliées : plus de 900 000 hommes, 4 millions de tonnes de matériel, y transiteront.

Parallèlement, dans l'arrière-pays, les forces de la Résistance ont pris l'offensive : par des sabotages, des actions de guérilla, les maquisards harcèlent la retraite ennemie. Les Français vont pouvoir rejoindre les Américains et entamer la poursuite de la XIXe armée allemande : dès le 15 août, des éléments de la lre DB ont atteint Avignon.

 

de_lattre_marseille.jpg

Aout 1944. Libération de Marseille. Le maréchal de Lattre salue les combattants. Source : SHD

Le 23 août 1944, les troupes de Libération parvenaient dans la cité phocéenne. Les résistants y avaient déclenché une insurrection populaire plusieurs jours auparavant.

LIBERATION%20MARSEILLE%20AOUT%202011%20DR.jpg

 

Les résistants marseillais appellent à la grève insurrectionnelle. La CGT clandestine, dirigée par des résistants communistes, avait déjà impulsé des grèves de masse en mars et mai 1944. Un nouvel appel est placardé sur les murs de la ville : « Citoyens de Provence, l’heure de l’action a sonné. Tous au combat pour la lutte de libération nationale. Déposez vos cahiers de revendications et déclenchez la grève générale insurrectionnelle… » Le comité départemental de Libération, où se mêlent communistes, socialistes, cégétistes, syndicalistes chrétiens, organise le soulèvement populaire contre l’occupant nazi.

Des barricades sont dressées en des lieux stratégiques : sur la place Castellane, le boulevard Baille, la Canebière, à la Belle de Mai, place d’Aix… la ville est paralysée, l’instabilité pousse les troupes d’occupation à se replier dans les forts Saint-Jean et Saint-Nicolas, Notre-Dame de la Garde et dans les îles. Tandis que la population apporte un soutien enthousiaste aux résistants de l’intérieur, les troupes françaises du général de Montsabert se dirigent vers Marseille.

Avant leur arrivée, lundi 21 août, la préfecture tombe. A la Capelette, la foule d’insurgés prend la direction de la place Félix-Baret et converge avec d’autres cortèges vers la préfecture occupée depuis le matin par le Comité du Front national de libération. A 16h40, au-dessus d’une marée humaine, un immense drapeau est déployé.
Mais les affrontements se poursuivent. Le lendemain, les Francs tireurs luttent pied à pied contre les soldats allemands.

Le 23, les troupes françaises et alliées entrent dans la cité phocéenne. Il faudra quatre jours de combats pour réduire définitivement les poches d’occupants nazis. Le rôle joué par les troupes coloniales recrutées par la France libre est important. Ainsi, Notre-Dame de la Garde est libérée par des tabors marocains. Endoume et Saint-Antoine auront été parmi les derniers quartiers libérés. (D'autres villes des Bouches-du-Rhône de Ceyreste, à celles de la Côte Bleu seront libérées du 23 au 28 août.) 

Le 28, les troupes allemandes capitulent. Fruit des efforts conjugués de la population marseillaise et des troupes du débarquement, la Libération totale de la ville de Marseille est acquise. Dès lors, les forces de la Résistance et le commissaire régional de la République, Raymond Aubrac, nommé par le gouvernement provisoire de la République française, s'atèle au redressement du système productif. La cité phocéenne est libre mais il faut encore gagner la guerre. Paris sera libérée le 25 août...

Sources: extraits archives de La Marseillaise.

UNE CÉRÉMONIE OFFICIELLE AURA LIEU A

GIGNAC LA NERTHE LE 23 AOÛT 2014

(11 H 00) PLACE DE LA MAIRIE.

 



 

17:04 Écrit par poutargue dans International, National | Commentaires (0) | Lien permanent |  Facebook |