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08 mai 2014

Taxe Tobin, Taxe sur les Transactions Financières : assez d’hypocrisie !

COMMUNIQUÉ DE MARIE-CHRISTINE VERGIAT, DÉPUTÉE EUROPÉENNE FRONT DE GAUCHE DANS LE SUD-EST

Taxe Tobin, Taxe sur les Transactions Financières : assez d’hypocrisie !

Mercredi 7 mai 2014


Marie Christine VERGIAT.jpg

Je suis sidérée par le résultat des discussions qui filtrent de la réunion du Conseil des ministres de l'économie du 6 mai.

Je rappelle qu’après des années de tergiversations, le Parlement Européen a enfin voté une résolution proposant de mettre en place cette Taxe sur les Transactions Financières à un niveau faible au regard des masses financières en cause mais qui devait quand même rapporter 200 milliards d’euros.

La Commission a repris cette proposition faite à l’ensemble des États membres mais à la baisse puisqu’elle ne devait plus rapporter que 100 milliards.

La Grande-Bretagne et le Luxembourg, soucieux de préserver leurs intérêts de places financières internationales, se sont opposés à ce texte.

Une nouvelle proposition a donc été faite dans le cadre d’une coopération renforcée à 11 États membres qu ne devait rapporter plus que 35 milliards.

Et c’est alors qu’en début d’année, nous avons vu Pierre Moscovici à l’époque ministre de l’Économie et des finances, et aujourd’hui paraît-il candidat de la France à la Commission Européenne, se faire le relais des banques françaises particulièrement impliquées dans la crise des subprimes et la spéculation de la dette grecque, demander que les produits dérivés soient exclus de l’assiette de la TTF.

Cette question semblait avoir été réglée au bénéfice de tentatives de délocalisation heureusement rejetées par la CJUE.

Aujourd’hui, le Premier ministre autrichien, au nom des 11 ministres des finances européens, annonce enfin la mise en place d’une taxe sur les transactions financières « au plus tard le 1er janvier 2016 ».

A trois semaines des élections européennes, alors que 61% des Européens y sont favorables, il était temps de boucler ce « serpent de mer ». Mais à quel prix et quel sera le rapport réel de la nouvelle taxe ? On peut avoir des doutes quand on sait que les ministres semblent avant tout avoir été préoccupés par sortir de l’assiette le maximum de produits dérivés.

Que va-t-il réellement rester de la fameuse taxe « Robin des bois » qui devait arrêter la spéculation et donner aux États les moyens budgétaires qu’ils avaient perdus à cause de l’évasion et de la concurrence fiscale ?

Jusqu’où va-t-on aller ? Assez d’hypocrisie ! Exigeons une réelle taxation des transactions apte à freiner la spéculation financière !

 

 

09:07 Écrit par poutargue dans International, National | Commentaires (0) | Lien permanent |  Facebook |

05 mai 2014

GIGNAC. JOURNÉE DES DÉPORTÉS. LE NOM D'ÉMILE BALAGUER DÉSORMAIS SUR LA STÈLE.

Beaucoup de monde à la journée souvenir des Déportés à Gignac La Nerthe. La manifestation a démarré à 11 H 00 place de la mairie où le cortège, porte drapeaux en tête s'est rendu tout d'abord au vieux cimetière devant le monument aux morts. Robert De Vita, premier adjoint représentant le maire excusé, a d'abord prononcé le discours officiel avant le dépôt de gerbe. 

JOURNEE DES DEPORTES 27 AVRIL 2014 PLAQUE E. BALAGUER C.jpg

Ensuite le cortège s'est rendu devant les deux stèles à la Déportation. Celle de Marcel Paul, ancien ministre communiste de La Libération et celle érigée en 2013 en mémoire aux déportés de notre ville, Daniel Guichard et Emile Balaguer (disparu en début d'année), devant la nouvelle plaque qui porte désormais son nom. Un moment émouvant en présence des deux familles. J'ai évoqué le parcours exceptionnel de Marcel Paul, résistant, déporté devenu ministre, de Daniel Guichard et d'Emile Balaguer, nos gignacais, résistants et déportés eux aussi. 

 

JOURNEE DES DEPORTES 27 AVRIL 2014 PLAQUE E. BALAGUER A.jpg

"En ces temps aujourd’hui incertains où l’on voit resurgir en France ou en Europe, les thèses les plus révisionnistes voulant effacer cette partie tragique de notre histoire, il est bien de rappeler pour les générations actuelles et futures, cette tragédie vécue qui fait partie de l’histoire sombre de l’humanité. C’est un devoir de mémoire pour ne pas oublier. Jean Jaurès disait « qu’un peuple sans mémoire est un peuple sans avenir. »

Pour Emile, "la jeunesse, c’était pour lui une obsession permanente. Il était soucieux de leur avenir, inquiet du développement des idées xénophobes, racistes et fascisantes, toujours aussi vivaces ; les images télévisées avec des saluts nazis dans certaines manifestations le préoccupaient."   Rappelons-nous ce que disait Berthold Brecht, « Le ventre est encore fécond d'où a surgi la bête immonde. » 

 La cérémonie s'est clôturée par une interprétation de la famille Balaguer de la chanson "Nuits et brouillards", avec un accompagnement musical, guitare et tambour des membres de la famille.

JOURNEE DES DEPORTES 27 AVRIL 2014 PLAQUE E. BALAGUER.jpg

Un véritable moment de mémoire et d'émotion.

 

Alain CROCE

Adjoint au maire

 

09:29 Écrit par poutargue dans Alain a écrit, localité | Commentaires (0) | Lien permanent |  Facebook |

04 mai 2014

GIGNAC BAISSE LES IMPÔTS... LA COMMUNAUTE URBAINE MPM LES AUGMENTE

Retour sur les dernières décisions prises à MPM.

Alors que notre majorité au conseil municipal de Gignac La Nerthe a voté, comme elle s'y était engagée, une nouvelle baisse de 1 % du taux des impôts locaux, la communauté urbaine dorénavant dirigée par la droite et son nouveau président Guy Tessier, a voté des hausses vertigineuses d'impôts, prétextant le poids de la dette.

Au global, cela représente tout de même une hausse de 8 % de la taxe foncière (qui comprend une part versée à la mairie qui ne bouge pas) et 2,5 % pour la taxe d'habitation. MPM y gagnera 35 millions d'euros de recettes supplémentaires.

Pour Guy Tessier, "Ce n'est pas de gaieté de coeur, a-t-il martelé lors d'une conférence de presse. Pour un ménage moyen, cela représente 5 euros par mois pour la taxe foncière, 2 euros pour la taxe d'habitation, soit un paquet de cigarettes".  

Au nom du nouveau groupe "Pour un territoire solidaire", qui rassemble deux élus divers gauche et six communistes, le maire d'Ensuès-la-Redonne Michel Illac a dénoncé "une dramatisation quelque peu étonnante et très sélective quant au poids de la dette, ses origines et sa temporalité". À savoir 1,2 milliards en six ans de mandature Gaudin, 300 millions pour celle d'Eugène Caselli.

Michel Illac, regrette cette hausse de la fiscalité. « Sans attendre, le travail d’économies auquel vous nous demandez de participer vous imposez aux familles une nouvelle ponction fiscale en augmentant de 8% le taux de taxe d’habitation et surtout de 206% celui du foncier du bâti. Et vous faites le choix d’épargner la fiscalité des entreprises et celle du foncier non bâti, donc pour l’essentiel le patrimoine des promoteurs », martèle-t-il. Ironisant : « Certes, ce n’est peut-être pas complètement votre budget mais ce sont bien vos augmentations d’impôts… ». Le groupe aurait préféré que soit respecté « 3 engagements » : celui de la limitation des dépenses courantes tout en conservant un service public de qualité; celui de la poursuite de l’effort de la diminution de l’encours de la dette ; celui de la volonté de ne pas augmenter les taux d’imposition ».

L'ancien président de la commission Finances, le socialiste Vincent Coulomb a embrayé. "Je suis surpris devant votre propre surprise Monsieur Teissier de la découverte des réalités financières de notre collectivité. Tous ces éléments étaient exposés très clairement dans les documents budgétaires [...] Non, notre collectivité n'est pas au bord du gouffre, elle n'est pas en faillite et le préfet ne va pas nous mettre sous tutelle comme je l'ai entendu récemment."

QUESTION : qu'a donc voté l'élu gignacais d'opposition à Gignac, dans la majorité à MPM, De Pietro sur ces hausses importantes et insupportables pour nos concitoyens ?

RÉPONSE: comme il le dit lui-même, il a voté POUR..... "à regrets". Alors qu'il a trouvé à Gignac "trop faible" la baisse votée pour 2014, venant s'ajouter aux moins 8 % de 2013.

Sans commentaires ! "L'honnêteté dans l'action, avant tout !" écrivait-il... "Défendre vos intérêts... au travers de mon action de conseiller communautaire à la CUM."

Alain CROCE

Adjoint au maire

 

MPM. LES VRAIES FAUSSES ANNONCES DU NOUVEAU PRÉSIDENT GUY TESSIER...

Il l'avait annoncé solennellement lors de son investiture, le 7 avril 2014, Guy Tessier, allait baissé ses indemnités. Il a été élu président d'une communauté urbaine avec, sur les 137 suffrages exprimés, les 90 voix des bancs de la droite, où se côtoient désormais les élus UMP, UDI et les nouveaux 16 élus du FN, .

M. De Pietro, apolitique au départ, divers droite, soutenu par l'UMP ensuite, nouvel élu d'opposition gignacais du fait du nouveau mode de scrutin, est allé s'asseoir directement sur les bancs de la droite, aux côtés de la droite populaire de Sausset, pas loin des bancs du FN...

Ayant voté pour Guy Tessier  pour la présidence de la CUMPM, c'est tout naturellement qu'il est donc dans l'opposition à Gignac, dans la majorité de droite à MPM.

Sur son blog, il s'est empressé de traduire par "une baisse générale des indemnités", sur ce qu'a dit Guy Tessier concernant "ses" indemnités, annoncé pompeusement. La réalité est toute autre... Marsactu l'a épinglé.

Alain CROCE

Ci-dessous des extraits des commentaires de Marsactu: http://www.marsactu.fr/politique/a-mpm-la-droite-fait-flamber-la-feuille-dimpots-34465.html

  

[Pris en flag] La vraie fausse baisse de salaire de Guy Teissier 

Le nouveau président de MPM a fait de la réduction de sa rémunération un marqueur de son élection à la tête de la communauté urbaine. Mais, en réalité, cela n'affectera pas son porte-monnaie. Ayant atteint le plafond de rémunération pour un élu, il aurait de toute façon dû reverser l'excédent à la collectivité.

... L'élu UMP a affiché la couleur dès son discours d'investiture. Lui baissera sa propre rémunération. Depuis, il a fixé le montant de celle-ci à mille euros. Un dirigeant d'institution au Smic ? Le geste paraît grand, beau. Un proche vante une mesure "qui permet d'économiser 4000 euros soit le salaire d'un attaché territorial. À l'heure où l'on demande des efforts aux gens, il est normal que le président en fasse aussi." Mais, derrière ce discours de circonstance, on s'aperçoit vite que l'annonce est en réalité symbolique. Au final, rien ne changera pour le compte en banque de Guy Teissier.

Il n'aurait de toute façon jamais touché les 5512 euros brut promis au président. Car Guy Teissier est un cumulard : en plus de cette présidence, il est bien sûr conseiller municipal de Marseille mais aussi député. En tant que parlementaire, Guy Teissier touche déjà une indemnité de base de 5 515 € brut (on vous fait grâce des centimes). Or, la loi fixe le plafond à une fois et demie ce montant. Autrement dit, il ne peut percevoir plus de 2 757 euros (brut toujours) au titre de ses mandats locaux sous peine d'exploser la limite fixée. Comme il siège au conseil municipal, il touche déjà 1967 euros. Ne restent alors plus que 800 euros avant d'atteindre le plafond.

Déjà au taquet des rémunérations

Les 1000 euros qu'il va récupérer à MPM amèneront donc Guy Teissier au taquet des rémunérations pour un élu, à savoir 8272 euros mensuels. Les 200 euros d'excédent seront reversés directement à son institution. S'il avait conservé la rémunération d'Eugène Caselli, il aurait 4712 euros de trop perçu.

Sur ce point, la situation a récemment évolué. Auparavant, il aurait pu le redistribuer à des élus proches. Pendant la précédente mandature, Teissier, alors député et maire de secteur abondait Lionel Royer-Perraut, aujourd'hui nouveau maire du 9/10, Thierry Santelli, désormais conseiller municipal délégué aux voitures publiques et Claudine Bosseur. Mais ce "reversement de la part écrêtée" a été supprimé par une loi votée en 2013, après une tentative avortée en 2011 suite à une intervention... de Jean Claude Gaudin au Sénat. Désormais, le surplus revient automatiquement au budget de la collectivité. Une fois atteints les 8 272 euros brut, l'indemnité de MPM ne fait donc bien aucune différence, si ce n'est dans l'affichage…

Nos calculs n'ont pas beaucoup plu à l'intéressé qui nous a d'abord répondu sur l'air de "mais de toute façon, avec vous, rien n'est bon"... 

Par Jean-Marie Leforestier et Julien Vinzent, le 22 avril 2014

26 avril 2014

LA MARSEILLAISE DU 25 AVRIL 2014 APRES LE CONSEIL MUNICIPAL DE GIGNAC LA NERTHE.

Gignac-la-Nerthe. Responsable malgré les contraintes

 

Gignac-la-Nerthe. Responsable malgré les contraintes

 

Deuxième Conseil municipal de la nouvelle mandature.

Deux grandes tendances se sont dégagées du deuxième Conseil municipal de la nouvelle mandature. D’une part, la majorité n’entend pas s’en laisser compter par son opposition à deux têtes (FN d’un côté et divers droite de l’autre). Et, de l’autre, une opposition qui se retrouve bien plus en phase qu’elle le laisse entendre. Les élus divers droite votant allègrement pour les élus FN au Conseil d’administration du CCAS, et vice-versa pour l’élection à la commission d’appel d’offres. « M. De Pietro a accepté les voix du FN pour être représenté à la commission des appels d’offres et en contrepartie a voté avec son Groupe pour que le FN représente l’opposition au sein du Conseil d’administration du centre communal d’action sociale (2 élus). C’est incroyable. Tout est fait pour banaliser ce parti d’extrême-droite. Nous ne laisserons pas faire car à Gignac comme ailleurs, l’avenir ce ne sont pas ces idées-là qui le feront », expliquait Alain Croce, Adjoint et président du groupe Gignac j’y vis, à l’issue du conseil.

« Nous respecterons en tous points notre programme »

Un Conseil où a été votée une nouvelle baisse de la taxe d’habitation (-1%) qui, si elle peut apparaître faible, « est quand même une baisse (- 26.000 euros de rentrée financière pour la commune) à l’heure où le gouvernement nous demande des efforts considérables. Et je le dis ce soir, nous continuerons dans ce sens. Nous respecterons en tous points notre programme », répondait le Maire Christian Amiraty à une réflexion de M. De Pietro (le FN s’abstenant).

Autre point à l’ordre du jour, et pas des moindres, le vote du budget primitif 2014, où l’on s’aperçoit que les efforts évoqués par le Maire sont effectivement très contraignants et pèsent déjà sur les comptes 2014. Trois chiffres parlent d’eux-mêmes : le coût des rythmes scolaires évalués en année pleine à 250.000 euros (100.000 euros d’aide de l’État pour seulement un an), le coût des amendes pour non respect de la loi SRU (25% de logements sociaux sur la commune) qui passe de 87.000 à 146.000 euros et qui pourrait monter à 730.000 euros si l’État considère que la Municipalité ne réalise pas les efforts nécessaires pour la résorption de ce déficit. « Alors M. De Pietro, qu’avez-vous à dire sur ce sujet ? Vous qui fustigez les logements sociaux, on fait comment demain ? Et justement par rapport au PLU que vous avez voté quand vous étiez dans la majorité, quelles analyses avez-vous, quelles réflexions portez-vous ? Vous devriez nous informer ici dans cette assemblée… », interpellait Josette Achhab, Présidente du Groupe socialiste. Et le dernier chiffre qui vient de tomber : celui de la diminution des aides de l’État, soit 100.000 euros pour 2014 et 500.000 euros en 4 ans.

« Préserver le service public communal »

« Nous voterons ce budget de responsabilité qui permettra à notre commune de mieux assumer ces ponctions d’un pouvoir qui n’a, semble-t-il, rien entendu au message des urnes. Nous préserverons au mieux, quant à nous, le service public communal rendu à nos concitoyens, l’entretien du patrimoine, la poursuite de notre objectif de désendettement de la commune. Sur un autre registre, je tiens à réaffirmer que nous ne banalisons pas et ne le ferons jamais, dans la période à venir, la présence d’élu-e-s se prévalant d’un parti d’extrême-droite, le Front national, dont les thèmes de racisme, de division, d’exclusion à l’égard d’une partie de notre peuple, loin de prôner le mieux vivre tous ensemble en France ou à Gignac, distille la haine dans les populations. Nous ne confondons pas les électeurs FN -ceux qui pensent, malheureusement, victimes de la campagne du "tous pourris", que droite et gauche c’est pareil, abusés par un langage remis au propre-, avec les dirigeants de ce parti dont les fondamentaux extrémistes n’ont pas changé », devait déclarer Alain Croce.

Joffret Melen (La Marseillaise, le 25 avril 2014)

15:49 Écrit par poutargue dans Alain a écrit, localité | Commentaires (0) | Lien permanent |  Facebook |