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26 avril 2014

LA MARSEILLAISE DU 25 AVRIL 2014 APRES LE CONSEIL MUNICIPAL DE GIGNAC LA NERTHE.

Gignac-la-Nerthe. Responsable malgré les contraintes

 

Gignac-la-Nerthe. Responsable malgré les contraintes

 

Deuxième Conseil municipal de la nouvelle mandature.

Deux grandes tendances se sont dégagées du deuxième Conseil municipal de la nouvelle mandature. D’une part, la majorité n’entend pas s’en laisser compter par son opposition à deux têtes (FN d’un côté et divers droite de l’autre). Et, de l’autre, une opposition qui se retrouve bien plus en phase qu’elle le laisse entendre. Les élus divers droite votant allègrement pour les élus FN au Conseil d’administration du CCAS, et vice-versa pour l’élection à la commission d’appel d’offres. « M. De Pietro a accepté les voix du FN pour être représenté à la commission des appels d’offres et en contrepartie a voté avec son Groupe pour que le FN représente l’opposition au sein du Conseil d’administration du centre communal d’action sociale (2 élus). C’est incroyable. Tout est fait pour banaliser ce parti d’extrême-droite. Nous ne laisserons pas faire car à Gignac comme ailleurs, l’avenir ce ne sont pas ces idées-là qui le feront », expliquait Alain Croce, Adjoint et président du groupe Gignac j’y vis, à l’issue du conseil.

« Nous respecterons en tous points notre programme »

Un Conseil où a été votée une nouvelle baisse de la taxe d’habitation (-1%) qui, si elle peut apparaître faible, « est quand même une baisse (- 26.000 euros de rentrée financière pour la commune) à l’heure où le gouvernement nous demande des efforts considérables. Et je le dis ce soir, nous continuerons dans ce sens. Nous respecterons en tous points notre programme », répondait le Maire Christian Amiraty à une réflexion de M. De Pietro (le FN s’abstenant).

Autre point à l’ordre du jour, et pas des moindres, le vote du budget primitif 2014, où l’on s’aperçoit que les efforts évoqués par le Maire sont effectivement très contraignants et pèsent déjà sur les comptes 2014. Trois chiffres parlent d’eux-mêmes : le coût des rythmes scolaires évalués en année pleine à 250.000 euros (100.000 euros d’aide de l’État pour seulement un an), le coût des amendes pour non respect de la loi SRU (25% de logements sociaux sur la commune) qui passe de 87.000 à 146.000 euros et qui pourrait monter à 730.000 euros si l’État considère que la Municipalité ne réalise pas les efforts nécessaires pour la résorption de ce déficit. « Alors M. De Pietro, qu’avez-vous à dire sur ce sujet ? Vous qui fustigez les logements sociaux, on fait comment demain ? Et justement par rapport au PLU que vous avez voté quand vous étiez dans la majorité, quelles analyses avez-vous, quelles réflexions portez-vous ? Vous devriez nous informer ici dans cette assemblée… », interpellait Josette Achhab, Présidente du Groupe socialiste. Et le dernier chiffre qui vient de tomber : celui de la diminution des aides de l’État, soit 100.000 euros pour 2014 et 500.000 euros en 4 ans.

« Préserver le service public communal »

« Nous voterons ce budget de responsabilité qui permettra à notre commune de mieux assumer ces ponctions d’un pouvoir qui n’a, semble-t-il, rien entendu au message des urnes. Nous préserverons au mieux, quant à nous, le service public communal rendu à nos concitoyens, l’entretien du patrimoine, la poursuite de notre objectif de désendettement de la commune. Sur un autre registre, je tiens à réaffirmer que nous ne banalisons pas et ne le ferons jamais, dans la période à venir, la présence d’élu-e-s se prévalant d’un parti d’extrême-droite, le Front national, dont les thèmes de racisme, de division, d’exclusion à l’égard d’une partie de notre peuple, loin de prôner le mieux vivre tous ensemble en France ou à Gignac, distille la haine dans les populations. Nous ne confondons pas les électeurs FN -ceux qui pensent, malheureusement, victimes de la campagne du "tous pourris", que droite et gauche c’est pareil, abusés par un langage remis au propre-, avec les dirigeants de ce parti dont les fondamentaux extrémistes n’ont pas changé », devait déclarer Alain Croce.

Joffret Melen (La Marseillaise, le 25 avril 2014)

15:49 Écrit par poutargue dans Alain a écrit, localité | Commentaires (0) | Lien permanent |  Facebook |

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