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25 août 2014

LES "3% DE PIB" RESSASSES PAR L'EUROPE ET NOS GOUVERNANTS ONT ETE INVENTES SUR UN COIN DE TABLE !

RangPaysPIB (nominal)
(millions de $)
 RangPaysPIB (PPA)
(millions de $)
1 Drapeau des États-Unis États-Unis 17 528 382 1 Drapeau des États-Unis États-Unis 17 528 382
2 Drapeau de la République populaire de Chine Chine 10 027 558 2 Drapeau de la République populaire de Chine Chine 14 625 212
3 Drapeau du Japon Japon 4 846 327 3 Drapeau de l'Inde Inde 5 425 430
4 Drapeau de l'Allemagne Allemagne 3 875 755 4 Drapeau du Japon Japon 4 834 998
5 Drapeau de la France France 2 885 692 5 Drapeau de l'Allemagne Allemagne 3 338 019
6 Drapeau : Royaume-Uni Royaume-Uni 2 627 514 6 Drapeau de la Russie Russie 2 629 691
7 Drapeau du Brésil Brésil 2 215 953 7 Drapeau du Brésil Brésil 2 505 185
8 Drapeau de l'Italie Italie 2 171 482 8 Drapeau : Royaume-Uni Royaume-Uni 2 497 254
9 Drapeau de la Russie Russie 2 092 205 9 Drapeau de la France France 2 336 609
10 Drapeau de l'Inde Inde 1 995 776 10 Drapeau du Mexique Mexique 1 926 622

Liste des dix plus grandes puissances économiques mondiales en 2014, d'après le FMI, classées en valeur nominale puis en parité de pouvoir d'achat. 

==o==

Alors que le premier ministre et le président de la République nous prédisent un nouveau tour d'austérité pour la rentrée, car "la croissance n'est pas au rendez-vous", que deux de ses ministres, Montebourg et Hamon disent qu'il faut faire autrement "parce que ça n'a pas fonctionné"...

il est bien de revenir sur l'origine de ces "3%" repris par les "économistes médiatiques", qui tel un mur érigé, réputé infranchissable, se dresserait devant nous.

La menace d'une déflation a motivé la tenue d'un conseil européen extraordinaire le 30 août prochain. Les indices tels le PIB de la première et troisième économie européennes (Allemagne et Italie) qui recule de 0,2%, la France étant elle en stagnation, voilà qui inquiète les européens. Qu'en est-il de ce critère "indépassable" ?

Cela fait des décennies que les gouvernements européens répètent que "le déficit public ne doit pas dépasser 3% du PIB (produit intérieur brut)". Qui donc a décidé de ce seuil ? Des savants, des mathématiciens ou autres économistes distingués ?

Rien de tout cela, cette "invention" a été enfantée par ... Guy Abeille, un simple chargé de mission au ministère des Finances. Celui-ci était en poste du temps où le président de la République était François Miterrand. C'est d'ailleurs lui-même qui a révélé dans un journal (Aujourd'hui en France) comment ce fameux ratio des 3% du PIB est né sur un coin de table un soir de juin 1981.

A l'époque, Miterrand soucieux (déjà) d'imposer ce que Pierre Mauroy a appelé ensuite "la rigueur" à ses ministres, avait demandé aux services du budget de trouver rapidement une règle simple, qui "sonne bien" économiquement.

Abeille a avoué "qu'on a imaginé ce chiffre en moins d'une heure, sans aucune réflexion théorique".

"Le PIB, tout le monde connait, pourquoi 3 ? On allait déjà vers les 100 milliards de francs de déficit, ça représentait plus de 2% du PIB. Va donc pour 3% ! C'est un BON chiffre qui fait penser à la Trinité..."

La suite est connue. Cette règle dont le concepteur reconnait qu'elle est dépourvue de sens économique est devenue une référence cardinale en France et en Europe.

Il n'y a donc aucune raison économique objective pour se serrer un peu plus la ceinture pour respecter une règle qui n'a aucun sens scientifique, ni ... HUMAIN ! La politique doit reprendre ses droits sur l'économique (voir les profits des multinationales encore en hausse en France et en Europe !), pour un partage équitable des richesses.

 

Alain CROCE

 

08:45 Écrit par poutargue dans Alain a écrit, localité, National | Commentaires (0) | Lien permanent |  Facebook |

15 août 2014

70 ème ANNIVERSAIRE DE LA LIBÉRATION DE LA PROVENCE.

Provence, l’autre débarquement

Libération de la France
Philippe Jérôme (source Humanité)
Jeudi, 14 Août, 2014
débarquement provence
Crédit: 
afp
 
Le 15 août 1944, l’armée B du général de Lattre débarque avec succès, aux côtés des Anglo-Américains, sur les plages du Var.

Il est deux heures du matin, ce 15 août 1944, lorsqu’un commando de la Roméo Force escalade la falaise du cap Nègre, près de Bormes-les-Mimosas dans le Var, pour y détruire une batterie ennemie. Comme l’adjudant-chef Noël Texier, premier mort de la bataille de Provence qui s’engage alors, tous les soldats de cette force spéciale sont français. Ce geste fait par les Américains, qui n’avaient permis qu’à 177 Français de débarquer, le 6 juin précédent, en Normandie, récompense l’opiniâtreté politique du général de Gaulle, enfin reconnu comme le véritable chef de la France combattante.

S’engouffrer dans la vallée du Rhône pour cisailler la Wehrmacht

De février 1943, qui marque le tournant de la guerre en Europe avec la victoire soviétique de Stalingrad, jusqu’en avril 1944, où il va pouvoir donner l’ordre au général De Lattre « d’assumer en temps utile le commandement des troupes françaises appelées à débarquer sur les côtes Sud de la France », l’homme du 18 juin va ferrailler pour que la « France libre » soit l’un des artisans importants de la victoire attendue sur le fascisme, prélude à une recomposition géopolitique de la planète. Elle s’esquisse à la conférence de Téhéran (novembre-décembre 1943), durant laquelle Staline obtient l’ouverture d’un second front à l’Ouest. Les stratèges américains qui, depuis la conférence de Québec (août 1943), ont dans leurs cartons un projet « d’invasion » du nord de l’Europe (l’opération Overlord en Normandie) proposent de le compléter par l’opération « Anvil » (Enclume). Il s’agirait, pendant que se déroule « Overlord », de fixer des forces ennemies dans le sud de la France avant de s’engouffrer dans la vallée du Rhône pour cisailler la Wehrmacht. De Gaulle approuve et propose que l’armée d’Afrique soit aux avant-postes de cet autre débarquement. Churchill, au contraire, va combattre ce plan, le qualifiant de « lourde erreur stratégique ». En fait, l’objectif principal du premier ministre britannique est de prendre de vitesse les Soviétiques dans la dernière ligne droite vers la victoire finale et de contrer les mouvements de résistance communiste en Grèce et en Yougoslavie. C’est pourquoi il préconisera, jusqu’à début août 1944, un renforcement de l’offensive alliée en Italie afin d’atteindre au plus vite, d’une part, Berlin en passant par l’Autriche, d’autre part, le cœur des Balkans. Mais, après le choix de la Normandie pour Overlord, c’est le président Roosevelt, dans l’intérêt bien compris du capitalisme américain conjugué à d’impérieuses nécessités militaires, qui tranchera pour un second débarquement en France, au plus près des ports stratégiques de Toulon et de Marseille. Dès lors, le projet Anvil devient l’opération « Dragoon » (Harcèlement). Qui paye, notamment, les équipements de l’armée « gaulliste » commande : c’est le général US Patch qui est chargé des opérations terrestres. Elles sont précédées de nombreuses missions de reconnaissance aérienne (Saint-Exupéry y trouvera la mort, le 31 juillet 1944) et d’intenses bombardements anglo-américains qui affaiblissent l’ennemi mais, de Nice à Avignon, atteignent cruellement les civils. C’est ainsi, par exemple, qu’à Marseille on relève 1 400 morts et on compte 15 000 sinistrés suite aux passages, du 25 au 27 mai 1944, des « forteresses volantes ». La propagande pétainiste tente d’exploiter ces drames. En vain, car la population provençale, qui manque de tout, jusqu’au pain quotidien, est à bout. Depuis le 6 juin, elle n’a qu’une hâte, être libérée à son tour. Les maquis se renforcent et se mobilisent à fond durant les semaines précédant le débarquement, annoncé, le 14 août, par ce message de la BBC à la Résistance : « Le chef est affamé ! » Les 100 000 Américains, Anglais, Canadiens et Français qui, transportés par les 1 300 péniches utilisées en Normandie, débarquent le lendemain matin sur 18 plages entre Saint-Raphaël et Hyères, les 5 600 parachutistes alliés, largués près de Draguignan, ont aussi faim de victoires. Les plus revanchards sont sans doute ceux de la 1re DFL (division française libre) qui ont eu l’honneur d’engager en premier les combats dans le golfe de Saint-Tropez (qui feront 370 morts dans leur camp) et qui veulent, coûte que coûte, effacer l’humiliation de mai 1940. Ils constituent le fer de lance de l’armée B, qui comprend également deux divisons blindées, deux divisions d’infanterie marocaine (2e et 4e DIM), une division d’infanterie algérienne (3e DIA), une division de tirailleurs sénégalais (9e DIC) ainsi que des forces spéciales (notamment commandos de France et tabors marocains). Au total, 260 000 hommes qui, après le succès foudroyant du débarquement, vont irrésistiblement bouter l’Allemand hors du Sud, libérant, avec l’apport décisif de la Résistance, Toulon et Marseille, dès le 28 août, avant d’aller vers le nord « tendre la main », selon l’expression du général Eisenhower, à leurs camarades d’Overlord. Près d’un an plus tard, cette réussite de l’opération « Anvil-Dragoon » est une raison de plus qui permet à la France, représentée par le général de Lattre, de siéger à part entière à la table des vainqueurs face aux nazis défaits, le 8 mai 1945. Mais, en ce jour de fête pour les peuples libérés, la répression s’abat, à Sétif, sur une manifestation pacifique d’Algériens. Parmi eux, sans doute se trouvait-il des proches de ces tirailleurs du 7e RTA qui se sont battus au corps-à-corps pour rendre, intacte, la « bonne mère » aux Marseillais…

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Le 23 août 1944, la libération de Marseille.

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Les combattants des FFI pendant la libération de Marseille. Source : SHD

Le 22 août, le 7e RTA est au Plan de L'Aigle, tandis que le GTM du colonel Le Blanc ferme la route d'Aix. Aubagne, Géménos, ont été le cadre de violents accrochages. Les Tabors du général Guillaume encerclent Marseille. Le 23, le 7e RTA et les résistants lancent les combats dans la ville insurgée. Une tentative de pourparlers avec le commandement allemand n'aboutit pas. Le 25 août, 3e et 7e RTA, CCI, FFI, avancent vers Notre-Dame de la Garde.

lib_marseille.jpg

 Libération de Marseille. Eléments du 3e R.T.A. acclamés par la population marseillaise. Source : SHD

Les pertes sont sévères, mais les points d'appuis ennemis tombent peu à peu. Le 27 août, le 1er Tabor marocain s'empare du fort Saint-Nicolas.

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Libération de Marseille. Progression des goumiers marocains à Marseille. Source : SHD

Le 28, le général de Monsabert reçoit du général Schaeffer, commandant la 244e division allemande, l'acte de capitulation.

 

Ce même jour, à Toulon, l'amiral Ruhfus se rend au commandant de la 9e DIC. La capture des deux grands ports s'est faite avec un mois d'avance sur les prévisions. Marseille et Toulon vont jouer, jusqu'à la victoire, un rôle précieux pour le ravitaillement des armées alliées : plus de 900 000 hommes, 4 millions de tonnes de matériel, y transiteront.

Parallèlement, dans l'arrière-pays, les forces de la Résistance ont pris l'offensive : par des sabotages, des actions de guérilla, les maquisards harcèlent la retraite ennemie. Les Français vont pouvoir rejoindre les Américains et entamer la poursuite de la XIXe armée allemande : dès le 15 août, des éléments de la lre DB ont atteint Avignon.

 

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Aout 1944. Libération de Marseille. Le maréchal de Lattre salue les combattants. Source : SHD

Le 23 août 1944, les troupes de Libération parvenaient dans la cité phocéenne. Les résistants y avaient déclenché une insurrection populaire plusieurs jours auparavant.

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Les résistants marseillais appellent à la grève insurrectionnelle. La CGT clandestine, dirigée par des résistants communistes, avait déjà impulsé des grèves de masse en mars et mai 1944. Un nouvel appel est placardé sur les murs de la ville : « Citoyens de Provence, l’heure de l’action a sonné. Tous au combat pour la lutte de libération nationale. Déposez vos cahiers de revendications et déclenchez la grève générale insurrectionnelle… » Le comité départemental de Libération, où se mêlent communistes, socialistes, cégétistes, syndicalistes chrétiens, organise le soulèvement populaire contre l’occupant nazi.

Des barricades sont dressées en des lieux stratégiques : sur la place Castellane, le boulevard Baille, la Canebière, à la Belle de Mai, place d’Aix… la ville est paralysée, l’instabilité pousse les troupes d’occupation à se replier dans les forts Saint-Jean et Saint-Nicolas, Notre-Dame de la Garde et dans les îles. Tandis que la population apporte un soutien enthousiaste aux résistants de l’intérieur, les troupes françaises du général de Montsabert se dirigent vers Marseille.

Avant leur arrivée, lundi 21 août, la préfecture tombe. A la Capelette, la foule d’insurgés prend la direction de la place Félix-Baret et converge avec d’autres cortèges vers la préfecture occupée depuis le matin par le Comité du Front national de libération. A 16h40, au-dessus d’une marée humaine, un immense drapeau est déployé.
Mais les affrontements se poursuivent. Le lendemain, les Francs tireurs luttent pied à pied contre les soldats allemands.

Le 23, les troupes françaises et alliées entrent dans la cité phocéenne. Il faudra quatre jours de combats pour réduire définitivement les poches d’occupants nazis. Le rôle joué par les troupes coloniales recrutées par la France libre est important. Ainsi, Notre-Dame de la Garde est libérée par des tabors marocains. Endoume et Saint-Antoine auront été parmi les derniers quartiers libérés. (D'autres villes des Bouches-du-Rhône de Ceyreste, à celles de la Côte Bleu seront libérées du 23 au 28 août.) 

Le 28, les troupes allemandes capitulent. Fruit des efforts conjugués de la population marseillaise et des troupes du débarquement, la Libération totale de la ville de Marseille est acquise. Dès lors, les forces de la Résistance et le commissaire régional de la République, Raymond Aubrac, nommé par le gouvernement provisoire de la République française, s'atèle au redressement du système productif. La cité phocéenne est libre mais il faut encore gagner la guerre. Paris sera libérée le 25 août...

Sources: extraits archives de La Marseillaise.

UNE CÉRÉMONIE OFFICIELLE AURA LIEU A

GIGNAC LA NERTHE LE 23 AOÛT 2014

(11 H 00) PLACE DE LA MAIRIE.

 



 

17:04 Écrit par poutargue dans International, National | Commentaires (0) | Lien permanent |  Facebook |

01 août 2014

JEAN JAURES. 100 EME ANNIVERSAIRE DE SA MORT (31 JUILLET 1914 - 31 JUILLET 2014)

 

 

affiche-jaures-guerre_0.jpg

L’assassinat de Jean Jaurès a lieu trois jours avant le début de la Première Guerre mondiale.

Raoul Villain assassine le leader socialiste le vendredi 31 juillet 1914 à 21 h 40, alors qu’il dîne au Café du Croissant, rue Montmartre, dans le 2 ème arrondissement de Paris, au cœur de la République du Croissant (quartier des concentrations de la presse à Paris), à deux pas du siège de son journal, L'Humanité. Il tire deux coups de feu : une balle perfore le crâne du célèbre tribun et l’autre se fiche dans une boiserie. Jaurès s’effondre, mortellement atteint.

Son meurtre met un terme aux efforts désespérés qu’il avait entrepris depuis l’attentat de Sarajevo pour empêcher la déflagration militaire en Europe. Il précipite le ralliement de la majorité de la gauche française à l’Union sacrée, y compris beaucoup de socialistes et de syndicalistes qui refusaient jusque-là de soutenir la guerre. Cette Union sacrée n’existe plus en 1919 lorsque son assassin, Raoul Villain, est acquitté le 28 mars. Le transfert des cendres de Jaurès au Panthéon, avec plus de 100 000 personnes qui l'accompagnent, en 1924, souligne une autre rupture politique intervenue au sein de la gauche, entre communistes et socialistes (création du PCF en 1920).

Depuis de longs mois, voire des années, la presse nationaliste et les représentants des Ligues « patriotes » (comme Léon Daudet ou Charles Maurras de "l'Action française", extrême droite) s’étaient déchaînés contre les déclarations pacifistes de Jaurès, son internationalisme, et le désignaient comme l’homme à abattre, en raison de son engagement passé en faveur d’Alfred Dreyfus. Les déclarations de ce type abondent dans les semaines précédentes.

« Dites-moi, à la veille d’une guerre, le général qui commanderait […] de coller au mur le citoyen Jaurès et de lui mettre à bout portant le plomb qui lui manque dans la cervelle, pensez-vous que ce général n’aurait pas fait son plus élémentaire devoir ? »

Maurice de Waleffre dans "L'Echo de Paris" du 17 juillet 1914.

"S'il se trouve un général qui commande à un caporal et à trois hommes de troupe de coller au mur Jaurès et de lui mettre le plomb qui lui manque dans la cervelle, croyez-vous qu'il faudra le regretter ? Non, et je l'y aiderai". (Un éditorialiste du journal "Paris-Midi).

Maurras le royaliste de l'Action française, (futur collabo pétainiste, aint-sémite, pendant la 2 ème guerre mondiale) appelle à tuer Jaurès, Charles Péguy, hélas grand écrivain et ami du député de Carmaux, aussi...

Il y eu toute une meute pour armer le bras du tueur...

Jacques Brel dans son interprétation hommage à Jaurès, interrogera:

"Dans les rêves qui montaient aux cieux, des quelques ceux qui refusaient de ramper jusqu'à la vieillesse, oui notre bon Maître, oui notre Monsieur.

Pourquoi ont-ils tué Jaurès ?

Pourquoi ont-ils tué Jaurès.? "

Aujourd'hui, à l'heure où tous reconnaissent "la boucherie" de la guerre de 14-18, toutes les récupérations possibles et interprétations diverses de la pensée de Jaurès, tant par la droite, que par l'extrême droite, de la gauche "bien pensante" et autres, tentent de faire parler Jaurès en 2014...

Lisons le quand il dit:

"C'est nous qui étions fidèles à la véritable pensée marxiste, lorsque dans la crise des libertés françaises, nous avons défendu la République contre tous ses ennemis."

Jaurès dans République et Socialisme, 17 octobre 1901.

Le journal L'Humanité dont il a été le fondateur lui a rendu un vibrant hommage hier. Au travers de ses pages, on (re)découvre l'humaniste visionnaire internationaliste qui disait:

"qu'il n'y a qu'un moyen d'abolir la guerre entre les peuples, c'est d'abolir la guerre économique".

Combien de conflits dans le monde seraient aujourd'hui évités ?

Alain CROCE

 

Vidéo du PCF "Jaurès, réveille-toi, ils sont devenus fous !"


Beaucoup se disputent l'héritage de Jean Jaurès et singulièrement le gouvernement qui mène pourtant une politique à l'inverse de ce que furent ses combats.

Que penserait Jean Jaurès s'il revenait parmi nous, cent ans après son assassinat ? Quelle serait sa réaction en constatant qu'un président socialiste a renoncé à toutes les valeurs de la gauche ? Qu'aurait-il pensé du Pacte de responsabilité, de l'austérité généralisée, etc ?

Le Parti communiste français vous propose de le découvrir dans sa nouvelle vidéo : "Jaurès, réveille-toi, ils sont devenus fous!"

 

 

Jaurès, réveille-toi, ils sont devenus fous par CN-PCF

28 juin 2014

Retrait de l’ordre du jour du Sénat de la réforme territoriale.

Le gouvernement doit respecter l’esprit et la lettre de la Constitution

Retrait de l’ordre du jour du Sénat de la réforme territoriale

Par le groupe CRC (Communiste, Républicain, Citoyen)/ 26 juin 2014

Réunie le mardi 26 juin en application de l’article 39, quatrième alinéa, de la Constitution et de l’article 29, cinquième alinéa, du Règlement du Sénat, la Conférence des Présidents a constaté la méconnaissance des règles fixées par la loi organique n° 2009-403 du 15 avril 2009 relative à l’application des articles 34-1, 39 et 44 de la Constitution, pour la présentation du projet de loi relatif à la délimitation des régions, aux élections régionales et départementales et modifiant le calendrier électoral.

En conséquence, ce projet de loi a été retiré de l’ordre du jour des mardi 1er, mercredi 2, jeudi 3 et vendredi 4 juillet prochains et le Conseil constitutionnel a été saisi

Les sénateurs du groupe communiste républicain et citoyen ont demandé à la Conférence des présidents de statuer sur le respect par le gouvernement des règles constitutionnelles de présentation du projet de loi relatif à la délimitation des régions, aux élections régionales et départementales et modifiant le calendrier électoral. La Constitution, dans son alinéa 3, fonde ces règles qui sont explicitées par les articles 7, 8, 9, 10 et 11 de la loi organique du 15 avril 2009. L’article 8 précise que l’étude d’impact qui doit obligatoirement accompagner un projet de loi doit comprendre un certain nombre d’éléments et de documents.

Cet article indique que ces éléments doivent être exposés « avec précision ». Le groupe CRC pense que non seulement deux points ne sont pas analysés mais sont même complètement absents de l’étude.

Il s’agit, d’une part, de « l’évaluation des conséquences des dispositions envisagées sur l’emploi public » et, d’autre part, « les consultations qui ont été menées avant la saisine du Conseil d’Etat ».

Ils notent par ailleurs que « l’évaluation des conséquences économiques financières, sociales et environnementales, ainsi que des coûts et bénéfices financiers envisagés pour chaque catégorie d’administration publique ne sont pas abordées en dehors de deux ou trois mots qui n’apportent rien à la réflexion.

Les sénateurs du groupe CRC ont engagé cette procédure pour souligner la précipitation extrême des débats et souligner l’absence de débat citoyen. Il reste maintenant, comme le prévoit la loi organique, au Conseil Constitutionnel à statuer dans un délai de huit jours pour se prononcer sur la validité du projet de loi.

Ils notent que le rejet du texte par la Commission spéciale du Sénat ce jour, souligne la nécessité d’élaborer une autre réforme territoriale, démocratique, respectueuse des territoires et sociale.

 

07:59 Écrit par poutargue dans Alain a écrit, localité, National | Commentaires (0) | Lien permanent |  Facebook |

09 juin 2014

LES MAIRES PRÊTS POUR FAIRE REVOIR A LA MINISTRE LE PROJET DE MÉTROPOLE.

 

Carte-Regions-info projet loi juin 2014.png

Les maires des Bouches-Du-Rhône ont préparé la prochaine visite à Marseille de la ministre Maryline Lebranchu sur la future Métropole. La mise en place du "mille feuilles" (d'impôts) avec le plan d'économie de 50 milliards d'euros, dont les 11 milliards ponctionnés sur les collectivités territoriales, qui en réalité, avec les non compensations se traduirait par environ 3 fois plus en moins pour les services publics. Cela commence à faire réfléchir plus d'un maire, qui hier favorable à la Métropole va se retrouver demain confronté dans sa commune à la dureté des coupes sombres, d'une logique qui se traduit par moins de démocratie, par l'éloignement des prérogatives aux élus de proximité. Ce que vient de confirmer le projet du président de découpage des régions (voir plan ci-dessus) passant de 22 à 14, ou celui de suppression des départements qui relève du même tonneau européen de mise en concurrence des territoires et des individus, au lieu de leur coopération dans le cadre d'une Europe des peuples. Il est grand temps, tout en s'opposant à de telles visées, de construire ensemble avec les citoyens l'avènement d'une VI ème République.

Alain CROCE

 

La Provence 5 juin 2014 (cliquer sur l'article pour le lire).

LA PROVENCE 5 JUIN 2014 MAIRES METROPOLE.jpg

10:13 Écrit par poutargue dans Alain a écrit, localité, National | Commentaires (0) | Lien permanent |  Facebook |