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04 mars 2015

Le Front National et ses propos nauséabonds ...

Le Front national

vide son sac d’ordures

GRÉGORY MARIN
MARDI, 3 MARS, 2015
L'HUMANITÉ
Florilège de propos nauséabonds distillés sur les réseaux sociaux par les candidats FN.
Afin d’accélérer son implantation locale, le parti d’extrême droite a recruté tous azimuts nombre de candidats très éloignés de la sphère républicaine. « Un sans-faute », estime pourtant Marine Le Pen.

Oui, il existe un « danger » Front national que la gauche – et cette partie de la droite qui ne l’a pas nourri de l’abandon de ses valeurs républicaines – doit reconnaître. Mais il ne suffit pas de crier au 21 avril pour inciter au vote utile, comme le font certaines écuries médiatiques et politiques qui, du coup, dédouanent les exécutifs, national et locaux, quand c’est leur absence de réponse politique à la crise économique et sociale qui fait le lit de l’empire Le Pen. Le danger, encore pointé hier par le secrétaire national du PCF, réside autant dans ce que le parti d’extrême droite ne dit pas clairement de ses projets antisociaux que dans ce que ses candidats révèlent, le plus souvent sur des réseaux sociaux utilisés comme déversoir d’une haine débordante. Que sait-on de la volonté des candidats frontistes de réserver le RSA aux « Français d’abord » ? Que dit le parti de Marine Le Pen sur la suppression de la clause de compétence générale des départements ? Des généralités, rabâchées lors de « formations » parisiennes auxquelles sont tenus de participer (sous peine d’être mal vus de la direction nationale) les candidats frontistes aux élections. Ainsi, au fil des articles de la presse régionale, visibles sur les sites des fédérations FN, les expressions « défense de nos départements » ou « sauvegarde du département » sont servies ad nauseam, alors même que la politique de la collectivité n’est que très rarement expliquée. Témoin cet article, fin janvier dans la Voix de la Haute-Marne, qui note que le binôme frontiste pour le canton de Chalindrey, Fabienne Millot et Gérard Terrillon, a « bien du mal à s’exprimer » sur les sujets départementaux : « Il va falloir qu’on soit un peu plus informé sur le sujet » ; ou encore : « J’aimerais connaître un peu mieux les tenants et les aboutissants », répondent-ils à propos de projets pourtant connus... Quant aux propositions déclinables, il leur aura fallu attendre l’édition d’un tract national, hier, rappelant un certain nombre de mesures, dont la « lutte contre le communautarisme dans les structures départementales en charge de la petite enfance » : « interdiction des signes religieux »... « comme le voile à la crèche », « respect de la laïcité », « refus du prosélytisme »... « islamiste ». On avait déjà lu ça quelque part.

Rien de nouveau qui justifie que le Front national se retrouve ainsi au centre du jeu médiatique, préalable plus que conséquence à sa position centrale dans le jeu politique. Pour un parti qui a su élargir son électorat en jouant sur son côté attrape-tout, l’essentiel n’est pas d’ailleurs de clarifier ses positions. Marine Le Pen l’a bien spécifié le week-end dernier devant un parterre de candidats FN : l’enjeu principal de cette élection tient au renforcement de sa présence.

C’est un « concours Lépine de l’abomination »

Lors de la convention Départementales 2015 de son parti, Marine Le Pen a motivé son auditoire, poussant les 7 648 candidats frontistes répartis dans 1 912 cantons à « dépasser la barre des 20 % », un seuil « fracassant » à atteindre pour, dit-elle, « influencer la politique menée dans les départements ». Quitte pour cela à ne pas être trop regardant sur les profils des candidats. Marine Le Pen l’avoue : « Ça n’a pas été facile, mais nous y sommes arrivés. » Pour boucler ses binômes, le FN de Haute-Loire a recruté six membres d’une même famille. Dans le canton d’Aubière (Puy-de-Dôme), le parti est allé chercher Pascal Bardin, condamné à six mois de prison avec sursis pour avoir tenté d’écraser un piéton en mars 2014 : « J’ai voulu donner une leçon de morale à un bon petit Français, un Guadeloupéen, qui traversait en dehors du passage piéton », se défendait-il sur France 3 Auvergne. Parmi l’armée de candidats FN qui ne brillent ni par leur finesse ni par leur idéal républicain, combien passeront à l’acte ? Car les VRP locaux de la marque Le Pen ne font pas dans la dentelle, comme le rappelait le Parti communiste français lors d’une conférence de presse, hier. C’est un « concours Lépine de l’abomination », lâchait le porte-parole du PCF Olivier Dartigolles, commentant les déclarations insoutenables de candidats frontistes ou assimilés sur les réseaux sociaux. Un condensé de propos « délictueux, racistes, xénophobes, haineux », dont la mise bout à bout suscite écœurement et indignation. Certains (dans l’Aude) appellent à des « battues » anti-arabes, rappel des ratonnades des années 1970 et 1980 dans les foyers et campements des ouvriers immigrés. D'autres, à l’instar de Jean-Christophe Vee, dans l’Yonne, singent le « parler arabe » : « Nike ta mere raciste na din moumouk assedic caf » (sic). Racisme tout court, racisme social et pour finir, homophobie, comme en témoigne ce message sur Facebook de Roger Dohen, candidat dans le canton de Marck (Pas-de-Calais) : « Le mariage = un homme une femme. Ils en veulent toujours plus ses PD » (sic)… Dans un message vidéo du 27 février, le député européen FN, Gilles Lebreton, avait pourtant mis en garde : « Du militant de base à notre présidente, en passant par nos candidats et nos élus, nous devons tous êtres exemplaires. Nous devons rester calmes, résister aux provocations, toujours privilégier la prise de décisions réfléchies aux coups de gueule. » Savoureux, a posteriori…

À chaque jour son lot de déclarations scandaleuses

« S’ils sont élus », les candidats frontistes auteurs de ces propos « ne participeront pas aux groupes du Front national », promettait Marine Le Pen lors du 12-13 de France 3, dimanche. On peut en douter, car à ce jour, seuls Guillaume Jambard, en Gironde (« Travail, famille, patrie »), Alexandre Larionov, dans l’Aveyron (les « Juifs », une « race parasite » qui « merrite » (sic) une « mort cruelle ») et Thierry Brésolin, en Ardèche (« Marine, tu es la réincarnation d’Hitler. Toi, tu vas nettoyer la France ») sont officiellement sous le coup d’une exclusion. Ce qui d’ailleurs ne les empêchera pas de voter, voire de siéger aux côtés des élus FN, comme l’a longtemps fait le conseiller régional du Rhône Alexandre Gabriac (1). Pour les autres, la commission de discipline du parti d’extrême droite n’est pas près de se réunir. C’est que, malgré cette loi des séries qui voit chaque jour son lot de déclarations scandaleuses, « trop nombreuses pour qu’on avalise leur caractère anecdotique », selon le secrétaire national du PCF, Pierre Laurent, et qui « participe à la multiplication des actes antisémites et islamophobes », Marine Le Pen nie toute escalade. L’héritière de la haine familiale estime que « 99,99 % des candidats font un sans-faute ». La « dédiabolisation » est en marche.

(1) Avant de lancer le mouvement 
des Jeunesses nationalistes.



16 février 2015

ELECTIONS DÉPARTEMENTALES. DES CANDIDATS "A GAUCHE TOUTE !" SUR LE 11 EME CANTON.

Avec le nouveau découpage électoral qui diminue de moitié le nombre de cantons sur notre département, un nouveau mode de scrutin qui impose 4 candidats par liste (2 titulaires, 2 remplaçants) à parité homme - femme, le 11 ème canton regroupe les communes de Marignane, Le Rove, Gignac, Ensuès, Châteauneuf, Carry, Sausset.

Il semble, avec la liste "A GAUCHE TOUTE !" qui présente des personnalités diverses (communistes ou société civile), qu'il s'agit de la seule liste vraiment à gauche qui se présente sur notre canton, le P.S et Force du 13 renonçant à présenter des candidats.

Les électrices et électeurs de gauche, ceux déçus par le duo Hollande - Valls, ceux qui souhaitent dans les rangs socialistes, réorienter la politique menée, ceux qui s'opposent à l'austérité et veulent plus de démocratie, plus de transparence aussi dans la gestion du département dont l'ancrage historique se situe à gauche; face à une droite qui convoite le conseil général et à une extrême droite qui continue de semer la haine et la division, UN SEUL VOTE S'IMPOSE, celui pour la liste "A gauche toute ! Pour un territoire solidaire et citoyen".

Les menaces qui pèsent sur les collectivités territoriales avec la loi en cours de discussion, la métropolisation du territoire qui fait fi des populations des 113 communes opposantes et de leur maire, impliquent un message clair issu des urnes. Emparez-vous en. S'abstenir, c'est faire le jeu de la droite et de l'extrême droite...

Alain CROCE

ELECTIONS DEPARTEMENTALES 2015 11 EME CANTON.jpg

 

09 juin 2014

BUS DE L'ETANG. UNE NOUVELLE AGENCE OUVERTE A MARIGNANE.

La nouvelle agence des Bus de L'Etang (SMITEEB) vient d'ouvrir ses portes au Parc Camoin à Marignane. Avec cette agence, premier maillon de la future gare routière, les utilisateurs des communes voisines, dont ceux de Gignac La Nerthe,vont pouvoir avoir accès à tous les services (abonnements, rechargements des cartes, etc...)

Une nouvelle avancée afin de développer les transports publics sur notre territoire.

 

Alain CROCE

Adjoint au maire

Délégué aux Déplacements, Voirie, Propreté.

 

La Provence du 7 juin 2014.

BUS DE L'ETANG La Provence du 7 JUIN 2014.png

30 mai 2014

CONCERTATION SUR LES BUS DE L'ETANG POUR LA PROCHAINE RENTRÉE SCOLAIRE.

Une réunion de concertation a eu lieu au siège du SMITEEB afin de préparer la rentrée scolaire 2014 - 2015. Une bonne initiative du SMITEEB à laquelle j'ai participé avec divers parents d'élèves des lycées et collèges situés dans et hors commune. Cette réunion de concertation a permis de bien caler les horaires des transports scolaires et les circuits en prévision de la prochaine rentrée.

Rappelons que les transports scolaires sont accessibles également aux voyageurs non scolaires. Les voyageurs doivent être en possession d'un titre des bus, il est également possible de prendre un ticket à l'unité 1 € auprès du conducteur.

Alain CROCE

Adjoint délégué aux Déplacements, à la Voirie et à la Propreté.

 

La Provence

BUS LP DU 13 MAI 2014.png

26 mai 2014

ELECTIONS EUROPÉENNES. RÉSULTATS ET PREMIERS ÉLÉMENTS D'ANALYSE.

LES RESULTATS A GIGNAC LA NERTHE

Avec une participation électorale à 36,24 %, 2811 votants sur les 7755 inscrits, supérieure de 7,66 % sur les élections de 2009, une immense majorité d'électeurs (63,36 %) a choisi de ne pas participer au scrutin ce qui amplifie d'autant les pourcentages d'un Front National à 46 %, arrivé largement en tête.

La droite UMP avec 17,43 % est en recul de 6 % sur 2009 (23,50 %), le PS avec 9,90 % recule de 5,36 % sur 2009 (15,26 %). La liste EELV obtient 6,05 % contre 10,85 % en 2009. Le Front de Gauche recueille 8,73 % (-2,59 %).

Nous remercions les électrices et électeurs qui ont soutenus par leur vote les valeurs portées par Le Front de Gauche et ont permis la réélection de notre députée européenne dans le Sud Est Marie Christine Vergiat.

Le score inquiétant du FN a un retentissement certain en France et en Europe, et est révélateur de la crise profonde que nous traversons. Cela traduit un malaise et un mécontentement profond vis-à-vis des choix opérés tant en France où la déception est grande devant la surdité des Hollande - Valls, que  des choix européens austéritaires grandement contestés.

Une véritable alternative réellement de gauche reste à construire et à débattre.

Alain CROCE

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Elections européennes. Communiqué de Pierre Dharréville (PCF)

 

Au terme d’une campagne indigne des enjeux, où les forces dominantes n’ont eu pour obsession que de masquer leur responsabilité pour échapper à la sanction, le niveau très élevé de l’abstention demeure un événement marquant du scrutin, malgré une très légère décrue par rapport à 2009. La crise de la démocratie se confirme de scrutin en scrutin.

Le score annoncé du Front national est l’un des symptômes de cette crise profonde. C’est un fait politique grave et inquiétant. Lorsque les forces républicaines et progressistes sont démobilisées, l’extrême droite en profite. Cela est le signe d’une tentation de repli sans issue dont le ressort est la peur. Il faut plus que jamais combattre le projet de société insupportable dont le Front national est porteur, comme les propos xénophobes de son candidat l’ont tristement rappelé voici quelques jours dans le Sud-Est. Ils feront à nouveau faire la preuve de leur dangerosité, de leur profonde incurie face aux problèmes posés et de leur capacité à profiter du système qu’ils dénoncent et à conforter le capitalisme dont ils sont parmi les meilleurs défenseurs. 

Pour le gouvernement, c’est un nouveau désaveu cinglant. Combien en faudra-t-il pour qu’il prenne la mesure de son échec et du fossé qui se creuse avec l’immense majorité de la population ? Combien en faudra-t-il pour que cessent les politiques libérales concertées dans le laboratoire de l’Union européenne ? Le faible score des forces gouvernementales appelle de profondes remises en cause. Il appelle l’arrêt immédiat du Pacte d’austérité et de la casse de la démocratie locale qui correspondent aux préconisations de Bruxelles et dont notre peuple ne veut pas. Ainsi qu’une position offensive de la France contre le Grand marché transatlantique. Résolument, il faut une grande réaction de gauche, une grande réaction à gauche. 

Dans ce contexte, le Front de gauche confirme son résultat de 2009. Trop seuls à mener campagne et à faire vivre le débat européen, nous considérons comme un atout le travail parlementaire exemplaire et la pugnacité de Marie-Christine Vergiat. Dans plusieurs pays en Europe, la force que nous représentons gagne du terrain. Ainsi, nous serons demain plus forts face au consensus libéral.

Nous mesurons le chemin qui reste à parcourir pour que la colère populaire se transforme en un espoir irrésistible. C’est une nécessité que confortent ces résultats inquiétants. Nous mettrons toute notre énergie à empêcher les forces de la finance de continuer à profiter du discrédit profond qui touche la politique pour pousser les feux de leur insupportable domination.

Pierre Dharréville
secrétaire départemental du PCF 13
membre du comité exécutif du PCF