27 octobre 2011
Le service public fonctionne mieux que le privé
Voici ce qui est paru dans la Marseillaise du mardi 25 octobre. Sachez que le journal La Marseillaise consacre une page à la ville de Châteauneuf tous les mardi, jeudi et samedi. Alors n'hésitez pas à l'acheter ces jours plus particulièrement. Et surtout faîtes le savoir car c'est un outil important pour diffuser y compris nos actions.
C’était une réunion somme toute anodine aux services techniques de la ville de Gignac qui accueille également les services de la Communauté urbaine de Marseille. Mais en fait pas tant que cela… Les acteurs publics de la collecte des déchets ménagers avaient en effet rendez-vous avec le maire, Christian Amiraty, Alain Croce, Conseiller communautaire et les responsables administratifs de la CUM pour faire un point d’étape sur le tri sélectif. « Aujourd’hui nous souhaitions marquer auprès des personnels impliqués dans la collecte sélective le passage réussi du privé au public. En plein mois d’août ce n’était pas évident que les salariés du public soient capables d’absorber un travail supplémentaire même si une forme de substitution s’est opérée entre collecte traditionnelle et collecte sélective. Il y a encore des choses à améliorer, quelques endroits à voir mais le premier bilan est extrêmement positif. C’est le service qui gagne dans cette affaire », devait nous dire Christian Amiraty, visiblement très heureux de cette initiative somme toute anachronique à la Communauté urbaine où la collecte des déchets et sélective est confiée prioritairement au privé.
18:01 Écrit par poutargue dans Infos côte bleue | Commentaires (0) | Lien permanent | Facebook |
17 mai 2011
640 hectares pour l’agriculture… et rien d’autre
(article paru dans la Marseillaise du 17 mai 2011 en page côte bleue)
« La commune de Gignac possède une grande plaine agricole et qui avec celle de Châteauneuf et Marignane correspond à environ 640 hectares dont au moins 340 hectares en friche. Notre projet est clair : ne pas laisser cet espace à la spéculation ou au mitage, mais bien en faire un outil d’aménagement au profit de nos populations », explique d’emblée de jeu Christian Amiraty, le maire de Gignac entouré de Sylvie Ferrarin, son adjointe à l’urbanisme et à l’aménagement, de Pascal Gillet, Conseiller municipal de Châtauneuf chargé des questions agricoles et Patrick Magro, vice-président de MPM, délégué à l’aménagement. Installé dans la salle de son Conseil municipal, il est tout sourire car la réunion à laquelle il vient d’assister vient de poser les bases d’un projet extrêmement ambitieux. « Avec les représentants de l’agriculture, les techniciens de MPM, des représentants élus ou techniciens des villes de Châteauneuf et de Marignane nous avons convenu que désormais ces 600 hectares seraient dévolus à l’agriculture, et à rien d’autre. Nous lançons dès aujourd’hui l’Euromed agricole ». Le terme est fort mais il est approuvé par les participants. « Ceux qui il y a vingt ans avaient pensé l’Euromed sur Marseille en partant d’une friche industrielle sont en train de construire avec l’aide de l’État et de fonds européens une mutation de l’espace public marseillais. Ici, nous souhaitons agir dans le même sens. MPM c’est 2 à 3 % de terres agricoles. La plaine de Gignac-Châteauneuf c’est 40 % du patrimoine agricole et d’un seul tenant. C’est donc un enjeu majeur pour notre collectivité. En le comparant à Euromed nous souhaitons attirer l’attention de l’État pour que ce projet prenne une dimension nationale, et serve d’exemple », explique Patrick Magro. De son côté, Pascal Gillet acquiesce et se trouve très satisfait de la tournure qu’a pris cette réunion. « Nous portons depuis 2008 la volonté que nos terres agricoles ne restent pas en friche. Aujourd’hui nous formalisons cette volonté en disant tous ensemble : stop aux espoirs spéculatifs sur ce territoire de 640 hectares. C’est un enjeu économique, d’aménagement et n’oublions pas l’essentiel nourricier. Nous sommes aux portes de la seconde ville de France. Si on ne le fait pas ici on le fera nulle part ailleurs ». Quant à Sylvie Ferrarin, inquiète de la tournure que prennent ces terres en friche, elle est ravie que chacun en ait pris conscience. « Si nous ne faisons rien, demain toutes ces terres seront envahies par du béton. Déjà nous assistons à ce phénomène. C’est un véritable détournement d’usage. Nous allons envoyer des courriers à la police nationale, au Procureur de la république. ERDF était présent à notre réunion. La réactivité et surtout la fermeté de toutes et tous est primordial. Aujourd’hui on s’est mis ensemble. L’intérêt du territoire a été pris en compte par les politiques. Nous esquissons une culture d’agglomération. Cela réhabilite la politique et nous sommes dans l’obligation de réussir. C’est notre projet politique qui fera avancer notre territoire et permettra demain à l’agriculture de reprendre pied pour nourrir dans la proximité. C’est un très beau projet ».
Joffret Melen
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