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01 août 2013

AVIONS SUR LE ROVE ET GIGNAC LA NERTHE. LES MAIRES EN PREMIERE LIGNE.

Suite au communiqué de presse des maires du Rove et de Gignac, Georges Rosso et Christian Amiraty, La Provence a publié hier l'article suivant. Les deux solutions préconisées par le sous-préfet, Simon Babre, nous conviennent parfaitement. "Faire respecter le couloir défini et dévier de quelques degrés vers l'Est les trajectoires actuelles au cas où la première solution ne serait pas suffisamment respectée."

Il faudra les faires respecter. L'intervention en parallèle du député PS de l'Estaque Jybrayel, "n'impacte pas Le Rove et Gignac", selon le directeur de l'aviation civile, puiqu'il s'agit d'atterrisage. Quoi qu'il en soit, en sachant qu'en matière d'atterrissage, c'est le pilote qui décide sa trajectoire, aprés avoir reçu l'autorisation de le faire, nous avons donc intérêt à rester vigilants...

Alain CROCE

Conseiller municipal

Conseiller communautaire MPM

 

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Soirée thonade avec l'OCLG à LAURE

Soirée réussie samedi soir, organisée par l'OCLG (Office de la Culture et des Loisirs de Gignac) en partenariat avec la municipalité, autour d'une thonade traditionnelle. Beaucoup de monde attablé sur le parking du boulodrome Gouiran, à Laure, pour assister au spectacle concocté par LSP Music de Gignac. Des tubes des années 80 à nos jours, 16 artistes sur scène (musiciens, chanteurs, danseuses). Convivialité, spectacle de qualité et danses ont présidé à cette soirée estivale.

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09:38 Écrit par poutargue dans localité | Commentaires (0) | Lien permanent |  Facebook |

31 juillet 2013

COMMEMORATION. JAURES ASSASSINE LE 31 JUILLET 1914.

Le 31 juillet 1914, il y a 99 ans, Jean Jaurès était assassiné au café du Croissant à Paris...

 

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Un événement qui est l’occasion de réaffirmer la modernité de sa pensée et de ses engagements.

«Ils ont tué Jaurès ! » Ce cri, lancé le soir du 31 juillet 1914 à Paris, dans la salle du café du Croissant, sis au 146, rue Montmartre, ne cesse de répercuter son écho. Repris par la foule qui s’était amassée devant le lieu où était tombé, sous les balles d’un militant d’extrême droite, le fondateur et directeur de l’Humanité, il fera bientôt le tour du globe terrestre avec ce corollaire : « C’est la guerre. »

Déflagration guerrière

De Londres à Tokyo en passant par Bruxelles, Berlin et Saint-Pétersbourg, la mort du leader français de l’Internationale ouvrière, fondée sous l’égide de Friedrich Engels en 1889, marquait en effet la mise en berne du drapeau internationaliste que l’association avait jusque-là opposé à un conflit voulu depuis plusieurs années par les grandes nations capitalistes, opposées sur les terrains coloniaux européens, africains et asiatiques. Jaurès assassiné, le principal rempart militant et intellectuel de l’association à la montée du péril de la déflagration guerrière qui allait se déclencher dans les jours qui suivirent, mis à bas, la plupart des dirigeants socialistes, abandonnant la stratégie de grève générale défendue contre la guerre, rallient les unions sacrées.

Le chemin de la confrontation, qui devait être court, s’embourbera pendant quatre ans, faisant des millions de morts dont plus de la moitié civils. La comparaison de la Première Guerre mondiale avec la Peste noire du Moyen Âge est-elle exagérée? Le fait est qu’avec elle, l’humanité entrait en grand dans une modernité « suant le sang et la boue par tous les pores » et que le véritable signal du déclenchement de la « boucherie » fut lancé le soir du 31 juillet 1914. De sa « brutalisation » et de la mise en sommeil de sa raison surgiront de nouveaux « monstres » et « caprices ». Ses rescapés tentèrent d’oublier pour vivre. En 1944, en France, ils proclamèrent les « jours heureux », qui étaient appelés des vœux de Jaurès. Face à ceux qui entendent les « défaire méthodiquement », à pas feutrés ou avec fracas, l’Humanité appelle à se souvenir, pour l’année qui vient, et ceci « au-delà du souffle d’un soupir », de l’œuvre et de l’action de celui dont l’assassinat, il y a 99 ans, marquait la tentative d’emporter l’esprit de résistance, de tolérance, de socialisme, de démocratie et de progrès qu’il incarnait.

Aller à l'idéal

Dans son Histoire socialiste, Jaurès, qui entendait se placer « sous la triple inspiration de Marx, Michelet et Plutarque », paraphait : « Je suis avec Robespierre et c’est avec lui que je vais m’asseoir aux Jacobins. » Il écrivait sur la Révolution française et inscrivait, 114 ans après la prise de la Bastille, son combat dans la continuité de son action. Souci d’héritage? De fidélité, plutôt. La table est ouverte pour qui veut, ce mercredi 31 juillet, à 11 heures, avec Jaurès, s’asseoir au Croissant. Mais c’est pour parler de Jaurès au présent et en présence de Patrick Le Hyaric, directeur de l’Humanité. Le café du Croissant, à deux pas des premiers locaux du journal, est un de ces lieux qui jouent un vilain tour aux bourreaux et aux assassins de ceux qui payèrent de leur vie leur soif d’« aller à l’idéal », mais aussi à ceux qui prétendent avoir oublié le « cap » fixé : c’est la force d’espérance qu’ils portent qui réalise l’humanité dans l’histoire et c’est elle seule qui résonne éternellement.


ZEBDA. POURQUOI ONT-ILS TUE JAURES ? 9mn. par sergelesbre

10:07 Écrit par poutargue dans International, National | Commentaires (0) | Lien permanent |  Facebook |

28 juillet 2013

Jean-Marc Coppola. « La métropole, pour moi, c'est non ! »

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Élu communiste marseillais et Vice-Président de la Région PACA, il réfute les arguments des partisans du projet Lebranchu.

La Marseillaise. Après le vote en première lecture à l'Assemblée du projet Lebranchu vous réaffirmez votre opposition à la métropole. Pourquoi ?

Jean-Marc Coppola. Le texte n'a pas été modifié par rapport à ce que proposait le Gouvernement, nos critiques restent donc inchangées. Même si la partie sur Marseille ne pourra plus être discutée au Sénat, le projet de loi y retournera dans sa globalité. Un nouveau vote aura lieu. Par ailleurs, nous demandons la tenue d'un référendum pour que les citoyens concernés puissent se prononcer. La métropole, pour moi, c'est non ! Ce projet antidémocratique qui éloigne les citoyens des centres de décisions est nocif pour le territoire. Nous continuerons de le combattre pour qu'il ne s'applique pas, de même qu'en leur temps la loi Marcellin de 1972 ou la réforme territoriale de Nicolas Sarkozy

La Marseillaise. Les partisans de la métropole martèlent qu'il s'agit d'un moyen pour sortir Marseille du marasme. N'êtes-vous pas d'accord en tant qu'élu marseillais ?

Jean-Marc Coppola. Je suis pour la commune de Marseille, pour des coopérations intercommunales renforcées, avec également le Département et la Région. Et je plaide pour un grand plan d'aide de l'État à la deuxième ville de France. Ceux qui disent que la métropole va aider Marseille racontent des histoires. Plus qu'une ville pauvre, Marseille est une ville très inégalitaire. Quatrième de France en nombre de redevables à l'ISF, elle accueille des quartiers parmi les plus défavorisés nationalement. Elle manque avant tout de moyens pour répondre aux besoins des travailleurs, des habitants, or ce que propose la métropole, c'est le partage de la misère. Le gouvernement dit aux parlementaires « votez la loi, on verra plus tard pour les moyens ». Ceux qui ont approuvé ce chèque en blanc se sont fourvoyés : en réalité, le but du Gouvernement est de mettre en commun des dotations de l'État qui sont en baisse pour chaque collectivité. Dans ce cadre, les inégalités se creuseront.

La Marseillaise. Vous parlez d'une loi d'inspiration ultralibérale. Pour quelles raisons ?

Jean-Marc Coppola. L'objectif idéologique de la métropole qui est une recentralisation, c'est d'éloigner les citoyens du pouvoir de décision pour laisser la main aux logiques financières, aux banques et à la recherche de profit. Les Maires, l'échelon communal, suscitent la confiance des populations. En les affaiblissant, en affaiblissant la démocratie de proximité, le projet du gouvernement prend la responsabilité de dégrader encore le rapport des citoyens à la politique. il vise à généraliser l'austérité en ligotant toute liberté d'action politique progressiste au niveau local. Prenons l'exemple des transports, brandi par la Chambre de commerce et le patronat. La métropole n'aura pas la compétence unique et les projets alternatifs portés par les élus montrent qu'elle n'est en rien une nécessité pour engager des coopérations à l'échelle du territoire. En revanche, elle menace directement la gratuité mise en œuvre dans le Pays, d'Aubagne et de l'Étoile, une avancée progressiste à valeur d'exemple qui est insupportable pour le patronat et les tenants du régime sec, autrement dit de l'austérité.

La Marseillaise. Comment envisagez-vous de porter le sujet « métropole » lors des municipales ?

 

Jean-Marc Coppola. Je le disais, nous proposons des, référendums sur les territoires concernés par la loi métropole. Mais, quoi qu'il arrive, les municipales de 2014 seront un moment d'expression démocratique, d'exercice de la souveraineté populaire sur la question de la métropole prévue pour 2016 dans le projet du Gouvernement. A Marseille, les élus communistes et du Front de Gauche sont les seuls à parler d'une voix différente dans l'intérêt des populations. Quand des candidats à la primaire socialiste font des propositions qui peuvent être intéressantes, je dis : « Attention, la métropole sera un obstacle supplémentaire à leur réalisation. » Au Front de Gauche, nous poursuivons notre travail de construction avec les citoyens d'un projet portant l'ambition de donner à Marseille les moyens de répondre aux défis qui lui sont posés en termes de logement, de transport, d'emploi, d'écologie…

Propos recueillis par Léo Purguette (La Marseillaise, le 26 juillet 2013

07:58 Écrit par poutargue dans Infos côte bleue, National | Commentaires (0) | Lien permanent |  Facebook |

27 juillet 2013

GIGNAC - LE ROVE, ENSEMBLE CONTRE LES NUISANCES AERIENNES.

 

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 COMMUNIQUE 

Nuisances aériennes : Le maire du Rove et de Gignac ont été reçus par le sous-préfet et le directeur de l’aviation civile le 24 juillet.

 

Devant la forte contestation de leur population qui subit la même problématique par rapport aux nuisances aériennes, le maire du Rove et de Gignac-la-Nerthe ont interpellé le sous-préfet, Simon BABRE. Ce dernier les a reçus le 24 juillet en présence du directeur de l’aviation civile, monsieur GUIVARCH. Monsieur Rosso qui était accompagné de son adjoint Paul Sabatino et monsieur Amiraty ont pu porter le mécontentement des habitants impactés par le survol en demandant que l’arrêté préfectoral portant approbation du plan d’exposition au bruit soit respecté.

 Après deux heures d’étude où tous les plans de survols ont été soumis aux maires, monsieur le Sous Préfet a proposé que deux solutions soient mises expressément à l’étude par l’aviation civile :

La première pour que les avions ne se détournent plus du couloir existant et la deuxième, si cela n’est pas suffisant, pour dévier les avions de leur trajectoire actuelle de quelques degrés vers l’est.

  « Notre détermination avec le soutien des populations concernées pour faire cesser les nuisances aériennes commence à porter ses fruits. L’entrevue du 24 juillet a apporté une avancée importante et un réel espoir pour que les habitants du Rove et de Gignac retrouvent la tranquillité qui était la leur dans un passé récent. Toutefois, rien n’est encore acquis et nous ne baissons pas la garde. Nous restons vigilants tant que les améliorations proposées ne sont pas mises en application » ont déclaré d’une même voix Georges Rosso et Christian Amiraty.

Affaire à suivre.

 

 

 

 

10:03 Écrit par poutargue dans localité | Commentaires (0) | Lien permanent |  Facebook |