15 avril 2015
17 - 18 - 19 AVRIL. SALON DE L'HABITAT DE GIGNAC LA NERTHE. ENTRÉE LIBRE.
Salon de l’habitat à Gignac-la-Nerthe
L’association des commerçants (Avenir commerces Gignac) organise, en partenariat avec la commune, son premier Salon de l’habitat, qui se déroulera les 17, 18 et 19 avril à Gignac-la-Nerthe, Espace Pagnol, avenue Jan Palach, de 10h à 19h.
L’entrée est gratuite.
L’idée de ce salon est de proposer aux visiteurs à travers une quinzaine de stands un ensemble de corps de métiers et de solutions concernant l’habitat.
De nombreuses entreprises seront présentes pour échanger aussi bien autour des travaux classiques (menuiserie, maçonnerie, plomberie, électricité, peinture,…) que tout ce qui se rapporte à l’amélioration de l’habitat et aux économies d’énergies (isolation, aides à la rénovation, nouveaux procédés, nouveaux dispositifs,…).
A noter que l’enseigne Orange fera découvrir de nouveaux outils et applications liés à la domotique, à la Maison connectée (détection à distance de mouvements, de fumée, programmation à distance du chauffage, de l’éclairage,…).
Un architecte et un courtier en crédits immobiliers seront à votre disposition pour apporter des conseils. Les organismes qui animent le Bureau de l’Habitat du bassin Ouest de la communauté urbaine Marseille Provence Métropole (MPM) seront présents ainsi qu’un spécialiste en diagnostic énergétique pour vous apporter de précieux conseils en amélioration de l’habitat.
Une conférence consacrée à l’amélioration de l’habitat et aux aides financières possibles de la part de l’Etat et autres organismes en matière d’économie d’énergies se tiendra le samedi 18 avril à 10h30. L’entrée est libre. La conférence sera animée par le Bureau de l’Habitat.
L’inauguration du Salon de l’Habitat se déroulera le vendredi 17 avril à 11h.
VENEZ NOMBREUX !
18:03 Écrit par poutargue dans Infos côte bleue, localité | Commentaires (0) | Lien permanent | Facebook |
GIGNAC. CONSEIL MUNICIPAL DU 9 AVRIL 2015. UN BUDGET CONTRAINT ET SÉRIEUX.
Le conseil municipal consacré au budget communal a été révélateur à bien des égards. Même si certains agitent des sous-entendus, par le biais d'informations remaniées en fonction de ce qu'on veut faire dire aux chiffres. L'opposition s'évertue à laisser penser que la commune serait en faillite. Hélas pour eux ce n'est pas le cas, d'ailleurs leurs propres conseillers municipaux eux-mêmes ne le disent pas.. Pour preuve, alors que dans nombre de villes les impôts augmentent (Marseille + 4,9 %), les taux restent inchangés malgré une situation difficile pour 2015 due aux mesures du gouvernement.
Révélatrice, cette longue énumération chiffrée de M. Cordoléani (divers droite) qui in fine, note une bonne gestion municipale, disant à plusieurs reprises que les chiffres se situent dans une bonne moyenne. Seule erreur de sa part, une dette sur-évaluée qui a été ramenée de 12 millions d'euros à 8,5 millions d'euros. Il en oublie de déduire les lignes de trésorerie remboursées ou un oubli de taille, la déduction non faite des remboursements annuels de celle-ci. Car une dette, elle se rembourse aussi ! (Ce qu'il a d'ailleurs reconnu lui-même en fin de conseil)
Révélatrice, cette absence totale d'intervention des élus F.N sur le budget dont le président se contente de dire qu'il cède la parole sur ce sujet "au spécialiste M. Cordoléani" (divers droite). A se demander s'il a ouvert et feuilleté les comptes de la commune remis à chaque élu ou s'il a décidé qu'il était représenté par le groupe de ... droite ? Lui aussi dira qu'il y a eu "des bonnes choses de faites"sur la commune.
Révélatrice, l'intervention du groupe Gignac J'y Vis (communistes et société civile) qui développe chiffres à l'appui sur les contraintes imposées aux communes par le gouvernement qui asphyxie les collectivités territoriales. Voir ci-dessous l'intégralité de l'intervention prononcée.
Nous reviendrons sur le contenu de certaines délibérations de ce conseil municipal.
Alain CROCE
La Provence du 11 avril 2015
INTERVENTION SUR LE BUDGET 2015 – ALAIN CROCE GROUPE GIGNAC J’Y VIS
Mesdames, messieurs, bonsoir,
Dans le contexte particulier dans lequel s’est bâti ce budget, il nous semble important de souligner les écueils qui ont prévalu à l’élaboration de celui-ci. Nous sommes dans un contexte international et national de crise profonde dans tous les domaines : crise économique mais également politique profonde.
Une défiance des citoyens de notre pays qui s’est traduit également par une crise de la démocratie. Nous retrouvons tous ces ingrédients dans l’expression du vote des dernières élections départementales. Au nombre d’abstentions encore élevée d’une part (près d’un français sur deux), un peu supérieur au niveau de notre commune. Il s’agit incontestablement de l’électorat populaire de gauche qui ne s’est pas déplacé.
Un ras le bol des citoyens vis-à-vis d’un gouvernement qui loin de tenir les engagements pris sur lesquels il a été élu, développe une politique pourtant rejetée en 2012, aggravée par les lois type Macron, utilisant le 49 -3, qualifié en son temps de « déni de démocratie » par François Hollande, s’attaque à la santé publique, etc… Les électrices et électeurs ont exprimé une nouvelle fois, leur rejet de la politique du gouvernement et son absence de résultats concrets dans la vie des habitants. Les manifestations et grèves aujourd’hui même dans tout le pays le confirment. La responsabilité de Hollande et Valls est grande dans le retour aux affaires de la droite dans une majorité de départements dont le nôtre. Nous voulons à l’opposé œuvrer au rassemblement de toutes celles et tous ceux qui aspirent à une autre politique réellement de gauche, qui remette l’humain au cœur des choix à opérer. Pour cela, il faut s’attaquer aux politiques d’austérité, à la finance et aux inégalités dans la répartition des richesses.
C’est dans ce cadre là, que l’on retrouve l’exaspération des citoyens qui, expriment par le vote FN, un rejet des politiques, un repli sur soi, la crainte de l’autre, voire même adhèrent à certaines idées anti-républicaines qui font aujourd’hui la une de l’actualité lepéniste. Chercher ailleurs l’expression d’un tel vote relève de l’imposture ici à Gignac.
Sans développer d’avantage, quand on y rajoute la loi sur la réforme territoriale, la loi NOTRe (nouvelle organisation territoriale de la République) dont l’adoption définitive est prévue à l’été 2015, qui officialise la métropole au 1er janvier prochain et qui déjà au travers des différentes mesures drastiques d’économie prises, viennent heurter fortement un budget municipal qui n’avait pas besoin de toutes les ponctions opérées par l‘Etat.
Le budget primitif de la commune traduit les orientations budgétaires de l’Etat à l’égard des collectivités locales. A savoir une baisse significative des dotations pour 2015 et pour les prochaines années si aucune inflexion positive n’est apportée d’ici là.
L’AMF (Association des Maires de France), soutenue par 16 000 communes, dont la nôtre, a multiplié les alertes sur les conséquences inéluctables de la baisse des dotations sur l’investissement local, la croissance et l’emploi.
Les 4 % de déficit public évalués par l’INSEE pour 2014 (4,1 % en 2013) confirment que les investissements des collectivités locales dans leur ensemble, connaissent une chute de près de 8 %, ce qui est considérable (en 2008, elles n’avaient baissé que de 2,8 % !).
La ponction insoutenable de 28 milliards d’euros d’ici 2017, à laquelle s’ajoutent l’augmentation mécanique du coût de la fonction publique territoriale décidée unilatéralement par l’Etat (revalorisation de la catégorie C, augmentation des taux de cotisations retraite…), les nouvelles normes coûteuses, expliquent cette chute qui va s’amplifier.
Les répercussions pour notre budget sont importantes :
Les dotations forfaitaires et nationales de péréquation baissent chacune d’environ 200 000 euros par rapport à notre précédent budget.
A cela s’ajoute l’augmentation de dépenses obligatoires induites par la mise en place de la réforme des rythmes scolaires de près de 200 000 euros et le prélèvement des pénalités au titre de l’article 55 de la loi S.R.U qui passe de plus de 87 000 euros en 2013 à 183 000 euros en 2015 pour insuffisance de logements sociaux.
Cette situation nous conduit inévitablement à augmenter les tarifs liés aux services, plus de 60 000 euros ; qui se traduit notamment par une hausse sur la restauration et les activités périscolaires. Le budget des familles est affecté par cette évolution malgré les efforts effectués pour établir la péréquation la plus juste en fonction des revenus des familles.
La ligne fêtes et cérémonies est baissée de 20 000 euros sur le réel 2014 et celle des subventions aux associations d’environ 40 000 euros.
Par ailleurs des économies significatives sont prévues au titre du plan Climat en matière d’économies d’énergie, notamment sur la gestion des fluides : eau et électricité principalement.
Dans ce contexte contraint, la gestion des ressources humaines est une priorité qui doit se traduire par une valorisation du travail fourni par les agents.
Dans une telle situation, nombre de communes sont au bord de l’asphyxie et se retournent en priorité comme à Marseille par exemple, vers une augmentation des impôts sur les ménages. Ce que nous avons refusé de faire après deux mesures pendant deux années successives de baisse de ceux-ci. Nous avons dû, résoudre l’équation suivante : comment dégager à court terme, de nouvelles marges de manœuvres financières dans un contexte budgétaire contraint ?
- Il n’y aura donc pas d’augmentation de la pression fiscale sur la part commune, les taux communaux restent inchangés ;
-Il y a une maîtrise des dépenses de fonctionnement et une prise en compte des actualisations des salaires les plus faibles. La réforme de la catégorie catégorie C : coût 80 000€ en 2014, 40 000 € en 2015.
-Il est prévu le maintien de notre Capacité d’Auto Financement, indispensable à la réalisation des investissements liés à nos infrastructures, les écoles prioritairement.
- De même nous maintenons une stabilité des annuités de la dette.
Le contrat pluriannuel d’investissement signé avec le Conseil Général constitue une garantie pour ces investissements pour les 4 années à venir.
En conséquence nous pouvons parler D’UN BUDGET CONTRAINT, placé sous le signe de la responsabilité de la majorité municipale en matière d’équilibre dans la gestion de notre commune.
Par ricochet, le gouvernement contraint ainsi les communes à, soit augmenter les impôts, soit revoir les aides aux associations, les tarifs à la hausse ou la baisse du service public.
Il faudra que les citoyens s’en mêlent s’adressant aux véritables responsables, comme l’a fait le peuple grec et sans doute d’autres demain.
Le groupe Gignac J’y Vis votera donc ce budget sérieux et contraint, tout en continuant à s’opposer à l’austérité gouvernementale et à exiger plus de démocratie et de transparence.
17:49 Écrit par poutargue dans Alain a écrit, localité | Commentaires (0) | Lien permanent | Facebook |
UN COMMUNIQUÉ DE LA PRÉSIDENTE DU SPF DE GIGNAC LA NERTHE.
Ci-dessous la mise au point, de Mme Gimenes, présidente du Secours Populaire de Gignac La Nerthe qui m'a demandé de la publier, suite à un certain nombre d'interrogations, certaines d'ailleurs malsaines, sur un blog "attrape tout" au sujet de la "chasse aux œufs" qui n'a pu su faire. Celui-ci semble curieusement, devenir actuellement, celui d'un parti qui y règle ses comptes dessus, localement comme nationalement. Je leur conseille d'ailleurs un excellent film de Jamel Debbouze "Pourquoi j'ai pas mangé mon père". C'est d'actualité...
Alain CROCE
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COMMUNIQUE DU SECOURS POPULAIRE FRANÇAIS DE GIGNAC LA NERTHE
Cette année, le SPF de Gignac n’a pas été en mesure d’organiser la traditionnelle chasse aux œufs en direction des enfants de notre commune. Les bénévoles le regrettent d’autant que la participation l’an dernier était importante.
La chasse aux œufs est une initiative du Secours Populaire Français organisée par son association Copains du Monde pour récolter des fonds au niveau national pour des causes internationales : créations d'écoles, hôpitaux etc… La manifestation est en partenariat avec une société de chocolat, ainsi que la mairie pour le site.
C’est une organisation qui demande deux mois de préparation. Commander les œufs en plastique, trouver des partenaires pour les décorer, passer commande pour ceux en chocolat, prend du temps. Ainsi que préparer les stands des activités ludiques et faire appel aux bénévoles.
Les deux cambriolages des 13 et 27 février ne nous ont pas permis d'avoir accès aux locaux du SPF jusqu'au 29 mars. Nous étions limités dans le temps. Nous faisons à nouveau appel à la générosité afin de reprendre une activité normale au service des plus démunis. Nous reprendrons la chasse aux œufs l’année prochaine.
La présidente
Danielle GIMENEZ
17:28 Écrit par poutargue dans Alain a écrit, localité | Commentaires (0) | Lien permanent | Facebook |
01 avril 2015
ELECTIONS DÉPARTEMENTALES 2015. LES ÉLUS DU FRONT DE GAUCHE.
176 points d’appui pour l’alternative à gauche
Alors que nombre de cantons et de départements ont été emportés par la droite lors du vote de dimanche, le Front de gauche a résisté au courant qui a entraîné les candidats PS vers de nombreuses défaites confirmant la sanction du premier tour à l’égard de la politique gouvernementale. « Le Front de gauche compte 176 conseillers départementaux en métropole, dont 166 PCF et apparentés. Le PCF et le Front de gauche sont donc la troisième force politique en termes d’élus, derrière l’UMP-UDI, le PS, et loin devant le FN », a dénombré hier, dans un communiqué, le Parti communiste, qui y inclut les 13 conseillers de Paris qui siègent aussi au titre du conseil départemental. Ce sont près de trois quarts de ses candidats en lice pour le second tour qui ont été élus. Sur 123 cantons, où une candidature du Front de gauche a été recensée par le secteur élection du PCF, pour ce second tour, il l’a en effet emporté dans 90, soit dans un peu plus de 73 % des cas.
« Face à la droite nous l’emportons dans 74 % des cantons »
« Nous avons un peu moins d’élus à l’issue de ces départementales », reconnaît Jacques Chabalier, en charge de l’organisation au PCF, qui dénonce « un redécoupage des cantons qui a mécaniquement entraîné cette perte, pour l’essentiel ». Avant le 22 mars, le Front de gauche comptait, en effet, 234 conseillers généraux sortants, relève l’historien Roger Martelli sur Regards.fr, dont 220 membres du Parti communiste ou apparentés. « Le Front de gauche avait des élus départementaux dans 61 départements ; ils sont désormais dans 37 départements, soit 24 de moins, pour l’essentiel perdus dès le premier tour », ajoute l’historien communiste, qui note dans le même temps une entrée du Front de gauche au « conseil départemental de l’Aveyron et de la Lozère ». Certes, le PCF et ses alliés ont perdu la majorité et la présidence de l’Allier face à la droite locale, mais le tout s’est joué à 48 voix dans un seul canton, quand l’histoire du département est celle d’une bascule régulière de droite à gauche et vice versa. Et alors que le Val-de-Marne était partout annoncé perdu avant le premier tour, la majorité de gauche l’emporte avec 18 élus du Front de gauche, 7 du PS, 2 divers gauche et 1 EELV .
Si ces résultats sont le signe d’une « bonne résistance », selon les dirigeants des forces du Front de gauche, le contexte n’en est pas moins jugé inquiétant. « Le paysage politique est très difficile au lendemain de cette élection marquée par un fort succès de la droite, une implantation du FN et une chute de la gauche. Mais nos résultats montrent plus qu’une bonne résistance », estime Jacques Chabalier. « Le résultat confirme la tendance du premier tour. Avec nos 9,4 %, voire 11,9 % sur les cantons où nous avions des candidats, on sentait bien que c’était surtout le PS qui subissait une défaite historique et que les candidats du Front de gauche tenaient bien leur rang », juge également Éric Coquerel, le coordinateur du Parti de gauche. « Nous avons avec le Front de gauche des points de résistance à la gauche du PS, mais globalement le résultat est un échec cuisant qu’il faut d’abord imputer à la politique gouvernementale », souligne pour sa part Clémentine Autain, au nom d’Ensemble.
Dans ce contexte, l’autre fait notable est à chercher du côté des duels avec le Front national. Dans les 46 cantons qui ont opposé l’extrême droite aux binômes dont au moins une composante appartient au Front de gauche, ces derniers l’ont emporté dans 43 de ces seconds tours. Dans le Nord par exemple, le PCF emporte ainsi les 5 cantons où le parti des Le Pen lui faisait face, affichant un score allant de 51,4 % à 58,66 %. De même, dans les 20 triangulaires de l’Hexagone qui opposaient le Front de gauche à la droite et l’extrême droite, il en emporte 15. « Ces résultats contredisent les théories fumeuses qui laissent penser que l’électorat FN viendrait de nos rangs », se réjouit Éric Coquerel. « Face à la droite nous l’emportons dans 74 % des cantons et dans plus de 90 % face au FN. C’est la preuve que nous avons su être bons rassembleurs », ajoute Jacques Chabalier.
Quant aux alliances que le Front de gauche avait nouées, avec un rassemblement inédit et des candidatures communes avec Europe Écologie-les Verts, Nouvelle Donne ou encore des militants du mouvement social et associatif, elles pourraient être le signe d’un retour « à un certain dynamisme », estime Éric Coquerel, malgré les désaccords stratégiques qui ont marqué l’entre-deux-tours (le PCF appelant au rassemblement de la gauche pour faire barrage à la droite et l’extrême droite, le PG refusant tout rapprochement avec le PS). « Mais il ne faut pas se rendormir sur nos lauriers, au contraire, il faut s’en servir pour rassembler plus largement », insiste le dirigeant du PG. Un avis cette fois unanime même si le débat reste ouvert. Quand Clémentine Autain prévient qu’il s’agit maintenant de « réussir à faire converger les nombreux appels » de ces derniers mois pour une alternative à gauche, Jacques Chabalier souligne « le défi d’ouvrir une voie nouvelle à gauche » dans une période post-électorale marquée par la « surdité du gouvernement, qui appelle à un élargissement de sa majorité sans rien revoir de sa politique »
15:26 Écrit par poutargue dans National | Commentaires (0) | Lien permanent | Facebook |
LES RÉSULTATS DES ELECTIONS DÉPARTEMENTALES SUR LE CANTON MARIGNANE - CÔTE BLEUE.
Les résultats du canton :
Inscrits 60 939 - Votants 31 288 (51,34 %) - CHEVALIER / CROS F.N (43,79 %) - GUARINO / LE DISSES (DVD - UMP) 56,21 % ELUS.
Malgré un retard de 2 points au premier tour (35,03 % contre 37,30 % au FN), le binôme Guarino / Le Disses a nettement bénéficié de l'appel lancé à faire barrage au F.N de la totalité des 7 maires du canton, ainsi que du report des voix de gauche exprimées au premier tour notamment sur la liste "A Gauche Toute" (PCF - Front de Gauche).
Les résultats à Gignac La Nerthe :
Inscrits 7728 - Votants 3618 (46,82 %) - Exprimés 3390 - Blancs ou nuls 228 (6,30 %)
GUARINO / LE DISSES 1564 voix (46,14 %)
CHEVALIER / CROS 1826 voix (53,86 %)
Avec 19,96 % seulement (632 voix) recueillis au premier tour par la liste GUARINO / LE DISSES, c'est un retard de 26,18 points (+ 932 voix au 2 ème tour) qui a été comblé par les électeurs gignacais.
Il appartient maintenant de tirer des enseignements de ce scrutin, à contrario des premières déclarations du premier ministre et du président de la République qui veulent poursuivre sur la même voie de l'austérité et des restrictions pour le peuple et les communes. A Gignac, 4110 électrices et électeurs sont restés chez eux, plus d'un gignacais sur deux. C'est déjà l'expression d'un mécontentement, d'une défiance ou d'un renoncement, ce qui amplifie grandement le score d'un Front National qui apparaît comme un recours possible pour nombre de nos concitoyens, bien aidé en cela par la bienveillance des médias. Il faut donc démystifier le FN qui n'avait d'autres propositions pour le canton ou le département où ils n'auront que 2 élus (Berre) que celles portées nationalement par Marine Le Pen, où la haine de l'autre reste le fond de commerce en ces temps de crise profonde, qui est aussi celle de la démocratie et de la politique.
Alain CROCE
15:26 Écrit par poutargue dans Alain a écrit, Infos côte bleue, localité | Commentaires (0) | Lien permanent | Facebook |