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16 juin 2015

ÉMOUVANTE CÉRÉMONIE D'ADIEU AU PÈRE JEAN MENNESSON A GIGNAC.

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En cet après-midi orageux, la pluie se sera montrée clémente pendant les obsèques du curé du Rove et de Gignac, le Père Jean. Fort heureusement, notre municipalité avait anticipé la présence massive d'habitants du Rove, de Gignac ou de Châteauneuf, certains venants de bien plus loin... Le gymnase a été préféré à l'Eglise pour cette cérémonie exceptionnelle. Quelques 1200 personnes présentes pour dire adieu au Père Jean, un homme de Paix faisant l'unanimité au-delà des croyances ou pas des uns ou des autres.

Au cours de la cérémonie civile, les maires du Rove et de Gignac ont rendu un vibrant hommage au Père Jean qui aura passé près de 30 années au service des rovenains et des gignacais.

Suivie par la projection du film très applaudi, où le Père Jean s'est exprimé lors des vœux du maire de Gignac, après avoir reçu la Médaille de la ville, en janvier dernier, dans un discours résonnant comme un message d'espoir pour toutes les générations.

L'hommage des autorités religieuses ensuite, en présence de l’archevêque d'Aix et d'Arles, accompagné d'une quarantaine de prêtres, d'une chorale et de moments musicaux chargés d'émotion. Divers témoignages feront état du personnage Jean Mennesson, curé hors normes. De nombreux enfants émus, s'étaient installés assis à terre près du cercueil.

Des tonnerres d'applaudissements ont ponctué certains moments, marquant ainsi ce dernier adieu à un homme de foi qui aura marqué son époque.

Reposez en Paix Père Jean, ceux que vous avez connus et aimés ne vous oublieront jamais.

Alain CROCE

 

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 Georges ROSSO maire du Rove                      Christian AMIRATY maire de Gignac La Nerthe

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 Mgr l'archevêque                                            La famille et les élus

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 Les enfants                                                    Les prêtres

15 juin 2015

CONSEIL MUNICIPAL DU 11 JUIN. CLARTÉ ET TRANSPARENCE.

Le conseil municipal s'est réuni ce jeudi 11 juin 2015. Peu chargé en nombre de délibérations, il aura été rallongé du fait de la volonté de notre majorité de mettre un terme final (?) aux fausses déclarations en tout genre concernant le montant de la dette, sur des blogs où la vérité est étrangement absente. Les citoyens qui hésitent devant tant de mensonges sont invités à aller lire, lorsqu'il paraîtra le compte rendu officiel publié en mairie.

Ce conseil a débuté par un hommage du maire Christian Amiraty au Père Jean Mennesson, disparu dimanche dernier, suivi d'une minute de silence. 

Le maire a ensuite, là encore voulu donner des explications sur la décision du Conseil Constitutionnel de ne pas reconnaître ses comptes de campagne (municipales 2014), tout en rejetant la demande de M. Padilla, soutenu par M. De Pietro, d'invalider le résultat des élections sous des prétextes fallacieux présentés.

Un exemple. M. Padilla, ancien élu passé de la gauche à la droite, aujourd'hui proche de l'extrême droite, habitué des mensonges, a indiqué dans sa requête que M. Croce était à la fois président du groupe Gignac J'y Vis et de l'association Gignac J'y Vis. Tout le monde sait bien que l'association est totalement indépendante du groupe, Bernadette Muller assumant sa présidence en toute indépendance.

Ainsi donc, suite à une erreur de comptable qui n'a pas inséré la somme de 800€ aux comptes de campagne, ce qui correspondait à 3 réunions internes, ceux-ci ont été rejetés après la réintroduction de la dite somme, non pas parce que les comptes dépassaient le plafond fixé à plus de 17 000 €, la somme atteignant 14 800 € au total, mais parce que du coup la balance dépenses / recettes était devenue inégale. Le maire a indiqué qu'on était très loin de la somme de Nicolas Sarkozy aux présidentielles (rappel: 11 millions d'euros !) La somme sera donc remboursée, mais l'élection elle, est bel et bien VALIDÉE. Il n'y a eu aucune tricherie, seulement une erreur de comptable.

S'adressant à M. De Pietro, le maire lui a fait observer que lui et ses ex-acolytes de "gauche" n'ont jamais voulu reconnaître le résultat des élections depuis 2008, en appelant sans cesse à la Justice. Celle-ci a tranché à chaque fois, le résultat de 2014 nous confirme à nouveau dans notre élection par les citoyens..

M. De Pietro a d'ailleurs reconnu avoir eu lui des frais de campagne supérieurs à ceux du maire : je suis à 16 500 € a-t-il reconnu.

BUDGET : M. Royère, directeur général des services a présenté, documents à l'appui, les chiffres réels du budget de la commune. Pour ce faire, il a sollicité l'aide de M. Cordoliani, élu d'opposition afin de lui faire vérifier le bilan comptable, les textes officiels. Celui-ci a reconnu honnêtement avoir été en possession d'éléments inexacts. Des chiffres y compris pris sur le site de Bercy mais qui omettent de réintégrer à l'année, les restes à réaliser. La dette était donc bien de 12,5 millions d'euros fin 2007, bilan de 13 années de gestion calamiteuse de la droite gignacaise dont faisait partie M. De Pietro. CQFD.

Au 31 décembre 2014, la dette a été ramenée par notre majorité à 8,5 millions d'euros (moins 32 % sur 2007), l'annuité de la dette a été ramenée elle à moins 29 %. En clair, 8,7 % des impôts des gignacais ont été économisés. On est bien loin de la "faillite" annoncée, véhiculée par la droite et d'autres...

M. Cordoliani reconnaissant "être dans le faux", "s'être planté", ce qui est tout à son honneur, indique "qu'il ne répondra plus ici (au conseil) ou sur un blog, souhaite participer au futur de Gignac et ne plus parler de son passé."

Sur les délibérations présentées, abstention du FN sur l'adhésion au groupement de commandes du SMED (syndicat mixte départemental de l'énergie) concernant l'électricité. On se demande bien pourquoi, compte tenu que celle concernant le gaz a déjà permis d'économiser pour la ville, près de 22% sur sa facture grâce au groupement de commandes.

L'élection d'une commission pour un jury de concours devant désigner les architectes pour la construction d'une future école (ouverture prévue fin 2018) située près du centre aéré s'est traduite par l'élection de 4 membres pour la majorité, un pour l'opposition de droite. Les classes actuelles étant saturées, il devenait urgent de se projeter vers l'avenir.

Le maire expliquant que l'Etat peut dorénavant imposer la construction de logements sociaux, les préfets peuvent prendre la main sur les mairies carencées, comme nous. Le FN Trubert, s'est emporté dans une envolée digne de Jean Marie Le Pen, évoquant "le soviet suprême" à la tête de l'Etat, "la France aux français, qui ne sont plus chez eux", désignant le bouc émissaire : l'étranger...

Le président du groupe Gignac J'y Vis, Alain CROCE, au milieu du brouhaha provoqué par le FN a rétorqué : "Apparemment, vous n'aimez l'étranger que pour ses banques, pour y mettre les lingots d'or ou l'argent de Jean Marie le Pen !"

La dizaine de délibérations votées, traitaient de l'acquisition à l'euro symbolique de parcelles au bas de l'avenue des Pielettes ou au 39 rue de la République, de demande de subvention pour la vidéo protection, l'acquisition des murs du bar New Futuria, du tarif des spectacles et festivités ou de la perspective de vente de l'ancienne colonie de vacances de Seyne les Alpes. Une modification budgétaire traitant d'un abondement au budget de la somme de 15 517 €.

 Alain CROCE

Adjoint au maire

Président du groupe Gignac J'y Vis

La Provence 11 juin 2015 Comptes de campagne rejetés.jpg

La Provence 14 juin 2015 Budget vrais chiffres.jpg

 

14:14 Écrit par poutargue dans Alain a écrit, localité | Commentaires (0) | Lien permanent |  Facebook |

09 juin 2015

Disparition du Père Jean Mennesson, curé de Gignac et du Rove.

Le Père Jean s'est éteint dans la nuit de samedi à dimanche, après avoir livré son dernier combat face à une maladie qu'il a, pendant des mois ignorée, poursuivant sans relâche son activité. Les gignacaises et gignacais sont en deuil, ils perdent un grand serviteur du peuple, un homme bon, prônant le vivre ensemble dans les différences, la Paix dans le monde. Bien au-delà, la nouvelle a bouleversé bien du monde. Du Rove dont il était également le curé, mais aussi à Châteauneuf où il assurait des remplacements, à Ensuès, Marignane et ailleurs, le Père Jean était connu, estimé de tous. Ceux qui croient en Dieu et ceux qui n'y croient pas, croyaient en lui, l'aimaient, le respectaient. Quelle honneur d'avoir connu une telle personnalité, à l'écoute des autres, avec des convictions profondes, attentif aux plus défavorisés, toujours prêt à secourir. Dans son adresse aux gignacais début janvier, lors de la cérémonie des vœux du maire, après avoir reçu la médaille de la ville, il avait conclu son intervention par ces mots : "Et surtout, surtout, gardons tous le moral !" Nous ne l'oublierons pas, comme les valeurs qu'il portait. 

 

Alain CROCE

 

Il aura passé 27 années à Gignac où accueilli par le maire d'alors Albert Cerboni, il aura connu au total trois maires. Ses obsèques auront lieu vendredi 12 juin où une cérémonie d'adieu religieuse et civile lui rendra un dernier hommage.

Le matin, une chapelle ardente sera dressée avec son cercueil dans l'Eglise de Gignac-la-Nerthe à partir de 9h.

La cérémonie aura lieu vendredi 12 juin à 14h au Gymnase de la Viguière.

Le Père Jean Mennesson sera inhumé ensuite au Vieux Cimetière.

 

 

 

 

L'hommage de Christian Amiraty, Maire de Gignac-la-Nerthe :

"Notre ville est en deuil.
Le Père Jean Mennesson nous a quittés Samedi après tant d'années à servir Dieu et les hommes.
Il s'était tissé entre nos habitants et lui, au cours de ces longues années, des liens sincères, profonds qui consacraient un homme d'une grande écoute, d'une grande bonté, mais aussi un homme à la personnalité affirmée qui n'hésitait pas, s'il le fallait, à rappeler les règles que tout chrétien, tout citoyen doit respecter.
J'ai entretenu avec le Père Jean une relation sincère, affective. Moi le chrétien Protestant avant tout laïque et républicain, lui le curé catholique, le curé de tous les habitants du village.

Maire de la Ville, je retiens de ces échanges un grand enrichissement personnel et le bonheur d’avoir connu ce grand homme Jean Mennesson et ce formidable prêtre le Père Jean.
Vous qui lirez ces lignes, que vous soyez chrétiens, juifs, musulmans ou athée, en ces douloureux instants, considérons ensemble l’œuvre spirituelle et citoyenne du Père Jean Mennesson, considérons que cette œuvre est une magnifique pierre portée à l’humanité et à notre ville de Gignac-la-Nerthe.
A ce titre exprimons-lui toute notre reconnaissance.
Qu’il repose en paix." 

28 mai 2015

JOURNÉE NATIONALE D'HOMMAGE A LA RÉSISTANCE. SOIRÉE DÉBAT A GIGNAC.

Depuis la loi du 19 juillet 2013, le 27 mai a été instauré comme Journée Nationale de la Résistance. Une loi et une date pour laquelle les parlementaires communistes (dont Michel Vaxès, alors député des Bouches-du-Rhône a été l'initiateur) se sont battus, et qui commémorent l'anniversaire du Conseil National de la Résistance et de son unification.

A l'occasion du 70 ème anniversaire de la victoire sur le nazisme, le président de la République a décidé de faire rentrer au Panthéon quatre héros et martyrs de la Résistance : Germaine Tillion, Geneviève De Gaulle-Anthonioz, Pierre Brossolette et Jean Zay.

Le Parti Communiste tient à leur rendre hommage et trouve légitime leur entrée au Panthéon. Il regrette cependant l'ostracisme dont sont victimes les communistes dans le choix présidentiel.

Ainsi seule la famille communiste, dont sont pourtant issus : Marie Claude Vaillant Couturier, Martha Desrumeaux, Missak Manouchian et ses camarades de l'affiche rouge, Guy Mocquet, Henri Rol Tanguy, Gabriel Péri et tant d'autres, martyrisés, déportés ou fusillés, a été ignorée du choix présidentiel

Le PCF, qualifié à la Libération le "Parti des fusillés", semble avoir été "oublié" par François Hollande.

Encore une occasion manquée du président qui falsifiant ainsi l'histoire laisse de côté une des composantes importantes de l'unification des mouvements de la Résistance française qui ont participé à la Libération de notre pays.

Le PCF de Gignac a choisi pour rappeler la réalité historique de que fût la Résistance française d'organiser une soirée débat sur ce thème.

 

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Présentation de l'exposé 

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Une vue partielle des participants à un riche débat et à l'apéritif qui s'en ait suivi.

16:22 Écrit par poutargue dans Alain a écrit, localité, National | Commentaires (0) | Lien permanent |  Facebook |

26 mai 2015

70 ème ANNIVERSAIRE.A propos de la création de la Sécurité sociale. Rétablir d'urgence l'histoire

           A propos de la création de la Sécurité sociale. Rétablir d'urgence l'histoire

 

Prenons les devants… Lors de l’hommage national du 70ème anniversaire de la sécu (si jamais il est rendu !!!!!…), attendez vous encore et ceci malgré l’énorme travail fait pour rétablir l’histoire, à ce que les m2dias disent que la sécurité sociale a été fondée par Pierre Laroque. (Ainsi qu’il est répété et enseigné constamment…). Ce qui est curieux c’est que lorsque l’on évoque une loi, on lui donne toujours généralement le nom du Ministre qui l’a promulguée et non du fonctionnaire qui a participé à sa mise en place. Ainsi dit-on : Loi Macron, Loi Juppé ou Loi Weil par exemple. Et bien non, là on vous dira loi Laroque qui n’était que le fonctionnaire d'Ambroise Croizat (directeur de la sécurité sociale). On ne va évidemment pas donner à une institution enviée dans le monde entier et que socialistes, patrons et droite s’évertuent à casser, le nom d’un Ministre communiste. Et pourtant c’est lui, lui le bâtisseur de ce beau conquis social de Novembre 1945 à juillet 1946 alors qu’il est Ministre du travail et de la Sécurité Sociale (jusqu’au 4 mai 1947).

D’autres y verront encore une création de De Gaulle… oui mais, voilà, De Gaulle avait déjà démissionné (15 janvier 1946) lorsque Ambroise Croizat, après avoir conçu les lois (de création de la sécu) ), mit en place les 138 caisses avec la CGT et le peuple de France. (Malgré l’opposition violente de la droite, des assurances privées, des médecins, des patrons, des notables mutualistes, de la CFTC.) De plus De Gaulle sera le premier à la casser en octobre 1967 par le biais des ordonnances Jeanneney qui suppriment les élections démocratiques des caisses, divisent la sécu en trois branches et établissent le paritarisme qui donne la gestion aux patrons.

Juste une petite vérité a rétablir : Pierre Laroque n’est que le commis d’écriture, je le répète: le fonctionnaire, qui mit en forme l’ordonnance portant création de la Sécurité sociale du 4 octobre 1945. Cette ordonnance est une émanation directe du Conseil National de la Résistance et de la réflexion et conception collective menées sous la maîtrise d’œuvre d'Ambroise Croizat dès sa nomination comme Président de la Commission du Travail à l’assemblée consultative (juin 1943) du Gouvernement provisoire à Alger. Et ceci en lien très étroit avec les services du ministère de la Santé dirigé par François Billoux, autre Ministre communiste (de septembre 1944 à novembre 1945) jamais cité lorsque l’on parle de la sécurité sociale.( là encore si l’on devait attribuer la paternité de l’ordonnance, c’est à François Billoux qu’il faudrait la donner). Pierre Laroque ne prendra d’ailleurs ses fonctions qu’en septembre 1944, comme fonctionnaire de… François Billoux… Rappelons encore utilement qu'il n'y aurait jamais eu de sécurité sociale (ou autres grandes reformes sociales de la libération) s'il n'y a avait pas eu un rapport de force pour l'imposer : 29% des voix au PCF, 5 millions d’Adhérents à la CGT, une classe ouvrière grandie par sa résistance héroïque, un patronat sali par sa collaboration.

Il est difficile d’admettre la réalité de l’Histoire et surtout l’actualité brûlante et la modernité d’un homme comme Ambroise Croizat à l’heure où droite, patronat et socialistes veulent privatiser ce bien national qu’est notre belle sécurité sociale. Le meilleur hommage que nous pouvons rendre à celui que l’on baptisa justement « le Ministre des travailleurs » pour ce 70ème anniversaire est de nous battre sans cesse partout pour que la Sécurité sociale ne soit pas une coquille vide livrée au privé mais qu’elle reste ce qu'Ambroise Croizat et le peuple de France qui l’ont bâtie ont voulu qu’elle soit : un vrai lieu de solidarités, un rempart au rejet, à la souffrance et à l’exclusion.

Michel Etievent

(Ecrivain, historien,journaliste.
Auteur d’une quarantaine d’ouvrages (documentaires, essais, contes…).
Concepteur et maître d’oeuvre de projets d’écriture collective
en collaboration avec les milieux universitaire, scolaire, urbain,
hospitalier, carcéral, en lien avec les ministères de l’Education nationale, de la Culture, de la Justice, de la Santé.
Directeur de stage et intervenant dans les stages de formation
autour du thème de l’écriture (enseignants, directeurs de l’action
sociale et culturelle, psychologues, éducateurs).
Participe à de nombreux journaux nationaux et émissions de radio
et de télévision.)

 

08:55 Écrit par poutargue dans National | Commentaires (0) | Lien permanent |  Facebook |