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08 décembre 2015

ELECTIONS RÉGIONALES DU 6 DÉCEMBRE 2015. RÉSULTATS DE GIGNAC LA NERTHE.

Les élections régionales du 6 décembre à Gignac La Nerthe ont revêtu les mêmes caractéristiques et tendances que sur le plan national. Avec un taux de votants à 46,31%, inférieur à la moyenne départementale ou nationale, le taux d'abstentions est de 53, 70%. Près d'un gignacais inscrit sur deux ne s'est pas déplacé. Même si la participation est supérieure à 2010 (37,45%).

Ces résultats sont démonstratifs d'une situation grave, la catastrophe annoncée s'est produite. C'est un véritable schisme national, régional et local, marqué par une forte poussée du FN (55,18% à Gignac). 

Beaucoup d'éléments, notamment ceux douloureux, survenus dans la dernière période, alimentés par les peurs, les sentiments d'insécurité suite aux actes terroristes, l'état d'urgence, les migrants, le chômage, la mal vie.....ont sans doute peser dans ces résultats.

Cette situation inédite en France où dans 6 grandes régions, dont la notre, le FN est en tête, interroge les citoyens attachés aux valeurs de la République. 

Au deuxième tour, après le retrait et la capitulation sans condition du PS aux ordres de Solférino, de sa liste Castaner qui pouvait se maintenir, les deux seules listes en présence sont celle de l'UMP/LR et celle du FN.

Nous remercions les 281 électeurs (8,04%) qui ont voté pour notre liste, celle de Jean Marc Coppola et Sophie Camard à Gignac La Nerthe. La liste du PS Castaner réalise avec 442 voix, 12,65%. L'UMP /LR d'Estrosi-Muselier recueillant 527 voix (15,08%).

L'heure est grave qui risque de voir le Front National du clan Le Pen, remporter la gestion de la Région Provence Alpes Côte d'Azur.

Il appartient aux électeurs, abstentionnistes ou pas, d'empêcher ce mauvais scénario dans un casting restant dont la responsabilité est à rechercher dans ceux, qui à droite et à gauche ont été en gestion ces dernières années, enfonçant chaque jour un peu plus notre pays dans une crise profonde. (Voir déclaration du conseil départemental du PCF 13).

 

Alain CROCE

 

Cliquer sur le tableau pour l'agrandir. 

REGIONALES 6 déc 2015.jpg

Déclaration du Conseil départemental du PCF13 suite au premier tour des élections régionales.


Le premier tour des élections régionales confirme la catastrophe annoncée. Dans ce contexte dramatique pour développer un débat démocratique, La Région coopérative a cherché à construire une alternative, consciente cependant qu’une campagne électorale n’y suffirait pas.
Dans une période de crise durable, notre peuple a manifesté l’intensité de son désespoir et de sa peur de l’avenir. Durant des années, la droite a recyclé les idées de l’extrême droite. Dans l’exercice du pouvoir, le Parti socialiste a renoncé à s’attaquer à la domination de la finance, et à tenir ses engagements de campagne en menant une politique libérale et antisociale, alimentant l’incompréhension, la colère, le renoncement aux idéaux qui sont le moteur de notre peuple. Et pendant deux mois, le FN a été placé au centre du débat politique, comme si c’était un horizon indépassable. Il est grand temps de s’interroger et de réfléchir sur cette crise, de remettre en cause les choix politiques et les comportements qui sont à la racine de la situation, de s’attaquer au système capitaliste qui détruit l’humain dans l’humanité.
Malgré tous nos efforts, la gauche sera absente du second tour des élections régionales ; la droite et l’extrême droite seront en tête à tête dans l’hémicycle, sans autre contradiction, comme si cela suffisait à représenter la population de notre Région. Mais partout, nous continuerons à mener la bataille politique régionale.
Dans un second tour opposant la droite et l’extrême droite, nous voici placés au coeur d’une forte contradiction. En effet, nous ne pensons pas que la droite puisse constituer un rempart efficace face à l’extrême droite et nous constatons que ses politiques antisociales, lorsqu’elle exerce le pouvoir, ne font qu’alimenter la crise comme les peurs qu’elle provoque. Mais nous ne pouvons nous résoudre à voir l’extrême droite gagner des positions et mettre en oeuvre son projet haineux et destructeur du lien social et de la République, même si celle-ci est déjà bien abîmée. Non seulement le FN n’apporterait aucune solution aux difficultés des habitants de notre région, mais il aggraverait dramatiquement leur situation par ses politiques discriminatoires, sa mise en cause des libertés et de la démocratie, sa destruction des politiques publiques solidaires menées par le conseil régional et une mise en oeuvre redoublée de l’austérité. Nous ne voulons rien faire qui puisse conforter la progression insupportable de l’extrême droite.
L’extrême droite est aux antipodes de notre engagement, elle est une atteinte portée au bonheur de vivre ensemble, qui est le seul projet possible pour notre peuple. Aujourd’hui comme hier, le Parti communiste français est de tous les combats contre l’extrême droite. Nous nous opposerons aujourd’hui, demain et après-demain à son projet monstrueux, nous le ferons en sortant notre peuple de ce piège. La force organisée que constitue le Parti communiste français, qui a traversé bien des épreuves, est d’ores et déjà dans la bataille et nous appelons celles et ceux qui veulent travailler la contre-offensive à nous rejoindre. Notre force sera là pour résister, écouter, partager, rassembler, agir au côté des hommes et des femmes de notre territoire. C’est par eux et avec eux que s’inventera demain. C’est par eux et avec eux que se construira un projet de société solidaire, fraternel, écologiste, citoyen et pacifiste. C’est aux citoyennes et aux citoyens, plus que jamais qu’il faut rendre la politique pour en faire un vecteur d’émancipation. Plus que jamais, faisons vivre les valeurs de la République aujourd’hui délaissées : Liberté, égalité, fraternité !
Dimanche, au second tour, les électrices et électeurs de gauche auront un choix difficile à faire. Ils devront le faire en se promettant de commencer dès le lendemain à reconstruire une gauche solide et capable de réveiller l’espoir et l’humanité de notre peuple.
Dans une situation que nous n’avons pas choisie et où une proposition de gauche aurait eu toute sa place, nous ne pouvons avoir qu’un seul souhait : que le Front national soit battu.


Marseille, le 7 décembre 2015.

16:15 Écrit par poutargue dans Alain a écrit, localité | Commentaires (0) | Lien permanent |  Facebook |

04 décembre 2015

GIGNAC. RÉUNION PUBLIQUE SUR LE LOGEMENT. PLUS DE 400 PERSONNES.

Plus de 400 personnes ont pris place dans le gymnase de La Viguière aménagé à cet effet à Gignac La Nerthe le 26 novembre. Et pour cause, le sujet en a attiré plus d'un-e : la construction de nouveaux logements privés ou sociaux sur la commune. C'est un pari réussi par notre municipalité de réunir la population et lui présenter notre situation de commune carencée en logements sociaux, les injonctions de l'Etat quant à la production de logements. La pression exercée par les promoteurs sur les propriétaires de terrains fonciers constructibles soumis à une majoration fiscale. Les commentaires actuels de l'opposition déformant (comme d'habitude) la réalité des choses nous obligent à y revenir chiffres en mains afin que chacune, chacun se forge sa propre opinion.

Gignac La Nerthe fait partie des communes carencées au titre de la loi SRU. Ce qui signifie qu'avec 5,07 % de logements sociaux (soit 190 actuellement), la commune est loin des 25 % fixés par la loi (modifiée en 2013 par la loi Duflot, augmentant le pourcentage de 20 à 25 %). Pour remplir les objectifs de la loi SRU, il faudrait 940 logements sociaux...

C'est la loi ALUR (Accès au Logement et à un Urbanisme Rénové) de 2014 qui permet la densification des quartiers pavillonnaires avec la suppression des COS (Coefficient d'Occupation des Sols ainsi que la suppression des surfaces minimales des parcelles constructibles.

Donc depuis 2014, Gignac a fait l'objet d'un arrêté constatant cette carence. Nous faisons partie des 42 communes carencées sur les 119 de notre département.

De ce fait, notre commune depuis l'arrêté préfectoral du 24 juillet 2014 se trouve dans la situation suivante : La ville ne peut plus préempter de terrains, subit de lourdes pénalités financières (185 000 € par an), qui pourraient s'alourdir à plus de 500 000 € par an, ce qui serait intenable pour les finances de la ville déjà lourdement impactées par la baisse des dotations de l'Etat. Ceci alors que nous avons décidé de ne pas augmenter les impôts locaux...

Le préfet va donc obliger ces communes à signer un contrat de mixité sociale, menaçant de prendre la main sur celles-ci, contraignant ainsi les municipalités à produire des logements sociaux.

L'opposition a beau jeu de vociférer sur la municipalité actuelle alors que leur production de logements sociaux a été insuffisante pendant les 13 années où elle était à la gestion. De plus le PLU actuel qui permet aux promoteurs de fondre sur la ville, que nous subissons actuellement est celui qu'ils ont voté en 2007 et qui ne pourra être modifié avant 2019, passant PLUI (Plan Local d'Urbanisme INTERCOMMUNAL cette fois).

Notre municipalité a engagé des négociations sur tous les projets avec tous les promoteurs afin de maîtriser une urbanisation galopante : sur le nombre de logements, sur le taux de logements sociaux, sur une mixité sociale imposant à chaque opération 30% de logements sociaux, afin de rattraper le retard et éviter en même temps des opérations non mixtes. Enfin sur le type de logements (T2, T3, T4 essentiellement).

Négociation également pour l'attribution des logements (rappel : près de 300 demandes de gignacais en instance, jeunes et moins jeunes...)

Négociation sur les exigences architecturales, sur l'environnement (harmonisation avec l'existant villageois).

Ces projets sont présentés au référent Police de la sécurité publique.

De même, avec la modification N°4 du PLU en 2015 (seule possibilité), nous instaurons un coefficient d'emprise au sol (CES) de 30% qui permet de limiter les constructions sur chaque terrain. Nous baissons la hauteur des façades (maxi R+2, deux étages) en zone UD. Nous modifions l’obligation portée de 30 à 35 % des espaces verts. Notre action porte également sur le nombre de places de parking en surface (au-delà de 50 logements, 50% de places souterraines demandées.

En résumé, nous avons agi pour à la fois répondre à la demande de nombreux gignacais  et de leurs enfants qui ont besoin de logements à Gignac ainsi qu’à une maîtrise d'une urbanisation trop rapide, à une application de lois qui tienne compte de réalités locales tout en répondant à la demande, car faut-il le rappeler : l'accès à un logement est un droit pour tous. Le bilan présenté dans le tableau ci-dessous est révélateur du travail acharné qui a été le notre pour parvenir à réduire, voir supprimer les projets sulfureux qui n'avaient cure de la qualité de la vie, du nombre de véhicules, des infrastructures nécessaires (exemple un boulevard urbain multimodal pour apaiser la RD 368, côté St Louis - Granettes et la RD 568 ensuite, avec l'échangeur très attendu de Carry...).

Le résultat est probant, nous avons ramené le nombre de logements à construire à 538 dont 167 logements sociaux réalisés par les promoteurs après achat à des particuliers et 25 logements sociaux réalisés par la ville (192 donc au total). C'est donc un bilan positif après un travail acharné de l'équipe municipale, de l'adjointe à l'urbanisme Sylvie Ferrarin et du maire Christian Amiraty. 

Nous avons un gouvernement, premier ministre en tête qui n'agite que des chiffres comme objectifs, qui n'a cure de la rénovation ou la construction de routes, d'écoles, de crèches, etc... Qui continue de ponctionner les collectivités territoriales en exigeant toujours plus d'elles sans aides financières, qui n'assume pas la nécessaire harmonisation des transports, en favorisant le rail; qui fait fi d'un environnement de qualité à l'heure de la COP 21... Ce gouvernement là doit revoir sa copie en matière d'aménagement du territoire, métropole et grandes régions pour quels objectifs.

Seuls les candidats de la liste de la "Région Coopérative" portent ces enjeux-là. pensez-y dimanche prochain...

Alain CROCE

Adjoint au maire,

Président du groupe Gignac J'y Vis.

 

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Le maire et l'adjointe à l'urbanisme ont répondu aux questions de la salle.

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LE TABLEAU DE L'ETAT DES LOGEMENTS PROGRAMMES.

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LA PROVENCE

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15:38 Écrit par poutargue dans Alain a écrit, localité | Commentaires (0) | Lien permanent |  Facebook |

02 décembre 2015

MEETING OFFENSIF DE LA "RÉGION COOPÉRATIVE" A MARSEILLE.

Salle comble au meeting de la "Région coopérative" mardi 1er décembre aux Docks du Sud. C'est une liste de gauche anti-austérité totalement dynamique, faisant une quarantaine de propositions pour une région coopérative, sociale, écologiste et citoyenne, qui a présenté hier soir son programme. Musiciens, chanteurs, intervenants de la liste, témoignages de soutien comme ceux de Robert Guédiguian, Ariane Ascaride, Gérard Meylan ou Philippe San Marco (ancien député), Christian Poitevin (ancien adjoint au maire de Marseille), Roland Gori (psychanalyste) et près de 600 membres du comité de soutien, qui ont apporté leur témoignage, leur confiance dans ce nouveau type de rassemblement réellement ancré à gauche. Faisons en sorte que la région ne tombe pas dans l'escarcelle médiatiquement entretenue de la droite et de l'extrême droite.

LE VOTE D'AVENIR, C'EST LE VOTE "LA RÉGION RASSEMBLÉE". 

Le 6 décembre, dès le premier tour, VOTEZ POUR ELLE.

Alain CROCE

 

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LES GIGNACAIS PRESENTS

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Meeting la Région coopérative 1er déc 2015 Sophie et JMC.jpg

25 novembre 2015

RÉUNION PUBLIQUE SUR LE LOGEMENT A GIGNAC LA NERTHE JEUDI 26 NOVEMBRE 2015.

Demain soir à 18 h 30, la municipalité organise une réunion publique "En direct avec le maire" sur le LOGEMENT à Gignac La Nerthe, notre commune étant dans la liste des "carencées" avec 41 autres du département. Quels sont les projets ? Que fait la municipalité ?

Venez nombreux en débattre.

 

La Provence

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14:09 Écrit par poutargue dans Alain a écrit, localité | Commentaires (0) | Lien permanent |  Facebook |

LA RÉGION COOPÉRATIVE EN DÉBAT A LA RÉUNION PUBLIQUE DE GIGNAC LA NERTHE.

Elections Régionales : réunion publique de Gignac la Nerthe.

 

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René Tassy, Gwenaël Kervajan (EELV), Alain Croce, Jean Marc Coppola (PCF-FDG), Michel Illac (SE) 

La salle était bien garnie (70 personnes) ce samedi 21 novembre pour accueillir Jean Marc Coppola (PCF-Front de Gauche) et Gwenaël Kervajan (EELV) candidats de la liste La Région Coopérative pour les élections régionales du 6 décembre 2015.

A noter la présence de Michel Illac Maire d’Ensués, venu apporter son soutien aux candidats.

Les élus locaux Alain Croce (Adjoint au Maire PCF-Front de Gauche) et René Tassy (Conseiller Municipal EELV) introduisent la réunion. L’actualité  tragique des attentats de Paris est dans tous les esprits.

C’est tout un pays qui est touché dans sa chair. C’est aussi un art de vivre à la française, dans sa dimension culturelle et festive qui est touché.

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Gwenaël Kervajan s’interroge sur "les causes profondes de la radicalisation islamiste au moyen orient. Certes les intérêts géostratégiques  poussent certains états à intervenir sur ces territoires. A l’origine il y a pourtant un appauvrissement des populations dû à des accidents climatiques, ou encore à l’intervention humaine qui provoque une raréfaction de richesses telles que l’eau. L’impact sur l’agriculture est important et la dégradation des conditions de vie constitue le terreau de l’islamisme radical." 

Dans un contexte d’état d’urgence proclamé fallait-il ou ne fallait-il pas reporter les élections régionales ?

Toute la difficulté est de faire en sorte que la démocratie puisse s’exercer sans que le débat ne soit  monopolisé par des discours haineux visant à stigmatiser les étrangers, les musulmans, les jeunes…. La démocratie c’est la tolérance, le débat, c’est aussi le fait d’être libre de ses idées comme de ses mouvements.

Or l’état d’urgence, par la restriction de libertés individuelles et collectives qu’il est susceptible d’imposer, pose un problème difficilement compatible avec l’idée démocratique.

Jean Marc Coppola signale la démagogie de Christian Estrosi, qui propose un plan exceptionnel de 250 millions d'euros pour instaurer un "bouclier de sécurité" dans la région. « Cette somme représente l’équivalent de la construction de 6 lycées, ou encore la participation Région au réseau ferré régional ; la Région n’a pas à se substituer à l’Etat en matière de police. Elle n’en a ni les moyens ni les compétences !  Prendre cet argent pour la sécurité c’est l’enlever à l’éducation ou aux transports. L’Etat, qui baisse les dotations aux collectivités territoriales, serait bien content  de la mise en pratique des idées d’Estrosi. Cela lui permettrait de faire d’avantage d’économies. Que l’Etat commence à rembourser sa dette de 200 millions qu’il doit à la région pour le transfert des personnels des lycées ! ».

Le débat lancé, les questions fusent dans l’assistance :

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- La remise en cause des services publics dans les transports (Air France, SNCM….),

- Où sont les jeunes ?

- Les partis politiques sont-ils dépassés sur leur forme actuelle ?

- Comment fait-on pour élaborer un budget participatif ?

Autant de questions qui donnent aux candidats l’occasion de s’exprimer sur les enjeux liés à  l’éducation et l’éducation populaire, les transports et le développement durable, la démocratie locale et participative et aussi d’évaluer des actions menées: carte zou, pass culture, conseil régional des jeunes… Car ne l’oublions pas, le bilan du mandat précédent est aussi celui des conseillers Front de Gauche et écologistes.

Le débat revient ensuite au plan national et l’international, la réalité suivante est constatée: l’Europe a donné son quitus pour un dépassement du déficit français pour intervenir de manière accrue et militaire contre DAESH.  Autrement dit, l’Europe ne réprimande pas la France lorsqu'elle  creuse son déficit pour faire la guerre ; ce qui lui est interdit, c’est d’investir dans la culture, l’éducation, la santé, le logement….

La baisse des dotations de l’Etat, pour répondre aux critères de convergence de la monnaie unique, représente un danger  pour l’équilibre financier des collectivités territoriales. 

Michel Illac, maire d'Ensuès (divers gauche), constate que les communes agissent au plus près des habitants, en partant des besoins que ceux-ci expriment. Les équipements  culturels et sportifs réalisés permettent de créer du lien social entre les familles, améliorent la qualité de vie et favorisent l’épanouissement personnel des habitants. Sans eux c’est l’isolement, et la précarité qui gagne. Les communes ont besoin de s’appuyer sur la Région et le Département pour faire vivre ces équipements. Pour lui la liste « la Région coopérative » est la plus à même d’incarner une région solidaire, soucieuse des enjeux environnementaux,  et citoyenne. Il appelle donc à voter sans retenue pour cette liste riche de sa diversité, porteuse des valeurs de fraternité, et capable de rassembler pour garder la région à gauche.  

Cette réunion publique, particulièrement enrichissante, se termine par le traditionnel pot de l’amitié dans une ambiance cordiale et conviviale. 

Marcos GONZALEZ