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15 juin 2015

CONSEIL MUNICIPAL DU 11 JUIN. CLARTÉ ET TRANSPARENCE.

Le conseil municipal s'est réuni ce jeudi 11 juin 2015. Peu chargé en nombre de délibérations, il aura été rallongé du fait de la volonté de notre majorité de mettre un terme final (?) aux fausses déclarations en tout genre concernant le montant de la dette, sur des blogs où la vérité est étrangement absente. Les citoyens qui hésitent devant tant de mensonges sont invités à aller lire, lorsqu'il paraîtra le compte rendu officiel publié en mairie.

Ce conseil a débuté par un hommage du maire Christian Amiraty au Père Jean Mennesson, disparu dimanche dernier, suivi d'une minute de silence. 

Le maire a ensuite, là encore voulu donner des explications sur la décision du Conseil Constitutionnel de ne pas reconnaître ses comptes de campagne (municipales 2014), tout en rejetant la demande de M. Padilla, soutenu par M. De Pietro, d'invalider le résultat des élections sous des prétextes fallacieux présentés.

Un exemple. M. Padilla, ancien élu passé de la gauche à la droite, aujourd'hui proche de l'extrême droite, habitué des mensonges, a indiqué dans sa requête que M. Croce était à la fois président du groupe Gignac J'y Vis et de l'association Gignac J'y Vis. Tout le monde sait bien que l'association est totalement indépendante du groupe, Bernadette Muller assumant sa présidence en toute indépendance.

Ainsi donc, suite à une erreur de comptable qui n'a pas inséré la somme de 800€ aux comptes de campagne, ce qui correspondait à 3 réunions internes, ceux-ci ont été rejetés après la réintroduction de la dite somme, non pas parce que les comptes dépassaient le plafond fixé à plus de 17 000 €, la somme atteignant 14 800 € au total, mais parce que du coup la balance dépenses / recettes était devenue inégale. Le maire a indiqué qu'on était très loin de la somme de Nicolas Sarkozy aux présidentielles (rappel: 11 millions d'euros !) La somme sera donc remboursée, mais l'élection elle, est bel et bien VALIDÉE. Il n'y a eu aucune tricherie, seulement une erreur de comptable.

S'adressant à M. De Pietro, le maire lui a fait observer que lui et ses ex-acolytes de "gauche" n'ont jamais voulu reconnaître le résultat des élections depuis 2008, en appelant sans cesse à la Justice. Celle-ci a tranché à chaque fois, le résultat de 2014 nous confirme à nouveau dans notre élection par les citoyens..

M. De Pietro a d'ailleurs reconnu avoir eu lui des frais de campagne supérieurs à ceux du maire : je suis à 16 500 € a-t-il reconnu.

BUDGET : M. Royère, directeur général des services a présenté, documents à l'appui, les chiffres réels du budget de la commune. Pour ce faire, il a sollicité l'aide de M. Cordoliani, élu d'opposition afin de lui faire vérifier le bilan comptable, les textes officiels. Celui-ci a reconnu honnêtement avoir été en possession d'éléments inexacts. Des chiffres y compris pris sur le site de Bercy mais qui omettent de réintégrer à l'année, les restes à réaliser. La dette était donc bien de 12,5 millions d'euros fin 2007, bilan de 13 années de gestion calamiteuse de la droite gignacaise dont faisait partie M. De Pietro. CQFD.

Au 31 décembre 2014, la dette a été ramenée par notre majorité à 8,5 millions d'euros (moins 32 % sur 2007), l'annuité de la dette a été ramenée elle à moins 29 %. En clair, 8,7 % des impôts des gignacais ont été économisés. On est bien loin de la "faillite" annoncée, véhiculée par la droite et d'autres...

M. Cordoliani reconnaissant "être dans le faux", "s'être planté", ce qui est tout à son honneur, indique "qu'il ne répondra plus ici (au conseil) ou sur un blog, souhaite participer au futur de Gignac et ne plus parler de son passé."

Sur les délibérations présentées, abstention du FN sur l'adhésion au groupement de commandes du SMED (syndicat mixte départemental de l'énergie) concernant l'électricité. On se demande bien pourquoi, compte tenu que celle concernant le gaz a déjà permis d'économiser pour la ville, près de 22% sur sa facture grâce au groupement de commandes.

L'élection d'une commission pour un jury de concours devant désigner les architectes pour la construction d'une future école (ouverture prévue fin 2018) située près du centre aéré s'est traduite par l'élection de 4 membres pour la majorité, un pour l'opposition de droite. Les classes actuelles étant saturées, il devenait urgent de se projeter vers l'avenir.

Le maire expliquant que l'Etat peut dorénavant imposer la construction de logements sociaux, les préfets peuvent prendre la main sur les mairies carencées, comme nous. Le FN Trubert, s'est emporté dans une envolée digne de Jean Marie Le Pen, évoquant "le soviet suprême" à la tête de l'Etat, "la France aux français, qui ne sont plus chez eux", désignant le bouc émissaire : l'étranger...

Le président du groupe Gignac J'y Vis, Alain CROCE, au milieu du brouhaha provoqué par le FN a rétorqué : "Apparemment, vous n'aimez l'étranger que pour ses banques, pour y mettre les lingots d'or ou l'argent de Jean Marie le Pen !"

La dizaine de délibérations votées, traitaient de l'acquisition à l'euro symbolique de parcelles au bas de l'avenue des Pielettes ou au 39 rue de la République, de demande de subvention pour la vidéo protection, l'acquisition des murs du bar New Futuria, du tarif des spectacles et festivités ou de la perspective de vente de l'ancienne colonie de vacances de Seyne les Alpes. Une modification budgétaire traitant d'un abondement au budget de la somme de 15 517 €.

 Alain CROCE

Adjoint au maire

Président du groupe Gignac J'y Vis

La Provence 11 juin 2015 Comptes de campagne rejetés.jpg

La Provence 14 juin 2015 Budget vrais chiffres.jpg

 

14:14 Écrit par poutargue dans Alain a écrit, localité | Commentaires (0) | Lien permanent |  Facebook |

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