31 octobre 2012
ENERGIE. EXPLICATION DE VOTE DES COMMUNISTES.
De Gignac à Paris, les mêmes opportunistes à droite !
Décidemment la droite gignacaise a du mal à s'y retrouver. Elle ne tire aucun enseignement ni de son bilan passé pendant 13 années d'une gestion calamiteuse, ni de ses derniers déboires où elle vient de se mettre hors jeu du conseil municipal. Se raccrochant à je ne sais quel cancan véhiculé sur son blog "fourre tout", elle rêve à une alliance hasardeuse droite et ... Front de Gauche, et interprête à sa façon le vote au Sénat.Comme on le voit, à Gignac où à Paris, les "opportunistes" sont les mêmes.
Alain CROCE
Afin de rétablir la réalité des faits, ci-joint l'intervention de la sénatrice communiste Elianne Assassi. Revenons aux faits.
Au Sénat, la proposition de loi Brottes, qui vise à établir un système de bonus-malus sur l’énergie, a été rejetée, du fait d’une motion d’irrecevabilité déposée par une sénatrice communiste.
La proposition de loi du député François Brottes (PS) sur la tarification progressive de l’énergie devait être examinée par les sénateurs. Le texte « visant à préparer la transition vers un système énergique sobre » prévoit l’extension des tarifs sociaux à tous les bénéficiaires de minima sociaux et la mise en place d’un tarif progressif. C’est ce dernier point qui a été la cause de son rejet.
Le principe de cette progressivité serait fondé sur un système de bonus-malus. En se basant sur trois critères, taille du foyer, zone climatique et type de chauffage (électrique ou non), une « consommation cible » serait fixée, au-delà de laquelle le prix du kilowattheure serait augmenté. Une « usine à gaz » pour la droite. Pour les sénateurs communistes, le problème est d’une autre nature : si l’objectif de la proposition de loi est partagé, le groupe CRC s’oppose à la mise en place de malus. « Tel qu’il est proposé, il va surtout s’adresser à des personnes parmi les plus fragiles. Donc, il ne correspond pas à l’objectif porté par la proposition », expliquait récemment la sénatrice communiste de l’Allier Mireille Schurch. Car ce principe de pénalité tarifaire remet en cause l’unicité du tarif sur l’ensemble du territoire et risque de pénaliser les ménages les plus modestes, aux logements moins bien isolés faute de moyens pour réaliser les travaux nécessaires. Dans le même sens, l’UFC-Que choisir s’inquiétait pour le cas des locataires qui ne peuvent réaliser ces travaux dans les logements qu’ils occupent.
42 % des foyers ont réduit leur consommation d’énergie l’hiver dernier (baromètre Energie-info)
Eliane Assassi : "Je veux qu'on nous entende"
La présidente du groupe Communiste, républicain et citoyen (CRC) au Sénat a demandé mercredi au gouvernement d'entendre les communistes, qui "ne sont pas dans l'opposition, mais dans la majorité", et de discuter avec eux.
La sénatrice Eliane Assassi (Front de gauche) commentait, sur les ondes de France Inter, le rejet dans la nuit de la proposition de loi d'initiative PS sur les tarifs de l'énergie, par le vote d'une motion d'irrecevabilité communiste avec les voix UMP et centristes. "N'inversons pas la chose", s'est insurgée l'élue de Seine-Saint-Denis, comme on lui disait que les communistes avaient mêlé leurs votes à ceux de droite et au centre. "C'est plutôt la droite qui, de façon totalement opportuniste, s'est saisie de la motion d'irrecevabilité déposée par mon groupe, pour mettre en difficulté le gouvernement". "La droite comme l'extrême droite sont nos pires adversaires politiques", a ajouté la sénatrice, "ce sera toujours le cas".
"Je demande qu'on nous entende, que les élus communistes, qui ne sont pas dans l'opposition mais dans la majorité, soient entendus, qu'on en discute et peut-être qu'on n'arriverait pas à ce genre de situation", a-t-elle dit. "Le gouvernement doit nous respecter, nous entendre". "Mettons-nous autour d'une table, discutons, nous sommes des partenaires, nous devons être reconnus comme tels", a insisté Eliane Assassi.
"Ma boussole, ce n'est pas les états d'âme du Premier ministre", a-t-elle objecté, comme on lui faisait observer qu'un second vote droite-PCF est intervenu mercredi en commission au Sénat sur la loi de programmation budgétaire, alors que le chef de gouvernement est en difficulté. "Ce ne peut pas être une posture de ne pas dire ou ne pas faire, parce que M. Ayrault est dans une situation pas très confortable en ce moment", selon la sénatrice. "Il faut que nous soyons reçus et entendus", dit celle qui attend "une rencontre avec le Premier ministre qui entende ce que nous avons à proposer" pour qu'"on aille un peu plus vers des logiques de rupture avec les politiques d'austérité en œuvre aujourd'hui".
La présidente du groupe CRC au Sénat a rappelé que l'adoption du traité européen avait été acquise "par le parti socialiste et par la droite".
20:54 Écrit par poutargue dans National | Commentaires (1) | Lien permanent | Facebook |
SECURITE SOCIALE: VOTE CONTRE DES DEPUTE-E-S FRONT DE GAUCHE.
Communiqué de Jacqueline Fraysse, députée du Front de gauche
Les Député-e-s Front de gauche ont voté contre le projet de loi de financement de la sécurité sociale adopté par l’Assemblée nationale. Ce texte ne permet, en effet, pas d’engager les réformes structurelles nécessaires au financement équilibré et durable d’une protection sociale de qualité pour tous. Le nombre grandissant de malades obligés de différer ou de renoncer à des soins aurait dû conduire à des mesures fortes pour enrayer ce processus. De même, la situation extrêmement dégradée des hôpitaux publics aurait exigé des mesures immédiates en leur direction. Il n’en est malheureusement rien. Les Député-e-s Front de gauche ont déposé quelques quarante amendements visant à la fois à assurer des recettes nouvelles pour la sécurité sociale, davantage de justice, des investissements utiles et une lutte résolue contre la spéculation financière. Aucun n’a été retenu. Plutôt que de faire contribuer les placements financiers des banques et des entreprises qui spéculent, le gouvernement et sa majorité parlementaire ont malheureusement préféré procéder à une baisse du pouvoir d’achat de la grande masse des retraités pour financer le chantier de la dépendance. Aucune des mesures que les Député-e-s socialistes, comme ceux du Front de gauche, avaient légitimement critiquées quand la droite les a instaurées, n’ont été mises en cause. Il en est ainsi notamment du maintien d’un jour de carence pour les fonctionnaires, de la révision à la baisse des indemnités journalières en cas de maladie ou de la fiscalisation des indemnités en cas d’accident du travail. Les franchises médicales et autres forfaits sont maintenus, qui pèsent d’abord sur les plus modestes et plus globalement sur l’accès aux soins de nos concitoyens. Cette loi de financement n’est pas plus porteuse de justice que d’efficacité, puisqu’elle prévoit un déficit chronique jusqu’en 2017 basé, de surcroit, sur des prévisions de croissance et de masse salariale qui ont, hélas, bien peu de chance d’être atteintes. En dépit de quelques mesures positives comme le remboursement à 100% de l’IVG pour toutes les femmes qui y ont recours, cette loi de financement de la sécurité sociale ne répond pas aux besoins de la population. Dictée par l’obsession d’une réduction des dépenses utiles, elle porte un nouveau coup de canif dans les chances de réussite de la gauche.
Paris, le 30 Octobre 2012
20:37 Écrit par poutargue dans National | Commentaires (0) | Lien permanent | Facebook |
11 octobre 2012
Traité: Pierre Laurent dénonce "la faute politique" du gouvernement.
"Ne comptez pas sur nous. Cette ratification est une faute politique", a dénoncé le sénateur et secrétaire national du PCF en début d'examen par le Sénat du Traité européen voté mardi par l'Assemblée nationale.
"Vous avez été élu pour conduire le changement et non pas pour emprunter les pas du sarkozysme, a-t-il au Premier ministre Jean-Marc Ayrault . Depuis hier, vous prétendez qu'une majorité de gauche existe pour adopter ce traité. C'est faux". Soulignant qu'à l'Assemblée Nationale "63 députés de gauche n'ont pas ratifié ce traité" et que "seuls 263 députés PS l'ont approuvé" alors que "le groupe PS dispose de la majorité des 289 sièges", Pierre Laurent s'est élevé contre "les artifices de présentation de l'arithmétique parlementaire".
Pointant à nouveau que "les Français voulaient être consultés par référendum. Vous avez contourné cette volonté populaire. La ratification du traité restera à jamais entachée par ce refus", Pierre Laurent souligne: "Ici, au Sénat, le traité n'aura pas de majorité de gauche" pour ce texte d'"austéritaire et anti-social, dicté par les logiques financières". Il est "anti-démocratique" et "limite notre souveraineté". Les 20 sénateurs communistes voteront contre le traité.
Rupture avec l'austérité
Le numéro un communiste, devenu sénateur après la démission de sa collègue de Paris Nicole Borvo Cohen-Seat, a prôné "la rupture avec l'austérité" et "la priorité donnée au redressement social et productif". Il a appelé notamment à "la promotion des services publics", au "changement du statut de la BCE" et "au renforcement des parlements nationaux et du parlement européen".
"On parle de crise humanitaire en Grèce. La situation sociale est explosive en Espagne, au Portugal. La récession menace l'ensemble de la zone euro. Si des ruptures ne sont pas opérées, c'est l'idée même d'Union qui est menacée", s'est-il alarmé avant d'être applaudi par ses collègues mais aussi par Marie-Noëlle Lieneman, une des rares parmi les sénateurs PS à être opposée au traité.
14:31 Écrit par poutargue dans National | Commentaires (0) | Lien permanent | Facebook |
24 septembre 2012
MOURIR POUR LES MARCHÉS FINANCIERS ? Par Francis Wurtz ex-député PCF européen
Samedi dernier, cela faisait quatre ans, jour pour jour que la grande banque d’affaires américaine Lehman Brothers faisait faillite, déclenchant une réaction en chaîne sans précédent depuis 1929,qui ébranla tout le système bancaire du monde occidental. Curieusement, cet “anniversaire” n’a été ni commenté ni même signalé dans les grands média…Il s’agit pourtant d’un événement historique puisqu’il avait révélé à la Terre entière la profondeur de la crise du capitalisme financiarisé. Un système qui, à force de dérèglementation, de “libre circulation des capitaux”, de prime à “l’innovation financière”, en est arrivé à un stade où…97% des mouvements de capitaux ne concernent plus l’économie réelle (la création d’emplois, la production de richesses et les échanges de biens ou de services),mais alimentent des activités spéculatives !
Ainsi, ce qu’ils appellent les “produits dérivés” (à savoir des opérations spéculatives sur tout et n’importe quoi: les prix futurs de l’immobilier, de matières premières, de denrées alimentaires ou l’évolution supposée des taux d’intérêt ou la valeur espérée d’un quelconque indice…) représentent désormais quelque 600 000 milliards de dollars par an, dans le monde, soit plus de 1000 fois le budget d’un Etat comme la France! Non seulement, des sommes faramineuses sont ainsi stérilisées au détriment des immenses besoins de l’humanité, dramatiquement ignorés, mais à chaque éclatement de l’une de ces “bulles” spéculatives, il s’ensuit une catastrophe que des peuples payent au prix fort. La course au profit financier atteint un tel degré de folie que les grands “boursicoteurs” du 21 ème siècle se sont dotés de puissants ordinateurs qui leur permettent de passer 1000 ordres d’achat ou de vente…par seconde ! C’est dire la profondeur du fossé qui sépare aujourd’hui les obsessions des marchés financiers des aspirations des sociétés.
C’est ce système-là qui prend l’eau de toute parts! Et c’est pour le sauver à tout prix que les dirigeants européens tentent d’instaurer un régime d’austérité durable et de centralisation des lieux de décision. Il n’y a donc pas lieu de se laisser impressionner par leurs discours sur l’exigence d’une “saine gestion” des finances publiques au nom de la nécessité de ” rassurer les investisseurs”! A ceux qui érigent le “désendettement de l’Etat” en priorité absolue, quitte à faire exploser le chômage et la pauvreté, à pousser la zone euro dans la récession et à semer le désarroi parmi les citoyens, il faut rappeler que l’endettement des Etats européens (Allemagne comprise) s’est envolé suite aux centaines de milliards d’euros mobilisés dans l’urgence, après 2008, pour sauver le système bancaire, puis pour financer des plans de relance afin d’éviter une dépression économique comparable à celle de 1929 ! Il est donc particulièrement malvenu de culpabiliser les peuples en les accusant d’avoir “vécu au-dessus de leurs moyens”! En vérité, la classe dirigeante européenne veut leur faire accepter la déconstruction systématique de conquêtes sociales et démocratiques de plusieurs décennies et qui sont à l’origine de ce qu’on a, naguère, appelé fièrement le “modèle social européen”-celui-là même que Mario Draghi, le président de la Banque centrale européenne, a récemment déclaré “mort”, tout en annonçant une véritable tentative de restauration des pouvoirs du capital en Europe.
“Le traité budgétaire est le début” a-t-il précisé dans le “Wall Street Journal”. Nous voilà prévenus. Rendez-vous le 30 septembre prochain ,place de la Nation !
11:03 Écrit par poutargue dans National | Commentaires (0) | Lien permanent | Facebook |
21 septembre 2012
Délocalisation d'activité SNCF : « inadmissible! » pour le PCF.
Le groupe américain IBM, qui vient de remporter le contrat de surveillance du fonctionnement des logiciels de la SNCF, délocalise vers l'Europe de l'Est une activité jusqu'ici réalisée en France. Celle-ci était précédemment assurée par une société française Steria, dont les salariés travaillaient aux côtés des cheminots informaticiens.
Cette décision aura pour conséquence de supprimer 500 emplois en France en 2013. Cet épisode inadmissible intervient après celui du STIF, le Syndicat des transports d’Ile-de-France qui s’apprêtait à délocaliser son centre d’appel au Maroc. C'est l'exemple de trop !
Le combat contre le chômage passe par une lutte pied à pied contre les délocalisations. Le redressement productif promis par le gouvernement passe par une décision de bon sens, celui d'incorporer dans les appels d'offre des entreprises publiques, un dispositif interdisant la délocalisation d'activité déjà existante sur le territoire nationale. Il y a urgence. Les entreprises où l'État est majoritaire doivent donner l'exemple.
16:10 Écrit par poutargue dans National | Commentaires (0) | Lien permanent | Facebook |