16 mai 2015
CÉRÉMONIE DU 8 MAI 2015 A GIGNAC LA NERTHE.
Le conseil municipal des enfants a participé à la cérémonie du 70 ème anniversaire du 8 mai 1945 à Gignac La Nerthe qui s'est déroulée au Monument aux Morts situé dans le vieux cimetière.
Les élus présents, les porte drapeaux des anciens combattants, ainsi que de nombreux habitants étaient présents pour cette cérémonie émouvante où les élus du conseil des enfants, accompagnés par Ghislaine Gonzalez élue chargée de les accompagner, ont tour à tour rappelé les heures graves vécues par la commune dans cette période. Le premier adjoint Robert De Vita, représentant le maire excusé, a lui rappelé les moments forts vécus avant la Libération de notre pays par les forces alliées et résistantes.
A.C
15:52 Écrit par poutargue dans Alain a écrit, localité | Commentaires (0) | Lien permanent | Facebook |
29 avril 2015
JOURNÉE DU SOUVENIR ET DE LA DÉPORTATION A GIGNAC LA NERTHE.
Dimanche 26 avril 2015, le 70 ème anniversaire de la Déportation a donné lieu à une cérémonie du souvenir déclinée en deux lieux différents. Le défilé, porte drapeaux en tête, est parti de la place de la mairie et s'est rendu tout d'abord au Monument aux morts dans le vieux cimetière.
Le maire Christian Amiraty est intervenu en rappelant la signification de cette journée du souvenir, afin que les générations n'oublient pas l'horreur de la déportation sous le joug nazi fasciste. Au nom de la Fédération des Déportés, Christine Potard (fille d'Emile Balaguer déporté gignacais) a lu le message national de la Fédération.
Le cortège s'est rendu en suite à la Stèle Marcel Paul pour une deuxième cérémonie à la mémoire de Marcel Paul, ancien ministre communiste de la Libération, résistant et déporté; des gignacais déportés, notamment Emile Balaguer et Daniel Alban Guichard.
Alain Croce, adjoint au maire, a rendu hommage à ces 3 personnages. L'élu communiste a retracé le parcours de Marcel Paul, puis celui de Guichard et celui de Balaguer.
Christine Potard a lu avec émotion le témoignage écrit par son père Emile Balaguer, rescapé des camps de la mort, notamment son évasion et son retour sur un char d'assaut.
Gilbert Guichard a retracé ces durs moments vécus par son père Alban, alors travailleur des PTT, employé aux télécommunications dont il sabordait les réseaux comme acte de résistance.
L'émouvante cérémonie s'est terminée par un poème à leur "papi" lu par les arrières petits enfants d'Emile Balaguer suivi de l'interprétation du chant "Nuit et brouillard" de Jean Ferrat, accompagné à la guitare et au chant par la famille Balaguer, enfants, petits et arrières petits enfants.
Un apéritif convivial situé dans le parc près de la mairie a conclu cette cérémonie chaleureuse et émouvante, totalement ignorée par les élus et partisans du Front National. C'est une habitude selon les cérémonies, on comprend pourquoi...
A. C
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Extraits du discours prononcé à la Stèle par A. Croce :
"... Au moment où resurgissent en France ou en Europe, les thèses les plus révisionnistes voulant effacer cette partie tragique de notre histoire, il y a quelques semaines à peine, était à nouveau réaffirmé par le fondateur historique du FN « le détail de l’histoire » qu’ont été les chambres à gaz. Il est donc bien de rappeler pour les générations actuelles et futures, cette tragédie vécue qui fait partie de l’histoire sombre de l’humanité. C’est un devoir de mémoire pour ne pas oublier. Jean Jaurès disait « qu’un peuple sans mémoire est un peuple sans avenir. »
La déportation en France, c’est prés de 162 000 déportés, hommes et femmes, répartis en 86 827 personnes, pour la plupart arrêtées par mesure de répression, figurant dans le livre mémorial de la fédération des déportés et 75 721 déportés en tant que Juifs, recensés par Serge Klarsfeld dans Le Mémorial de la Déportation des Juifs de France, dont il faut rappeler que seuls 3% sont rentrés.
... le régime collaborateur de Vichy qui envoyait dans les camps, les résistants politiques, socialistes, communistes, progressistes, homosexuels, tziganes et ce, quelle que soit leur nationalité.
Marcel Paul a été trouvé enfant le 12 juillet 1900 dans le 14 ème arrondissement de Paris où il avait été abandonné, il travaille à l'âge de 13 ans, Il milite à 15 ans dans les Jeunes Socialistes, contre la guerre. Il occupera d’importantes fonctions syndicales, au poste de secrétaire général de la Fédération des services publics CGTU. En 1932, il est violemment agressé à la sortie d'une réunion syndicale du personnel soignant de l'Hôtel Dieu. Une infirmière qui l'accompagne, Edmée Dijoud, est tuée. Il sera élu communiste aux élections municipales de 1935 dans le 14e arrondissement de Paris.
En 1939, fait prisonnier, il s'évade deux fois. Il rejoint la Bretagne, où il organise les premiers actes de résistance, puis revient à Paris. Il est arrêté en novembre 1941. Il est ensuite transféré à la prison de la Santé. Jugé en février 1943 par la section spéciale, il est condamné à quatre ans de prison. À l'été 1943, il est transféré, avec d'autres détenus, à la centrale de Fontevraud. Livré en février 1944 aux Allemands, Marcel Paul tente une nouvelle fois de s'évader. Il est déporté le 27 avril 1944 à Auschwitz, où un matricule lui est tatoué. Le 14 mai, il est transféré à Buchenwald avec les hommes de son convoi.
Dans le camp, il devient l'un des chefs de la Résistance clandestine ». Il sauve ainsi de nombreux déportés français, dont Marcel Dassault, ingénieur, entrepreneur, homme politique de droite. A sa sortie des camps il n’arrête pas ses activités.
En octobre 1945 il crée avec le colonel François Henri Manhes adjoint de Jean Moulin, la FNDIRP et cela pour témoigner au nom de victimes des camps
Nommé ministre de la production industrielle le 21 novembre 1945, dans le gouvernement de Charles de Gaulle, où il restera un an à ce poste. Le 2 décembre 1945, il vote la nationalisation de la Banque de France et des organismes de crédit. Le 27 mars 1946, il propose la nationalisation de l'énergie et organise la création d'EDF - GDF, qui est votée le 8 avril 1946. En novembre 1946, il est élu député à l’Assemblée Nationale.
Voulant se consacrer plus totalement à sa mission syndicale, il démissionne de son mandat de député le 20 avril 1948.
Il est nommé officier de la Légion d’honneur en avril 1982. À l'issue de la cérémonie du 11 novembre 1982, place de l’Etoile à Paris, il est pris d'un malaise fatal. Il meurt chez lui quelques heures plus tard.
Daniel Alban GUICHARD, né le 29 décembre 1910 à Gignac-la-Nerthe fut Résistant et déporté. Adjudant, opérateur radio à l’aérodrome d’Aulnat près de Clermont Ferrand, il était chargé du matériel de transmission sous contrôle allemand et à ce titre a volontairement envoyé des messages erronés. D’une famille de gauche, il est arrêté et interné le 4 juillet 1944, il a été déporté au mois d’août à Buchenwald sous le matricule 78.477. Il a ensuite été transféré à Halberstadt où il est resté du 6 octobre 1944 au 12 avril 1945. Après un passage à l’Hôpital américain, il est rentré à Paris le 6 mai 1945.
En 1956, Daniel Alban Guichard a reçu la Médaille de la France libérée pour sa participation à la Libération de la France. La médaille militaire lui a ensuite été attribuée, accompagnée de la Croix de Guerre avec Palme.
Nous lui rendons hommage ce matin en présence de sa famille et de son fils Gilbert, conseiller municipal.
Emile Balaguerest né le 12 avril 1922 à Toulouse. Il a 5 ans quand avec sa famille, ils s’installent à Gignac La Nerthe. Ses grands parents y sont venus travailler pour la construction du tunnel du Rove. En janvier 1941, il se rend à son travail, à l’aéroport de Marignane, il a alors un peu plus de 18 ans lorsqu’il est arrêté. Il est jugé au Fort St Nicolas à Marseille par un tribunal d’exception et condamné à 5 ans de prison et 10 ans de privation de ses droits civiques. Le motif : membre des Jeunesses Communistes, il distribue avec des jeunes, des tracts subversifs pour refuser d’aller dans les camps de jeunesse. C’était déjà un des premiers actes de la Résistance française.
Il est transféré à la centrale d’Eysses, réputée pour le combat mené à l’intérieur même de la prison par les résistants. Les prisonniers s’entretenaient physiquement en faisant des exercices pour pouvoir tenter ensuite de s’évader.
Il sera transféré à Compiègne dans un autre camp où il restera 3 jours et 3 nuits sans nourriture. Il ira ensuite à DACHAU, il fut transféré par la suite dans d’autres camps dont celui d’Allach- Untermenzing, nom d’un des 25 secteurs de la ville de Munich. Au total, il fera 3 ans et demi de prison en France et un an à Dachau et à Allach où il y avait une terrible maladie, le typhus. Il reviendra en France en mai 1945. Tout le monde à Gignac le croyait mort, ses parents aussi. Les Jeunesses communistes de Gignac avaient été dissoutes par la collaboration.
Emile a raconté avec émotion le retour dans sa famille un jour de bal à Gignac, son accueil en gare par le maire communiste de Gignac, Célestin ARIGON, dont il deviendra par la suite un élu au conseil municipal.
Emile resté fidèle au PCF, se souvenait de tout. Au collège Petit Prince il donnait des conférences sur la déportation pour les jeunes.
La jeunesse, c’était pour lui une obsession permanente. Il était soucieux de leur avenir, inquiet du développement des idées xénophobes, racistes et fascisantes, toujours aussi vivaces. Rappelons-nous ce que disait Berthold Brecht,
« Le ventre est encore fécond d'où a surgi la bête immonde. »
Nier ou vouloir oublier encore aujourd’hui les moments terribles de l’humanité, c’est courir le risque de leur résurgence. Comment ne pas rappeler ici, en cette date anniversaire centenaire, la reconnaissance attendue par tout un peuple, pour que le gouvernement turc reconnaisse enfin 100 ans après, le génocide arménien de 1915 qui fit 1 500 000 victimes ?
Se souvenir, c’est ne pas oublier, c’est reconnaître pour permettre la réconciliation, c’est construire un avenir meilleur..."
17:37 Écrit par poutargue dans Alain a écrit, localité, National | Commentaires (0) | Lien permanent | Facebook |
15 avril 2015
17 - 18 - 19 AVRIL. SALON DE L'HABITAT DE GIGNAC LA NERTHE. ENTRÉE LIBRE.
Salon de l’habitat à Gignac-la-Nerthe
L’association des commerçants (Avenir commerces Gignac) organise, en partenariat avec la commune, son premier Salon de l’habitat, qui se déroulera les 17, 18 et 19 avril à Gignac-la-Nerthe, Espace Pagnol, avenue Jan Palach, de 10h à 19h.
L’entrée est gratuite.
L’idée de ce salon est de proposer aux visiteurs à travers une quinzaine de stands un ensemble de corps de métiers et de solutions concernant l’habitat.
De nombreuses entreprises seront présentes pour échanger aussi bien autour des travaux classiques (menuiserie, maçonnerie, plomberie, électricité, peinture,…) que tout ce qui se rapporte à l’amélioration de l’habitat et aux économies d’énergies (isolation, aides à la rénovation, nouveaux procédés, nouveaux dispositifs,…).
A noter que l’enseigne Orange fera découvrir de nouveaux outils et applications liés à la domotique, à la Maison connectée (détection à distance de mouvements, de fumée, programmation à distance du chauffage, de l’éclairage,…).
Un architecte et un courtier en crédits immobiliers seront à votre disposition pour apporter des conseils. Les organismes qui animent le Bureau de l’Habitat du bassin Ouest de la communauté urbaine Marseille Provence Métropole (MPM) seront présents ainsi qu’un spécialiste en diagnostic énergétique pour vous apporter de précieux conseils en amélioration de l’habitat.
Une conférence consacrée à l’amélioration de l’habitat et aux aides financières possibles de la part de l’Etat et autres organismes en matière d’économie d’énergies se tiendra le samedi 18 avril à 10h30. L’entrée est libre. La conférence sera animée par le Bureau de l’Habitat.
L’inauguration du Salon de l’Habitat se déroulera le vendredi 17 avril à 11h.
VENEZ NOMBREUX !
18:03 Écrit par poutargue dans Infos côte bleue, localité | Commentaires (0) | Lien permanent | Facebook |
GIGNAC. CONSEIL MUNICIPAL DU 9 AVRIL 2015. UN BUDGET CONTRAINT ET SÉRIEUX.
Le conseil municipal consacré au budget communal a été révélateur à bien des égards. Même si certains agitent des sous-entendus, par le biais d'informations remaniées en fonction de ce qu'on veut faire dire aux chiffres. L'opposition s'évertue à laisser penser que la commune serait en faillite. Hélas pour eux ce n'est pas le cas, d'ailleurs leurs propres conseillers municipaux eux-mêmes ne le disent pas.. Pour preuve, alors que dans nombre de villes les impôts augmentent (Marseille + 4,9 %), les taux restent inchangés malgré une situation difficile pour 2015 due aux mesures du gouvernement.
Révélatrice, cette longue énumération chiffrée de M. Cordoléani (divers droite) qui in fine, note une bonne gestion municipale, disant à plusieurs reprises que les chiffres se situent dans une bonne moyenne. Seule erreur de sa part, une dette sur-évaluée qui a été ramenée de 12 millions d'euros à 8,5 millions d'euros. Il en oublie de déduire les lignes de trésorerie remboursées ou un oubli de taille, la déduction non faite des remboursements annuels de celle-ci. Car une dette, elle se rembourse aussi ! (Ce qu'il a d'ailleurs reconnu lui-même en fin de conseil)
Révélatrice, cette absence totale d'intervention des élus F.N sur le budget dont le président se contente de dire qu'il cède la parole sur ce sujet "au spécialiste M. Cordoléani" (divers droite). A se demander s'il a ouvert et feuilleté les comptes de la commune remis à chaque élu ou s'il a décidé qu'il était représenté par le groupe de ... droite ? Lui aussi dira qu'il y a eu "des bonnes choses de faites"sur la commune.
Révélatrice, l'intervention du groupe Gignac J'y Vis (communistes et société civile) qui développe chiffres à l'appui sur les contraintes imposées aux communes par le gouvernement qui asphyxie les collectivités territoriales. Voir ci-dessous l'intégralité de l'intervention prononcée.
Nous reviendrons sur le contenu de certaines délibérations de ce conseil municipal.
Alain CROCE
La Provence du 11 avril 2015
INTERVENTION SUR LE BUDGET 2015 – ALAIN CROCE GROUPE GIGNAC J’Y VIS
Mesdames, messieurs, bonsoir,
Dans le contexte particulier dans lequel s’est bâti ce budget, il nous semble important de souligner les écueils qui ont prévalu à l’élaboration de celui-ci. Nous sommes dans un contexte international et national de crise profonde dans tous les domaines : crise économique mais également politique profonde.
Une défiance des citoyens de notre pays qui s’est traduit également par une crise de la démocratie. Nous retrouvons tous ces ingrédients dans l’expression du vote des dernières élections départementales. Au nombre d’abstentions encore élevée d’une part (près d’un français sur deux), un peu supérieur au niveau de notre commune. Il s’agit incontestablement de l’électorat populaire de gauche qui ne s’est pas déplacé.
Un ras le bol des citoyens vis-à-vis d’un gouvernement qui loin de tenir les engagements pris sur lesquels il a été élu, développe une politique pourtant rejetée en 2012, aggravée par les lois type Macron, utilisant le 49 -3, qualifié en son temps de « déni de démocratie » par François Hollande, s’attaque à la santé publique, etc… Les électrices et électeurs ont exprimé une nouvelle fois, leur rejet de la politique du gouvernement et son absence de résultats concrets dans la vie des habitants. Les manifestations et grèves aujourd’hui même dans tout le pays le confirment. La responsabilité de Hollande et Valls est grande dans le retour aux affaires de la droite dans une majorité de départements dont le nôtre. Nous voulons à l’opposé œuvrer au rassemblement de toutes celles et tous ceux qui aspirent à une autre politique réellement de gauche, qui remette l’humain au cœur des choix à opérer. Pour cela, il faut s’attaquer aux politiques d’austérité, à la finance et aux inégalités dans la répartition des richesses.
C’est dans ce cadre là, que l’on retrouve l’exaspération des citoyens qui, expriment par le vote FN, un rejet des politiques, un repli sur soi, la crainte de l’autre, voire même adhèrent à certaines idées anti-républicaines qui font aujourd’hui la une de l’actualité lepéniste. Chercher ailleurs l’expression d’un tel vote relève de l’imposture ici à Gignac.
Sans développer d’avantage, quand on y rajoute la loi sur la réforme territoriale, la loi NOTRe (nouvelle organisation territoriale de la République) dont l’adoption définitive est prévue à l’été 2015, qui officialise la métropole au 1er janvier prochain et qui déjà au travers des différentes mesures drastiques d’économie prises, viennent heurter fortement un budget municipal qui n’avait pas besoin de toutes les ponctions opérées par l‘Etat.
Le budget primitif de la commune traduit les orientations budgétaires de l’Etat à l’égard des collectivités locales. A savoir une baisse significative des dotations pour 2015 et pour les prochaines années si aucune inflexion positive n’est apportée d’ici là.
L’AMF (Association des Maires de France), soutenue par 16 000 communes, dont la nôtre, a multiplié les alertes sur les conséquences inéluctables de la baisse des dotations sur l’investissement local, la croissance et l’emploi.
Les 4 % de déficit public évalués par l’INSEE pour 2014 (4,1 % en 2013) confirment que les investissements des collectivités locales dans leur ensemble, connaissent une chute de près de 8 %, ce qui est considérable (en 2008, elles n’avaient baissé que de 2,8 % !).
La ponction insoutenable de 28 milliards d’euros d’ici 2017, à laquelle s’ajoutent l’augmentation mécanique du coût de la fonction publique territoriale décidée unilatéralement par l’Etat (revalorisation de la catégorie C, augmentation des taux de cotisations retraite…), les nouvelles normes coûteuses, expliquent cette chute qui va s’amplifier.
Les répercussions pour notre budget sont importantes :
Les dotations forfaitaires et nationales de péréquation baissent chacune d’environ 200 000 euros par rapport à notre précédent budget.
A cela s’ajoute l’augmentation de dépenses obligatoires induites par la mise en place de la réforme des rythmes scolaires de près de 200 000 euros et le prélèvement des pénalités au titre de l’article 55 de la loi S.R.U qui passe de plus de 87 000 euros en 2013 à 183 000 euros en 2015 pour insuffisance de logements sociaux.
Cette situation nous conduit inévitablement à augmenter les tarifs liés aux services, plus de 60 000 euros ; qui se traduit notamment par une hausse sur la restauration et les activités périscolaires. Le budget des familles est affecté par cette évolution malgré les efforts effectués pour établir la péréquation la plus juste en fonction des revenus des familles.
La ligne fêtes et cérémonies est baissée de 20 000 euros sur le réel 2014 et celle des subventions aux associations d’environ 40 000 euros.
Par ailleurs des économies significatives sont prévues au titre du plan Climat en matière d’économies d’énergie, notamment sur la gestion des fluides : eau et électricité principalement.
Dans ce contexte contraint, la gestion des ressources humaines est une priorité qui doit se traduire par une valorisation du travail fourni par les agents.
Dans une telle situation, nombre de communes sont au bord de l’asphyxie et se retournent en priorité comme à Marseille par exemple, vers une augmentation des impôts sur les ménages. Ce que nous avons refusé de faire après deux mesures pendant deux années successives de baisse de ceux-ci. Nous avons dû, résoudre l’équation suivante : comment dégager à court terme, de nouvelles marges de manœuvres financières dans un contexte budgétaire contraint ?
- Il n’y aura donc pas d’augmentation de la pression fiscale sur la part commune, les taux communaux restent inchangés ;
-Il y a une maîtrise des dépenses de fonctionnement et une prise en compte des actualisations des salaires les plus faibles. La réforme de la catégorie catégorie C : coût 80 000€ en 2014, 40 000 € en 2015.
-Il est prévu le maintien de notre Capacité d’Auto Financement, indispensable à la réalisation des investissements liés à nos infrastructures, les écoles prioritairement.
- De même nous maintenons une stabilité des annuités de la dette.
Le contrat pluriannuel d’investissement signé avec le Conseil Général constitue une garantie pour ces investissements pour les 4 années à venir.
En conséquence nous pouvons parler D’UN BUDGET CONTRAINT, placé sous le signe de la responsabilité de la majorité municipale en matière d’équilibre dans la gestion de notre commune.
Par ricochet, le gouvernement contraint ainsi les communes à, soit augmenter les impôts, soit revoir les aides aux associations, les tarifs à la hausse ou la baisse du service public.
Il faudra que les citoyens s’en mêlent s’adressant aux véritables responsables, comme l’a fait le peuple grec et sans doute d’autres demain.
Le groupe Gignac J’y Vis votera donc ce budget sérieux et contraint, tout en continuant à s’opposer à l’austérité gouvernementale et à exiger plus de démocratie et de transparence.
17:49 Écrit par poutargue dans Alain a écrit, localité | Commentaires (0) | Lien permanent | Facebook |
UN COMMUNIQUÉ DE LA PRÉSIDENTE DU SPF DE GIGNAC LA NERTHE.
Ci-dessous la mise au point, de Mme Gimenes, présidente du Secours Populaire de Gignac La Nerthe qui m'a demandé de la publier, suite à un certain nombre d'interrogations, certaines d'ailleurs malsaines, sur un blog "attrape tout" au sujet de la "chasse aux œufs" qui n'a pu su faire. Celui-ci semble curieusement, devenir actuellement, celui d'un parti qui y règle ses comptes dessus, localement comme nationalement. Je leur conseille d'ailleurs un excellent film de Jamel Debbouze "Pourquoi j'ai pas mangé mon père". C'est d'actualité...
Alain CROCE
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COMMUNIQUE DU SECOURS POPULAIRE FRANÇAIS DE GIGNAC LA NERTHE
Cette année, le SPF de Gignac n’a pas été en mesure d’organiser la traditionnelle chasse aux œufs en direction des enfants de notre commune. Les bénévoles le regrettent d’autant que la participation l’an dernier était importante.
La chasse aux œufs est une initiative du Secours Populaire Français organisée par son association Copains du Monde pour récolter des fonds au niveau national pour des causes internationales : créations d'écoles, hôpitaux etc… La manifestation est en partenariat avec une société de chocolat, ainsi que la mairie pour le site.
C’est une organisation qui demande deux mois de préparation. Commander les œufs en plastique, trouver des partenaires pour les décorer, passer commande pour ceux en chocolat, prend du temps. Ainsi que préparer les stands des activités ludiques et faire appel aux bénévoles.
Les deux cambriolages des 13 et 27 février ne nous ont pas permis d'avoir accès aux locaux du SPF jusqu'au 29 mars. Nous étions limités dans le temps. Nous faisons à nouveau appel à la générosité afin de reprendre une activité normale au service des plus démunis. Nous reprendrons la chasse aux œufs l’année prochaine.
La présidente
Danielle GIMENEZ
17:28 Écrit par poutargue dans Alain a écrit, localité | Commentaires (0) | Lien permanent | Facebook |