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11 novembre 2013

CUMPM. POUR UNE AUTRE GESTION DE LA PISCINE COMMUNAUTAIRE DE CASSIS.

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INFORMATIONS PISCINE CAP PROVENCE LES GORGUETTES CASSIS.

Bassin sportif de 25 mètres – 8 couloirs Bassin d’apprentissage de 310 m2 de (jeux d’eau, rivière artificielle, cascade) Pataugeoire de 25m2 Solarium Gradins de 206 places Accès pour les personnes à mobilité réduite

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Lors de la dernière séance de la communauté urbaine de Marseille Provence Métropole, au nom du groupe CRC, je suis intervenu sur le rapport annuel concernant la seule réalisation communautaire de ce type, la piscine des Gorguettes à Cassis. Depuis le choix fait de sa gestion, en délégation de service public (DSP), nous ne cessons d'alerter sur les bilans présentés. Outre le fait que le choix de cette réalisation et son implantation, l'a été par la droite (la CUMPM était alors dirigée par Jean Claude Gaudin), Choix que même le maire UMPM de Cassis, Danielle Milon, elle-même fraîchement élue en 2008, avalisait alors à contre-cœur. Outre le fait que, depuis maintenant 5 années, je ne cesse de proposer LA MEME REALISATION du côté de l'Est Etang de Berre où notamment notre commune de Gignac La Nerthe et celle d'Ensuès se sont portées candidates pour sa future implantation...

Un besoin exprimée par nos populations qui pourrait être le fruit d'une coopération inter-communale.

Ce qui est contestable aujourd'hui, c'est surtout la gestion de cette réalisation communautaire, même si cela échappe au maire de Cassis qui à chacune de mes interventions, ne répond que sur la qualité des infrastructures, ce qui n'est pas en cause.

En tant que membre de la CCSPL (Commission Consultative des Services Publics Locaux) de MPM, lieu où on examine tous les rapports annuels présentés par les délégataires, au vu des conclusions du rapport présenté, j'ai donc fait en séance plénière l'intervention suivante.

Alain CROCE

Conseiller municipal et communautaire MPM

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DSP Piscine Communautaire de Cassis. Intervention d'Alain CROCE

 

Monsieur le Président,

Au-delà du principe d’une gestion privée d’un équipement financé à 100% par le public, que nous n’avons pas approuvé depuis le début, on peut s’interroger sur cette 2° DSP.

Qu’apporte-t-elle de nouveau au regard du bilan des 3 premières années avec ce même gestionnaire ?

Si cet équipement rencontre un succès de fréquentation incontestable, tous les rapports d’activités depuis 2010 ont mis l’accent sur 3 préoccupations récurrentes :

> C’est un échec pour les scolaires : -23% des prévisions

> Encore plus sur les associations et clubs de natation : -75% des prévisions, alors que le bassin sportif représente plus de la moitié des installations (en 3 ans combien de compétitions ont été organisées ?)

> Avec 1 maître nageur, 1 chef de bassin et 1 hôtesse d’accueil en moins le personnel a été une variante d’ajustement financière conséquente : -33% de masse salariale et 11 emplois à temps plein au lieu des 14 prévus au 1° contrat.

Si le nouveau contrat ambitionne une augmentation des fréquentations, s’il prévoit une mise à disposition gratuite de 20H par semaine et deux jours par an pour des manifestations sportives pour une association affiliée à la Fédération Française de Natation, c’est surtout la progression des recettes commerciales en tout genre qui est visée (bassin, activités, espace intérieur et extérieur, cafétéria…).

Cela s’accompagne de tarifs réévalués et d’un personnel arrêté à 12 Emplois à Temps Plein, dont le directeur faisant office aussi d’agent d’accueil, avec une convention collective maison, alors qu’il existe une convention collective nationale du sport plus protectrice pour les personnels qu’on aurait pu imposer dans le cahier des charges.

Ajoutons à cela des charges d’exploitation qui connaissent une surprenante inflation : On passe de 30.902 € à 106.228 € ! Dont 35.000 € pour les frais de siège contre 5.500 € actuellement.

Monsieur le Président, quand MPM a investi plus de 10M€ dans cet équipement c’était pour répondre aux besoins d’activités sportives et ludiques des populations de ce territoire.

Après 3 ans de délégation au privé et à la lecture du contrat de 6 ans à venir on a l’impression que l’équilibre de gestion par la rentabilité pour le délégataire est devenu l’objectif n°1.

Ainsi, est-il prévu d’aller chercher une clientèle dans un rayon de 50 Kms autour de Cassis (Toulon, Aix, Vitrolles... ?). Et l’équilibre financier du contrat permet à la fois une baisse de la subvention de MPM et une rémunération annuelle minimum garantie de 20.000 € + 35.000€ en frais de sièges = 55.000 € pour CARILIS. Sans compter les 11 à 12.000 € de frais divers comme d’éventuels honoraires …

Nous maintenons notre vote Contre cette DSP.

05 novembre 2013

CONSEIL COMMUNAUTAIRE MPM. VEOLIA ET SUEZ POUR 15 ANS !

Au dernier conseil de la CUMPM du jeudi 31 octobre, l'attribution de la délégation de service public pour l'EAU et l'ASSAINISSEMENT a vu les groupes Véolia et Suez se voir attribuer un marché pour ... les 15 années à venir. Seule promesse, une baisse des tarifs à venir pour combien de temps ?  

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La distribution et l'assainissement de l'eau ont été attribuées à Veolia et Suez pour un montant total de 3,2 milliards d'euros. D'une durée de 15 ans, ces contrats représentent un montant de 1 milliard d'euros pour l'assainissement et de 2,2 milliards pour la distribution de 75 millions de m3 d'eau potable par an.

Ainsi donc, la S.E.M, une filiale de Véolia à 100%, va conserver après 60 années de règne, le contrat de la distribution d'eau pour environ 1 million d'habitants sur les 17 communes sur 18 de la CUMPM, exceptés Plan de Cuques et la partie villagoise de Gémenos qui conservent leur régie publique.

La SEM récupère aussi deux des trois lots d'assainissement,mais pas le principal contrat. Celui-ci, qui comprend Marseille (850.000 habitants), est remporté par la Seram, une filiale de Suez.

UNE BAISSE DU TARIF DE L'EAU. L'ARBRE QUI CACHE LA FORET.

 Les arguments avancés concernant: "Le tarif de l'eau qui baisserait de 20%", avec "un prix au m3 de 1,51 euro" pour un ménage moyen, contre 1,82 euro avec les contrats actuels (assainissement non compté), méritent d'être examinés de prés.

Ce calcul est établi à partir d'une consommation de 120 m3 par an, mais sans compter la partie payante de l'assainissement.

Globalement, à partir des nouveaux contrats et de la prévision de stabilité, une famille à la consommation moyenne de 120 mètres cubes par an, paiera, au 1er janvier 2014, 3,29€ au m3 contre 3,48€ au 1er octobre 2013.

Or, le prix variait de 3,12€ à 4,12€ sur les communes de MPM en 2013. Par exemple dans notre commune de Gignac La Nerthe, le prix de la facture d'eau pour 2013 était de 3,58 € (dont 1,82 € pour l'eau, 1,26 € pour l'assainissement, plus 0,47€ de redevance). En augmentation de + 4,47 % sur 2012, donc une baisse de tarif à venir aléatoire et pour combien de temps ?

Tarifs dégressifs

Par ailleurs, le prix de l'eau serait moins élevé pour les consommations inférieures, avec des seuils à 80m3 (1,44€) et à 30m3 (1,04€). Selon MPM, les dispositifs de relevés seront modernisés dans les deux ans à venir, afin de simplifier la lecture des factures et favoriser les économies de consommation. Notre groupe CRC POUR UNE RÉAPPROPRIATION PUBLIQUE DE L'EAU, a voté CONTRE l'attribution du marché sous forme de DSP (délégations de service public). Voir notre intervention ci-dessous.

Alain CROCE

Conseiller municipal de Gignac La Nerthe

Conseiller communautaire MPM


L'EAU N'EST PAS UNE MARCHANDISE !

ON AURAIT PU FAIRE AUTREMENT, VOIR VIDÉO.


L'INTERVENTION FAITE AU NOM DU GROUPE COMMUNISTE ET CITOYEN DE MPM 

 par Marc Poggiale

Monsieur le Président,

« L’Eau n’est plus une marchandise. Elle redevient un bien commun de l’humanité au service exclusif des usagers, des collectivités de ce territoire et des populations en souffrance au travers des coopération internationales de projets. »

Voilà le message que nous aurions pu envoyer en décidant aujourd’hui d’engager l’agglomération de la deuxième ville de France dans la réappropriation publique et citoyenne de son service public de l’eau et de l’assainissement.

Pour cela nous aurions pu confirmer à cette séance 3 décisions :

1° décision : Création d’un établissement public ad hoc, intégrant les salariés des précédents délégataires dont le savoir-faire, la technicité sont unanimement reconnus, ainsi que les installations, les réseaux qui font la qualité des outils et qui sont, rappelons-le, financés à 100% par les usagers.

Au passage, la reprise des personnels dans un établissement public ne pose pas plus de problème que ce que vont faire les 4 délégataires en créant 4 nouvelles sociétés dédiées. Et j’ajoute, que l’effectif total à reprendre est très éloigné du chiffre rédhibitoire de 2.000 annoncé en 2011 pour refuser tout retour en gestion publique. Il sera au 1° Janvier 2014 de 480 emplois à temps plein pour l’assainissement et 476 pour l’eau – 956 au total avant la réalisation de toutes les mutualisations de services.

2° décision : Création d’une Société Publique Locale d’approvisionnement du canal de Marseille en perspective du projet métropolitain, avec les communes et les agglos concernées aussi par l’échéance du renouvellement de leurs contrats.

3° décision : Une nouvelle tarification progressive, éco-solidaire, est mise en œuvre pour harmoniser par le bas le prix du M3 afin de ne pénaliser aucun usager et pour inciter à une consommation responsable.

Au lieu de tout cela, avec une majorité de ce Conseil, vous avez fait le choix de continuer à déléguer au privé l’exploitation de la ressource et du service de l’eau et de l’assainissement.

Et comme le privé ne fait rien qui ne lui soit profitable, ses actionnaires vont continuer à encaisser des dividendes substantiels.

Certes, on nous annonce que les « remontées de dividendes » ont été mieux encadrées et ne devraient pas dépasser 106 M€ sur 15 ans (7M€/an). Ce qui en dit long sur les décennies d’enrichissement.

Mais faut-il encore préciser que viendront chaque année s’ajouter les trop fameux frais de siège des maisons mères et des holdings Veolia et Suez,“censés représenter” – selon votre propre formule - les charges de structures mutualisées…, pouvant aller jusqu’à 2% du chiffre d’affaires pour l’eau et 3,5% des charges d’exploitation pour l’assainissement. Un simple calcul sur les comptes d’exploitations inscrits au rapport annuel de 2012, nous indique que cette fourchette peut aller jusqu’à 9 M€ par an, en sus des marges bénéficiaires.

Faites l’addition : 7+9 = 16 M€ ou plus qui peuvent passer chaque année de la poche des usagers à celle des actionnaires.

Certes, on nous annonce également une petite baisse du M3 moyen pour 2014. Mais vu que ce M3 facturé à l’usager variait au 1° Janvier 2013 de 3,12 € à 4,12 €, qu’en est-il dans les 16 communes concernées ? Et quand sera terminé la période de tuilage, de mise en place des 4 sociétés dédiées, quel sera ce prix du M3 facturé en 2015, 2016 ?

Rappelons-nous que la toute petite baisse de 2011, a été largement rattrapée en 2012 et 2013, avec des augmentations allant jusqu’à +9,69 % pour des communes du bassin centre. Ce genre d’expérience n’a aucune raison de ne pas se renouveler.

On a bien entendu que la tarification de notre M3 est comparable ou même avantageuse par rapport à Paris, Bordeaux, Lille, Lyon, Strasbourg… On veut bien le croire, mais est-elle comparable ou même avantageuse par rapport aux deux communes de MPM restées en régie ? Ou par rapport à la régie du Pays de Martigues qui s’approvisionne en grande partie sur le canal de Marseille ? Pourquoi regarder ailleurs quand ces communes de MPM ou voisines sortent un M3 entre 1,50 € et 2,50 € ?

On nous annonce enfin, une « participation » importante des délégataires aux investissements. C’est même la raison qui a justifié un allongement de la durée des contrats de 10 ans à 15 ans.

Or qu’en est-il en réalité ?

Non seulement la « participation » du privé ne représente que le cinquième des 520 M€ de travaux de renouvellement et d’investissement à faire sur 15 ans ; Mais en plus cette « participation » des délégataires n’est en fait qu’une avance de trésorerie sur les travaux, que les usagers vont lui rembourser tout au long de ces 15 années, intérêts financiers compris.

Monsieur le Président, j’ai bien reçu Mardi votre réponse à mon courrier du 10 Octobre et je vous en remercie sincèrement. Car j’ai très souvent eu l’impression depuis Juillet 2011, que nos questions et nos propositions dans le cadre de la commission AGER se perdaient dans un silence poli. Si ce que je viens de dire dans cette intervention ne correspondait pas à la réalité des contrats, vous me l’auriez écrit dans votre réponse. Or ce n’est pas le cas.

Et très franchement, si le contrôle renforcé de notre collectivité et les sociétés dédiées actés dans chaque contrat sont des nouveautés appréciables, elles ne sont pas de nature à construire une réappropriation publique et citoyenne du service public de l’eau et l’assainissement. Pas même les comités des usagers qui apparaissent ou disparaissent suivant les contrats à l’initiative du délégataire.

Un dernier mot pour illustrer la différence de logiques qui nous animent dans cette assemblée :

Notre Groupe a proposé que les délégataires prélèvent sur leurs bénéfices après impôt, leurs quotes-parts équivalentes aux sommes que nous inscrivons chaque année aux budgets pour des projets de coopération internationale en application de la Loi Oudin-Santini.

Aucun des 3 contrats d’assainissement ne le prévoit. Et sur l’eau, ce ne sont pas les actionnaires de la SEM/VEOLIA qui vont participer sur leurs dividendes, mais tout simplement les usagers à hauteur de 0,5% des recettes annuelles issues de leur consommation et qui viendront probablement en charges déductibles sur l’impôt de la Société ou des actionnaires.

Vous conviendrez que ce n’est pas du-tout la même chose.

Pour toutes ces raisons nous voterons Contre ces 4 contrats de DSP.

 Pour la création d’un Conseil Citoyen de l’Eau

Une question orale du groupe CRC a été posée qui a  pour but de demander d’inscrire à l’Ordre du Jour du prochain Conseil de Communauté, la création d’un comité citoyen de l’eau, associé au contrôle et aux choix de la mise en œuvre du service public sur tout le territoire de MPM.

QUIMPER. SOUS LES BONNETS ROUGES QUELLE COULEUR ?

Divers commentaires vont bon train suite aux manifestations dans le pays breton. qui se sont poursuivies malgré le recul du gouvernement qui a suspendu l'écotaxe décidée alors par le gouvernement de Sarkozy en 2012 entre les deux tours des présidentielles... Pour y voir un peu plus clair sur les enjeux des uns et des autres, ci-dessous l'éditorial du journal l'Humanité qui fait la part des choses. Bien évidemment tous les manifestants n'ont pas les mêmes intentions, ni les mêmes intérêts. On peut comprendre le désarroi réel de milliers de familles, de petites entreprises, d'agriculteurs dans le besoin. Par contre le patronat local (MEDEF), veut maintenir la confusion entre hausse d'impôts et écotaxe. C'est un impôt qu'il doit acquitter LUI et non les ménages. Les groupes agro-alimentaires qui expédient chaque année 700.000 porcs se faire abattre en Allemagne aux confins de la Pologne, qui osent, comme les abattoirs Gad,dont la fermeture le 11 octobre 2013 a entraîné prés de 900 licenciements à Lampaul-Guimiliau (Finistère), proposer des reclassements à leurs salariés en Roumanie, ne veulent pas payer une taxe kilométrique au transport qu’ils pensent avoir du mal à répercuter sur le consommateur.  Les intérêts des uns ne sont pas forcément les intérêts des autres... Il n'en va pas de même sur les hausses programmées de la TVA en janvier prochain qui vont toucher tout le monde, dont les ménages déjà en grandes difficultés. Le rouge des bonnets ne couvre pas les mêmes têtes.

Alain CROCE  

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Une opération camouflage, l'éditorial de Jean-Paul Piérot (HUMANITE)

le 4 Novembre 2013

Délocalisations de productions, fermetures d’entreprises, dumping social, productivisme ruineux… tout ce cocktail explosif charrie un ras-le-bol social qui n’était pas absent, loin s’en faut, de la manifestation de Quimper. Des salariés y étaient venus, animés par une volonté de défendre un emploi qui leur échappe, de continuer à vivre et travailler au pays où ils se sont endettés pour bâtir la maison familiale.

Et pourtant, pour nombre de ces manifestants, comment ne pas avoir ressenti une impression de confusion mêlée de malaise quand sourd l’étrange suspicion d’être manœuvrés à la vue, dans le cortège, de patrons peu connus jusqu’à présent pour leur proximité avec le mouvement social ou leurs sympathies pour les revendications ouvrières, arborer quasiment la posture de délégués syndicaux. Comment ne pas s’étrangler de rage ou éclater de rire devant le spectacle carnavalesque du député UMP Le Fur coiffé d’un bonnet rouge fustigeant une écotaxe pour laquelle il avait voté en son temps, sous le règne de Nicolas Sarkozy ?

C'est peu dire que la démonstration qui s’est déroulée dans le chef-lieu du Finistère était hétéroclite. À la vérité, sur fond de désespérance et de colère sociale aveuglante, les forces qui portent des responsabilités éminentes dans les difficultés qui assaillent des milliers de familles de salariés ont réussi, au moins l’espace d’un week-end, à se livrer à une opération de camouflage et à réduire la portée du ras-le-bol social à celle du « ras-le-bol fiscal ». En d’autres termes, à tenter d’entraîner des salariés et des chômeurs, des familles qui galèrent dans les marges de la pauvreté, dans leur combat égoïste pour les allègements fiscaux. On serait tenté de dire aux leaders du Medef, de la FNSEA et à la droite bretonne : chapeau, les artistes !

La manœuvre peut sembler grossière, car il n’est pas besoin d’être grand clerc pour constater que la taxe poids lourds n’a pas grand-chose à voir avec les problèmes d’emplois chez Alcatel, PSA ou Carl Zeiss, ni pour remarquer que ceux-là mêmes qui portent le bonnet rouge des allègements fiscaux sont à l’origine de la crise du système productiviste dans le secteur agroalimentaire qui a appauvri les petits producteurs et jette à la rue les salariés sous les coups de la concurrence. De nombreux salariés, syndicalistes, qui témoignent dans ces pages ne sont pas dupes et dénoncent les dangers d’une alliance contre nature entre le loup et l’agneau. C’est ce qu’a exprimé le rassemblement de Carhaix, organisé à l’appel de la majorité des syndicats et de la gauche.

Le ciment qui a pu agréger une partie des salariés et des familles populaires à la croisade anti-impôts des plus riches n’est autre que la déception massive d’électeurs qui avaient voté pour François Hollande en mai 2012 dans l’espoir d’un changement qui n’est venu ni maintenant ni après. Selon le sondage Ifop publié dimanche, ce n’est pas d’abord une nouvelle gouvernance ni une équipe gouvernementale remaniée que réclame l’opinion, mais un changement de politique. Une partie des forces de gauche en est depuis longtemps convaincue, au Front de gauche bien sûr, mais aussi au sein des écologistes et dans la gauche du PS. François Hollande, particulièrement visé lors de la manifestation de Quimper, serait bien inspiré de porter son écoute à bâbord, s’il veut éviter de nouvelles rafales et pas seulement en Bretagne.

11:27 Écrit par poutargue dans Alain a écrit, National | Commentaires (0) | Lien permanent |  Facebook |

28 octobre 2013

GIGNAC. TRANSPORTS, LES HORAIRES ET CIRCUITS REEXAMINES AVEC LES BUS DE L'ETANG.

 

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Depuis début SEPTEMBRE, les lignes des Bus de l’Etang ont été modifiées, en concordance théoriquement avec CAR 13. Ces modifications ont entraîné un certain nombre de perturbations pour les usagers des transports, qui ne ne s'y reconnaissent pas toujours, notamment sur les correspondances entre les lignes, les horaires n'étant pas concordants parfois. Ceci venant s'ajouter aux travaux sur Marignane ou Gignac La Nerthe, ce qui provoque ainsi des retards pour se rendre au travail, dans certains établissements scolaires ou à la gare de Pas des Lanciers.

De plus, certains "points noir" restent à régler. Il s'agit de l'arrêt des Fortunés, où des travaux d'aménagement des voies sont demandés par la commune, ceux-ci relevant du conseil général et de la communauté urbaine MPM. Dans l'attente de ces travaux, l'arrêt est maintenu devant les services techniques et sert dans les deux sens, le CG estimant qu'il n'est pas possible de mettre en place un arrêt sur la voie départementale, estimé dangereux pour traverser la voie.

Il en va de même pour celui de Capeau, dont le sens nouveau des bus ne permet pas de rentrer dans le Bd de la Libération où une interdiction de tourner à droite empêche de le faire. pour l'heure c'est l'arrêt République le plus proche.

Autre problématique, le fait que le CG ne donne pas d'autorisation pour que les bus s'arrêtent devant le collège Saint Louis, déjà pas mal perturbé par des arrêts de véhicules totalement anarchiques...

Sur toutes ces questions et bien d'autres, nous avons organisé une première réunion en mairie le 2 octobre avec toutes les sociétés de bus (SMITEEB, CARS 13, RDT 13) et les collectivités locales.

 

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Une autre réunion vient d'avoir lieu avec les usagers qui ont fait des réclamations en mairie, toujours à notre initiative le 24 octobre, en présence du CIQ de Laure et de représentants de parents d'élèves.

 

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Nous faisons, suite à cette concertation, un travail de reprise des horaires et trajets. Une étude est faite pour reprendre des modifications à l'entrée de ville près du parking et du boulodrome Pucetti.

Dans l'immédiat l'arrêt du TAD (transport à la demande) au quartier Bricard va être modifié pour plus de sécurité.

Concernant l'arrêt supprimé en face de l'abribus "Viguières", il l'a été, suite à des riverains qui ne souhaitent pas avoir d'arrêt devant chez eux. Le plus surprenant c'est qu'on y retrouve une ancienne élue municipale (ex Gardons le Cap), qui ne s'est pas privée, alors que l'arrêt était retiré, de critiques acerbes, oubliant l'intérêt général, une notion qui lui aura sans doute échappé.

Une bonne nouvelle pour les usagers des Fortunés, un abribus (supprimé par le CG qui n'y passe plus) va être mis en place prochainement par le SMITEEB.

Enfin, à sa demande avec notre aide, un nouveau dépositaire à Laure (Tabacs - journaux) pourra bientôt délivrer des tickets  de bus (CAR 13 et BUS DE L'ETANG).

J'ai également demandé à MPM qu'un accord soit trouvé d'ici la fin 2013 entre le SMITEEB et MPM, pour une extension du tarif XL de la carte Transpass Métropole aux 3 villes qui en sont actuellement écartées (Gignac La Nerthe,St Victoret, Marignane), ce qui permettra l'utilisation d'un même titre sur le territoire de MPM sur l'ensemble des transports.

Pour les questions encore en suspens, d'autres réunions sont prévues pour avoir l'accord des collectivités concernées (CG et MPM).

Nous suivons avec attention tous ces dossiers.

Alain CROCE

Conseiller municipal Gignac La Nerthe

Conseiller communautaire MPM

Délégué aux transports du SMITEEB

 

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18:29 Écrit par poutargue dans Alain a écrit, localité | Commentaires (0) | Lien permanent |  Facebook |

LOGEMENT - URBANISME-PLU. INTERVENTION DU GROUPE CRC AU SENAT.

Accès au logement et urbanisme rénové

Par Mireille Schurch / 22 octobre 2013 

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Sénatrice communiste de l’Allier

 

Membre de la commission de l’économie, du développement durable et de l’aménagement du territoire.

 

Nous sommes opposés à la création d’un

PLU intercommunal obligatoire 

(Extraits de l'intervention, concernant l'avenir du PLU - Plan Local d'Urbanisme - qui fait débat actuellement à Gignac La Nerthe, destiné à être retiré d'une prérogative communale...)

.../...

En ce qui concerne le volet urbanisme, ce texte confirme la volonté de renforcement des compétences des intercommunalités au détriment des communes, ce qui s’inscrit dans le projet de décentralisation proposé par le Gouvernement. Au final, toute la politique du logement et de l’utilisation des sols est confiée aux intercommunalités ou aux métropoles.

Nous sommes, à ce titre, opposés à la création d’un PLU intercommunal obligatoire. Les maires ne seraient-ils plus en capacité d’exercer ce droit pourtant fondamental qui leur est confié jusqu’à aujourd’hui ? Cette idée se nourrit d’une forme de déconsidération, voire de mépris pour ces élus, ce que nous ne pouvons accepter.

M. François Grosdidier. Très juste !

Mme Mireille Schurch. Nous pensons que le PLU intercommunal doit demeurer une possibilité, une compétence optionnelle comme aujourd’hui, fondée sur la création d’intercommunalités de projet et non de contrainte.

M. Jackie Pierre. Très bien !

Mme Mireille Schurch. La validation d’un PLU par les conseils municipaux doit rester la règle. Nous avons déposé des amendements en ce sens.

De plus, ce mouvement vers plus d’intercommunalité s’accompagne d’un désengagement de l’État qui rompt avec les précédentes expériences de décentralisation. J’en veux pour exemple le rehaussement du seuil à partir duquel les communes peuvent prétendre à un soutien de l’État pour l’instruction des autorisations d’urbanisme. Or l’État est le garant de l’égalité sur l’ensemble du territoire et, à ce titre, il doit soutenir les communes dans leurs politiques d’urbanisme. C’est pourquoi nous avons proposé de renforcer les moyens financiers des collectivités territoriales – une proposition de loi déposée par mon collègue Gérard Le Cam tendait à établir un traitement plus égalitaire entre les communes –, tout en rappelant que l’État doit rester le garant de l’égalité sur l’ensemble du territoire et qu’il doit, à ce titre, soutenir les communes dans leurs politiques d’urbanisme.

 ... / ...


Pour lire l'intégralité de l'intervention, cliquer sur le lien suivant:

http://groupe-crc.org/Nous-sommes-opposes-a-la-creation,8...

08:11 Écrit par poutargue dans Alain a écrit, localité, National | Commentaires (0) | Lien permanent |  Facebook |