20 octobre 2013
GIGNAC. AVERTISSEMENT SANS FRAIS... POUR L'INSTANT !
"Les grands mots devraient, en signe d'avertissement, commencer à siffler comme les bouilloires." |
Elias Canetti (Ecrivain)
|
Certains lecteurs assidus de mon blog que je remercie pour leur fidélité indéfectible, semblent s'impatienter de lire mes écrits. D'autres s'interrogent sur mon absence de celui-ci ces derniers jours.
D'autres encore manient l'insulte à peine couverte (sous peine de poursuites judiciaires, toujours possibles malgré ces précautions) avec une ironie roucassante (c'est à la mode ces derniers temps), où l'on reconnait l'humour subtil de l'ex-président auto-proclamé de la droite "Gardons le Cap"...italisme.
D'aucuns voudraient même (certains le faisaient déjà au conseil municipal), que je ne parle surtout pas d'affaires nationales ou internationales telles que malheureusement le capital sait en produire.
Que tous ces gens bien intentionnés et avides de se lancer dans une campagne aux relents nauséabondeux dont ils raffolent à Gignac se rassurent. Je ne suis pas malade, ni en congés, bien au contraire avec mon équipe du groupe Gignac J'y Vis, des communistes et ceux de la société civile, nous sommes au travail et toujours fidèles au programme conclu avec la majorité municipale du maire Christian Amiraty en 2008 devant les citoyens.
Pour l'heure nous ne sommes pas en campagne, nous réalisons, non pas dans la précipitation d'une fin de mandat, mais dans la réalisation de projets conçus depuis plusieurs mois dans un projet municipal abouti en grande partie. Nous ne "dilapidons" pas les finances de la ville, nous les avons rétablis !
Alors, mesdames, messieurs de la droite ringarde, "populaire" ou extrême, ne vous réjouissez pas trop tôt.
Nous ferons en sorte que les gignacaises et gignacais ne revivent pas les mauvaises heures qu'ils ont vécu lorsque vous étiez aux affaires de la mairie pendant 13 ans.
Ils seront s'en souvenir en temps et heures.
Alain CROCE
Président du groupe Gignac J'y Vis (communistes et société civile)
09:27 Écrit par poutargue dans Alain a écrit, localité | Commentaires (0) | Lien permanent | Facebook |
GIGNAC. UN PEU DE CLARTE APRES LE CONSEIL MUNICIPAL ET LES REUNIONS PUBLIQUES.
Les 15 derniers jours ont été agités pour notre commune. Le conseil municipal du 9 octobre qui avait à son ordre du jour peu de délibérations (6 à peine), a été pour certains l'occasion de se montrer publiquement, de l'extrême droite fraîchement débarquée sur la commune avec des visées sur celle-ci à la droite multiple et apparemment divisée où l'on retrouve les mêmes chevaux de retour qui ont coulé les finances de la commune pendant 13 années, en passant par le retour des dissidents socialistes qui après avoir déserté les bancs du conseil municipal en juillet 2012, veulent revenir en "agissant pour Gignac"...
On pourrait intituler la scène, le "retour des Iznogouds" !
Cette présence s'est accompagnée d'un florilège de mensonges et contre-vérités se déversant dans les boîtes aux lettres de la commune avec en titre ronflant "2000 habitants en plus" qui "seraient prévus par le PLU" (Plan Local d'Urbanisme) en enquête publique, consultable en mairie par la population. Drôle de calcul alors que les conclusions du PLU après l’enquête publique, ne sont pas encore connues. D’ailleurs, il n’y a qu’à consulter le PLH (Programme Local de l'Habitat) 2012 / 2018 validé en conseil municipal le 28 juin 2012 (les démissionnaires étaient encore présents), adopté à la communauté urbaine MPM pour voir que l’objectif minimum est de seulement 33 logements par an (dont 23 privés et 10 sociaux). Avec ces chiffres, on est encore loin du compte des 2000 annoncés et loin de répondre aux besoins des enfants de Gignac, les nombreux jeunes qui aspirent à du logement social. Avec actuellement 5,19 % de logements sociaux soit 190 sur toute la ville, avec les pénalités payées chaque année avec nos impôts au titre de la loi SRU, ne serait-il pas temps de répondre aux besoins de ces jeunes et moins jeunes obligés de quitter la commune ? Autant de questions à se poser sans raisonner en occupants de « Fort Knox » !
Egalement visée, l'aire d'accueil des gens du voyage, qui comme le prévoit la loi doit dorénavant être partagée par plusieurs communes (dont Carry, Sausset, Ensuès, Châteauneuf), après avoir été initialement prévue pour Châteauneuf - Gignac. C'est un syndicat commun aux villes concernées, qui gère cette aire. Or, c'est la préfecture qui enjoint de maintenant passer aux actes. C'est ce qui a été fait par une délibération du conseil. Tout en rajoutant qu'en parallèle de l'aire d'accueil, la mairie est entrain de traiter un nombre de dossiers relatifs à l'occupation illégale des terres agricoles (bungalows, maisons). Entre parenthèse et non des moindres, le mitage des terres agricoles, un véritable fléau dont devrait s’occuper le législateur. Et si on parlait de ces fameuses « donations » opérées avec bienveillance dans les années ou la droite gignacaise était aux affaires, et où elle autorisait les poses de compteurs EDF provisoires …
Qui a-t-il de changé à part le lieu, qui se situe entre Châteauneuf - Gignac sur un terrain occupé souvent illégalement par ... des gens du voyage au lieu d’être au milieu de terres agricoles qu’il s’agit de reconquérir pour le bien être de tous ? On passe d’un terrain d’un peu plus de 2 hectares à un terrain d’un hectare, de 50 à 45 places. De même, le nombre de places a été fixé à 45 et non pas à plusieurs centaines comme annoncé par certains esprits malveillants. Une commune supplémentaire a même été refusée par le syndicat qui aurait porté à 70 le nombre de places…
Avoir enfin une aire normalisée, encadrée, gardiennée avec des installations sanitaires correctes, l'eau, l'électricité d'une manière légale. des règles claires et strictes avec la participation financière des communes. N'est-ce pas un mieux pour accueillir les gens du voyage, plutôt que de laisser occuper des terrains municipaux comme le stade, ou privés comme aux Granettes dernièrement avec les nuisances occasionnées et la non intervention de la préfecture dans ces cas, car la loi n'est pas respectée par la commune si une aire ne voit pas enfin le jour.
Que ces Iznogouds trouvent là, matière à s'agiter avec des relents d'une autre époque, alors qu'ils ont été pour certains aux affaires de la ville pendant de nombreuses années peut paraître "tendance", vu le rétrécissement de l'épaisseur de la ligne entre droite et droite extrême médiatiquement présentée à l’aune d’élections partielles, avec hélas la complicité d'un ministre de l'intérieur qui rivalise hélas dans la stigmatisation des populations.
Que des gens qui s'affichaient de gauche empruntent cette voie, c’est plus attristant sans doute mais réel.
Cette agressivité montante qui s'est exprimée dans les dernières réunions de quartiers, certes publiques, mais où étaient invités à d'abord s'exprimer les riverains, n'honorent pas leurs auteurs, déjà en campagne électorale, avides de (re)venir aux affaires d'une commune laissée en piteux état en 2008, où dont les bancs municipaux ont été abandonné en juillet 2012 par une étrange alliance. A les voir comme larrons en foire, il semble que des complicités naissantes (jusqu'où ?) et de drôles de coalitions se préparent. On est loin des préoccupations des habitants.
Les gignacaises et les gignacais sauront déjouer ce nouveau remake de "Retour vers le futur"...
Quoi qu’il en soit nous continuerons à œuvrer, bien des chantiers sont en cours, au service des gignacais, loin de ces agitations électorales de bas étage.
Alain CROCE
Conseiller municipal communiste,
Conseiller communautaire MPM
09:19 Écrit par poutargue dans Alain a écrit, localité | Commentaires (0) | Lien permanent | Facebook |
GIGNAC. LE CONSEIL MUNICIPAL DES ENFANTS MIS EN PLACE.
Le maire Christian Amiraty, accompagné d'élus a remis avec Jean François Sales, conseiller municipal en charge du CME (conseil municipal des enfants) et Josette Achhab, adjointe à l'éducation, médailles, insignes et brochures aux nouveaux jeunes élus. Nous leur souhaitons plein succès dans leur nouvelle activité.
Alain CROCE
08:40 Écrit par poutargue dans Alain a écrit, localité | Commentaires (0) | Lien permanent | Facebook |
08 octobre 2013
LAMPEDUSA. DE LA HONTE... ET DES RESPONSABILITES.
Le drame qui vient de se produire à 500 mètres du rivage de Lampedusa ravive les consciences, heurte l'humanité toute entière avec un grand H.
Oui, le pape a eu raison de dire que c'était une "vergogna" (une honte) pour qualifier un drame inadmissible en 2013. L'Italie a décrété un deuil national pendant que les dirigeants européens, dont la France, sont restés étrangement silencieux devant une telle tragédie, plus de 300 morts ou disparus, à peine 150 survivants. Des milliers de migrants tentent ces dernières années de gagner les rivages de l'Europe, via l'Italie ou Gibraltar. Des milliers de morts jonchent ces trajets empruntés par des hommes, des femmes et des enfants qui traversent la Méditerrannée avec l'espoir de trouver une vie meilleure. Tout cela à cause d'état de guerre, d'instabilité des régimes en place, de la mal vie ou de la misère. Ce nouveau naufrage en Méditerranée, au-delà de la honte, est révoltant.
Inclinons nous devant ces dépouilles innocentes qui ne demandaient qu'à vivre, qui n'aspiraient qu'à une vie meilleure et qui ont perdu la vie. Mais ne fermons pas les yeux devant ce nouveau drame.
Fermer nos rives, ériger des fortifications dans une Europe repliée sur elle-même qui comme disaient certains "ne peut pas accueillir toute la misère du monde", n'empêchera pas la recherche d'un espoir meilleur si on ne règle pas les problèmes là où ils se situent dans des pays meurtris ou exsangues.
A cet égard, la responsabilité de l’Union Européenne mais également de la France, est écrasante. Que vont faire les 28 ministres européens aujourd'hui réunis ?
Comment penser qu'une telle catastrophe relève de la fatalité dans une des mers les plus fréquentées du monde.
Comment comprendre que des "navires de tous types croisant au large des côtes d’Afrique du Nord et particulièrement dans le détroit de Sicile ne respectent pas la tradition maritime de sauvegarde de la vie en mer et refusent de porter assistance à des réfugiés" comme le dénonce la CGT des marins qui interroge:
"Doit-on faire une relation avec la déréglementation maritime qui fait que l’écrasante majorité des navires croisant dans ces eaux sont conduits par des équipages sans droits, directement menacés en cas de retard de livraison, quelle qu’en soit la cause, de perte de leur travail ? Sans compter les multiples tracasseries administratives à l’arrivée pour les responsables des navires ? La communauté internationale, les gens de mer, ont su sauver des milliers de « boat people » vietnamiens..."
Le capitalisme qui est toujours financier comme son nom l'indique, n'a ni âme, ni patrie, seulement des bénéfices pour des profits toujours plus gros. Comment ne pas faire de rapprochement avec les morts du Bangladesh, des milliers d'enfants utilisés par les multinationales ou grands groupes, victimes eux-aussi d'une autre façon de cette avidité meurtrière.
Autant de questions qui méritent des réponses politiques en France, en Europe, dans le monde. C'est urgent pour ne plus que la honte ou la compassion seulement s'expriment.
Alain CROCE
17:42 Écrit par poutargue dans Alain a écrit, International | Commentaires (0) | Lien permanent | Facebook |
UNE FOIRE AU MIEL ANIMEE A GIGNAC LA NERTHE.
Dimanche dernier forte affluence à la 3 ème foire au miel à Gignac La Nerthe. Ferme pédagogique, train à vapeur, etc. Diverses animations étaient proposées en complément aux jeunes qui ont pu au travers d'ateliers faire des compositions diverses. Le stand des "brousses du Rove" avait épuisé son stock en milieu de journée... Un apéritif convivial permettait à Joël Paillot, adjoint à la culture de faire le point et de remercier les exposants ainsi que le personnel municipal qui a œuvré à cette réussite.
La Provence en a rendu compte et annonce de nouvelles manifestations à venir pour le prochain week end avec la Fête de la Science et des spectacles de magie.
Incontestablement, c'est animé à Gignac en ces week end d'octobre.
A.C
17:10 Écrit par poutargue dans Alain a écrit, localité | Commentaires (0) | Lien permanent | Facebook |