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20 octobre 2013

GIGNAC. UN PEU DE CLARTE APRES LE CONSEIL MUNICIPAL ET LES REUNIONS PUBLIQUES.

 

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Les 15 derniers jours ont été agités pour notre commune. Le conseil municipal du 9 octobre qui avait à son ordre du jour peu de délibérations (6 à peine), a été pour certains l'occasion de se montrer publiquement, de l'extrême droite fraîchement débarquée sur la commune avec des visées sur celle-ci à la droite multiple et apparemment divisée où l'on retrouve les mêmes chevaux de retour qui ont coulé les finances de la commune pendant 13 années, en passant par le retour des dissidents socialistes qui après avoir déserté les bancs du conseil municipal en juillet 2012, veulent revenir en "agissant pour Gignac"...

On pourrait intituler la scène, le "retour des Iznogouds" !

Cette présence s'est accompagnée d'un florilège de mensonges et contre-vérités se déversant dans les boîtes aux lettres de la commune avec en titre ronflant "2000 habitants en plus" qui "seraient prévus par le PLU" (Plan Local d'Urbanisme) en enquête publique, consultable en mairie par la population. Drôle de calcul alors que les conclusions du PLU après l’enquête publique, ne sont pas encore connues. D’ailleurs, il n’y a qu’à consulter le PLH (Programme Local de l'Habitat) 2012 / 2018 validé en conseil municipal le 28 juin 2012 (les démissionnaires étaient encore présents), adopté à la communauté urbaine MPM pour voir que l’objectif minimum est de seulement 33 logements par an (dont 23 privés et 10 sociaux). Avec ces chiffres, on est encore loin du compte des 2000 annoncés et loin de répondre aux besoins des enfants de Gignac, les nombreux jeunes qui aspirent à du logement social. Avec actuellement 5,19 % de logements sociaux soit 190 sur toute la ville, avec les pénalités payées chaque année avec nos impôts au titre de la loi SRU, ne serait-il pas temps de répondre aux besoins de ces jeunes et moins jeunes obligés de quitter la commune ? Autant de questions à se poser sans raisonner en occupants de « Fort Knox » !

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Egalement visée, l'aire d'accueil des gens du voyage, qui comme le prévoit la loi doit dorénavant être partagée par plusieurs communes (dont Carry, Sausset, Ensuès, Châteauneuf), après avoir été initialement prévue pour Châteauneuf - Gignac. C'est un syndicat commun aux villes concernées, qui gère cette aire. Or, c'est la préfecture qui enjoint de maintenant passer aux actes. C'est ce qui a été fait par une délibération du conseil. Tout en rajoutant qu'en parallèle de l'aire d'accueil, la mairie est entrain de traiter un nombre de dossiers relatifs à l'occupation illégale des terres agricoles (bungalows, maisons). Entre parenthèse et non des moindres, le mitage des terres agricoles, un véritable fléau dont devrait s’occuper le législateur. Et si on parlait de ces fameuses « donations » opérées avec bienveillance dans les années ou la droite gignacaise était aux affaires, et où elle autorisait les poses de compteurs EDF provisoires …

Qui a-t-il de changé à part le lieu, qui se situe entre Châteauneuf - Gignac sur un terrain occupé souvent illégalement par ... des gens du voyage au lieu d’être au milieu de terres agricoles qu’il s’agit de reconquérir pour le bien être de tous ? On passe d’un terrain d’un peu plus de 2 hectares à un terrain d’un hectare, de 50 à 45 places. De même, le nombre de places a été fixé à 45 et non pas à plusieurs centaines comme annoncé par certains esprits malveillants. Une commune supplémentaire a même été refusée par le syndicat qui aurait porté à 70 le nombre de places…

Avoir enfin une aire normalisée, encadrée, gardiennée avec des installations sanitaires correctes, l'eau, l'électricité d'une manière légale. des règles claires et strictes avec la participation financière des communes. N'est-ce pas un mieux pour accueillir les gens du voyage, plutôt que de laisser occuper des terrains municipaux comme le stade, ou privés comme aux Granettes dernièrement avec les nuisances occasionnées et la non intervention de la préfecture dans ces cas, car la loi n'est pas respectée par la commune si une aire ne voit pas enfin le jour.

Que ces Iznogouds trouvent là, matière à s'agiter avec des relents d'une autre époque, alors qu'ils ont été pour certains aux affaires de la ville pendant de nombreuses années peut paraître "tendance", vu le rétrécissement de l'épaisseur de la ligne entre droite et droite extrême médiatiquement présentée à l’aune d’élections partielles, avec hélas la complicité d'un ministre de l'intérieur qui rivalise hélas dans la stigmatisation des populations.

Que des gens qui s'affichaient de gauche empruntent cette voie, c’est plus attristant sans doute mais réel.

Cette agressivité montante qui s'est exprimée dans les dernières réunions de quartiers, certes publiques, mais où étaient invités à d'abord s'exprimer les riverains, n'honorent pas leurs auteurs, déjà en campagne électorale, avides de (re)venir aux affaires d'une commune laissée en piteux état en 2008, où dont les bancs municipaux ont été abandonné en juillet 2012 par une étrange alliance. A les voir comme larrons en foire, il semble que des complicités naissantes (jusqu'où ?) et de drôles de coalitions se préparent. On est loin des préoccupations des habitants.

Les gignacaises et les gignacais sauront déjouer ce nouveau remake de "Retour vers le futur"...

Quoi qu’il en soit nous continuerons à œuvrer, bien des chantiers sont en cours, au service des gignacais, loin de ces agitations électorales de bas étage.

 

 Alain CROCE

Conseiller municipal communiste,

Conseiller communautaire MPM

09:19 Écrit par poutargue dans Alain a écrit, localité | Commentaires (0) | Lien permanent |  Facebook |

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