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22 septembre 2015

BAISSE DES DOTATIONS. LE MAIRE DE GIGNAC EN COLÈRE.

Dans le cadre de la journée de mobilisation des maires des communes, Christian Amiraty, maire de Gignac La Nerthe s'est exprimé en salle du conseil municipal, répondant aux questions de la presse et des citoyens présents. Si les élus d'opposition de droite étaient représentés, les élus du FN comme d'habitude étaient absents... 

La Provence

La Provence 21 sept 2015 sur journée AMF.jpg

08:25 Écrit par poutargue dans Alain a écrit, localité | Commentaires (0) | Lien permanent |  Facebook |

21 septembre 2015

LES ELUS COMMUNISTES MOBILISÉS CONTRE L’AUSTÉRITÉ IMPOSÉE AUX COMMUNES.

Dans le cadre de la journée nationale d'action du 19 septembre, à l'appel de l'AMF (Association des Maires de France), l'ADECR (Association des Elus Communistes et Républicains) des Bouches-du-Rhône tenait une conférence de presse en mairie du Rove.

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« Pour que vivent les communes »

 

 

Des élus communistes ou apparentés dans la bataille, convaincus que l’austérité imposée aux communes est un déni de démocratie.

« En première ligne et de longue date ». Ainsi les Maires communistes et apparentés de communes des Bouches-du-Rhône, ont-ils rappelé, lors d’une réunion en Mairie du Rove, organisée par l’association des élus communistes et républicains, leur engagement contre l’austérité qui gangrène aujourd’hui l’action des élus locaux et menace la vie quotidienne de leurs administrés. Et qui conduit à cette grande journée de mobilisation, à l’appel de l’Association des Maires de France contre la baisse des dotations d’État aux communes. « Trente-six mille Maires mobilisés », se félicite Georges Rosso, le Maire de la commune d’accueil, qui a pris une large part à cette opposition au sacrifice du bien-être de citoyens sur l’autel de la réduction des déficits publics exigée par l’Europe et appliquée sans vergogne par ce gouvernement.

Une République sans communes ?

« Si on laisse faire, je vous laisse imaginer ce que serait la République sans les communes », interroge Florian Salazar-Martin, Président de l’Association des Élus Communistes et Républicains et Adjoint au Maire de Martigues, dont il rappelle la contribution à la prise de conscience des citoyens du désastre économique et social que cette projection, pas si farfelue qu’il n’y paraît, entraînerait dans nos pratiques démocratiques, notre autonomie de décision et ce modèle français que beaucoup nous envient.

« Côté gouvernemental, nous ne sommes pas entendus », estiment unanimes les Maires, leurs Adjoints ou les Conseillers municipaux des communes du Rove, d’Ensuès-la-Redonne, de Septêmes-les-Vallons, de Belcodène, de Gignac et de Martigues qui, tout au long de la semaine, se sont retroussés les manches pour expliquer à leurs concitoyens la véritable portée et les conséquences immédiates de la baisse des dotations d’État (de 49 milliards d’euros à 21 milliards) sur leur vécu.

Patrick Pin, le Maire de la petite commune rurale de Belcodène n’y va pas par quatre chemins pour brosser concrètement le tableau d’une réalité qui peut sembler à beaucoup un improbable horizon. Et pourtant, voilà comment se traduira dans la commune cette saignée mortelle. Pour Belcodène, cela se traduira par 15 à 20% de moins. « Ce qui signifie que je ne pourrai pas mener à bien le projet pourtant bien utile de goudronner un chemin. Ou d’embaucher, comme nous avons coutume de le faire chaque année, des jeunes pour de petits jobs d’été destinés à embellir la commune. A Belcodène, d’ores et déjà une employée municipale est rémunérée pour faire le travail de la Poste. Même cet aspect de lien social, essentiel, est en danger. C’est inconcevable ». Autant dire que c’est toute la commune qui est condamnée.

Simulation au plus près de la réalité

Vision apocalyptique ? « Certainement pas », reprend Michel Illac, Maire d’Ensuès-la-Redonne qui a aussi pris le temps de faire une simulation sur les conséquences de la baisse des dotations d’État. Au bas mot, pour lui, moins 50%.« C’est ce que nous avons expliqué à nos concitoyens en leur adressant un bulletin spécialement consacré à cette question. Sans augmentation significative des impôts, nous serons contraints de fermer la crèche, ainsi que la bibliothèque. Finies les subventions aux associations et quant à la culture, aux fêtes, on pourra mettre une croix dessus. Quant aux "tatas" des écoles maternelles, nous serions contraints de nous en séparer. Notre choix de n’avoir procédé à aucune augmentation d’impôt, nous paraît pourtant bien légitime, compte tenu du niveau des vie des gens qui se dégrade ». Un choix partagé par ces Maires progressistes pour qui l’intérêt général passe avant celui du particulier. Désireux aussi d’en finir avec cette idée reçue d’édiles « accrochés à leurs "privilèges", comme un nombre navrant de médias et de politiques tentent de le faire croire », s’insurge Georges Rosso.

Et Patrick Pin de jouer cartes sur table en déclarant une rémunération qui n’atteint pas le SMIC. C’est que l’enjeu est de taille, poursuit Florian Salazar-Martin qui affirme en substance que l’on verrait d’un bon œil, dans l’optique de la métropole à laquelle au passage est opposée la quasi-totalité des Maires des Bouches-du-Rhône, une gestion de technocrates en lieu et place de ces maires qui savent ce que le mot proximité veut dire. « Cela est un véritable déni de démocratie »Patrick Magro faisait remarquer pour sa part « qu’une grande majorité des communes du département auront bien du mal à boucler leur budget ».

Et pourtant, conclut Florian Salazar-Martin, les élus communistes et républicains sont convaincus que le partage des richesses produites par la taxation des actifs financiers à 0,5% équivaudrait à récupérer les 28 milliards d’euros dont l’État veut priver les communes.

Reportage Gérard Lanux (La Marseillaise, le 19 septembre 2015)

 

 

16 septembre 2015

MOBILISATION NATIONALE DES COMMUNES SAMEDI 19 SEPTEMBRE 2015.

Le samedi 19 septembre 2015, jour du patrimoine communal, à l'appel de l'AMF (l'Association Des Maires de France), de l'Union des Maires des Bouches-du-Rhône, est organisée une journée nationale de mobilisation des communes. 

Le gouvernement en ponctionnant 11 milliards d'euros sur les communes au travers du plan de 50 milliards d'économie, avec les répercussions sur les collectivités territoriales, soit moins 28 milliards au total sur 3 années, étouffe littéralement les finances communales. Les répercussions sont grandes. En privant de 30 % de dotation globale de fonctionnement les collectivités territoriales, le gouvernement qui annonce des réductions d'impôts, oblige les communes à augmenter les leurs ou à augmenter les tarifs des services publics. Cela se traduit par des stagnations ou des réductions d'effectifs, un amoindrissement des horaires d'ouverture du service public, moins d'investissements. Par répercussion, les entreprises du bâtiment et des travaux publics voient chuter leurs activités. Ce n'est pas ce qui favorisera l'emploi malgré les engagements du Président de la République. Au moment où va se mettre en place la métropole Aix-Marseille, c'est in fine la disparition des communes qui est en jeu...

Les élus communistes et Républicains, au travers de leur association nationale, l'ANECR et de celle départementale, l'ADECR, s'engagent dans cette journée de mobilisation à laquelle les populations sont conviées à participer.

A Gignac La Nerthe, une conférence de presse publique est organisée à 11 heures en mairie.

Alain CROCE

 

Affiche Mobilisation des Maires 19 septembre 2015 (2).jpg

17:36 Écrit par poutargue dans Alain a écrit, localité, National | Commentaires (0) | Lien permanent |  Facebook |

PREMIÈRE VISITE DU NOUVEAU SOUS-PRÉFET A GIGNAC LA NERTHE.

Le nouveau sous-préfet, M. Jean Marc Sénateur, est venu visiter la ville de Gignac La Nerthe lundi 14 septembre 2015. Cette première visite protocolaire a, en même temps, été une réunion de travail avec les élus de la majorité municipale présents. Une visite sur place dans les différents secteurs a permis au sous-préfet de vérifier les points importants qui lui ont été présentés en salle du conseil municipal.

A l'issue de cette visite, un pointe de presse était organisé.

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Voir l'interview du maire Christian Amiraty et celle du sous préfet sur Radio Maritima : 

Le sous-préfet termine son tour d'arrondissement à Gignac

Le sous-préfet Jean-Marc Sénateur, entré en fonction à la fin du mois d'avril, rencontrait hier Christian Amiraty, maire de Gignac-la-Nerthe, pour mieux cerner les enjeux de la commune sur son territoire. Chantier prioritaire : le logement social.
"Ce qui devait être une visite protocolaire est déjà presque une réunion de travail", se réjouit le sous-préfet Jean-Marc Sénateur. Il lui aura fallu quatre mois pour ainsi "visiter" les 18 communes de son arrondissement, rencontrer leurs maires, et comprendre les grands enjeux du territoire. "Nous sommes dans un moment charnière en terme d'organisation institutionnelle avec la Métropole, tous les élus sont préoccupés de savoir comment les choses vont se faire", explique-t-il. "Mais nous travaillons aussi sur des projets de développement économique, qui doivent se réaliser en protégeant à la fois les populations du risque technologique, et l'environnement". Rien de concret pour le moment, mais les candidats à l'obtention de financements de l'État sont invités à présenter leurs dossiers pour bénéficier d'un accompagnement. C'est le cas de Gignac-la-Nerthe et de son projet de construction d'une école maternelle et primaire de 18 classes sur le terrain de football qui jouxte le centre de loisirs Nelson Mandela. "Nous en avons besoin, c'est impératif", explique le maire Christian Amiraty. "Les services de l'État nous imposent des efforts en matière de construction, ce qui va entraîner un apport de population qu'il faut anticiper, sachant que nos écoles sont déjà à plus de 30 élèves par classe".  

Gignac et la "pression" du logement social
Avec 5,3% de logements sociaux sur les 25% imposés par la loi SRU, Gignac n'est effectivement pas à jour vis à vis de l'État, qui somme la Ville de combler son retard. "Il faudrait construire bien plus de 1000 logements", reprend Christian Amiraty. "Il n'en est pas question, c'est impossible, et je ne l'accepterai pas. Nous allons regarder les permis de construire un par un, il ne s'agit pas de faire des immeubles importants en milieu pavillonnaire, nous voulons continuer d'être une ville à la campagne et ne pas la déstabiliser sociologiquement". Pour cela il faudra donc négocier avec le sous-préfet et les services de l'État, en mesure de la sanctionner financièrement et/ou d’appliquer son droit de préemption urbain, qui priverait le maire de sa capacité à délivrer des permis de construire. 

En vidéos, regardez les interviews du sous-préfet Jean-Marc Sénateur et de Christian Amiraty, maire de Gignac-la-Nerthe.

(Images de Michel Montagne)


 
 

Voir sur le site de Radio Maritima : http://www.maritima.info/actualites/politique/gignac-la-nerthe/6960/le-sous-prefet-termine-son-tour-d-arrondissement-a-gignac.html

 

La Provence 

La Provence mardi 15 sept 2015 sous préfet Sénateur.jpg

 

 

16:54 Écrit par poutargue dans Alain a écrit, National | Commentaires (0) | Lien permanent |  Facebook |

ELECTIONS RÉGIONALES. LES COMMUNISTES DE GIGNAC LA NERTHE EN CAMPAGNE ...

 

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Samedi dernier, un point de rencontre avec la population était organisé par les communistes devant le bureau de poste de Gignac La Nerthe. Beaucoup de discussions avec les gens, notamment autour du rassemblement à opérer anti-austérité. Comment rassembler vraiment à gauche alors que beaucoup sont déçus de la politique du gouvernement ? Comment construire une alternative aux politiques libérales dictées par les financiers à Bruxelles qui viennent d'asphyxier la Grèce et qui nous compressent ? Comment accueillir des réfugiés d'autres pays alors "qu'on nous dit que les caisses sont vides" ? Autant de questions qui ont provoqué débat et qui ont permis de démontrer que l'argent existe, que d'autres choix sont possibles à condition de se rassembler sur un contenu politique et des valeurs à discuter et à partager. Nous proposons avec Jean Marc Coppola, un pacte régional à l'ensemble des forces du Front de gauche, aux écologistes, aux socialistes en désaccord avec l'austérité, à tous ceux et toutes celles qui souhaitent qu'un vaste rassemblement puisse s'opérer dans notre région qui ne doit tomber ni dans les mains de l'extrême droite, ni dans celle de la droite extrême.

Alain CROCE