25 novembre 2015
LA RÉGION COOPÉRATIVE EN DÉBAT A LA RÉUNION PUBLIQUE DE GIGNAC LA NERTHE.
Elections Régionales : réunion publique de Gignac la Nerthe.
René Tassy, Gwenaël Kervajan (EELV), Alain Croce, Jean Marc Coppola (PCF-FDG), Michel Illac (SE)
La salle était bien garnie (70 personnes) ce samedi 21 novembre pour accueillir Jean Marc Coppola (PCF-Front de Gauche) et Gwenaël Kervajan (EELV) candidats de la liste La Région Coopérative pour les élections régionales du 6 décembre 2015.
A noter la présence de Michel Illac Maire d’Ensués, venu apporter son soutien aux candidats.
Les élus locaux Alain Croce (Adjoint au Maire PCF-Front de Gauche) et René Tassy (Conseiller Municipal EELV) introduisent la réunion. L’actualité tragique des attentats de Paris est dans tous les esprits.
C’est tout un pays qui est touché dans sa chair. C’est aussi un art de vivre à la française, dans sa dimension culturelle et festive qui est touché.
Gwenaël Kervajan s’interroge sur "les causes profondes de la radicalisation islamiste au moyen orient. Certes les intérêts géostratégiques poussent certains états à intervenir sur ces territoires. A l’origine il y a pourtant un appauvrissement des populations dû à des accidents climatiques, ou encore à l’intervention humaine qui provoque une raréfaction de richesses telles que l’eau. L’impact sur l’agriculture est important et la dégradation des conditions de vie constitue le terreau de l’islamisme radical."
Dans un contexte d’état d’urgence proclamé fallait-il ou ne fallait-il pas reporter les élections régionales ?
Toute la difficulté est de faire en sorte que la démocratie puisse s’exercer sans que le débat ne soit monopolisé par des discours haineux visant à stigmatiser les étrangers, les musulmans, les jeunes…. La démocratie c’est la tolérance, le débat, c’est aussi le fait d’être libre de ses idées comme de ses mouvements.
Or l’état d’urgence, par la restriction de libertés individuelles et collectives qu’il est susceptible d’imposer, pose un problème difficilement compatible avec l’idée démocratique.
Jean Marc Coppola signale la démagogie de Christian Estrosi, qui propose un plan exceptionnel de 250 millions d'euros pour instaurer un "bouclier de sécurité" dans la région. « Cette somme représente l’équivalent de la construction de 6 lycées, ou encore la participation Région au réseau ferré régional ; la Région n’a pas à se substituer à l’Etat en matière de police. Elle n’en a ni les moyens ni les compétences ! Prendre cet argent pour la sécurité c’est l’enlever à l’éducation ou aux transports. L’Etat, qui baisse les dotations aux collectivités territoriales, serait bien content de la mise en pratique des idées d’Estrosi. Cela lui permettrait de faire d’avantage d’économies. Que l’Etat commence à rembourser sa dette de 200 millions qu’il doit à la région pour le transfert des personnels des lycées ! ».
Le débat lancé, les questions fusent dans l’assistance :
- La remise en cause des services publics dans les transports (Air France, SNCM….),
- Où sont les jeunes ?
- Les partis politiques sont-ils dépassés sur leur forme actuelle ?
- Comment fait-on pour élaborer un budget participatif ?
Autant de questions qui donnent aux candidats l’occasion de s’exprimer sur les enjeux liés à l’éducation et l’éducation populaire, les transports et le développement durable, la démocratie locale et participative et aussi d’évaluer des actions menées: carte zou, pass culture, conseil régional des jeunes… Car ne l’oublions pas, le bilan du mandat précédent est aussi celui des conseillers Front de Gauche et écologistes.
Le débat revient ensuite au plan national et l’international, la réalité suivante est constatée: l’Europe a donné son quitus pour un dépassement du déficit français pour intervenir de manière accrue et militaire contre DAESH. Autrement dit, l’Europe ne réprimande pas la France lorsqu'elle creuse son déficit pour faire la guerre ; ce qui lui est interdit, c’est d’investir dans la culture, l’éducation, la santé, le logement….
La baisse des dotations de l’Etat, pour répondre aux critères de convergence de la monnaie unique, représente un danger pour l’équilibre financier des collectivités territoriales.
Michel Illac, maire d'Ensuès (divers gauche), constate que les communes agissent au plus près des habitants, en partant des besoins que ceux-ci expriment. Les équipements culturels et sportifs réalisés permettent de créer du lien social entre les familles, améliorent la qualité de vie et favorisent l’épanouissement personnel des habitants. Sans eux c’est l’isolement, et la précarité qui gagne. Les communes ont besoin de s’appuyer sur la Région et le Département pour faire vivre ces équipements. Pour lui la liste « la Région coopérative » est la plus à même d’incarner une région solidaire, soucieuse des enjeux environnementaux, et citoyenne. Il appelle donc à voter sans retenue pour cette liste riche de sa diversité, porteuse des valeurs de fraternité, et capable de rassembler pour garder la région à gauche.
Cette réunion publique, particulièrement enrichissante, se termine par le traditionnel pot de l’amitié dans une ambiance cordiale et conviviale.
Marcos GONZALEZ
09:47 Écrit par poutargue dans Alain a écrit, Infos côte bleue, localité | Commentaires (0) | Lien permanent | Facebook |
GIGNAC. LES COMMUNISTES EN CAMPAGNE POUR LA LISTE DE LA RÉGION COOPÉRATIVE.
09:36 Écrit par poutargue dans Alain a écrit, localité | Commentaires (0) | Lien permanent | Facebook |
19 novembre 2015
JEAN MARC COPPOLA A GIGNAC LA NERTHE SAMEDI 21 NOVEMBRE 2015.
Jean Marc Coppola (PCF - Front de gauche), accompagné par Gwenaël Kervajan (EELV), candidats de la liste de LA RÉGION COOPÉRATIVE aux élections régionales des 6 et 13 décembre, seront présents au foyer Marcel Pagnol samedi 21 novembre à 11 h 00 dans le cadre de la campagne des élections régionales qui reprend après les 3 journées de deuil national. Cette rencontre est publique. Venez les rencontrer.
08:16 Écrit par poutargue dans Alain a écrit, Infos côte bleue, localité | Commentaires (0) | Lien permanent | Facebook |
17 novembre 2015
GIGNAC. DECES DE NOTRE CAMARADE JEAN GUILLER.
Notre ami et camarade Jean Guiller est décédé brutalement le 12 novembre 2015. Hier matin ses obsèques se sont déroulées au crématorium d'Aix - Les Milles où il a été incinéré. Parents, amis et camarades, élus de Gignac dont le maire, étaient présents à la levée du corps. Marcos Gonzalez lui a rendu l'hommage de ses camarades. Notre affection va à sa famille, Maryse son épouse, ses filles et beau fils, sa petite fille.
Jean GUILLER
L'HOMMAGE DE LA SECTION PCF DE GIGNAC LA NERTHE
Par Marcos Gonzalez, secrétaire de section PCF.
Cher Jean,
Il parait que lorsque tu étais petit, en Algérie, tu faisais des misères à Guy Bedos avec lequel tu étais à l’école communale. C’est peut être toi qui l’a rendu comme ça, car du coup, il s’est mis à faire des misères à tout le monde.
Plus tard, lorsque tu étais délégué C.G.T dans la section des Crottes à Marseille, il parait que tu faisais aussi des misères aux patrons du coin.
C’était un temps où, dans les Quartiers Nord, les industries étaient florissantes et les ouvriers unis dans leur Syndicat et leur Parti.
Lorsque tu as cessé ton activité professionnelle, tu t’es complètement investi dans la section du Parti Communiste de ton village : Gignac la Nerthe.
Fidèle au poste, tu as été de ceux qui ont permis à notre section de fonctionner, d’exister, et ce, même dans les moments les plus difficiles.
Hier, ma fille aînée me rappelait, tes permanences de 17h. En rentrant de la faculté, elle avait coutume de s’arrêter au local pour discuter de politique avec toi. Tu lui as beaucoup appris.
Je tiens à souligner que tu n’étais pas qu’un redoutable cruciverbiste; tu avais aussi une lecture très fine des écrivains marxistes, maîtrisant parfaitement leur dialectique et leur philosophie. Je crois que cette profonde culture a nourri ton engagement humaniste.
A aucun moment tu n’as baissé la garde dans ton combat pour la justice sociale et l’égalité ; pour qu’enfin on mette l’humain d’abord au cœur de toute problématique le concernant.
De fait, cet idéal que nous partageons génère un lien de fraternité très fort entre tous les camarades; et ce malgré les difficultés relationnelles qui peuvent apparaître parfois.
Car, les choses ne sont pas toujours simples. Il y a trois ans, tu étais victime d’un grave accident de la route qui allait te meurtrir dans ton corps, et affecter profondément ton moral.
Le dimanche précédent ton départ fut pour nous tous un moment de bonheur : quel plaisir de te revoir en bonne forme pour le repas dansant de notre association.
Tu nous as dit alors toute ta conviction intacte pour les idées rouges. Tu nous a dit être un rouge vif, plus rouge que rouge.
Cet engagement, Jean, tu l’as porté à bout de souffle.
Et si ton départ brutal semble bien faire tes affaires, il n’en va pas de même pour nous.
Tu vas nous manquer. Ta parole va nous manquer.
Pour conclure, Jean, je voudrais te dire au nom des communistes de Gignac ces quelques mots :
Merci pour tout.
17:53 Écrit par poutargue dans Alain a écrit, localité | Commentaires (2) | Lien permanent | Facebook |
L'ÉMOUVANT HOMMAGE DE GIGNAC LA NERTHE AUX VICTIMES DE PARIS.
Les gignacaises et gignacais ont participé nombreux à l'hommage rendu par la municipalité aux victimes de Paris, comme dans tout le pays en ce lundi 16 novembre 2015.
Vers midi,le maire Christian Amiraty dans une courte intervention, soulignait l'horreur de ce vendredi noir, notre solidarité aux victimes, à leurs familles et notre volonté de rester unis dans une pareille épreuve. Après avoir réaffirmé que les valeurs de la République sont plus fortes que la barbarie des terroristes, qu'il faut que la fraternité l'emporte sur les divisions, la haine, le repli sur soi. Que le vivre ensemble doit l'emporter contre toutes les exclusions...
Le glas retentissait, suivi par les sirènes de la ville hurlant la douleur, notre douleur, pendant que les participants se donnaient la main dans le recueillement, en signe d'unité, d'humanité et de résistance. Une poignante Marseillaise reprise par tous, concluait ce moment solennel.
Gignac, comme la France est meurtrie mais reste debout.
Alain CROCE
Adjoint au maire
10:40 Écrit par poutargue dans Alain a écrit, localité, National | Commentaires (0) | Lien permanent | Facebook |