21 janvier 2016
LOTO DE L'AGJV DIMANCHE 24 JANVIER 2016.
09:44 Écrit par poutargue dans Alain a écrit, localité | Commentaires (0) | Lien permanent | Facebook |
07 janvier 2016
LA POSTE COLBERT RÉHABILITÉE.
Le journal La Marseillaise vient de publier une page sur l'ex Recette Principale de Marseille, plus connue sous le nom de Poste Colbert. Le bâtiment historique va être réhabilité et reste la propriété de La Poste. Même si le projet final n'est pas connu, il n'en demeure pas moins que c'est l'aboutissement d'un long combat mené par notamment les postiers et élus communistes, leur fédération PCF des Bouches-du-Rhône pour ne pas que soit bradé ce patrimoine. Il faudra sans doute suivre avec attention ce projet pour que son contenu reste propriété du service public...
Alain CROCE
Urbanisme. L’Hôtel des Postes s’affranchit
Fermé depuis des années, la poste Colbert située au centre de Marseille devrait subir une « restructuration lourde ». Revu et corrigé à maintes reprises, le projet reste flou.
En guise de cadeau pour Noël, les amoureux du patrimoine ont découvert un tout nouveau projet prévu à Marseille : la future réhabilitation de l’Hôtel des postes, rue Colbert (1e). Dans un simple tweet lâché le 23 décembre, l’agence de communication ZAD révèle que « le cabinet Carta Associés a remporté le concours pour la rénovation de la poste Colbert. » Fermé depuis 2011, après de multiples spéculations, l’immeuble devrait ainsi trouver une nouvelle destinée. Pas sûr, cependant, qu’elle soit plus sereine que son récent passé.
Selon l’appel d’offres, lancé en plein mois de juillet (et clos tout juste un mois après), le chantier consistera à « engager la restructuration lourde de l’immeuble […] représentant une surface de plancher de 14.700 m2 ». Il s’agit d’y implanter « un immeuble de bureaux » qui devra obtenir une triple certification (HQE, BREEAM, BDM). Pour le moment, Poste Immo, filiale de La Poste en charge de la gestion du patrimoine du groupe, ne communique guère(*). « Nous avons le projet de conserver cet immeuble », précise seulement l’attachée de presse.
Déménagements en pagaille
« On ne sait pas grand chose », déplore Frédéric Beringuier, Secrétaire départemental CGT du groupe La Poste. « C’est presque secret défense ! » D’après le syndicaliste, les instances représentatives du personnel n’ont visiblement reçu aucune information officielle sur le devenir du bâtiment. Seuls, des bruits de couloirs (qui semblent confirmer le projet « d’immeuble de bureaux ») indiquent que le siège régional de la Poste y sera installé. « Toutes les directions devraient y atterrir. Depuis un an environ, chacune a été consultée sur ses besoins en espace », ajouteFrédéric Beringuier.
Parmi les déménagements envisagés, il y aurait dont les locaux de la rue Henri Barbusse, situés à quelques mètres de la poste Colbert, ainsi que ceux de Chateau-Gombert. « Là-bas, ce n’est pas sur que le personnel soit très favorable. »
Projets abandonnés ou jamais envisagés
A voir ce qu’il adviendra en 2016. Car le projet n’est n’a pas été un long fleuve tranquille. En atteste Alain Croce, responsable de la section des postiers communistes. « Nous nous sommes battus entre 2010 et 2011 pour éviter qu’ils ne vendent le patrimoine de Français. On a obtenu gain de cause parce qu’ils se sont heurtés aux architectes des bâtiments de France », se souvient le militant, aujourd’hui retraité. « Ils arriveront peut-être plus facilement à vendre les locaux de la rue Barbusse…» Contre cette logique spéculative, les communistes proposaient alors un projet alternatif : celui d’installer un hôtel des communications qui aurait notamment abriter un centre de formation.
Alors que le bâtiment était encore en déshérence, d’autres citoyens avaient aussi lancé des pistes. En 2013, l’association Artistes région territoire 13 espérait par exemple le transformer en pôle culturel (avec des salles d’expositions et des ateliers d’artistes). Quant à l’ancien Maire PS du secteur, Patrick Mennucci, il ambitionnait d’y édifier un marché couvert. D’autres encore avaient entendu parler d’un projet d’hôtel… Désormais il s’agirait donc de bureaux. Information à prendre avec mesure selon Frédéric Beringuier : « C’est l’Arlésienne. Au départ, on nous parlait d’un chantier livré en 2016. Aujourd’hui, on entend dire que ce serait pour 2018… Et demain ? »
Marjolaine Dihl (La Marseillaise du 2 janvier 2016)
(*) Notre rédaction attend cependant des informations complémentaires dès lundi.
Un édifice somptueux chargé d’histoire(s)
La Poste Colbert est un des derniers édifices particulièrement majestueux du XIXe siècle réalisé à Marseille bien qu’il ne soit pas (encore) inscrit à l’inventaire des Monuments historiques.
Sa construction de 1889 à 1891 se situe entre le Palais Carli des Beaux-Arts (1874) et la caserne centrale des pompiers (1912). Œuvre de l’architecte Joseph Huot, cette poste quasi palatiale fut bâtie sur l’espace laissé après la démolition à partir de 1882 d’immeubles vétustes et la percée de la rue Colbert. C’est ainsi que furent rasées l’église Saint-Martin du XIème siècle et la maison natale du dessinateurHonoré Daumier. L’Hôtel des Postes a ouvert le 30 septembre 1891 et fut inauguré le 8 octobre par le Président du Conseil et quatre Ministres de la IIIème République venus surtout poser la première pierre du grand égout de la ville. Son hall qui débouche sur deux ailes est le plus vaste de Marseille avec 240 mètres carrés de superficie. Sa cour intérieure fait 1.200 mètres carrés. Sa façade principale porte les médaillons des physiciens De Coulomb, Volta, Faraday et Ampère (mort à l’infirmerie du lycée Thiers), tous sculptés par Stanislas Clastrie. Sa grande horloge était alignée sur « l’heure du chemin de fer et de Paris », ce qui surprit nombre de Marseillais habitués au quart d’heure de retard de l’ancienne poste qui se trouvait 53, rue Grignan. La tourelle en surplomb côté rue Saint-Cannat abritait le central du premier réseau téléphonique marseillais qui comptait 440 abonnés en 1889. Il était même possible de télégraphier la nuit.
C’est dans ce bureau de poste véritable ruche de plusieurs centaines d’employés des télégraphes que fut muté le facteur arlésien Joseph Roulin à la barbe fabuleuse rendue célèbre par son ami Vincent Van Gogh qui le peint si admirablement.
L’annonce de l’armistice du 11 novembre 1918 parvint sur le télégraphe de la Poste Colbert à 7h30, deux heures après la signature et fut ovationné par les usagers accourus qui entonnèrent la Marseillaise dans le grand hall. Le 12 avril 1930 au soir, y fut donnée une séance radiophonique publique (des lectures de poèmes d’Edmond Rostand). En août 1937, l’affaire des télégrammes au central de Colbert défraya la chronique jusqu’au plan national : des espions de Franco se faisaient remettre des télégrammes chiffrés adressés au gouvernement républicain à Valence renseignant sur les départs de navires. Elle fut le théâtre d’âpres combats à la Libération. C’est aussi à Marseille-Colbert qu’aboutissaient les appels au 12 des « demoiselles du téléphone ».
David Coquillé (La Marseillaise du 2 janvier 2016)
Spéculation, quand tu nous tiens…
Poste Immo porte bien son nom. Plus qu’un simple gestionnaire de patrimoine, cette filiale de La Poste multiplie les opérations immobilières. De préférence, juteuses. Les personnels valsent ainsi au gré des ventes et acquisitions du moment. L’Hôtel des Postes (racheté en partie à France Telecom il y a quelques années) reste finalement dans le giron de la Poste. Il profitera donc aux personnels, peut-être pas aux usagers. Mais ce n’est pas toujours le cas. C’est ainsi qu’à deux pas de la gare Saint-Charles une nouvelle opération se prépare.
Cette fois, c’est un immeuble de 12.500 m2 qui devrait subir une rénovation dans le cadre d’un projet baptisé « TriAngle Saint-Charles ». Présenté comme un « îlot de verdure et de biodiversité aux normes environnementales exemplaires », le projet sera livré en 2017. Sont ainsi prévues « des solutions novatrices » comme la végétalisation d’une grande partie des toitures. Le rez-de-chaussée du bâtiment sera consacré, à terme, à la logistique urbaine. A voir ce que deviendront les personnels quant à eux.
Marjolaine Dihl (La Marseillaise du 2 janvier 2016)
08:33 Écrit par poutargue dans Alain a écrit | Commentaires (0) | Lien permanent | Facebook |
02 janvier 2016
MEILLEURS VŒUX 2016 DE SANTÉ, BONHEUR, PAIX , SOLIDARITÉ...
12:11 Écrit par poutargue dans Alain a écrit, Infos côte bleue, localité, National | Commentaires (2) | Lien permanent | Facebook |
24 décembre 2015
JOIE ET BONNE HUMEUR AUX FESTIVITÉS DE NOËL A GIGNAC LA NERTHE.
Depuis fin novembre, après le Festival de Théâtre amateur, les festivités de Noël se sont poursuivies à Gignac où petits et grands ont pu s'émerveiller, le temps d'une évasion dans le monde des enfants. Ce qui reconnaissons-le, a permis d'oublier pour quelques instants, les soucis de la vie et les terribles images de ces dernières semaines. La vie continue et le spectacle aussi, c'est la meilleure des réponses à ceux qui souhaitent le repli sur soi, l'isolement... Retour en images.
JOYEUX NOËL A TOUS
Alain CROCE
Festival de théâtre amateur Théâtre des seniors
Fête des illuminations
La boîte aux lettres du Père Noël Illuminations place de la mairie
L'USINE A JOUER
Elus avec le Père Noël Enfants dans leur "Paradis"
16:40 Écrit par poutargue dans Alain a écrit, localité | Commentaires (0) | Lien permanent | Facebook |
CONSEIL MUNICIPAL DE DÉCEMBRE 2015. LE TRANSFERT DE CHARGES EN QUESTIONS...
Le dernier conseil municipal de l'année s'est tenu le 15 décembre 2015. Le maire a procédé à l'installation d'Hervé Vannet, nouveau conseiller municipal (groupe Gignac J'y Vis) en remplacement de Mme Langlois, démissionnaire pour cause de déménagement. Quelques 16 délibérations étaient à l'ordre du jour dont en premier lieu, le rapport final des travaux de la CLECT (Commission Locale d’Évaluation des Charges Transférées) et du montant des attributions de compensation. Il s'agissait de préparer la mise en place de la Métropole Aix-Marseille Provence (théoriquement) au 1 er janvier 2016. Les derniers épisodes de la mise en place de cette Métropole sont démonstratifs de cette naissance aux forceps imposée par un gouvernement qui n'a entendu ni les élus des communes, ni le verdict des urnes de décembre et qui fait fi des avis du Conseil d'Etat.... Un comble !
Ainsi les conseillers municipaux avaient élu un représentant titulaire et un représentant suppléant pour représenter la commune lors des négociations au sein de la CLECT dont l'objectif était de négocier le transfert de nouvelles charges à MPM via la Métropole. Représentant de la commune, j'ai donc eu cette mission au travers de 6 réunions sur plusieurs mois, accompagné par le directeur général des services.
Nous avons donc 3 charges transférées sur les 14 qui auraient pu l'être. Il s'agit de la concession de la distribution publique d'électricité et de gaz, adhésion annuelle au SMED 13, syndicat mixte de l'énergie, de l'aménagement et l'entretien des aires d'accueil des gens du voyage, de la gestion des eux pluviales par la CUMPM.
Aucun transfert de personnel n'a été acté. Pour l'aire d'accueil des gens du voyage, un accord a été trouvé (l'emplacement prévu initialement par MPM étant à Gignac) pour une répartition entre toutes les 18 communes de MPM pour en supporter les charges. Ainsi des communes non impactées participent financièrement à celle-ci.
Au total pour ces 3 compétences l'évaluation financière s'élève à 24 807 € par an. Ce qui nous diminue d'autant l'enveloppe recalculée de l'AC (Attribution de Compensation) reversée par MPM à la commune soit 773 229 € pour 2016.
Les élus de droite ont bien compris que la commune avait bien négocié, ils ont voté avec la majorité cette délibération. Les 3 élus FN ont confondu, fidèles à leurs habitudes ,"mille feuilles" et "salades" selon Mme Chevalier... et l'intérêt des gignacais, en s'abstenant. Ils ignorent sans doute que si le conseil municipal n'avait pas adopté cette délibération, la décision finale aurait été prise à 92 communes au lieu de 18, dans le cadre de la Métropole...
La délibération N°3 votée à l'unanimité, consistait à autoriser le maire à signer avec la CAF, le contrat enfance jeunesse pour les années 2015 à 2018. Ce qui permet la perception d'aides financières (crèche, poste de coordination, formation BAFA et BAFD).
La délibération N°4 où toute l'opposition s'est abstenue, concernait la sollicitation du conseil régional pour une aide à la création d'un poste d'économe de flux. Un poste qui pourrait être mutualisé avec d'autres communes, afin de maîtriser les consommations d'énergie et d'eau, ainsi qu'à réduire et mieux gérer les déchets. Le poste ainsi créé pourra être pourvu en interne sur l'effectif existant.
La dénomination d'une voie privée au quartier des Maurs: l'impasse des Lilas, a été votée à l'unanimité (délibération N° 5), sur proposition du propriétaire.
La délibération suivante (N°6) traitait de la cession à l'euro symbolique d'une parcelle communale à Figuerolles. Il s'agit d'une opération d'habitat social pour mettre fin à des années de logements proches de l'insalubrité qui concerne 25 personnes qui vivent dans des bungalows depuis plus de 30 ans. Une opération réalisée avec Sud Habitat pour la construction de 10 logements sociaux locatifs. Le FN après avoir demandé s'il s'agissait bien de gignacais et avoir eu la confirmation qu'ils seraient tous relogés sur place, a décidé de ... s'abstenir, les reste des élus votant pour.
La délibération N°7, concernait la vente d'une parcelle au quartier des Aiguilles. Déjà passée en juillet 2015 au conseil, il s'agissait d'acter le changement de dénomination de la SCI. Rappelons que cette nouvelle activité va générer la création de sept emplois sur le site (unanimité).
La délibération N°8, a donné lieu à débat avec les deux seuls élus du FN restant au conseil, suite au départ de celui-ci de Mme Cuntigh FN, le temps de cette délibération, étant par son travail d'agence immobilière concernée par cette vente directement, elle ne pouvait légalement y assister... Soit ceux-ci ignoraient les activités de leur co-listière, ce qui peut surprendre, soit le couple FN, par leurs questions insistantes sur le fait d'un jeune couple lésé (par qui ?), ont souhaité pousser le maire à faire une mise au point sur les agissements dans cette affaire de leur co-listière impliquée par cette "vente improbable alors que l'emplacement était réservé et que nul ne pouvait l'ignorer" a précisé le maire... Ce qui ne les a pas empêché de voter avec les autres, à l'unanimité la délibération. Ce qui permettra d'envisager au chemin du Vignon à Laure un équipement public avec stationnement.
La procédure de modification N°4 du Plan Local d'Urbanisme (PLU) de la commune, après l'enquête publique du 1er octobre au 4 novembre, a reçu l'avis favorable du commissaire enquêteur. Par délibération N°9, les élus l'ont adopté, avec 7 abstentions de l'opposition droite et FN.
Adoptée à l'unanimité, la délibération N° 10 concernait l'agenda d'accessibilité programmée pour les installations publiques accessibles à tous les handicaps.
Retirée de l'ordre du jour lors du dernier conseil municipal, la délibération N°9 revient sur l'épisode (suite et fin) de la place de Laure (maison brûlée). Cette opération avec la déduction à la même hauteur des pénalités de la loi SRU, régularise donc la situation qui avait fait l'objet de recours au tribunal administratif.
La délibération suivante traitait des frais de représentation du directeur général des services (DGS). Abstentions de toute l'opposition.
La décision modificative sur le budget primitif (abstentions droite et FN), les avances sur subvention aux associations (ASG, COS, OCLG) malgré un vote unanime, la droite ayant regretté que "l'ASG, club de foot ball, soit inscrit dans la même délibération que les deux autres"...); l'autorisation donnée au maire comme tous les ans, d'engager des dépenses d'investissements dans la limite du quart de l'exercice précédent (absentions du FN) ont clos ce conseil.
Alain CROCE
Adjoint au maire
Président du groupe Gignac J'y Vis
La Provence
15:27 Écrit par poutargue dans Alain a écrit, localité | Commentaires (0) | Lien permanent | Facebook |