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10 février 2013

Congrès du PCF: La force du partage…

 

Le faux cul et le marre tôt...

Pour les esprits chagrins qui pensaient trop vite enterrer le PCF et qui se rattachent à ce qu'ils peuvent pour tenter de diviser, c'est raté ! Pour les attristés médiatiques de l'histoire ou ceux qui se sont marrés trop tôt sur le "déclin" du PCF, c'est aussi râté !

Il faudra compter avec des communistes unis bien présents dans le Front de Gauche qui va encore s'élargir, pour que les changements attendus par notre peuple soient enfin à l'ordre du jour. Au centre, l'humain d'abord, pas le fric.

Alain CROCE

 

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Chaque jour, le congrès du PCF vu par Patrick Apel-Muller, directeur de la rédaction de l'Humanité. Ce samedi, le texte "Il est grand temps de rallumer les étoiles" a été adopté par 554 voix pour, 74 contre, 21 abstentions et 6 refus de vote. Un vote qui donne tout son sens au slogan du congrès: "La force du partage"

Qui est le Panurge de cet élan moutonnier ? L’un d’eux ayant décrété contre tous les débats du congrès communiste que les délégués étaient déchirés par l’absence de la faucille et du marteau sur la carte d’adhérent, bien des médias ont emboité le pas. Dans la conférence de rédaction d’un quotidien du matin, on a même enjoint à l’envoyé spécial d’en faire SON sujet. Ca, c’est du journalisme, coco! Pierre Laurent a eu beau présenter la carte du PCF de 1944 qui ne porte pas ces outils et sourire de cet accès de fétichisme médiatique, c’était toujours samedi matin, la rengaine de BFM TV. Ca ne pouvait pas être celle de France 2 et de TF1. Les deux chaînes qui ont interdit d’antenne les journalistes de l’Humanité depuis l’élection de NicolasSarkozy n’ont même pas dépêché d’équipes aux assises d’un des principaux partis politiques. Au nom du pluralisme sans doute et de l’indépendance de pensée…

Sentiment de convergence...

J’évoquais un suivisme de troupeau, rien de surprenant à ce que je cite Buffon qui en inaugura l’étude : « L’homme n’est homme que pour ce qu’il a su se réunir à l’homme ». Réuni : c’est l’image qu’affiche le Parti communiste à Saint-Denis. Toutes les nuances du rouge y sont. Mais elles ne sont pas « dispersées façon puzzle ». Dès jeudi, les délégués avaient perçu un sentiment de convergence dans l’intervention d’André Gérin. Même envie d’unité dans les propos d’Hervé Poly du Pas-de-Calais. Pas de noms d’oiseaux dans les échanges, mais  jusque-là une écoute attentive des propos de l’autre.

... et liste unique

Vendredi soir la commission des candidatures a abouti pour la première fois depuis près de vingt ans à la constitution d’une liste unique, quand les congrès précédents voyaient des équipes concurrentes s’affronter. Un résultat d’autant plus appréciable que la constitution d’une « direction resserrée » a été choisie. Très massivement, les représentants des congrès départementaux se retrouvent dans la stratégie politique proposée, la poursuite du Front de gauche, la volonté de rassembler toute la gauche pour qu’une politique de gauche réussisse.

« C’est n’être bon à rien de n’être bon qu’à soi », jugeait Voltaire. L’ouverture du congrès aux vents du large, des luttes sociales aux conflits mondiaux, des enjeux du féminisme aux impératifs écologiques, est sans doute un indice de bonne santé. Rassérénés sur leur avenir, les communistes se penchent à nouveau sur les problèmes les plus concrets pour assoir leur volonté de transformer la société. Leurs débats s’en imprègnent même quand ils s’étirent un peu dans des controverses d’amendements sur leur Humanifeste.

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« Je ne veux pas changer la règle du jeu, je veux changer le jeu », proclamait André Breton.  La question du communisme n’est pas envisagée à l’égal de l’horizon, cette ligne imaginaire qu’on n'atteint jamais, mais comme réponse(s) aux impasses de civilisation  qui menacent les futurs de l’humanité: Péril écologique si la planète est stérilisée par le court termisme du profit ; péril des conflits de la faim, de la haine et des dominations ; gâchis monstrueux qui détruisent les capacités humaines, assassinent les Mozart qui nous entourent ; destructions induites par le dogmatisme de l’austérité ; régressions pour lesquelles militent les multinationales… En affichant son congrès sous le slogan, « la force du partage », le PCF prend le contre-pied de la concurrence entre tous, et de chacun contre chacun.

Marche en avant

« Le plus fort n’est jamais assez fort pour être toujours le maître », prédisait Jean-Jacques Rousseau. Et la Révolution française secouait ensuite le vieux monde monarchique. Les communistes semblent dépasser la seule volonté de résister à des mauvais coups pour reprendre une marche en avant. L’attention portée par une centaine de formations progressistes du monde aux analyses du PCF, la forte présence de syndicalistes, de représentants d’associations, d’intellectuels lors de la rencontre vendredi soir à l’invitation de Pierre Laurent, l’ambition affichée sous le vers d’Apollinaire (« Il est grand temps de rallumer les étoiles ») témoigne de cette perspective retrouvée. « Nous partageons nos rêves et nos soleils », écrivait Eluard…

 

10:07 Écrit par poutargue dans localité, National | Commentaires (0) | Lien permanent |  Facebook |

09 février 2013

Métropole. L'union des Maires ne veut rien lâcher. Rendez-vous à Marseille le 14 février.

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La Marseillaise, le 9 février 2013

21:03 Écrit par poutargue dans National | Commentaires (0) | Lien permanent |  Facebook |

COUPE GAMBARDELLA - GIGNAC - TOULOUSE DIMANCHE A 15 H 00 AU STADE. VENEZ NOMBREUX.

Nos jeunes gignacais accueillent dimanche au stade municipal l'équipe de Toulouse en 32 ème de la coupe de France de foot-ball des U 19, la coupe Gambardella. L'exploit est possible.

VENEZ NOMBREUX ENCOURAGER NOS JEUNES. ALLEZ GIGNAC !

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07:42 Écrit par poutargue | Commentaires (0) | Lien permanent |  Facebook |

LA METROPOLE CONTINUE DE FAIRE DEBAT.

La Métropole continue de faire débat. Eugène Caselli, le président de Marseille Provence Métropole a proposé de reporter à 2016, la mise en place de celle-ci. Aprés lui avoir répondu qu'"il était urgent de la mettre en place" avant hier à Paris où elle l'a reçu accompagné de plusieurs maires, la ministre Marylise Lebranchu, qui n'a pas eu de succés à Marseille hier, lors de sa réunion à nouveau boycottée par les élus de notre département, est obligée de faire avec...

Voir articles La Provence.

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Caselli demande report Métropole à 2016 La Provence.jpg

07:31 Écrit par poutargue | Commentaires (0) | Lien permanent |  Facebook |

07 février 2013

Le président Hollande au Parlement Européen. Réaction du député communiste européen Jacky Hénin.

 

 

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Hollande au Parlement Européen: Une opération rondement menée


 

Et si tout cela n'était qu'une opération de communication bien menée?

Et pourquoi pas? Après tout, François Hollande ne serait pas le premier à habiller ses besoins d'un peu de communication.

Le but poursuivi étant de se faire des alliés au Parlement européen avant le Conseil déterminant de ce vendredi. François Hollande s'est efforcé, avec un réel sens de la communication, de reprendre les thèmes qui font consensus: l'Europe de la paix, du développement économique, du marché commun, de la recherche et du développement, de l'aménagement... Sans pour autant oublier ce qui fait débat: la volonté des États membres de voir midi à leur porte, de l'impossible harmonisation fiscale, de la crise, des politiques d'austérité...

L'enjeu en vaut la chandelle pour le président de la République française. En effet, confronté à la nécessité d'appliquer dans notre pays l'austérité prévue dans le cadre de la règle d'or des traités européens; celui qui a été élu sur le thème: le changement c'est maintenant, ne peut se permettre de voir les politiques européennes se réduire comme peau de chagrin.

C'est l'enjeu du Conseil des chefs d'Etat et de gouvernement à venir: trouver les mots pour convaincre de maintenir le budget à son niveau actuel, ou accepter 960 milliards d'engagements pour 900 milliards de moyens de paiements.

Une situation qui devra forcement ensuite être régularisée car on ne peut indéfiniment vivre à crédit. Se poserait alors la question : de réduire les politiques européennes, d'accumuler du déficit, ou de trouver un nouveau moyen de faire payer les peuples.

Pour le reste, rien sur la construction de richesse, rien sur la relance et le fameux plan de 120 milliards d'investissements, rien sur le progrès social, rien sur des mesures concrètes pour l'industrie....

Pas une seule proposition pour faire payer la crise par ceux qui ont les moyens, pas une seule proposition pour une nouvelle répartition des richesses...

Finalement, c'est probablement Manuel Barroso qui aura définitivement plombé l'intervention de François Hollande, en lui présentant ses plus vives félicitations pour son intervention, pour l'accord sur le partenariat social signé en France...

Quand tes adversaires te félicitent, pose toi la question : quelles erreurs as-tu pu faire?

 

Ceux qui souffrent en Europe, les salariés et leurs familles, ceux qui aspirent à une autre vie, ont vraiment besoin que l'on change la donne en Europe, et ce n'est pas avec ce type de discours que l'on prendra le chemin d'une Europe au service des peuples et pas seulement de la finance.

 

17:15 Écrit par poutargue dans International | Commentaires (0) | Lien permanent |  Facebook |