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29 septembre 2012

GIGNAC LA NERTHE LE CONSEIL MUNICIPAL DU 27 SEPTEMBRE REPORTE SUITE A UNE DECISION DU TRIBUNAL ADMINISTRATIF SAISI PAR UN EX-ELU DE DROITE. LE CONSEIL D’ETAT EN APPEL.

k7297354.jpgDans l’après-midi, quelques heures avant le conseil municipal prévu, avec la présence des nouveaux élu-e-s, la décision du T.A (Tribunal Administratif) de Marseille est tombée. Dans le document de 9 pages, dans ses conclusions, il est enjoint au maire « de reporter la séance du conseil municipal ».

C’est une décision de justice, elle a donc été respectée. Ce qui ne signifie pas pour autant qu’une prochaine séance du conseil municipal ne pourra se tenir. Où est la nuance ?

Elle réside dans le fait effectivement surprenant qu’en l’occurrence le juge saisi en référé a jugé ainsi la chose, arguant sur deux démissions (une de l’opposition Gardons Le Cap, une de la liste socialiste) qui seraient effectives, malgré l’intention manifeste et écrite des deux personnes concernées de siéger au conseil municipal.

Alors que le sous préfet avait reconnu lui, irrecevable, notamment une démission déposée le 31 juillet 2012 datée du 31 mars … 2008. Celle de « l’élue » de droite de la liste Gardons Le Cap.

On peut s’interroger sur le fait que ces «démocrates » de Gardons Le Cap, déposent en lieu et place de l’intéressée, une lettre de « démission » datant de… 2008. D’autant que la personne en question n’était pas élue et qu’elle manifeste par écrit son intention de siéger. Quelles sont donc ces pratiques de gens qui lavent plus blanc, qui s’érigent en donneurs de leçon sur la démocratie, et qui ont comme pratique de faire signer d’avance des lettres de démission à ses colistiers ? Comment une personne comme c’est le cas, qui était placée en 26 ème position peut- elle démissionner alors qu’il faut aller au 25 ème colistier pour trouver le nom de celui qui a accepté de devenir le 6 ème et dernier élu de l’opposition ? Preuve qu’il n’y avait pas beaucoup de volontaires pour siéger sur les bancs de l’opposition… Mais alors pourquoi faire signer des démissions par anticipation à des personnes non élues ?

Comment peut-on considérer que cette « démission » d’une position que l’on n’a pas, de surcroit ancienne de plus de 4 années, serait valable aux yeux de la loi ?

Il en est de même sur un certain nombre de points qu’il appartient à la justice de trancher, comme le retrait de la deuxième démission, mais dont il est inutile de développer ici, sans que celle-ci ne se soit pas prononcée. C’est donc en appel du maire que le Conseil d’Etat statuera.

Quoi qu’il en soit, les élu-e-s du groupe Gignac J’y Vis demeurent solidaires de la majorité municipale. Il n’y a aucune ambigüité là-dessus, nos deux suppléants appelés à siéger en complément, le font volontiers afin de terminer notre mandat et les réalisations en cours, œuvrant ainsi pour nos concitoyens.

Quelle que soit la décision de la justice, nous sommes confiants quant à son issue. Elections ou pas, les gignacaises et les gignacais auront le dernier mot pour empêcher tout retour d’une droite qui a fait la démonstration de son incapacité à gérer la commune.

Alain CROCE

Président du groupe Gignac J'y Vis.

Marcos GONZALEZ

Secrétaire de section du PCF.

17:23 Écrit par poutargue dans localité | Commentaires (0) | Lien permanent |  Facebook |

24 septembre 2012

LE NOUVEAU TRAITE EUROPEEN : Mobilisation des communistes gignacais.

Parce qu’il va frapper les peuples européens déjà durement touchés par la crise qui se répercute sur notre planète.

Parce que la démonstration est faite que les plans d’austérité imposés ne résolvent rien et que cela aurait du amener les dirigeants européens à s’interroger sur les politiques mises en œuvre.

Parce que sommet après sommet, cette politique d’austérité imposée aux peuples les soumet aux seules exigences des marchés.

Le PCF et le Front de Gauche, ses élu-e-s, n’approuveront pas ni le Traité, et ni que seul le parlement prenne la décision de livrer pieds et points liés notre pays aux décisions supra nationales, déssaisissant ainsi le peuple de son droit d’expression. Nous exigeons un référendum et la pétition proposée à cet effet rencontre un franc succès.

A Gignac La Nerthe, les communistes ont distribué samedi des tracts devant la Poste, discuté avec de nombreux gignacais, fait signer des dizaines de pétitions.

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Ce Traité a donc pour objectif la soumission aux marchés financiers, en instituant ainsi un « Mécanisme européen de stabilité » (MES), adopté par le parlement le 21 février 2012 sous Sarkozy.

En octobre, c’est le gouvernement Hollande – Ayrault qui propose la ratification du TSCG (Traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance au sein de l’Union économique et monétaire européenne).

Qui a-t-il de changé dans ce Traité ? Pas une seule ligne. Un « Pacte de croissance » présenté « comme une grande victoire » par Hollande alors qu’il n’a aucune valeur juridique contraignante. Les 120 milliards annoncés pour favoriser la croissance étaient déjà inscrits au Conseil du 30 janvier 2012 avec une mise en œuvre avant … juin 2012.

Il est FAUX de dire que les Etats et les collectivités locales seraient trop endettés à cause de la crise. Les déficits publics sont la conséquence de celle-ci et des choix politiques qui nous ont amené à la crise. Avant l’explosion de la crise financière, le déficit moyen des pays de la zone euro n’était que de 1,5% du PIB (produit intérieur brut). La dette publique a explosé  quand les Etats sont allés au « secours » des banques qui spéculaient. Cette dette publique renforcée par l’obligation faite aux Etats de recourir aux marchés financiers et non auprès de la Banque Centrale Européenne (BCE). La France paye ainsi 50 MILLIARDS D’INTERET aux banques cette année !

Prétendre que la France serait plus forte une fois le Traité ratifié, qu’on puisse obtenir que la BCE finance ensuite directement les Etats, alors que le Traité ratifie l’INTERDICTION, c’est tricher avec la réalité.

Agir pour changer l’Europe, pour sortir de l’austérité, sortir de la crise, c’est à l’ordre du jour.

Il faut par contre s'appuyer sur l'atout que représentent les hommes et les femmes qui ont assuré la défaite de la droite en mai dernier pour que se réalisent de VERITABLES CHANGEMENTS. C'est cela qui est à l’ordre du jour.

La manifestation à Paris du 30 septembre 2012 y contribuera.

A.C

 

 

17:30 Écrit par poutargue dans localité | Commentaires (0) | Lien permanent |  Facebook |

Le Rove. La métropole et le traité européen au cœur du débat

 J'ai participé avec plaisir à ce débat au Rove vendredi soir qui a réuni plus de 200 personnes, en tant que membre du conseil départemental du PCF. Effectivement comme l'indique ci-dessous l'article du journal La Marseillaise, le débat fut riche. Beaucoup d'interrogations sur "le changement" dont le peuple ne voit, ni ne ressent concrètement les effets. Les 4 millions d'électeurs du Front de Gauche, dont une majorité de rovenains, qui ont permis l'élection de François Hollande réclament de véritables mesures de gauche, et non la résurrection du traité Merkozy dont pas une seule virgule n'a été modifiée. Il en va de même du projet de Métropole de 2010, ressorti pour l'occasion par le premier ministre, soutenu par seulement quelques élus de gauche et surtout ceux de droite, à la communauté urbaine et dont l'objectif est la mise en compétition des métropoles européennens entre elles, ainsi que les salariés qui y travaillent. Voilà pourquoi les patrons applaudissent à deux mains et en réclament toujours plus. Le débat a permis d'ouvrir des perspectives d'intervention des populations pour réorienter réellement à gauche et permettre la démocratie de proximité de s'exprimer. Un bon tremplin pour l'avenir.

Alain CROCE

 

Rentrée politique. L'assemblée des communistes a rassemblée plus de 200 personnes vendredi soir. Voir l'article sur le lien suivant :

http://13.pcf.fr/28390

 

 

15:04 Écrit par poutargue | Commentaires (0) | Lien permanent |  Facebook |

MOURIR POUR LES MARCHÉS FINANCIERS ? Par Francis Wurtz ex-député PCF européen

 


186018_100000870301375_7942881_n.jpgSamedi dernier, cela faisait quatre ans, jour pour jour que la grande banque d’affaires américaine Lehman Brothers faisait faillite, déclenchant une réaction en chaîne sans précédent depuis 1929,qui ébranla tout le système bancaire du monde occidental. Curieusement, cet “anniversaire” n’a été ni commenté ni même signalé dans les grands média…Il s’agit pourtant d’un événement historique puisqu’il avait révélé à la Terre entière la profondeur de la crise du capitalisme financiarisé. Un système qui, à force de dérèglementation, de “libre circulation des capitaux”, de prime à “l’innovation financière”, en est arrivé à un stade où…97% des mouvements de capitaux ne concernent plus l’économie réelle (la création d’emplois, la production de richesses et les échanges de biens ou de services),mais alimentent des activités spéculatives !

Ainsi, ce qu’ils appellent les “produits dérivés” (à savoir des opérations spéculatives sur tout et n’importe quoi: les prix futurs de l’immobilier, de matières premières, de denrées alimentaires ou l’évolution supposée des taux d’intérêt ou la valeur espérée d’un quelconque indice…) représentent désormais quelque 600 000 milliards de dollars par an, dans le monde, soit plus de 1000 fois le budget d’un Etat comme la France! Non seulement, des sommes faramineuses sont ainsi stérilisées au détriment des immenses besoins de l’humanité, dramatiquement ignorés, mais à chaque éclatement de l’une de ces “bulles” spéculatives, il s’ensuit une catastrophe que des peuples payent au prix fort. La course au profit financier atteint un tel degré de folie que les grands “boursicoteurs” du 21 ème siècle se sont dotés de puissants ordinateurs qui leur permettent de passer 1000 ordres d’achat ou de vente…par seconde ! C’est dire la profondeur du fossé qui sépare aujourd’hui les obsessions des marchés financiers des aspirations des sociétés.

C’est ce système-là qui prend l’eau de toute parts! Et c’est pour le sauver à tout prix que les dirigeants européens tentent d’instaurer un régime d’austérité  durable et de centralisation des lieux de décision. Il n’y a donc pas lieu de se laisser impressionner par leurs  discours sur l’exigence d’une “saine gestion” des finances publiques au nom de la nécessité de ” rassurer les investisseurs”! A ceux qui érigent le “désendettement de l’Etat” en priorité absolue, quitte à faire exploser le chômage et la pauvreté, à pousser la zone euro dans la récession et à semer le désarroi parmi les citoyens,  il faut rappeler que l’endettement des Etats européens (Allemagne comprise) s’est envolé suite aux centaines de milliards d’euros mobilisés dans l’urgence, après 2008, pour sauver le système bancaire, puis pour financer des plans de relance afin d’éviter une dépression économique comparable à celle de 1929 ! Il est donc particulièrement malvenu de culpabiliser les peuples en les accusant d’avoir “vécu au-dessus de leurs moyens”! En vérité, la classe dirigeante européenne veut leur faire accepter la déconstruction systématique de conquêtes sociales et démocratiques de plusieurs décennies et qui sont à l’origine de ce qu’on a, naguère, appelé fièrement le “modèle social européen”-celui-là même que Mario Draghi, le président de la Banque centrale européenne, a récemment déclaré “mort”, tout en annonçant une véritable tentative de restauration des pouvoirs du capital en Europe.

“Le traité budgétaire est le début” a-t-il précisé dans le “Wall Street Journal”. Nous voilà prévenus. Rendez-vous le 30 septembre prochain ,place de la Nation !

 

 

11:03 Écrit par poutargue dans National | Commentaires (0) | Lien permanent |  Facebook |

21 septembre 2012

Délocalisation d'activité SNCF : « inadmissible! » pour le PCF.

ibm_504.jpgLe groupe américain IBM, qui vient de remporter le contrat de surveillance du fonctionnement des logiciels de la SNCF, délocalise vers l'Europe de l'Est une activité jusqu'ici réalisée en France. Celle-ci était précédemment assurée par une société française Steria, dont les salariés travaillaient aux côtés des cheminots informaticiens.

Cette décision aura pour conséquence de supprimer 500 emplois en France en 2013. Cet épisode inadmissible intervient après celui du STIF, le Syndicat des transports d’Ile-de-France qui s’apprêtait à délocaliser son centre d’appel au Maroc. C'est l'exemple de trop !

Le combat contre le chômage passe par une lutte pied à pied contre les délocalisations. Le redressement productif promis par le gouvernement passe par une décision de bon sens, celui d'incorporer dans les appels d'offre des entreprises publiques, un dispositif interdisant la délocalisation d'activité déjà existante sur le territoire nationale. Il y a urgence. Les entreprises où l'État est majoritaire doivent donner l'exemple.

16:10 Écrit par poutargue dans National | Commentaires (0) | Lien permanent |  Facebook |