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24 septembre 2012

LE NOUVEAU TRAITE EUROPEEN : Mobilisation des communistes gignacais.

Parce qu’il va frapper les peuples européens déjà durement touchés par la crise qui se répercute sur notre planète.

Parce que la démonstration est faite que les plans d’austérité imposés ne résolvent rien et que cela aurait du amener les dirigeants européens à s’interroger sur les politiques mises en œuvre.

Parce que sommet après sommet, cette politique d’austérité imposée aux peuples les soumet aux seules exigences des marchés.

Le PCF et le Front de Gauche, ses élu-e-s, n’approuveront pas ni le Traité, et ni que seul le parlement prenne la décision de livrer pieds et points liés notre pays aux décisions supra nationales, déssaisissant ainsi le peuple de son droit d’expression. Nous exigeons un référendum et la pétition proposée à cet effet rencontre un franc succès.

A Gignac La Nerthe, les communistes ont distribué samedi des tracts devant la Poste, discuté avec de nombreux gignacais, fait signer des dizaines de pétitions.

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Ce Traité a donc pour objectif la soumission aux marchés financiers, en instituant ainsi un « Mécanisme européen de stabilité » (MES), adopté par le parlement le 21 février 2012 sous Sarkozy.

En octobre, c’est le gouvernement Hollande – Ayrault qui propose la ratification du TSCG (Traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance au sein de l’Union économique et monétaire européenne).

Qui a-t-il de changé dans ce Traité ? Pas une seule ligne. Un « Pacte de croissance » présenté « comme une grande victoire » par Hollande alors qu’il n’a aucune valeur juridique contraignante. Les 120 milliards annoncés pour favoriser la croissance étaient déjà inscrits au Conseil du 30 janvier 2012 avec une mise en œuvre avant … juin 2012.

Il est FAUX de dire que les Etats et les collectivités locales seraient trop endettés à cause de la crise. Les déficits publics sont la conséquence de celle-ci et des choix politiques qui nous ont amené à la crise. Avant l’explosion de la crise financière, le déficit moyen des pays de la zone euro n’était que de 1,5% du PIB (produit intérieur brut). La dette publique a explosé  quand les Etats sont allés au « secours » des banques qui spéculaient. Cette dette publique renforcée par l’obligation faite aux Etats de recourir aux marchés financiers et non auprès de la Banque Centrale Européenne (BCE). La France paye ainsi 50 MILLIARDS D’INTERET aux banques cette année !

Prétendre que la France serait plus forte une fois le Traité ratifié, qu’on puisse obtenir que la BCE finance ensuite directement les Etats, alors que le Traité ratifie l’INTERDICTION, c’est tricher avec la réalité.

Agir pour changer l’Europe, pour sortir de l’austérité, sortir de la crise, c’est à l’ordre du jour.

Il faut par contre s'appuyer sur l'atout que représentent les hommes et les femmes qui ont assuré la défaite de la droite en mai dernier pour que se réalisent de VERITABLES CHANGEMENTS. C'est cela qui est à l’ordre du jour.

La manifestation à Paris du 30 septembre 2012 y contribuera.

A.C

 

 

17:30 Écrit par poutargue dans localité | Commentaires (0) | Lien permanent |  Facebook |

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