Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

20 juillet 2015

ADOPTION DE LA LOI NOTRe. DÉCLARATION DU GROUPE CRC AU SÉNAT.

Que sont devenus les discours enflammés sur les communes et les départements ?

Nouvelle organisation territoriale de la République : conclusions de la CMP -

 Par / 16 juillet 2015   

Sénateur du Val de marne - Président du Conseil départemental

Membre de la commission des lois

À l’issue de la CMP et contre toute attente, la droite sénatoriale, en soutien de la majorité gouvernementale, a remis en cause trente ans de décentralisation. Que sont devenus les discours enflammés sur les communes et les départements ? Quelques heures ont suffi pour aboutir à un accord dans le dos des citoyens.

Le texte de la CMP est un bien mauvais signal pour notre République unitaire et décentralisée. Le regroupement autoritaire des communes, qui est en cours depuis des années, encouragé par les préfets, vide la démocratie territoriale de sa substance. La droite a capitulé en rase campagne sur le seuil de 15 000 habitants - 700 intercommunalités, des milliers de communes vont disparaître. L’objectif est toujours le même : éloigner les citoyens des centres de décision, faire des économies, ouvrir de nouveaux marchés aux grands groupes du CAC 40. Or l’échelon communal est la base irremplaçable de notre démocratie, il sort affaibli de dix ans de réformes chaotiques.

Après vous être attaqués aux communes, vous menacez les départements, comme le souhaitait la commission Balladur. Peu de collectivités territoriales revendiquaient la reprise des compétences sociales des départements, auxquels l’État doit 7 milliards... Même les transports scolaires leur seront retirés au profit des régions : belle pagaille et beau gâchis financier en perspective.

Une fois les conditions de leur affaiblissement réunies dans le périmètre des métropoles, il sera facile de les rayer de la carte - pour complaire à Bruxelles.

Les régions n’échapperont pas à la nouvelle tutelle de l’État avec le contrôle d’opportunité des préfets sur leurs schémas de développement. Ceux-ci, opposables, concrétisent la mise sous tutelle d’une collectivité territoriale par une autre.

Le processus de décentralisation est rompu. Nous ne pouvons l’accepter. Alors que la loi de 2010 sur l’intercommunalité rentre tout juste en vigueur, que l’on a redécoupé les régions en très grands ensembles, que de nouveaux exécutifs vont être élus, le transfert des nouvelles compétences sera source de nombreux dysfonctionnements.

Le groupe CRC votera contre ce texte - changements de pied du Gouvernement et navigation à vue prouvent l’absence de vision cohérente d’une décentralisation ambitieuse, porteuse de projets pour les territoires.

Nous le voterons d’autant moins que les dotations aux collectivités territoriales baissent de 28 milliards d’euros et que les régions, avec votre soutien, madame la ministre, revendiquent 50 % de la CVAE. Nous appelons élus locaux et citoyens à la mise en place d’une vraie décentralisation dans le cadre d’une VIe République.

10:22 Écrit par poutargue dans localité, National | Commentaires (0) | Lien permanent |  Facebook |

03 juillet 2015

AVEC LE PEUPLE GREC.... OXI !

 
Les bonnes raisons de voter NON en Grèce

L'image est saisissante, 10 ans après, les mêmes qui voulaient nous imposer le TCE se mobilisent contre le NON des Grecs. Les mêmes arguments, la même soumission aux marchés financiers, les mêmes mensonges...

L'attitude du FMI, de la BCE et de l'Eurogroupe est suicidaire, obligeant même un DSK, ex président du FMI, à pointer les aberrations du chantage opéré contre la Grèce.

En vérité ce qui se joue dimanche en Grèce dépasse les frontières de ce pays. Ce qui se joue, et qui est insupportable aux tenants du système c'est la possibilité pour un peuple d'exprimer un autre choix que celui que nous impose la finance.

Dimanche si le NON (OXI) l'emporte cela constituera une victoire pour tous les peuples en Europe.

Faisons entendre notre solidarité au peuple Grec.

 

Ci-dessous quelques éléments pour décrypter les arguments avancés par les tenants du oui. (Source Attac France)

 

La gabegie grecque ?

Selon l’OCDE, les fonctionnaires représentaient en Grèce 7 % de l’emploi total en 2001, et 8 % en 2011, contre 11 % en Allemagne et 23 % en France (incluant la sécurité sociale). Les dépenses publiques de la Grèce représentaient en 2011, 42 % du PIB contre 45 % (Allemagne) et 52 % (France). Comme en France, ce ne sont pas les dépenses publiques mais les taux d’intérêt excessifs et les cadeaux fiscaux qui ont gonflé la dette.

(Source : Contre les bobards médiatiques Attac France )

 

Un puits sans fond ?

De 2010 à 2013 la Grèce a reçu 207 Milliards d’euros en prêts des États européens et des institutions européennes assortis de plans de réformes. Il s’agirait « d’aides à la Grèce ». 77 % de ces prêts ont servi à recapitaliser les banques privées grecques (58 Mds €) ou ont été versés directement aux créanciers de l’État grec (101 Mds €), pour l’essentiel des banques européennes et américaines. Pour 5 euros empruntés, 1 seul est allé dans les caisses de l’État grec !

(Source : Contre les bobards médiatiques Attac France )

 

L'austérité ça paie?

En 2014, le PIB de la Grèce est inférieur de 25,8 % à son niveau de 2007. L’investissement a chuté de 67 %. Quel bon boulot ! Le taux de chômage est de 26 % alors même que nombre de jeunes et de moins jeunes ont dû quitter leur pays pour trouver un emploi. 46 % des Grecs sont au-dessous du seuil de pauvreté, la mortalité infantile a augmenté de 43 %. Quant aux prévisions de Bruxelles, à l’automne 2011 elles annonçaient déjà la reprise en Grèce pour 2013. Finalement, le PIB grec a chuté de 4,7 % cette année-là.

(Source : Contre les bobards médiatiques Attac France )

 

Des Prix « Nobel » d'économie soutiennent le « NON »:

 

Joseph Stiglitz économiste américain, prix Nobel 2001 écrit : «Soyons clairs : la Grèce n'a profité de presque aucune des sommes qui lui ont été prêtées. Elles ont servi à rembourser les créanciers du secteur privé – dont les banques allemandes et françaises. La Grèce a obtenu guère mieux que des miettes, mais a payé un énorme prix pour préserver les systèmes bancaires de ces pays. Le Fonds monétaire international et les autres créanciers "officiels" n'ont pas besoin de l'argent qui est demandé. Dans un schéma de commerce classique, l'argent qu'ils récupèrent serait probablement prêté à nouveau à la Grèce.»

«Ce que l'on voit aujourd'hui, 16 ans après que l'eurozone a institutionnalisé les relations entre ses membres, est l'antithèse de la démocratie : de nombreux leaders européens veulent voir la fin du gouvernement de gauche menée par Aléxis Tsípras». En conclusion, Stiglitz soutient le «non» au référendum de dimanche – seule possibilité selon lui pour que la Grèce puisse prendre son destin en mains.

Paul Krugman, économiste américain, prix Nobel 2008 explique sur son blog pourquoi il voterait non au plan d'aide des créanciers, s'il était grec.

« Je voterais non, pour deux raisons. D'abord, [...] la Troïka est en train d'exiger que le régime politique des cinq dernières années soit poursuivi indéfiniment. Quel espoir y a-t-il là-dedans? [...] Ensuite, les implications politiques d'un vote positif seraient profondément inquiétantes », écrit Paul Krugman lundi sur son blog.

 

A partir du blog de Robert Injey.

 

 

15:31 Écrit par poutargue dans International, National | Commentaires (0) | Lien permanent |  Facebook |

28 mai 2015

JOURNÉE NATIONALE D'HOMMAGE A LA RÉSISTANCE. SOIRÉE DÉBAT A GIGNAC.

Depuis la loi du 19 juillet 2013, le 27 mai a été instauré comme Journée Nationale de la Résistance. Une loi et une date pour laquelle les parlementaires communistes (dont Michel Vaxès, alors député des Bouches-du-Rhône a été l'initiateur) se sont battus, et qui commémorent l'anniversaire du Conseil National de la Résistance et de son unification.

A l'occasion du 70 ème anniversaire de la victoire sur le nazisme, le président de la République a décidé de faire rentrer au Panthéon quatre héros et martyrs de la Résistance : Germaine Tillion, Geneviève De Gaulle-Anthonioz, Pierre Brossolette et Jean Zay.

Le Parti Communiste tient à leur rendre hommage et trouve légitime leur entrée au Panthéon. Il regrette cependant l'ostracisme dont sont victimes les communistes dans le choix présidentiel.

Ainsi seule la famille communiste, dont sont pourtant issus : Marie Claude Vaillant Couturier, Martha Desrumeaux, Missak Manouchian et ses camarades de l'affiche rouge, Guy Mocquet, Henri Rol Tanguy, Gabriel Péri et tant d'autres, martyrisés, déportés ou fusillés, a été ignorée du choix présidentiel

Le PCF, qualifié à la Libération le "Parti des fusillés", semble avoir été "oublié" par François Hollande.

Encore une occasion manquée du président qui falsifiant ainsi l'histoire laisse de côté une des composantes importantes de l'unification des mouvements de la Résistance française qui ont participé à la Libération de notre pays.

Le PCF de Gignac a choisi pour rappeler la réalité historique de que fût la Résistance française d'organiser une soirée débat sur ce thème.

 

soirée Résistance 27 mai 2015.jpg

Présentation de l'exposé 

soirée Résistance 27 mai 2015 A.jpg      soirée Résistance 27 mai 2015 B.jpg

 

Une vue partielle des participants à un riche débat et à l'apéritif qui s'en ait suivi.

16:22 Écrit par poutargue dans Alain a écrit, localité, National | Commentaires (0) | Lien permanent |  Facebook |

26 mai 2015

70 ème ANNIVERSAIRE.A propos de la création de la Sécurité sociale. Rétablir d'urgence l'histoire

           A propos de la création de la Sécurité sociale. Rétablir d'urgence l'histoire

 

Prenons les devants… Lors de l’hommage national du 70ème anniversaire de la sécu (si jamais il est rendu !!!!!…), attendez vous encore et ceci malgré l’énorme travail fait pour rétablir l’histoire, à ce que les m2dias disent que la sécurité sociale a été fondée par Pierre Laroque. (Ainsi qu’il est répété et enseigné constamment…). Ce qui est curieux c’est que lorsque l’on évoque une loi, on lui donne toujours généralement le nom du Ministre qui l’a promulguée et non du fonctionnaire qui a participé à sa mise en place. Ainsi dit-on : Loi Macron, Loi Juppé ou Loi Weil par exemple. Et bien non, là on vous dira loi Laroque qui n’était que le fonctionnaire d'Ambroise Croizat (directeur de la sécurité sociale). On ne va évidemment pas donner à une institution enviée dans le monde entier et que socialistes, patrons et droite s’évertuent à casser, le nom d’un Ministre communiste. Et pourtant c’est lui, lui le bâtisseur de ce beau conquis social de Novembre 1945 à juillet 1946 alors qu’il est Ministre du travail et de la Sécurité Sociale (jusqu’au 4 mai 1947).

D’autres y verront encore une création de De Gaulle… oui mais, voilà, De Gaulle avait déjà démissionné (15 janvier 1946) lorsque Ambroise Croizat, après avoir conçu les lois (de création de la sécu) ), mit en place les 138 caisses avec la CGT et le peuple de France. (Malgré l’opposition violente de la droite, des assurances privées, des médecins, des patrons, des notables mutualistes, de la CFTC.) De plus De Gaulle sera le premier à la casser en octobre 1967 par le biais des ordonnances Jeanneney qui suppriment les élections démocratiques des caisses, divisent la sécu en trois branches et établissent le paritarisme qui donne la gestion aux patrons.

Juste une petite vérité a rétablir : Pierre Laroque n’est que le commis d’écriture, je le répète: le fonctionnaire, qui mit en forme l’ordonnance portant création de la Sécurité sociale du 4 octobre 1945. Cette ordonnance est une émanation directe du Conseil National de la Résistance et de la réflexion et conception collective menées sous la maîtrise d’œuvre d'Ambroise Croizat dès sa nomination comme Président de la Commission du Travail à l’assemblée consultative (juin 1943) du Gouvernement provisoire à Alger. Et ceci en lien très étroit avec les services du ministère de la Santé dirigé par François Billoux, autre Ministre communiste (de septembre 1944 à novembre 1945) jamais cité lorsque l’on parle de la sécurité sociale.( là encore si l’on devait attribuer la paternité de l’ordonnance, c’est à François Billoux qu’il faudrait la donner). Pierre Laroque ne prendra d’ailleurs ses fonctions qu’en septembre 1944, comme fonctionnaire de… François Billoux… Rappelons encore utilement qu'il n'y aurait jamais eu de sécurité sociale (ou autres grandes reformes sociales de la libération) s'il n'y a avait pas eu un rapport de force pour l'imposer : 29% des voix au PCF, 5 millions d’Adhérents à la CGT, une classe ouvrière grandie par sa résistance héroïque, un patronat sali par sa collaboration.

Il est difficile d’admettre la réalité de l’Histoire et surtout l’actualité brûlante et la modernité d’un homme comme Ambroise Croizat à l’heure où droite, patronat et socialistes veulent privatiser ce bien national qu’est notre belle sécurité sociale. Le meilleur hommage que nous pouvons rendre à celui que l’on baptisa justement « le Ministre des travailleurs » pour ce 70ème anniversaire est de nous battre sans cesse partout pour que la Sécurité sociale ne soit pas une coquille vide livrée au privé mais qu’elle reste ce qu'Ambroise Croizat et le peuple de France qui l’ont bâtie ont voulu qu’elle soit : un vrai lieu de solidarités, un rempart au rejet, à la souffrance et à l’exclusion.

Michel Etievent

(Ecrivain, historien,journaliste.
Auteur d’une quarantaine d’ouvrages (documentaires, essais, contes…).
Concepteur et maître d’oeuvre de projets d’écriture collective
en collaboration avec les milieux universitaire, scolaire, urbain,
hospitalier, carcéral, en lien avec les ministères de l’Education nationale, de la Culture, de la Justice, de la Santé.
Directeur de stage et intervenant dans les stages de formation
autour du thème de l’écriture (enseignants, directeurs de l’action
sociale et culturelle, psychologues, éducateurs).
Participe à de nombreux journaux nationaux et émissions de radio
et de télévision.)

 

08:55 Écrit par poutargue dans National | Commentaires (0) | Lien permanent |  Facebook |

16 mai 2015

LA LOI SUR LE RENSEIGNEMENT VOTÉE A L’ASSEMBLÉE.

Loi sur le renseignement : Une surveillance généralisée inacceptable (PCF)

 Loi sur le renseignement : Une surveillance généralisée inacceptable (PCF)

 

Retour sur l’Assemblée nationale qui a débuté l’examen du projet de loi relatif au renseignement.

Avec ce dispositif, l’atteinte à la liberté devient la règle, la protection l’exception.

 

« Pas de moyens d’exception » et « Pas de surveillance généralisée des citoyens » ? Sonoriser des espaces privés, capter des images, accéder en temps réel aux données de connexion Internet ou installer des dispositifs de recueil des communications couvrant de larges périmètres de l’espace public, voilà donc les dispositifs qui ne constituent pas « des moyens d’exception » !

 

Prévoir que les pouvoirs spéciaux de renseignement pourront être mis en œuvre pour assurer, notamment, « la prévention des violences collectives de nature à porter atteinte à la sécurité nationale». Au nom de la lutte contre le terrorisme, ce sont donc aussi les mouvements de contestation sociale qui pourront faire l’objet de cette surveillance accrue. L’ensemble des citoyens constituera ainsi la cible potentielle du contrôle, à rebours de ce qui est affirmé.

 

La détection par traitement automatique des comportements suspects à partir du « big data » va exercer un contrôle social totalitaire sur la population à partir de la mise en corrélation systématique de tous les données et traces numériques produites par chacun : vidéo surveillance, comptes bancaires, dossiers médicaux, scolaires, professionnels, réseautages sociaux, consultations sur le web, achats, géo-localisation. Ce projet de loi s’intègre en outre au projet européen INDECT ( Intelligent Information System Supporting Observation, Searching and Detection for Security of Citizens in Urban Environment ).

 

Plus grave, tout le dispositif d’autorisation est placé entre les mains de l’exécutif évitant le contrôle par le juge judiciaire de mesures pourtant gravement attentatoires aux libertés individuelles qu’il est constitutionnellement chargé de protéger.

 

Ce projet de loi installe un dispositif pérenne de contrôle occulte des citoyens dont il confie au pouvoir exécutif un usage quasi illimité. Il est à ce titre inacceptable et le Parti Communiste Français ne peut que s’y opposer dans l'état.

 

Bruno Le Roux, chef de file des députés socialistes à l'Assemblée à déclaré sur France Inter : "qu'une loi mise dans de mauvaises mains politiques, pourrait représenter un danger pour les libertés individuelles."

 

Le texte a recueilli 438 voix POUR, 86 CONTRE et 42 ABSTENTIONS.

La discussion se poursuivra fin mai au Sénat.

Une grande majorité des députés UMP ont voté pour (143), 35 contre, 20 se sont abstenus.

Une grande majorité des députés PS ont voté pour (dont Vincent Buroni, député PS de notre circonscription), 10 ont voté contre, 17 se sont abstenus.

 

Un groupe de 75 députés entend saisir le Conseil Constitutionnel.

Les élus Front de Gauche ont voté CONTRE.

 

"Un peuple prêt à sacrifier un peu de liberté pour un peu de sécurité ne

 

mérite ni l'une, ni l'autre et finit par perdre les deux ..."

 

Benjamin Franklin 

 

15:58 Écrit par poutargue dans National | Commentaires (0) | Lien permanent |  Facebook |