11 octobre 2012
CONSEIL D'ETAT CONCERNANT GIGNAC LA NERTHE FIXE AU 18 OCTOBRE
La date du Conseil d'Etat saisi par le maire de Gignac La Nerthe, concernant l'appel de la décision du Tribunal Administratif a été annoncée pour le 18 octobre 2012. Le préfet a donc fixé de nouvelles dates dans l'éventualité de nouvelles élections municipales partielles et a repoussé les dates avancées une première fois aux 18 et 25 novembre 2012. On ne peut dire si c'est définitif... C'est son rôle, il est donc normal qu'il avance des dates. Cependant, c'est bien la décision du Conseil d'Etat qui fera qu'il y aura ou pas des élections. Certains commentateurs qui rappellent à tour de bras les lois, méconnaissent semble-t-il, ce qui s'appelle jurisprudence. Il en existe en la matière concernant cet appel. Laissons donc la justice se prononcer, ne jugeons pas la chose publique avant. Quoi qu'il en soit, si élections il y aura, ce sera aux électrices et électeurs de juger un bilan de 4 ans et demi de mandature de la majorité municipale. Alors messieurs les censeurs, soyez patients, vous qui n'avez pas voulu attendre les échéances électorales prévues pour 2014 contrairement aux autres communes de France, vous qui avez annoncé dans la précipitation des dates "définitives" qui viennent de changer. Décidemment, votre impatience risque de vous jouer encore de mauvais "tours".
Alain CROCE
15:28 Écrit par poutargue dans localité | Commentaires (1) | Lien permanent | Facebook |
Traité: Pierre Laurent dénonce "la faute politique" du gouvernement.
"Ne comptez pas sur nous. Cette ratification est une faute politique", a dénoncé le sénateur et secrétaire national du PCF en début d'examen par le Sénat du Traité européen voté mardi par l'Assemblée nationale.
"Vous avez été élu pour conduire le changement et non pas pour emprunter les pas du sarkozysme, a-t-il au Premier ministre Jean-Marc Ayrault . Depuis hier, vous prétendez qu'une majorité de gauche existe pour adopter ce traité. C'est faux". Soulignant qu'à l'Assemblée Nationale "63 députés de gauche n'ont pas ratifié ce traité" et que "seuls 263 députés PS l'ont approuvé" alors que "le groupe PS dispose de la majorité des 289 sièges", Pierre Laurent s'est élevé contre "les artifices de présentation de l'arithmétique parlementaire".
Pointant à nouveau que "les Français voulaient être consultés par référendum. Vous avez contourné cette volonté populaire. La ratification du traité restera à jamais entachée par ce refus", Pierre Laurent souligne: "Ici, au Sénat, le traité n'aura pas de majorité de gauche" pour ce texte d'"austéritaire et anti-social, dicté par les logiques financières". Il est "anti-démocratique" et "limite notre souveraineté". Les 20 sénateurs communistes voteront contre le traité.
Rupture avec l'austérité
Le numéro un communiste, devenu sénateur après la démission de sa collègue de Paris Nicole Borvo Cohen-Seat, a prôné "la rupture avec l'austérité" et "la priorité donnée au redressement social et productif". Il a appelé notamment à "la promotion des services publics", au "changement du statut de la BCE" et "au renforcement des parlements nationaux et du parlement européen".
"On parle de crise humanitaire en Grèce. La situation sociale est explosive en Espagne, au Portugal. La récession menace l'ensemble de la zone euro. Si des ruptures ne sont pas opérées, c'est l'idée même d'Union qui est menacée", s'est-il alarmé avant d'être applaudi par ses collègues mais aussi par Marie-Noëlle Lieneman, une des rares parmi les sénateurs PS à être opposée au traité.
14:31 Écrit par poutargue dans National | Commentaires (0) | Lien permanent | Facebook |
06 octobre 2012
Des élections municipales anticipées à Gignac La Nerthe ? Le préfet prend date.
08:15 Écrit par poutargue dans localité | Commentaires (0) | Lien permanent | Facebook |
05 octobre 2012
GIGNAC. CONCERTATION SUR L'AMENAGEMENT DE L'AVENUE DE LA POUSARAQUE
Il s'agit sans doute du plus important chantier depuis des décennies qui va s'engager dans les prochains mois sur Gignac La Nerthe. Le lien central qui relie le hameau de Laure au centre ville de Gignac La Nerthe. Un chantier qui va durer plusieurs mois. D'une longueur de 1,2 kilomètres en y incluant l'avenue Yann Palach jusqu'au rond point de la Viguière d'un côté, la maison carrée de Laure de l'autre, il représente un des projets phare en voirie, avec la participation financière importante de Marseille Provence Métropole. Au total un investissement de près de 4 millions d'euros pour requalifier totalement cette voie anciennement départementale, puis communautaire en voie urbaine.
Ainsi il est prévu d'aménager cette voie avec pour commencer, un important travail sur le pluvial afin de récupérer les fossés de chaque côté, d'enterrer totalement tout le réseau électrique en supprimant tout le cablage aérien, de faire de même pour le réseau France Télécom, de tirer les gaines qui permettront l'arrivée de la fibre optique. Il y aura donc un trottoir de chaque côté, deux pistes cyclables, des arbres implantés le long du trajet, ainsi que des espaces vert aménagés avec des bancs, (proposés à la réunion publique). Conséquence de l'aménagement, la réduction d'une vitesse jugée par tous excessive, le développement de modes doux, le tout marquant une promenade dont on avait, au moment de l'épisode neigeux, apprécié les rencontres piétonnes.
Le stationnement des bus au Pré Fleuri, sera déplacé à l'entrée de la ville avec des travaux complémentaires à cet effet. Un arrêt supplémentaire sera mis en place au feu face à la poste.
Bref, un véritable projet d'embellisement de la voie, de sécurisation, d'encouragement aux modes doux afin de favoriser le mieux vivre ensemble.
Alain CROCE
Voir article dans La Marseillaise du 4 octobre 2012
La Marseillaise 4 oct 2012 Pousaraque.pdf
10:38 Écrit par poutargue dans localité | Commentaires (0) | Lien permanent | Facebook |
04 octobre 2012
Gros cadeau de 40 milliards aux patrons au nom de la compétitivité. Qui sont les pigeons ?
Les quelques jours d'intense lobbying sur le web des "Pigeons" (mouvement de défense des entrepreneurs français), un groupe anonyme de patrons de l'Internet et de la communication relayé médiatiquement par l'UMP, le Medef et la CGPME, a fait plier le gouvernement. Ce dernier a annoncé ce jeudi matin faire marche arrière sur la fiscalité des créateurs d'entreprise.
L'Elysée tente de ravir la question de la compétitivité à la droite. Le gouvernement envisage ainsi une baisse des cotisations patronales de 40 milliards d'euros sur cinq ans, financée par une hausse probable de la CSG. Rien n’est encore fixé, mais c’est en tout cas un signe fort que le gouvernement adresse au patronat.
Les entreprises bénéficieraient d'un allègement du coût du travail d'une quarantaine de milliards d'euros, avec le basculement de cotisations employeurs sur un impôt plus large, la piste la plus sérieuse étant celle de la contribution sociale généralisée (CSG)". "Pour ne pas trop entamer le pouvoir d'achat des ménages, l'Elysée souhaite étaler ce transfert de charges sur la durée du quinquennat, à raison de 8 à 10 milliards d'euros par an", ajoute le quotidien Le Monde.
Ce serait un tel cadeau au patronat, au détriment du pouvoir d’achat des ménages, qu’on ne peut qu’espérer que cette annonce soit une manœuvre stratégique du gouvernement avant les négociations à venir sur la compétitivité. Les charges baissées seraient les cotisations familiales et porteraient sur les salaires compris entre 1,6 et 2,2 fois le SMIC. Ces 50 milliards seraient compensés par une hausse de la CSG, donc toucherait tous les ménages. Il n’y a qu’un pas avant qu’on nous ressorte la TVA sociale. Certains ministres, comme Arnaud Montebourg ou Jérôme Cahuzac, restent, aux dernières nouvelles, fermement hostiles à la hausse de la CSG, qui va plomber le pouvoir d’achat des ménages et donc la consommation. Et donc la croissance. Le ministre du Budget disait il y a quelques semaines : "avant de savoir s'il faut de nouveau augmenter tous les impôts des Français, par exemple la CSG, commençons par prouver que nous sommes capables de faire des économies et je m'y efforce". "La hausse de la CSG ne fait pas partie du programme de la loi de finances initiale. Le budget 2013 n'envisage pas cette mesure-là". Et on rappelle à nouveau que contrairement à ce que les idéologues libéraux ont réussi à imposer dans le langage courant, le travail ne « coûte » pas, au contraire il crée de la richesse. Richesse qui est, elle, diversement répartie entre le salaire du travailleur, les charges et impôts, et ce que ponctionne le patron…
En outre, cela viendrait se rajouter pour les retraités imposables, à la taxe de 0,15% pour soi-disant participer au redressement de la Sécurité Sociale. Qui sont les "pigeons" au bout du compte ? Qui se fait réellement plumer ? Mieux vaut écouter les 80 000 manifestants de dimanche dernier que de roucouler avec les patrons. Le gouvernement en agissant ainsi va finir par y laisser des plumes !
17:18 Écrit par poutargue | Commentaires (0) | Lien permanent | Facebook |