02 septembre 2013
INTERNATIONAL. SYRIE, UN DEBAT NATIONAL S'IMPOSE.
Syrie. Pierre Laurent réclame « Un débat national »
Pierre Laurent, numéro un du PCF, a demandé au Président François Hollande un débat parlementaire sur la situation en Syrie. Le Sénateur et Secrétaire national a, dans une lettre au Chef de l'État, souhaité qu'une information des élus et une discussion sur cette crise soient inscrites en priorité à l'ordre du jour de la session extraordinaire qui commence le 10 septembre, a précisé Olivier Dartigolles, porte-parole du Parti.
Dans ce courrier, Pierre Laurent exprime la « vive préoccupation » des communistes face aux développements de la situation en Syrie.
Les failles de l'Empire, l'édito-web de Patrick Apel-Muller (Huma)
Aucun des dirigeants des grandes puissances occidentales n'en doutait. La Grande-Bretagne comme lors des précédentes campagnes serait au premier rang des frappes en Syrie. Son Premier ministre, en avait même négligé les avertissements qui montaient des rangs des conservateurs même.
Après le vote aux Communes, à moins de violer les traditions démocratiques de son pays comme il s'apprêtait à le faire de la légalité internationale, David Cameron ne peut passer outre. Barack Obama est donc confronté à un cruel dilemme : revenir en arrière et remettre au premier plan les solutions politiques au conflit syrien ; refuser de se déjuger et, en attaquant quasiment seul, replacer les Etats-Unis comme l'objet d'une hostilité générale dans le monde. Ce serait l'échec de sa stratégie internationale entamée depuis six ans.
Les difficultés ne sont pas moindres pour François Hollande. L'épisode Snowden et l'interdiction de survol signifiée à l'avion du président bolivien avait témoigné d'un alignement peu glorieux sur les indications tordues de la CIA. L'acceptation du rôle d'auxiliaire des forces étasuniennes attenterait fortement à l'image de la France et à sa crédibilité internationale.
Le vote britannique – aujourd'hui Albion n'a plus rien de perfide – oblige à sortir de la violence sommaire des bombardements pour construire une réponse politique et humanitaire à la dramatique situation syrienne. S'il est prouvé sans conteste que Damas a ordonné les bombardements aux gaz toxiques, ce crime devra trouver une réponse à l'ONU. Elle ne peut être au prix d'un embrasement général de la région et de centaines de milliers de victimes supplémentaires. Les négociations de Genève II doivent être relancées sur des bases qui permettent de renouer des partenariats avec les Russes et les Chinois.
Face à Bachar Al Assad, les grandes puissances doivent isoler les troupes d'Al Quaïda et mettre en avant les forces démocratiques. Elles existent. Les foyers de tension régionaux – au premier rang desquels l'insupportable sort fait au peuple palestinien – doivent mobiliser les chancelleries pour une action résolue. Il est temps de sortir des postures morales à géométrie variable (1). Le chantier est immense. Il peut éviter la multiplication des charniers.
(1) On se souviendra utilement qu'en 1983, lorsque les troupes de Saddam Hussein ont utilisé les gaz toxiques contre les soldats iraniens, le gouvernement français qui comptait alors des ministres d'aujourd'hui est resté discret. Comme celui de 1988 qui réunissait des ténors de la droite n'a rien dit quand Ali le Chimique massacrait les Kurdes...
08:57 Écrit par poutargue dans International, National | Commentaires (0) | Lien permanent | Facebook |
06 août 2013
Bombe A . N'oublions pas ... Hiroshima, un massacre fulgurant
Le 6 août 1945, à 8 h 15, la première bombe atomique utilisée dans un conflit explosait à 580 mètres au-dessus de la ville d’Hiroshima. 140 000 personnes périrent.
Il est peu après 8 h 15, le 6 août 1945. Le bombardier américain Enola Gay vient de larguer sa bombe atomique sur la ville d’Hiroshima et envoie ce message à son commandement : « Plus rien ne bouge à Hiroshima. » Un vent chaud balaie la ville à une vitesse de plus de 800 km/h. Puis la « pluie noire » s’abat sur les ruines et les habitants. Immédiatement, 70 000, peut-être 80 000 personnes, sont tuées. Dans un rayon d’un kilomètre autour du centre de l’explosion, il n’y a plus âme qui vive. Au total, ce sont 140 000 personnes qui périront des suites de l’explosion de la première bombe atomique de l’histoire de l’humanité. Le 9 août, les États-Unis récidiveront à Nagasaki, où 70 000 autres personnes perdront la vie. Le 15 août, le Japon capitule.
Ainsi débute la guerre froide
Les États-Unis soutiennent encore aujourd’hui que ce massacre aurait épargné une longue conquête de tout l’archipel nippon. « Mais alors pourquoi avoir utilisé une bombe au plutonium trois jours plus tard sur Nagasaki, et non une bombe à l’uranium comme à Hiroshima ? » s’interrogeait le maire de Nagasaki, Iccho Ito, lors du soixantième anniversaire du bombardement, en 2005. « Ils se sont servis de nous comme des cobayes humains. » En fait, ce test de la pire des armes signe le début de la guerre froide. Il est un formidable avertissement à l’allié soviétique. Après la victoire contre l’Allemagne en mai, l’Union soviétique devait porter ses troupes vers le front asiatique, notamment au Japon.
23 000 têtes nucléaires hantent le monde
L’explosion inédite des deux bombes atomiques est le paroxysme d’une conception de la guerre qui s’est répandue au XXe siècle. La menace d’un massacre de civils prend le pas sur les actions militaires conventionnelles. La politique de sécurité des grandes puissances se trouve à jamais transformée : elle a pour nom « dissuasion nucléaire ». La possession de l’arme atomique sanctifierait le territoire de celui qui la possède, par sa capacité à mener des représailles.
Malgré des tentatives, au cours de la guerre froide et par la suite, de sortir de cet « équilibre de la terreur », le nombre de pays disposant de l’arme atomique est en hausse. Les États-Unis, la Russie, la Chine, la France, le Royaume-Uni, le Pakistan, l’Inde ont la bombe. Israël la posséderait, sans que cela n’inquiète l’Otan, toujours prompte à fustiger la Corée du Nord et l’Iran qui développeraient un programme nucléaire.
23 000 têtes nucléaires continuent de hanter le monde. Comme chaque année, les pacifistes du monde entier se rassembleront sur le lieu du massacre. Mais leur cause revient au centre de l’actualité. En avril 2009, le président Barack Obama lançait à Prague un appel pour un « monde sans armes nucléaires »... tout en décidant de maintenir un bouclier antimissile dirigé contre la Russie. Malgré tout, cette année les deux pays ont signé l’accord Start III, qui vise à ramener à 1 500 le nombre d’ogives nucléaires de chacun des pays. Pour la première fois, un secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, participera aux cérémonies. Hier à Nagasaki, il déclarait : « Le seul moyen de s’assurer que de telles armes ne seront plus jamais utilisées est de les éliminer toutes.»
20:29 Écrit par poutargue dans International | Commentaires (0) | Lien permanent | Facebook |
31 juillet 2013
COMMEMORATION. JAURES ASSASSINE LE 31 JUILLET 1914.
Le 31 juillet 1914, il y a 99 ans, Jean Jaurès était assassiné au café du Croissant à Paris...
Un événement qui est l’occasion de réaffirmer la modernité de sa pensée et de ses engagements.
«Ils ont tué Jaurès ! » Ce cri, lancé le soir du 31 juillet 1914 à Paris, dans la salle du café du Croissant, sis au 146, rue Montmartre, ne cesse de répercuter son écho. Repris par la foule qui s’était amassée devant le lieu où était tombé, sous les balles d’un militant d’extrême droite, le fondateur et directeur de l’Humanité, il fera bientôt le tour du globe terrestre avec ce corollaire : « C’est la guerre. »
Déflagration guerrière
De Londres à Tokyo en passant par Bruxelles, Berlin et Saint-Pétersbourg, la mort du leader français de l’Internationale ouvrière, fondée sous l’égide de Friedrich Engels en 1889, marquait en effet la mise en berne du drapeau internationaliste que l’association avait jusque-là opposé à un conflit voulu depuis plusieurs années par les grandes nations capitalistes, opposées sur les terrains coloniaux européens, africains et asiatiques. Jaurès assassiné, le principal rempart militant et intellectuel de l’association à la montée du péril de la déflagration guerrière qui allait se déclencher dans les jours qui suivirent, mis à bas, la plupart des dirigeants socialistes, abandonnant la stratégie de grève générale défendue contre la guerre, rallient les unions sacrées.
Le chemin de la confrontation, qui devait être court, s’embourbera pendant quatre ans, faisant des millions de morts dont plus de la moitié civils. La comparaison de la Première Guerre mondiale avec la Peste noire du Moyen Âge est-elle exagérée? Le fait est qu’avec elle, l’humanité entrait en grand dans une modernité « suant le sang et la boue par tous les pores » et que le véritable signal du déclenchement de la « boucherie » fut lancé le soir du 31 juillet 1914. De sa « brutalisation » et de la mise en sommeil de sa raison surgiront de nouveaux « monstres » et « caprices ». Ses rescapés tentèrent d’oublier pour vivre. En 1944, en France, ils proclamèrent les « jours heureux », qui étaient appelés des vœux de Jaurès. Face à ceux qui entendent les « défaire méthodiquement », à pas feutrés ou avec fracas, l’Humanité appelle à se souvenir, pour l’année qui vient, et ceci « au-delà du souffle d’un soupir », de l’œuvre et de l’action de celui dont l’assassinat, il y a 99 ans, marquait la tentative d’emporter l’esprit de résistance, de tolérance, de socialisme, de démocratie et de progrès qu’il incarnait.
Aller à l'idéal
Dans son Histoire socialiste, Jaurès, qui entendait se placer « sous la triple inspiration de Marx, Michelet et Plutarque », paraphait : « Je suis avec Robespierre et c’est avec lui que je vais m’asseoir aux Jacobins. » Il écrivait sur la Révolution française et inscrivait, 114 ans après la prise de la Bastille, son combat dans la continuité de son action. Souci d’héritage? De fidélité, plutôt. La table est ouverte pour qui veut, ce mercredi 31 juillet, à 11 heures, avec Jaurès, s’asseoir au Croissant. Mais c’est pour parler de Jaurès au présent et en présence de Patrick Le Hyaric, directeur de l’Humanité. Le café du Croissant, à deux pas des premiers locaux du journal, est un de ces lieux qui jouent un vilain tour aux bourreaux et aux assassins de ceux qui payèrent de leur vie leur soif d’« aller à l’idéal », mais aussi à ceux qui prétendent avoir oublié le « cap » fixé : c’est la force d’espérance qu’ils portent qui réalise l’humanité dans l’histoire et c’est elle seule qui résonne éternellement.
10:07 Écrit par poutargue dans International, National | Commentaires (0) | Lien permanent | Facebook |
23 mai 2013
GEORGES MOUSTAKI EST PARTI DANS LE CIEL BLEU...
"De son vrai nom Giuseppe Mustacchi, Georges Moustaki est né le 3 mai 1934 à Alexandrie, de parents juifs grecs immigrés en Egypte. Il s'est installé à Paris en 1951 et y a fait une rencontre déterminante, celle de Georges Brassens, qui l'a intronisé dans les nuits de Saint-Germain-des-Prés. C'est en son hommage qu'il a adopté le prénom Georges. Polyglotte, artiste peintre, il a vécu plus de quarante ans sur l'île Saint-Louis, à Paris. En février, sous oxygénation artificielle, il avait confié dans une ultime interview à «Nice Matin», avoir dû installer à Nice pour fuir la pollution et le froid."
Georges Moustaki, notre métèque, est mort. "Il est parti dans le ciel bleu"... Comme dans sa chanson "le Facteur", magnifique hommage au messager de l'amour. Chanson écrite et interprêtée en septembre 1969 avec Catherine LE FORESTIER (soeur de Maxime). Il précise alors que c'est une chanson grecque (de Manos HADJIDAKIS) dont il a écrit les paroles françaises.
"Il est parti dans le ciel bleu
Comme un oiseau enfin libre et heureux"...
Georges était un chanteur engagé à gauche. Pour lui, mai 1968, c'était "un grand moment de poésié. Georges n'hésitait jamais à venir interprêter ses chansons dans les luttes sociales, notamment celles des postiers à plusieurs reprises. La France perd un de ses grands auteurs, compositeurs, interprêtes.
Les facteurs sont bien tristes aujourd'hui d'avoir perdu "leur" messager.
Alain CROCE
L'article du journal Le Monde:
http://www.lemonde.fr/culture/article/2013/05/23/georges-...
L'article du journal l'Humanité
http://www.humanite.fr/culture/georges-moustaki-le-metequ...
17:24 Écrit par poutargue dans Alain a écrit, International, National | Commentaires (0) | Lien permanent | Facebook |
18 avril 2013
Patrimoine et paradis fiscaux...
Patrimoine. « Inintéressant » pour le PCF…
La publication du patrimoine des Ministres « ne répond pas à la question posée », a affirmé lundi le porte-parole du PCF, Olivier Dartigolles, jugeant inintéressant le nombre de Ministres payant l'ISF « s'ils ne font rien pour lutter contre les inégalités ». « Tout ce qui peut renforcer le contrôle et les sanctions pour éviter un enrichissement dans le cadre d'un mandat public est nécessaire. La transparence est une bonne chose » mais « la publication aujourd'hui du patrimoine des Ministres ne répond pas à la question posée. Le nombre de Ministres assujettis à l'ISF ne nous intéresse pas s'ils ne font rien pour lutter contre les inégalités », estime Olivier Dartigolles dans un communiqué.
« Lutter véritablement contre la fraude »
Le porte-parole du PCF considère « qu'il ne s'agit pas de connaître dans le détail la vie privée des élus de la République, mais de lutter véritablement contre la fraude et l'évasion fiscale » en sanctionnant les fraudeurs, « y compris parmi les responsables politiques s'il y en a », et de s'attaquer aux conflits d'intérêts, « dans le champ politique comme économique ».
La Marseillaise, le 16 avril 2013
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ENQUÊTE (janvier 2013) • Comment les grandes entreprises françaises expatrient leur fiscalité
Le journal économique néerlandais Het Financieele Dagblad explique pourquoi et comment plusieurs grands groupes français – Thales, EDF, GDF-Suez, etc. – bénéficient d'une fiscalité avantageuse aux Pays-Bas.
En 1922, Floris Hazemeyer ouvre dans la ville néerlandaise de Hengelo une usine de coffrets électriques. Après la Seconde Guerre mondiale, l’entreprise, qui se développe sous le nom de Holland Signaal, devient l’une des plus connues du secteur de la défense aux Pays-Bas. En 1990, elle est reprise par le groupe français Thomson-CSF, qui est lui aussi spécialisé dans la défense et changera de nom à l'an 2000 pour s’appeler Thales.
La filiale néerlandaise de Thales, Thales Nederland, emploie 2 000 personnes. En dehors de Hengelo, elle a également des sites opérationnels à Huizen, Houten, Delft, Enschede et Eindhoven. Aux Pays-Bas, les activités opérationnelles portent entre autres sur la production d’appareils et de logiciels avancés de surveillance nocturne. Le site Internet du groupe ne précise pas que Thales a aussi un site à Schiphol [le grand aéroport d’Amsterdam]. Le World Trade Center de Schiphol abrite des sociétés de financement et des holdings.
Des conventions fiscales plus avantageuses
En 1999, la société Thales a commencé à y regrouper les bénéfices de ses contrats en Turquie, en Pologne, en Suède, au Kazakhstan, en Grèce et en Russie. En 2005, elle y a ajouté ses activités au Venezuela, au Chili et au Brésil. Et, depuis le 9 décembre 2012, Thales International Africa Holding est établie à Schiphol.
Rien n'est fabriqué à Schiphol. C’est par l’intermédiaire de ces sociétés anonymes [Besloten Vennootschap (BV)] que Thales investit dans des sociétés en dehors de l’Union européenne. Le groupe français fait usage des conventions fiscales que les Pays-Bas ont signées avec de nombreux pays. Ainsi, il est par exemple plus avantageux d’investir en Pologne par l’intermédiaire des Pays-Bas que directement depuis la France.
Thales est d’ailleurs loin d’être la seule entreprise européenne à passer par les Pays-Bas pour réaliser certaines opérations. Le groupe énergétique EDF détient par l’intermédiaire d’un holding néerlandais des participations dans deux centrales électriques polonaises. Aux termes de la convention fiscale entre la France et la Pologne, la Pologne peut prélever un impôt de 10 % sur les redevances. Mais comme les centrales polonaises relèvent de la convention entre les Pays-Bas et la Pologne, elles sont soumises à un impôt de seulement 5 %.
En février 2012, une enquête menée par notre journal a révélé que 60 % des grandes entreprises (celles dont le chiffre d’affaires est supérieur à 2 milliards d’euros) au Portugal, en Italie, en Grèce et en Espagne font transiter leurs flux internes de trésorerie par les Pays-Bas, pour diminuer leur charge fiscale. Parmi les grandes sociétés françaises qui passent par les Pays-Bas figurent bon nombre d’entreprises dans lesquelles l’Etat français possède des intérêts par le biais de ses fonds d’investissement.
Au début de l’année, l’obtention d’un passeport russe par l’acteur Gérard Depardieu qui voulait échapper à la taxation à 75 % a provoqué un tollé en France. L’annonce par Bernard Arnault, le PDG du groupe de luxe LVMH (Louis Vuitton/Moët Hennessy) et l’homme le plus riche de France, de son projet de déménager en Belgique a également fait grand bruit. Or il s’avère que les entreprises françaises dans lesquelles l’Etat français détient une participation ont elles aussi émigré aux Pays-Bas pour des raisons fiscales.
Les Pays-Bas, un "pays neutre"
En dehors de Thales, le groupe énergétique français GDF Suez a lui aussi, en plus de ses activités, un certain nombre de holdings financiers aux Pays-Bas. Il y a hébergé sa production de gaz dans la mer du Nord et ses intérêts pétroliers et gaziers en Afrique du Nord, en Azerbaïdjan, au Qatar et en Indonésie. L’Etat français détient près de 36 % du capital de GDF Suez. D’autres entreprises françaises dans lesquelles l’Etat français détient une participation (par exemple France Télécom) n’ont aux Pays-Bas que des holdings financiers sans salariés. France Télécom a placé aux Pays-Bas les bénéfices de ses activités en Espagne, en Suède, en Irak, en république démocratique du Congo et en Moldavie au sein d’un holding financier administré par une société fiduciaire.
Bien que l’aspect fiscal soit une motivation importante pour fonder une société anonyme aux Pays-Bas, d’autres facteurs peuvent aussi peser dans la décision. Prenons l’exemple de Renault-Nissan. Il s’agit d’une coentreprise entre le constructeur automobile français et le constructeur automobile japonais. L’établissement de cette importante coentreprise en France aurait été mal accepté au Japon. Et inversement. Un "pays neutre" a donc été choisi. Ce sont ces dernières raisons qui ont amené les multinationales à créer des coentreprises aux Pays-Bas ces dernières années, nous ont déclaré plusieurs fiscalistes. C’est aussi ce qui explique l’implantation à Leyde du grand groupe du secteur de la défense et de l’aéronautique EADS, connu notamment pour ses avions Airbus. L’entreprise est née à l'an 2000 de la fusion d'entreprises françaises, allemandes et espagnoles.
10:26 Écrit par poutargue dans International, National | Commentaires (0) | Lien permanent | Facebook |