23 décembre 2012
ADSL. AUGMENTER LE DEBIT A GIGNAC EN ATTENDANT LA FIBRE OPTIQUE
Ce lundi 17 décembre, une réunion publique était organisée par notre municipalité, en présence du maire Christian Amiraty qui a apporté tout son soutien à cette initiative, en lien avec le collectif gignacais ADSL qui est dans l'action depuis plusieurs mois, afin d'obtenir pour les gignacais un débit convenable de l'internet. Après la manifestation à Marseille à France Télécom du 20 novembre, le dépôt de 900 signatures sur la pétition demandant un haut débit pour près de la moitié des foyers qui en sont privés, une première réunion s'est tenue en mairie avec les responsables de France Télécom. Elle a été en partie fructueuse car ceux-ci ont accepté de revenir à une réunion publique pour montrer enfin l'état du réseau sur la commune. Nous demandions en vain cela depuis des mois. Ce qui nous a permis de constater les carences, même si on le savait, avec les habitants, de zones entières où la réception est très faible, à peine 512 mégabits. C'est le service minimum selon les dirigeants de F.T. Il existe deux répartiteurs (NRA), l'un à Gignac, près du vieux cimetière, l'autre à ... Marignane.
Si ceux branchés sur Gignac sont à peu près satisfaits, ceux par contre branchés sur Marignane, dépassant fatalement les 4,5 kilomètres de distance, reçoivent un débit très faible ne permettant pas l'accès aux services pour la télévision numérique et très insuffisante pour d'autres.
Or aujourd'hui, l'accès à internet revêt souvent une importance capitale, du fait du télétravail, de professionnels ou cadres qui poursuivent leur travail chez eux, d'étudiants qui ne peuvent être à égalité avec leurs collègues par exemple. Un élément important vient s'y rajouter. Aujourd'hui des accédants à la propriété demandent souvent avant de se décider pour l'acquisition ou la location d'une maison, quel est le débit pour l'accès à internet.
Autant de questions, d'interrogations qui ont été posées aux responsables de FT. Tout comme le fait que certains se trouvent de manière incompréhensible, changeant d'opérateur ou pas, débranché du jour au lendemain de Gignac pour être rapatrié sur Marignane.
Bref une situation qui parait incohérente dont la soirée à permis d'y voir plus clair.
Nous nous heurtons à une problématique. Quid du développement national de la fibre optique?
Comme j'ai pu l'annoncer aux participants, en tant qu'élu communautaire, la communauté urbaine de Marseille MPM vient d'adopter le 14 décembre, une délibération qui va permettre le développement sur le territoire des 17 autres communes (Marseille étant en grande partie câblée en fibre optique).
C'est l'opérateur SFR qui a été choisi par l'autorité de régulation (ARCEP) des Postes et Télécommunications, en Copartenariat avec France Télécom concernant le financement pour câbler en fibre optique les 17 communes (hors Marseille) de la CUMPM.
Il est prévu pour Gignac sur le calendrier l'horizon 2015 à 2020, car l'engagement est de terminer avant les 5 années, 10% étant tolérés pour une non couverture en raison de "difficultés" rencontrées. Or, SFR est à vendre, on vient de l'apprendre, les besoins financiers en investissements sont importants (20 milliards d'euros sur le plan national). Pour l'heure, il n'est pas prévue de financement de la CUMPM, mais... On doit donc rester mobilisés et vigilants. Dans le débat avec France Télécom, lorsque l'idée de participation financière des communes a été évoquée, j'ai eu l'occasion de le dire, il en va de la responsabilité nationale de l'Etat sur ce sujet. Comment une telle entreprise publique a-t-elle pu lorsqu'elle était administration d'Etat, développer, rappelons le, le "minitel" dans tout le pays et aujourd'hui, avec la mise en concurrence des opérateurs, n'être plus en capacité de répondre à un besoin de COMMUNICATION, qui est un droit fondamental ? Vaste sujet de réflexion quand on rapproche deux chiffres. 20 milliards d'euros pour la fibre optique, près de 22 milliards d'euros pour les actionnaires de France Télécom au titre des dividendes versés chaque année...
Pour l'heure, il y a urgence pour élever un haut débit sur Gignac, plus de 1800 foyers sur les 3300 que compte notre commune de 9400 habitants, attendent des résultats immédiats. Il a été convenu que des études soient faites en janvier 2013. Un bilan avec des pistes possibles sera fait d'ici début février avec France Télécom. Augurons que des solutions soient trouvées.
Alain CROCE
Conseiller municipal et communautaire MPM
Chargé du suivi avec le collectif citoyen ADSL de Gignac La Nerthe
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19 décembre 2012
GIGNAC. LA METROPOLE A FAIT DEBAT AU CONSEIL MUNICIPAL
(Avant propos: Mille excuses aux visiteurs de ce blog qui attendent des informations ou des prises de position sur les sujets d'actualité. Un calendrier trés chargé ces jours derniers a fait que le blog n'a pu être correctement alimenté. On va y remédier.)
Le 11 décembre 2012, le conseil municipal se réunissait avec entre autres, à son ordre du jour une délibération sur le projet de Métropole marseillaise.
Ci-joint la déclaration que j'ai prononcée au nom de mon groupe Gignac J'y Vis, ainsi que les pages parues dans La Marseillaise et La Provence qui ont retracé la teneur des débats. On regrettera l'interprétation erronnée qui en a été faite dans le journal La Provence. En effet, afin de clarifier, disons les choses simplement. Le maire favorable lui à la Métropole, n'a pas été désavoué par son groupe PS "Changeons la ville" comme on pourrait le penser. Il a accepté d'inscrire sur notre demande, la délibération à l'ordre du jour et a demandé à son groupe de ne pas participer au vote, ce qui est différent. De ce fait, la délibération présentée, à notre demande sur proposition de l'Union des Maires, a donc été adoptée officiellement par le conseil municipal par 7 voix de notre groupe et une voix de l'élue d'opposition qui a voté pour. Le contenu de la délibération est également publié (voir lien). Une de nos élu-e-s qui est cadre à la CUMPM n'a pas participé au vote, réservant ainsi celui-ci du fait de son implication dans cette administration.
Le conseil municipal s'est donc officiellement prononcé pour la délibération qui EST CONTRE LE PROJET DE METROPOLE MARSEILLAISE que le gouvernement veut imposer à marche forcée dans notre département.
Ce vendredi 21 décembre, 101 maires sur 119 qui se sont prononcés CONTRE ce projet que la ministre Marylise Lebranchu vient présenter à Marseille au Parc Chanot, appellent à MANIFESTER dés 9 H 00 à l'entrée de ce colloque, appelant à un boycott de celui-ci. Une déclaration sera faite par le représentant des maires opposés à ce projet de "Métropoly" marseillais où il est prévu de concentrer les compétences affectées aujourd'hui aux communes ou aux intercomlmunalités qui s'effaceraient devant une méga-métropole de 90 communes regroupées. La démocratie de proximité ainsi bafouée, laisserait place à une gouvernance centralisée. Avec quels moyens dans le cadre d'austérité actuel que celui d'aller à nouveau piocher dans la poche des mêmes, les citoyens.
Il faut repenser tout cela, refondre la République en passant à une VI ème République, mettre à plat toute la fiscalité et la péréquation sur le plan national, sortir de l'austérité à la sauce européenne, respecter le choix des citoyens, répondre à leurs besoins en respectant la commune issue de la Révolution française. Enfin parler de coopérations entre les territoires.
Alain CROCE
Les liens:
DECLARATION DU GROUPE GIGNAC J'Y VIS au C.Mal du 11 décembre 2012.doc
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