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23 octobre 2013

SECURITE AERIENNE. DANGER DANS LE CIEL AUTORISE PAR L'EUROPE.

 

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Alors que dans notre commune de Gignac La Nerthe, nous mettons en place une commission extra-municipale concernant le survol aérien de plus en plus croissant, en toute irrégularité des couloirs aériens débordés par la frénésie des compagnies aériennes, toujours plus avides de productivité pour le bonheur des dividendes, le parlement européen vient une nouvelle fois, aidé en cela hélas par le vote de députés complaisant, d'autoriser le danger dans le ciel.. et sur terre pour les habitants survolés. Certains par blog interposé me reprocheront sans doute comme à leur habitude de m'occuper d'affaires nationales ou internationales qui ne concerneraient pas Gignac. Pourtant les avions de toute nationalité planent sur nos têtes. Faut-il s'en désintéresser ? Les gignacais jugeront.

Alain CROCE

Conseiller municipal

Conseiller communautaire MPM

 

L'intervention du député européen PCF - Front de Gauche Jacky Henin

Limitations de temps de travail en vol : le Parlement européen sourd aux cris d'alerte du personnel navigant

Le Parlement européen a accepté ce midi le règlement de la Commission européenne sur le temps de travail des pilotes, stewards et hôtesses et ce malgré la mobilisation forte du personnel concerné.

La proposition de la Commission européenne réglemente notamment les temps de vols et de "standby" du personnel navigant.

Selon cette réglementation, un pilote pourrait être amené à poser un avion après être resté éveillé pendant plus de 22H !

Et ce alors qu'une étude britannique menée sur 500 pilotes de ligne a révélé que la moitié se seraient déjà endormis aux commandes de leur avion et qu’un tiers ont déclaré qu’à leur réveil, l’autre pilote dormait aussi…

Ce texte de la Commission prévoit de plus que de nombreuses mesures importantes dans la gestion des règles de temps de pause et de temps de vol soient attribuées à l'agence européenne de sécurité aérienne (EASA).

Comme cela a été dénoncé dans la résolution de rejet de la commission transport, le temps de travail du personnel et les conditions de sécurité sont pourtant des questions éminemment politiques. Un contrôle démocratique et transparent doit pouvoir être exercé.

C'est un véritable risque pour les passagers. Être timoré sur les limitations de temps de vol comme le propose la Commission, c’est remettre en cause la sécurité des passagers et des personnels navigants.

Comment ne pas être inquiet quand dans le même temps, Air France lance un plan de restructuration menaçant 2 800 emplois et demande à ses salariés d'augmenter la productivité de 20%.

L'État français qui détient actuellement 15,9 % du capital d'Air France doit demander la suspension du plan social d'Air France, et doit immédiatement lancer le débat sur une législation nationale sérieuse sur le temps de travail des pilotes, hôtesses et stewards.

 

De garanties doivent être données pour que ce règlement ne remette pas en cause des législations nationales plus protectrices des salariés et de la sécurité. 

(La motion de rejet de la proposition de la commission européenne a été rejeté avec un vote de 218 pour 387 contre 66 abstentions.)

 

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