04 mars 2013
DEFENSE DES ZONES AGRICOLES : TOUS ENSEMBLE SANS COMPROMISSION.
Par Ghislaine GONZALEZ, Ajointe Sécurité et Prévention
(groupe Gignac J’y Vis)
Il y a une semaine notre commune a vu un déploiement de forces de police sur la place de la mairie, les habitants s’interrogeaient sur cette présence policière.
C’était à l’occasion de la tenue d’un CLSPD restreint qui avait pour objet le devenir des zones agricoles et naturelles. Il était au vu des événements du 24 décembre, sous surveillance de la police nationale (rappel : poteaux EDF implantés sans autorisation, retirés par la mairie) .
La venue de la procureure de la République et du sous préfet, rajoutait à la sécurisation de ce moment.
Je voudrai simplement rappeler le cadre du fonctionnement d’un Conseil Local de Sécurité et Prévention de la Délinquance. Quelles sont les attributions du CLSPD ? « Il favorise l’échange d’informations entre les responsables des institutions et organismes publics et privés concernés, et peut définir des objectifs communs pour la préservation de la sécurité et de la tranquillité publiques »
Une formation restreinte, pourquoi ?
Le décret du 23 juillet 2007 (art. 2211-3 du CGCT) prévoit que le CLSPD se réunit « en formation restreinte » en tant que de besoin dans les conditions prévues par son règlement intérieur. La formation restreinte peut par exemple être réunie pour assurer le pilotage des différents groupes de travail et d’échange d’informations à vocation territoriale ou thématique, proposer des orientations et des diagnostics, évoquer des événements particuliers ou urgents. En toute hypothèse, elle comporte des représentants des partenaires les plus concernés et notamment des représentants de l’Etat, du Parquet.
Il est bien le lieu d'échange des pratiques de chacun vis à vis du cadre juridique qui incombe à tous et la mise en action avec un regard plus précis sur les sujets pour lesquels, tous se sont mis d'accord pour ne pas laisser passer.
Alors oui, la création d’un C.L.S.P.D pour notre commune était bien le cadre dans lequel notre discours depuis le début du mandat pouvait trouver des interlocuteurs à la hauteur de nos attentes pour ces questions là.
Comme nous le disons depuis 2008, nous ne pouvons plus accepter de voir nos terres agricoles partir par petits bouts vers on se sait quelle destination, si ce n’est le profit à court terme de quelques uns.
Militer pour défendre un schéma de cohérence territoriale (SCOT), maintenant des terres agricoles, n ‘est pas une utopie. Tous les jours nous sommes face à des actes qui vont à l’encontre des règles définies. Préserver cet espace agricole n’est pas qu’une revendication catégorielle, à l’heure où l’on se rend compte que pour un plat de lasagnes (payé par le consommateur entre 2 ou 4 euros selon le distributeur), 4 ou 5 intermédiaires peuvent intervenir et faire leur beurre, la défense des circuits courts n’est pas qu’une parole politique incantatoire, mais bien une réalité à envisager et imposer.
Voir lien presse:
Marseillaise 27 février 13 CLSPD.pdf
La Provence:
10:21 Écrit par poutargue dans localité | Commentaires (0) | Lien permanent | Facebook |
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