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28 octobre 2012

GIGNAC LA NERTHE. LE CONSEIL MUNICIPAL RETROUVE LA SERENITE


P5.jpgSalle pleine pour cette séance du conseil municipal du jeudi 25 octobre. C’était le premier conseil municipal qui se tenait depuis le 30 juillet, jour où la « tentative de putsch municipal » était lancée par les 13 élus démissionnaires  (6 de droite et 7 dissidents PS), espérant de ce fait obtenir de nouvelles élections anticipées. La séance prévue le 27 septembre avait été ajournée par le Tribunal Administratif. Le Conseil d’Etat saisi en appel par le maire Christian Amiraty rejetant les conclusions de ce tribunal à l’encontre du chef de file du groupe de droite Gardons le Cap, le conseil municipal pouvait enfin siéger en toute validité avec les 20 élu-e-s poursuivants sur les traces du mandat de 2008.

D’entrée le maire avant d’ouvrir la séance du conseil demande si dans la salle, (des ex-élus étant présents), quelqu’un souhaite s’exprimer, car lorsque le conseil commencera, ce ne sera plus possible. Il rappelle le règlement intérieur.

Après beaucoup d’hésitations, l’ex-président « auto proclamé », comme il le disait lui-même, du groupe Gardons le Cap, se décide à intervenir. Il indique « qu’il n’est pas venu ici pour perturber le conseil mais pour écouter. Que la bataille se poursuivra dans les … tribunaux (sic). » Trop fort, surréaliste ! Justement il en sort (perdant) du tribunal !

Le maire insiste pour donner la parole à d’autres qui le souhaiteraient. Silence dans les rangs. Un des rares ex-élus présents, pourtant pas avare de critiques habituellement, regarde ses chaussures et se tait, préférant le lendemain, remercier ses colistiers prévus sur le blog anciennement adverse.

Diable, tous ces gens forts diserts sur « l’absence de démocratie » dans des conseils qui duraient des heures et des heures, motif, rappelons-le, « officiel » de leur démission, semblent ne plus s’avoir quoi dire après la décision du Conseil d’Etat. Une page se tourne, le (mauvais) feuilleton de l’été est terminé.

Le conseil peut commencer. Pour le groupe Gignac J’y Vis (communistes, société civile), le président du groupe P4.jpgAlain CROCE prend la parole. « On peut se féliciter de la décision de reconnaître la validité des 20 élu-e-s qui peuvent dorénavant siéger. » Qualifiant « de groupe des impatients » ceux qui se sont ligués et on entamé une « tentative de putsch », il conclura sur l’engagement de son groupe au sein de la majorité, « ce qui ne nous empêchera pas de continuer à donner notre avis sur toute décision…" 

Voir intégralité de l’intervention sur le lien ci-joint DECLARATION ALAIN CROCE GROUPE GJC AU CONSEIL DU 25 OCTOBRE 2012.doc

Robert De Vita, premier adjoint du groupe P.S, lui succédera en indiquant : « Une honte, un coup pour rien, un irrespect de la démocratie. Quelle était la nécessité de cette action, de ces démissions ? » Rajoutant « la mairie, la commune, la ville, étaient-elles en danger ? Les finances sont-elles coulées ? La sous-préfecture nous a-telle mise sous tutelle pour problème de gestion ou autre ? Le maire a-t-il commis un acte délictueux ? Rien de tout cela, sauf ce que j’appelle des intérêts qui n’ont rien à voir avec l’intérêt général… Pour les dissidents de la majorité, l’intérêt se résume à « faire tomber le maire », pour ceux de l’opposition à « faire tomber la mairie ».

P3.jpgLe maire Christian Amiraty, quant à lui s’est voulu apaisant. « Je souhaite retrouver une sérénité dans ce conseil. Invitant l’opposition à « arrêter des écrits qui en appellent quasiment à la violence. » Il appelle chacun, chacun « à garder son libre arbitre et à se rassembler » citant les actions en cours actuellement à Gignac pour l’accès à tous à un internet à haut débit du collectif ADSL (plus de 700 pétitions recueillies) ou celle sur les nuisances sonores dues à l’accroissement du trafic aérien dévié sur notre commune. Ainsi nous nous rendrons prochainement avec une large délégation à la direction régionale de France Télécom, nous organiserons également une réunion publique avec les maires du Rove, d’Ensues, du député-maire de Châteauneuf, le vendredi 9 novembre à l’Espace Pagnol.

C’est donc dans un climat apaisé, serein que le conseil municipal s’est déroulé. Permettant ainsi aux quelques 18 délibérations d’être adoptées par les élu-e-s à la quasi-unanimité, moins l’abstention de la nouvelle élue d’opposition. Ce qui permettra d’annoncer notamment les nombreux travaux et réalisations qui à partir de novembre sont autant de chantiers qui vont démarrer. On y reviendra.

Concernant les rapports de la communauté urbaine sur l’eau et  l’assainissement, Alain Croce, également conseiller communautaire, rappellera la position de son groupe à la CU MPM, pour une reprise en régie qui n’a pas été retenue par la majorité du conseil de communauté. Néanmoins, il demande au maire, également vice-président de la CU MPM, en charge de ce dossier, d'étudier les 4 propositions ont été faites par son groupe pour associer les usagers aux choix, une tarification sociale et progressive, l’harmonisation à la baisse du prix de référence du mètre cube (3,42€ pour Gignac), le développement de la coopération internationale, une variante de gestion pour le canal de Marseille avec la création d’une société publique locale.

En fin de conseil, le maire invitera (sur ses fonds personnels), l’assistance à trinquer à l’installation des nouveaux élu-e-s.

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19:43 Écrit par poutargue dans localité | Commentaires (0) | Lien permanent |  Facebook |

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