31 juillet 2015
CONSEIL MUNICIPAL DE GIGNAC DU 22 JUILLET 2015.
Une douzaine de délibérations à l'ordre du jour du conseil municipal, où le premier adjoint a pris le relais du maire excusé, souffrant.
Si l'unanimité des votes s'est faite sur la motion de l'AMF (Association des Maires de France) concernant la "baisse brutale et inéquitable des dotations sur l'investissement et les services publics locaux", il n'en a pas été de même quant aux analyses des uns et des autres sur le sujet.
L'Etat supprime ainsi dans le cadre du plan d'économies de 50 milliards d'euros pour les années 2015 - 2017, plus de 11 milliards d'€ jusqu'en 2017. Soit une baisse cumulée de 28 milliards d'€ pour la période 2014 - 2017. Cette amputation de 30 % des dotations provoque déjà une baisse des investissements de 12,4 % en 2014. Notre commune n'est pas épargnée par ces ponctions diverses des dotations, sans compter la facture des rythmes scolaires, les pénalités dues à la loi SRU sur l'insuffisance des logements sociaux.
Pour M. De Pietro, élu d'opposition de droite : "la France n'a plus les moyens de ses ambitions" et pour réaliser des économies, il s'en prend aux "futilités de ces deux dernières années" dépensées à Gignac citant le film "Happy réalisé lors des vœux 2015". Énorme !
Le seul élu FN présent Trubert, se lance dans une diatribe anti-européenne du type "on va voter, mais ça ne sert à rien" et lance "arrêtons les référendums". Très citoyen tout ça !
Au nom du groupe Gignac J'y Vis, j'affirme qu'au contraire les moyens de la France pour faire autrement existent. Il faut refuser les diktats et s'attaquer aux 1000 milliards d'€ d'évasion fiscale en Europe au lieu de vouloir scandaleusement étrangler le peuple grec comme c'est le cas... Malgré les difficultés financières de la commune, nous avons investi 4 fois plus que la précédente majorité, pour rappel à M. De Pietro.
Le P.E.L (Projet Educatif Local) 2015 - 2018 "projette pour les 4 prochaines années les actions nécessaires pour l'épanouissement des enfants et des jeunes de la commune, pour faciliter leur insertion citoyenne et pour améliorer les conditions du mieux vivre ensemble."
L'élu FN reconnait la qualité du travail fait au travers de ce document... et s'abstient sur cette délibération votée par tous. Josette Achhab, adjointe à l'éducation souligne le travail remarquable réalisé par la direction de la DEJES et annonce que nous organiserons une réunion publique à la rentrée pour présenter ce PEL aux parents, à la population.
Il y aura un vote unanime sur les deux délibérations suivantes qui sont innovantes. Il s'agit d'une convention entre les communes de Marignane et de Gignac pour un groupement de commande pour un marché unique d'achats de prestations de transport collectif (scolaires, péri-scolaires, seniors, familles). De même en ce qui concerne l'achat de fournitures administratives et de papier d'impression.
Il s'agit de bénéficier de meilleurs prix en se regroupant à plusieurs communes, d'autres pourront s'y associer.
Unanimité également pour l'approbation d'un agenda d'accessibilité programmée. Une programmation budgétaire pour l'accès aux PMR (personnes à mobilité réduite) des établissements publics. La mise en place d'une commission communale pour travailler à ces objectifs en concertation avec des associations ou autres.
La vente d'une parcelle à une entreprise quartier des Aiguilles, la dénomination d'une voie privée n'ont pas donné lieu à débat.
Par contre, la mise à jour du régime indemnitaire de la police municipale, qui est une mise à jour des grades et qui relève d'un décret, a littéralement excité l'élu FN, qui faisant fi du droit de réserve des fonctionnaires de police, entendait demander publiquement leur avis aux policiers municipaux en service présent à ce conseil.
Enfin la délibération modifiant le montant de la prime pour les candidats pour la construction d'un futur groupe scolaire a donné lieu à débat des élus d'opposition droite et extrême droite qui ont voté contre. L'élu FN ira même jusqu'à insulter les élus de la majorité, une attitude inqualifiable qui est démonstratrice du vrai visage du FN, s'en prenant aux élus de la majorité, en les insultant. "Vous votez comme des carpes", a-t-il lancé, ce qui lui a valu de cinglantes répliques.
Un aperçu de ce qui peut se passer dans les mairies où le FN est majoritaire.
Alain CROCE
Adjoint au maire
La Provence
08:04 Écrit par poutargue dans Alain a écrit, localité | Commentaires (0) | Lien permanent | Facebook |
29 juillet 2015
NEWZIK ET LE COLLECTIF MÉTISSÉ METTENT L'AMBIANCE A GIGNAC.
Dans le cadre des Festivales 2015 de Gignac La Nerthe, le parking du complexe sportif Carnus a fait le plein jeudi dernier, lors du concert donné par Newzic et le Collectif Métissé. L'après-midi c'est l'Espace Pagnol qui dés 17 H 00, offrait un spectacle de qualité avec trompette et chant, un duo de qualité des membres du groupe Newzik qui en soirée précédait sur scène le Collectif Métissé. La climatisation et le confort de places assises pour ce type de spectacle, permettait à nos anciens notamment, mais pas seulement, de passer un agréable après-midi musical. Félicitations au service Culture et Festivités pour ces beaux spectacles.
Alain CROCE
La Provence a "mélangé les photos"... et les groupes, dommage.
18:32 Écrit par poutargue dans Alain a écrit, localité | Commentaires (0) | Lien permanent | Facebook |
20 juillet 2015
ADOPTION DE LA LOI NOTRe. DÉCLARATION DU GROUPE CRC AU SÉNAT.
Que sont devenus les discours enflammés sur les communes et les départements ?
Nouvelle organisation territoriale de la République : conclusions de la CMP -
Par Christian Favier / 16 juillet 2015
Sénateur du Val de marne - Président du Conseil départemental
À l’issue de la CMP et contre toute attente, la droite sénatoriale, en soutien de la majorité gouvernementale, a remis en cause trente ans de décentralisation. Que sont devenus les discours enflammés sur les communes et les départements ? Quelques heures ont suffi pour aboutir à un accord dans le dos des citoyens.
Le texte de la CMP est un bien mauvais signal pour notre République unitaire et décentralisée. Le regroupement autoritaire des communes, qui est en cours depuis des années, encouragé par les préfets, vide la démocratie territoriale de sa substance. La droite a capitulé en rase campagne sur le seuil de 15 000 habitants - 700 intercommunalités, des milliers de communes vont disparaître. L’objectif est toujours le même : éloigner les citoyens des centres de décision, faire des économies, ouvrir de nouveaux marchés aux grands groupes du CAC 40. Or l’échelon communal est la base irremplaçable de notre démocratie, il sort affaibli de dix ans de réformes chaotiques.
Après vous être attaqués aux communes, vous menacez les départements, comme le souhaitait la commission Balladur. Peu de collectivités territoriales revendiquaient la reprise des compétences sociales des départements, auxquels l’État doit 7 milliards... Même les transports scolaires leur seront retirés au profit des régions : belle pagaille et beau gâchis financier en perspective.
Une fois les conditions de leur affaiblissement réunies dans le périmètre des métropoles, il sera facile de les rayer de la carte - pour complaire à Bruxelles.
Les régions n’échapperont pas à la nouvelle tutelle de l’État avec le contrôle d’opportunité des préfets sur leurs schémas de développement. Ceux-ci, opposables, concrétisent la mise sous tutelle d’une collectivité territoriale par une autre.
Le processus de décentralisation est rompu. Nous ne pouvons l’accepter. Alors que la loi de 2010 sur l’intercommunalité rentre tout juste en vigueur, que l’on a redécoupé les régions en très grands ensembles, que de nouveaux exécutifs vont être élus, le transfert des nouvelles compétences sera source de nombreux dysfonctionnements.
Le groupe CRC votera contre ce texte - changements de pied du Gouvernement et navigation à vue prouvent l’absence de vision cohérente d’une décentralisation ambitieuse, porteuse de projets pour les territoires.
Nous le voterons d’autant moins que les dotations aux collectivités territoriales baissent de 28 milliards d’euros et que les régions, avec votre soutien, madame la ministre, revendiquent 50 % de la CVAE. Nous appelons élus locaux et citoyens à la mise en place d’une vraie décentralisation dans le cadre d’une VIe République.
10:22 Écrit par poutargue dans localité, National | Commentaires (0) | Lien permanent | Facebook |
16 juillet 2015
HOLLANDE ET LE FÉDÉRALISME...
Un corset de plus pour l’Europe
Les cendres sont chaudes encore. La démocratie a été brisée en Grèce, les droits sociaux dévastés, l’indépendance incendiée par un coup d’État financier conduit et planifié par Angela Merkel, indifférente aux prières rituelles de la France. Et c’est le moment choisi par le président de la République, le jour de la fête nationale, pour annoncer que nous irons « plus loin, bien sûr en cohérence avec l’Allemagne, sur le gouvernement économique ». François Hollande, non content d’avoir été traité comme opinion négligeable par la chancelière allemande, souhaite abdiquer plus encore de souveraineté populaire au profit d’un directoire qui profiterait de son éloignement pour instaurer un libéralisme à vie aux populations du continent. L’épisode grec dont l’épilogue n’est pas encore écrit plaide au contraire pour une refondation démocratique de l’Union européenne, pour une rupture du joug des marchés financiers, pour qu’il en soit fini de la mise en coupe réglée du continent par la rente allemande.
Le fédéralisme prôné par l’Élysée serait un corset de plus pour entraver les aspirations de transformation de la société, un ferment supplémentaire pour les poussées nationalistes et haineuses, un gouvernorat lointain dans les mains avides des oligarques. Face ce misérable calcul, on relit Jaurès : « Si le pays de France ne repousse pas avec horreur cette maxime flétrissante, génératrice de servitude et d’anarchie pour qui, afin de gouverner les hommes, il faut d’abord les tromper et ne s’établir sur les hauteurs de la montagne que pour faire rouler de plus haut, sur les peuples confiants, la pierre qui écrasera leurs espérances. C’est un problème moral ; c’est un problème vital qui est posé à la France. » Comment mieux dire ?
17:50 Écrit par poutargue | Commentaires (0) | Lien permanent | Facebook |
Intervention de Pierre Laurent au Sénat sur l’accord du 13 juillet avec la Grèce
Grèce - Intervention de Pierre Laurent sur l... par CN-PCF
Seul le prononcé fait foi.
Nous abordons le vote crucial d'aujourd’hui, toujours sous le choc, et certains que le coup porté ce week-end à la démocratie marquera durablement les esprits et les relations entre pays européens.
Trois sentiments animent le groupe CRC :
La volonté de défendre l’intérêt du peuple grec qui a eu le courage de se lever - le 25 janvier et lors du référendum - pour crier à la face de l’Europe sa souffrance et son exigence de voir lever le pilon qui l’écrase !
Vive le peuple grec digne et libre.
Et vive Alexis Tsipras dont le courage et la responsabilité politique sont exemplaires.
Le second sentiment, c’est la colère contre la violence de dirigeants de l’UE - au premier rang desquels Angela Merkel et Wolfgang Schauble.
Ils viennent de montrer quels intérêts ils défendent.
Qu’un peuple se lève contre l’ordre libéral et l’oligarchie financière, et ils s’affairent à le soumettre et le punir.
Depuis le premier jour, ils n’ont jamais recherché un accord viable avec la Grèce et ont organisé son asphyxie financière.
Ils voulaient la tête d’Alexis Tsipras.
Le référendum a douché leur tentative de coup de force.
Ils se sont alors acharné jusqu’à la dernière minute à provoquer un « grexit » de fait.
Alexis Tsipras, porteur du mandat de son peuple de rester dans la zone euro et de faire respecter la souveraineté de la Grèce, dans l’UE, s’y est refusé avec juste raison.
Dès lors, leur choix a été l’humiliation et le chantage pour imposer le couteau sous la gorge, un nouveau plan drastique à la Grèce.
Ces dirigeants et leur méthode sont la honte de l’Europe ! Ils ne servent que les pouvoirs financiers, quitte à s’appuyer sur l’extrême droite.
Des millions d’Européens ne l’oublieront pas.
Le troisième sentiment est alors celui d’une très grande inquiétude pour l’avenir de l’Europe.
Elle meurt dans les cœurs et dans les têtes si elle continue ainsi.
Tous ceux qui persistent à soutenir de telles méthodes prennent une très grave responsabilité devant l’histoire !
Des frustrations et des humiliations générées par une telle arrogance et la seule loi du plus fort naîtront des monstres politiques ! Ils grandissent déjà au cœur de l’Europe !
La leçon première à tirer, est l’impérieuse nécessité de la refondation sociale et démocratique de l’UE, et son émancipation urgente des logiques financières qui l’étouffent.
L’accord qui nous est soumis écarte à première vue le « grexit » qui était et qui reste l’objectif des dirigeants allemands.
Alexis Tsipras a dit hier, avec une grande loyauté à l’égard de son peuple, dans quelles conditions il a assumé un accord contraint et forcé, pour éviter ce cauchemar à la Grèce.
Je sais, que devant la brutalité de cet accord, certains en viennent à penser que le grexit ne serait plus qu’un moindre mal.
Je ne le crois pas.
Les Grecs non plus.
Parce qu’une sortie de la zone euro ferait passer la Grèce de la crise humanitaire à l’hécatombe.
Parce que toutes nos économies seraient déstabilisées.
Parce que c’est aussi une affaire politique et géopolitique qui peut ouvrir le chemin à un nouveau choc des nations.
Regardez comment dans le dos des irresponsables comme monsieur Schauble, Marine le Pen et les siens attendent le « grexit » comme la victoire enfin remportée, qui sonnerait le glas de la solidarité européenne !
Mais l’accord n’a pas réellement levé ce risque en choisissant d’imposer à la Grèce une mise sous tutelle insupportable et de nouvelles mesures d’austérité draconiennes.
Joseph Stiglitz, prix nobel, a déclaré : « les efforts demandés à Athènes dépassent la sévérité, ils recèlent un esprit de vengeance ! », comme si le peuple grec devait payer le prix de son insoumission.
Si les exigences des créanciers sont toutes respectées, elles s’avéreront une nouvelle fois injustes socialement et empêcheront les objectifs de redressement productif du pays.
Alexis Tsipras a redit sa volonté de protéger les plus faibles et d’aller chercher de nouvelles recettes fiscales auprès de ceux qui s’enrichissent. Il a redit la nécessité absolue d’investissements productifs pour relancer l’économie et d’allègement du fardeau de la dette.
Mais tout est fait pour l’en empêcher.
Ainsi en va-t-il du programme démentiel de privatisations. Les rapaces sont déjà à pied d’œuvre.
Vinci est paraît-il déjà sur place pour racheter les aéroports !
Plusieurs engagements financiers sont envisagés par l’accord à la demande de la Grèce :
-
un programme de refinancement de 82 à 85 milliards d’euros,
-
un rééchelonnement partiel de la dette,
-
un plan d’investissement pouvant aller jusqu’à 35 milliards d’euros.
Sans ces engagements, tout le monde le sait, aucune relance ne sera possible !
Or, sous la pression de l’Allemagne, tous ces engagements sont rendus hypothétiques et seront soumis au chantage permanent des créanciers !
Quant à la France, si le Président de la République a joué tardivement un rôle pour éviter le « grexit », elle a accepté que le prix exorbitant à payer soit fixé par Angela Merkel, qui a dicté, une fois de plus ses conditions.
Je le dis solennellement, pour la Grèce mais aussi pour la France, nous ne sommes pas quittes.
Et ne nous pouvons encore moins après ça, nous remettre à célébrer, comme si de rien n’était, le couple « indestructible » franco-allemand.
La bataille ne fait que commencer.
Tsipras est en première ligne.
Certains voudraient refermer la parenthèse grecque.
Notre intérêt commun, grecs, français, espagnols, européens de toute nationalité est au contraire de pousser au changement dans toute l’Europe, de la libérer des forces libérales et des marchés financiers .
La France doit agir immédiatement pour :
-
obtenir le déblocage immédiat des liquidités de la BCE sans les soumettre à de nouvelles conditions
-
mobiliser le plus vite possible les 35 milliards d’investissements prévus en engageant sans tarder la contribution de la France et en proposant à d’autres pays de se joindre à la création d’un fonds de développement pour la Grèce qui pourrait préfigurer un fonds de développement pour l’Europe toute entière
-
Travailler à concrétiser le rééchelonnement de la dette.
Notre vote est aujourd’hui un acte de lutte et de solidarité aux côtés du peuple grec, d’Alexis Tsipras et de nos camarades de Syriza.
Nous sommes solidaires de leurs choix et assumons leur difficile et courageux combat.
Nous sommes à leurs côtés pour dire non à l’expulsion de la Grèce.
Mais nous disons d’un même mouvement, au nom de la France, que l’accord scandaleux imposé à Bruxelles n’est pas digne de l’Europe et qu’aucun maintien dans l’euro ne le peut légitimer.
Le Groupe CRC votera majoritairement contre.
17:28 Écrit par poutargue | Commentaires (0) | Lien permanent | Facebook |