Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

25 octobre 2013

MANOEUVRES A DROITE A LA CUMPM OBLIGEE D'AJOURNER SA SEANCE CE MATIN.

La séance de la communauté urbaine avait à son ordre du jour d'importantes délibérations dont celles concernant la gestion de l'eau et de l'assainissement, entre autres. Dés le début de la séance, au nom de notre groupe CRC, notre président Patrick Magro intervenait sur l'avenir de la SNCM menacé par des informations alarmantes à propos de la réunion du comité de surveillance de cette société qui se tient dimanche. "L'avenir de cette compagnie est en jeu et avec elle, des milliers d'emplois à la SNCM, mais aussi de ses partenaires, en Corse ou à Marseille. Véolia doit tenir ses engagements de capitalisation, l'Etat doit prendre position et  assumer ses responsabilités comme actionnaire et vis-à-vis de l'Europe". 

Sitôt la réponse du président Caselli faite, en assurant qu'il était intervenu auprès de Véolia et de l'Etat en ce sens, un incident survenait en séance suite à des propos inappropriés tenus sur les rangs de l'assemblée. La droite saisissait la balle au bond, et bloquait le fonctionnement de la communauté urbaine. La campagne électorale des municipales pèse déjà sur Marseille ... et les 17 autres communes de MPM qui ont vu reporter des délibérations importantes concernant les communes. Qu'en sera-t-il du fonctionnement, lorsqu'il s'agira (si elle voit le jour !) de la métropole d'Aix - Marseille et de ses 90 communes ? On peut le redouter, car ce matin, on était loin des préoccupations des citoyens. La séance a donc été renvoyée au jeudi 31 octobre 2013.

Alain CROCE

Conseiller municipal de Gignac La Nerthe

Conseiller communautaire MPM

 

conseil-communautaire-du-25-10-2013.jpg


DECLARATION

Groupe Communiste, Républicain, Citoyen

Communauté Urbaine Marseille Provence Métropole

 

 

« La droite a pris prétexte d’un mot complètement inapproprié, comme l’a reconnu son auteur et nous en prenons acte, pour mettre en échec le fonctionnement de la communauté urbaine.

Elle n’hésite pas à se présenter aujourd’hui en chevalier blanc contre la discrimination raciale alors que ses actes politiques à Marseille et dans notre pays n’ont cessé de creuser les fractures sociales et territoriales, génératrices de racisme et de xénophobie.

Alors que les communes de MPM et leurs habitants attendent des réponses à leurs préoccupations urbaines quotidiennes, de gestion des services publics de l’eau et de l’assainissement, alors que le devenir de l’emploi et du développement portuaire s’assombrit avec les menaces qui pèsent sur l’avenir de la SNCM, les élu-e-s de l’UMP n’ont rien d’autre à offrir qu’un désolant spectacle politicien où la communauté urbaine devient l’otage de la campagne électorale de Marseille.

Nous ne rentrerons jamais dans cette instrumentalisation des institutions politiques.

La défense des communes et des populations, de leurs préoccupations, l’action pour un territoire solidaire restent et resteront coûte que coûte notre pratique politique.»

 

Patrick MAGRO – Frédéric DUTOIT – Georges ROSSO – André MOLINO – Sylvia BONIFAY – Alain CROCE – Nicole DESMATS – Joël DUTTO – Pascal GILLET – Gérard GUISSANI – Haouaria HADJ-CHIKH – Abdelwaab LAKHDAR – Christine ORTIZ – Marie-Françoise PALLOIX et Marc POGGIALE.

 

 

 

Marseille, le 25 octobre 2013.

15:32 Écrit par poutargue dans Alain a écrit, localité | Commentaires (0) | Lien permanent |  Facebook |

Les commentaires sont fermés.