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14 mars 2011

Réunion publique à Ensuès

photo1.jpgMesdames, messieurs,

Chers amis,

Quelques jours à peine nous séparent du premier tour de scrutin des élections cantonales qui auront lieu les 20 et 27 mars prochain. En ce qui concerne le Front de Gauche dont Barbara et moi, portons les couleurs dans ce canton intitulé Châteauneuf – Côte Bleue, nous avons démarré cette campagne dès le 4 janvier dernier à Gignac. Nous sommes donc aujourd’hui dans cette belle commune de la Côte Bleue qu’est Ensuès – La Redonne dont la jeune municipalité est dirigée depuis 2008 par le maire Michel Illac qui nous fait l’honneur d’être parmi nous ce soir et je l’en remercie. Depuis 3 ans d’ailleurs, nouvellement élu moi-même à Gignac-La-Nerthe, nous nous côtoyons régulièrement ainsi qu’avec Frédéric et Martine ses adjoints à la communauté urbaine de Marseille où je suis également élu. Nous nous apprécions mutuellement et avons plaisir à œuvrer ensemble pour le bien être de nos concitoyens. C’est donc avec plaisir que nous allons développer un certain nombre de thèmes qui sont au cœur de ces élections, après Le Rove, Sausset Les Pins (où on ne peut pas vraiment dire que nous y étions très bien accueillis, notamment sur le marché où le maire qui est aussi notre député Eric Diard, un des fers de lance de l’UMP, voulait nous interdire de distribuer des tracts)… Hier au soir à Châteauneuf Les Martigues où en ce 8 mars, nous avons plus particulièrement développé nos propositions en direction de l’égalité hommes – femmes, un combat qui reste à mener au quotidien, pas seulement sur une seule journée quand on voit les écarts qui se creusent de plus en plus aujourd’hui, les régressions annoncées… et qu’on sait que 52 % des habitants des B. du Rhône sont des femmes.


Ce soir, je voudrai axer mon propos sur le département, qui comme nous le disons est un ATOUT EFFICACE POUR LES SERVICES PUBLICS ET LA DEMOCRATIE.

Difficile de se faire entendre au cœur d’une campagne que le gouvernement, le président de la République en tête, veulent rendre inaudible pour que les véritables enjeux n’apparaissent pas au grand jour, couverts par le tumulte médiatique autour de thèses plus que douteuses qui divisent les français et font le lit de la droite et de son extrême. Ainsi donc la préoccupation majeure des français serait de débattre sur les religions mettant à mal le principe citoyen de la laïcité, fondement même de notre République, des affaires politico-judiciaires qui altèrent l’image d’élus de la Nation, du danger de « l’invasion » des peuples qui se libèrent… Qui peut penser cela ? Et pourtant c’est ce que les grands moyens d’information véhiculent à longueur d’antenne, laissant volontairement de côté les élections cantonales.

Les élections cantonales ne sont cette fois-ci couplées à aucune autre élection, il y donc risque d’une abstention importante si on ne situe pas les enjeux et la nécessité de se déplacer et de voter dès le premier tour sur des choix clairs.

D’autant qu’avec la loi sur la Réforme Territoriale votée le 16 décembre 2010 par l’Assemblée Nationale et notre député Diard, les nouveaux conseillers généraux qui seront issus de ce scrutin ne le seront que pour 3 ans au lieu de 6 années comme cela était précédemment.

Car en 2014, si cette loi n’est pas abrogée par une gauche conquérante qui reviendrait au pouvoir, et en tant que candidat du Front de Gauche, je porte très fort cette volonté là, non seulement ce seraient les conseillers territoriaux qui se mettraient en place, mais le fondement même de cette loi mis en œuvre, ce serait à la disparition progressive des communes que l’on assisterait, notamment dans le domaine des compétences actuelles au plus près des citoyens. C’est donc la DEMOCRATIE DE PROXIMITE qui est en grand danger, si on laisse les pouvoirs locaux se transférer dans une future Métropole de Marseille regroupant de 80 à 100 communes. Les mairies actuelles devenant pratiquement des mairies de « secteurs » de Marseille. Le conseiller territorial siégerait donc à la fois à la région et au département, ce qui diviserait le nombre des élus par deux, 3000 au lieu des plus de 6000, mais pas du tout les économies annoncées bruyamment. Cette mise en place couterait plus d’un milliard d’euros !

Or, nous le disons fermement, si les près de 37 000 communes sont l’héritage citoyen de la Révolution Française, le département l’est aussi.

photo2.jpgLes départements français furent créés sous la Révolution, le 26 février 1790.
Ils étaient à l'époque rassemblés par 
arrondissements, au nombre de 10, qui reprirent le titre de province sous le Concordat de 1801. Au départ, en 1790, les départements étaient au nombre de 83, ils sont aujourd'hui 96, soit 13 de plus. Au fil des années les départements se sont imposés comme des atouts considérables au service des populations. Chaque année, ils investissent de plus en plus en faveur des habitants. En 2010, les dépenses des départements représentaient 69 milliards d’euros, soit le tiers des dépenses des collectivités. Elles ont progressé de près de 25% en 5 ans.

Les départements sont ainsi des leviers pour combattre au quotidien les exclusions et les inégalités. Avec les difficultés sociales grandissantes aujourd’hui, on mesure la portée de leur action.

Les coups portés à l’emploi, au droit à la retraite, à se loger, à se soigner ou s’éduquer provoquent de véritables dégâts sociaux.

Les départements ont donc initié de nouveaux champs d’intervention publique et citoyenne dans tous les domaines d’action.

Le candidat du Front de Gauche que je suis considère que cette richesse est non seulement à préserver, mais à développer et surtout pas à amoindrir. De nouveaux besoins ne cessent d’apparaitre, il faut y apporter des réponses pertinentes.

Les collectivités sont à l’initiative des 70% des investissements publics. Les museler, c’est continuer à affaiblir le tissu économique et industriel, c’est réduire l’emploi public, c’est fragiliser l’emploi privé, c’est aggraver la pauvreté et la précarité. C’est donc en bout de course, nourrir la crise !

Nous considérons au contraire qu’il faut aller chercher des ressources nouvelles en faveur des collectivités et des départements.

Plutôt que de baisser comme le fait le gouvernement les impôts des plus riches et des grandes sociétés, même si le bouclier fiscal disparaissait, il faut une véritable réforme fiscale qui redonne tout son sens à l’impôt progressif, en fonction des revenus et qui encourage l’emploi, la formation et le développement.

Avec des dotations d’Etat conséquentes, il faut revenir à un impôt économique dynamique lié au territoire, voté par les conseils généraux et taxant les actifs financiers des entreprises, aujourd’hui largement sous imposés.

A un taux modeste de 0,5%, cela rapporterait 25 milliards par an, soit 400 euros par habitant pour le département. Cet impôt décourageant les revenus spéculatifs, peut être un levier de l’emploi, du développement, d’une croissance durable.

Nous proposons la création d’un POLE PUBLIC pour financer les investissements relevant de l’intérêt général.

C’est ainsi que les couples département – commune et Etat – région doivent être réaffirmés.

Les actions départementales touchent toutes les strates de la vie :

Protection maternelle et infantile, petite enfance, action sociale et aide sociale à l’enfance, insertion sociale et professionnelle avec le RSA, aide aux personnes handicapées, politique de l’habitat, protection de la jeunesse, action éducative, collèges, action en faveur des personnes âgées avec notamment l’APA (allocation personnalisée Autonomie créée en 2001) et la politique de santé et d’insertion.

Avec l’allongement de la durée de vie, se pose le défi du financement de l’assistance aux personnes âgées avec la perte d’autonomie appelée dépendance. Nous considérons que face à ce défi, il est impératif de se donner les moyens de créer une cinquième branche de la sécurité sociale dans le cadre d’une solidarité nationale fondée sur les cotisations en mettant à contribution les revenus financiers.

Nous nous prononçons également pour la création d’un GRAND SERVICE PUBLIC DE L’AIDE A DOMICILE où le département aurait, en développant son savoir-faire en matière de prévention, de solidarité et d’action sociale, un rôle important à jouer aux côtés de l’Etat et du secteur sanitaire et médico social. Il faut savoir que ce n’est pas la volonté du gouvernement favorable à un financement pesant sur les assurés eux-mêmes par le biais de la CSG, d’une TVA sociale et aussi… des assurances privées. Il menace d’ailleurs dans ce but de réduire le nombre de bénéficiaires actuels de l’APA.

En matière de logements sociaux, l’aide gouvernementale pour la construction a chuté en 2 ans de 800à 480 millions d’euros. En créant une taxe de 2,5%sur les loyers il y a quelques mois, c’est à un hold up de 340 millions d’euros par an sur les offices HLM que l’on a assisté.

Le département c’est un levier pour combattre au quotidien les exclusions et les inégalités dans la France d’aujourd’hui où tous les droits sont bafoués. C’est avant tout LA SOLIDARITE !

Le budget du CG 13 est de 2, 3 milliards d’euros dont 543 millions d’investissement. 62 % du budget de fonctionnement sont consacrés à la solidarité et l’insertion, soit 1 milliard d’euros, 10 % vont aux transports et aux routes, 10 % vont à l’éducation, les collèges (hors investissement) aide aux collégiens… Le CG consacre 1 800 euros par collégien et par an ( ordina 13, projet éducatif, allègement des cartables…)

Or, la suppression de la taxe professionnelle fait perdre 300 millions d’euros d’autonomie financière au Conseil général.

L’autonomie financière du Conseil général, c'est-à-dire le pouvoir de lever l’impôt passe de 60 % de ses ressources à 30 %, diminué de moitié.

Par ailleurs, la dette de l’Etat aux départements français s’élève pour 2009 à

4,2 milliards d’euros. Elle est due essentiellement à la compensation qui est devenue partielle des allocations de solidarité : RSA, APA, PCH (qui est la prestation de Compensation du Handicap) .

photo3.jpgL’Etat s’était engagé à compenser à l’euro près !

Entre 2008 et 2009 ce sont 8 milliards d’euros qui ont été volés aux départements. L’Etat doit 500 millions d’euros ces 3 dernières années aux B. du Rhône, c’est l’équivalent d’une année d’investissements !

Or, la TVA à 5,5 % accordée aux restaurateurs c’est 3,3 milliards d’euros, c'est-à-dire ce que l’Etat confisque aux départements chaque année ! Il faut bien récupérer quelque part…

Le gouvernement a même eu le culot de voter une enveloppe de compensation pour aider les départements à s’en sortir de : …. 150 millions d’euros !

Au total 8 milliards en moins d’un côté et…. 150 millions d’euros restitués en compensation de l’autre !

De qui se moque-t-on ?

Nous portons inversement des propositions de développement qui portent sur :

La solidarité, la prévention et l’insertion.

Le conseil général doit être un véritable bouclier social contre la précarisation. Certaines prestations comme le RSA que nous n’avons pas approuvé, la prestation de compensation du handicap, l’allocation personnes âgées, relèvent de la solidarité nationale. Il n’est pas acceptable qu’elles soient décentralisées. Le manque à gagner sur ces prestations est de 810 millions d’euros sur ces 5 dernières années. L’Etat doit assumer sa politique et non pas se défausser sur les départements au détriment des plus pauvres.

Il faut agir pour l’environnement, les transports, les déchets et l’aménagement urbain et territorial.

Par un soutien aux luttes pour la préservation de la Camargue, de l’Etang de Berre et des calanques. Par un développement cohérent des transports collectifs, la gestion publique de l’eau, l’aide à la recherche dans les domaines de l’énergie ou de la santé.

Avec la création d’un syndicat mixte des transports, il faut aller plus loin sur les complémentarités entre les différents réseaux urbains, interurbains et le rail. Aller à la GRATUITE des transports interurbains gérés par le Conseil Général.

Il faut rebâtir de toute urgence, en concertation avec tous les acteurs, un Plan Départemental D’élimination des Déchets (P.D.E.D) en gestion PUBLIQUE ET DEMOCRATIQUE .

Agir pour une politique d’éducation, contre la suppression de postes dans l’enseignement, près de 16 000 en 2011, pour une politique d’éducation qui soit garante de la gratuité et de la lutte contre l’échec scolaire.

Le CG doit donner la priorité au secteur public, créer légalité d’accès aux cantines en fixant un tarif départemental que nous proposons autour de 2,70 euros.

Agir en faveur de l’emploi et de l’activité économique.

En lien étroit avec la Région, agir pour le maintien et le développement de l’emploi industriel, c’est un axe prioritaire dans le cadre d’un fonds départemental d’investissement pour l’EMPLOI.

Agir pour la défense des services publics et leur développement.

Face à l’offensive de liquidation des services publics issus de la Libération, le département doit être au cœur de la résistance et en même temps porteur d’une dynamique de service public.

Dans le cadre de l’aide aux communes qui est forte au travers de Contrats Départementaux de Développement et d’Aménagement (CDDA), le CG doit s’appliquer à lui-même la règle du choix premier et prioritaire de la REGIE PUBLIQUE.

Il doit aider les communes et les intercommunalités à se réapproprier des compétences déléguées notamment en matière de production et de gestion de l’eau, d’élimination des déchets et de restauration scolaire.

Il doit créer un observatoire départemental des services publics.

Tout cela en développant la démocratie participative départementale avec le besoin d’expression et de choix partagés des populations. Nous proposons la création d’un Conseil de canton où seront débattues des grandes questions touchant la vie du canton, avec des projets propres à dynamiser un territoire, une commune.



Le Cg doit permettre d’associer régulièrement les citoyens sur les enjeux départementaux et nationaux, d’assurer la transparence de la gestion départementale et de combattre le clientélisme.

Voilà donc la trame de notre ambition pour le département dans laquelle nous nous inscrivons.

Avec le thème central : la solidarité.

Cela passe par un certain nombre de propositions que j’ai eu l’occasion de présenter et qui ont été publiées, notamment sur la nécessité de construire 3 000 logements sociaux tout en préservant le cadre de vie, Nous considérons que le loyer d’un logement ne devrait pas dépasser 20 % du revenu de la famille. Nous proposons :

  • la création d’une Maison de la solidarité cantonale avec des antennes bien identifiées dans chaque commune.

  • la réaffirmation de la primauté du service public dans ce canton (La Poste, l’eau en gestion publique, les déchets, le maintien des antennes de Sécurité sociale actuellement menacées de fermeture, CAF, Pôle emploi….)

  • la création d’une Maison de retraite publique, une maison pour les handicapés, au niveau cantonal.

  • la rénovation des collèges publics de Châteauneuf, Gignac et Sausset avec du personnel en nombre suffisant..

  • la création d’un véritable maillage du transport public (train, bus) entre les villes du canton avec des correspondances pour les villes voisines. Un transport qui doit tendre vers la gratuité grâce à l’augmentation du versement transport payé par les entreprises.

  • Le développement des pistes cyclables.

  • L’échangeur autoroutier de Carry doit enfin voir le jour, pour réguler le flot de camions qui traversent nos communes, de plus en plus nombreux, occasionnant nuisances sonores et détérioration des routes.

  • La réduction des nuisances sonores, tant routières (murs anti bruit) qu’aériennes avec le risque de déplacement des couloirs aériens vers la Côte Bleue.

 

L’avenir de notre canton passe aussi par ce que nous avons appelé LE LABEL CÔTE BLEUE, autour de quatre axes prioritaires :

 

La préservation de son environnement : collines de La Nerthe, préservation du milieu marin avec notre parc marin de la Côte bleue et l’adhésion de nos populations à la réhabilitation de l’étang de Berre. Ils doivent permettre d’élaborer des projets d’agro-pastoralisme, de parc préservé pour la bio-diversité, des parcours de découverte.

 

Gignac et Châteauneuf doivent devenir le poumon agricole du canton .

Plusieurs centaines d’hectares de terres agricoles ont été préservés pour cette activité. Depuis maintenant cinq ans se sont développés les marchés paysans équitables et solidaires.

Une coopérative devrait voir le jour cette année. Des jardins familiaux devraient également être inaugurés cette année sur Châteauneuf. Tout ceci nous laisse penser que notre territoire comme le préconise d’ailleurs la Région Paca, comme s’engage trop timidement le Département, doit être un territoire expérimental pour le développement des filières maraîchère et fruitière.

 

Une tradition de pêche au petit métier, à la fois au bord de la Côte Bleue et sur l’étang de Berre.

Cette économie vivote . Elle doit être particulièrement aidée pour parvenir à retrouver une filière de proximité à la fois en lien avec les ports de Sausset, Carry et Ensuès.

Comme cela se fait sur Carro, création de marchés aux poissons sur la pierre froide. Permettre aux pêcheurs actuels mais également à des jeunes de s’investir dans ces métiers qui génèrent indirectement 2 à 3 emplois supplémentaires (voire une filière de réparation navale petits métiers). Création d’un label côte bleue en lien avec les professionnels de la Prud’Hommie de Martigues et du Parc marin. Sur l’étang ce développement de filière est subordonné aux actions du Gipreb mais nous faisons confiance également à la Prud’Hommie qui a mis sur pied un projet ambitieux de filière moulière. Pour autant dans ce cadre nous ne pouvons partager la vision d’un certain nombres d’élus, d’associations, d’institutionnels dont la Chambre de commerce, d’implanter entre La Mède et le Jaï un port de plaisance aussi important que celui du Vieux port de Marseille.

 

Une tradition touristique et de loisirs que nous devons développer autour des axes Côte Bleue et Etang de Berre.

Ce tourisme saisonnier, doit perdurer mais à notre avis nous devons réinventer le tourisme, les loisirs basés sur un terroir, une culture.

Autour de la pêche, de l’agriculture, des chèveries, de nos sentiers de randonnée, travailler à un tourisme encore plus populaire avec l’implantation de structures adaptées à toutes les bourses et notamment à celles et ceux qui ne partent jamais en vacances.

 

Voilà tracées nos propositions pour ce canton.

Nous sommes positionnés, fondamentalement à gauche, nous voulons redonner du sens au mot politique, au mot canton, au mot citoyen, au mot démocratie. ÀGAUCHE POUR CE CANTON

EMENTS

C’est tout le sens de notre candidature, celle de Barbara et la mienne, que nous mettons à votre service.

En tant que syndicaliste, après les 139 jours de grève victorieuse que nous avons mené avec mes camarades postiers du 2 ème arrondissement de Marseille, je porte également tout le sens d’un vote de lutte, de tous ceux qui ont dit pendant la réforme des retraites, ou disent encore aujourd’hui dans les rues leur exaspération de ce pouvoir. Qu’ils transforment l’essai par le vote Front de Gauche en utilisant notre bulletin dans l’urne.

Mesurons là le sens du vote Front de Gauche à ces élections. C’est le seul vote vraiment UTILE dès le premier tour afin de faire taire tous les sondages, et d’en faire un vraiment grandeur nature par un vote qui leur donne tort. D’affirmer de véritables valeurs de gauche, de battre la droite et une extrême droite qui même relookée, continue de porter un discours de haine, de division et d’exclusion.

C’est la seule élection, avant 2012, mis à part les sénatoriales en septembre pour lesquelles le nombre de conseillers généraux de gauche peut y compris faire basculer le Sénat à gauche.

C’est la seule façon de confirmer dans les urnes ce que vous avez dit dans les rues.

C’est aussi un VOTE D’AVENIR que le vote Front de Gauche, qui peut peser selon la force du vote, pour une véritable alternative crédible vraiment à gauche, un Front qui a vocation à s’élargir encore, afin d’en faire un VERITABLE FRONT POPULAIRE dont notre peuple a besoin.

Faisons-en sur la Côte Bleue un vote de lutte et d’espoir.

Faisons en sorte tous ensemble dans notre canton, par un vote clair, transparent et combattif, que le vote Front de Gauche ouvre de nouvelles perspectives d’avenir.

Alain CROCE

00:15 Écrit par poutargue | Commentaires (0) | Lien permanent |  Facebook |

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