Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

07 mars 2011

Alain Croce fait un tabac à Sausset

photo2.jpg« C’est ici la réunion publique avec Monsieur Croce ? ». Cette sausétoise d’une quarantaine d’années vient de pousser la porte de la salle des arts, un peu intimidée. « Il y a bien du monde… Vous êtes sûr que c’est ici ? ». Elle s’assoit et glisse à son voisin de chaise « comment vous faîtes pour remplir cette salle ? Monsieur Burroni avait juste une peu plus de la moitié que vous et pourtant il est Conseiller général du canton… Moi je l’aime bien Monsieur Croce. Il est postier. Et puis quand on veut l’empêcher de parler il ne se laisse pas faire. Et pourtant je ne partage pas toutes ses idées. Mais là, je le suis ». Interloqué par tant de sincérité, son voisin regarde autour de lui et voit qu’effectivement la salle est très bien remplie.


. Interloqué par tant de sincérité, son voisin regarde autour de lui et voit qu’effectivement la salle est très bien remplie. « On a rajouté le double de chaises pour arriver au début de l’intervention d’Alain à 105 personnes assises. C’est réellement inespéré, surtout dans une ville où le Parti communiste n’a pas d’activité et où le Front de Gauche intervient publiquement pour la première fois. C’est bon signe. Peut-être pas suffisant pour ces cantonales mais porteur de perspectives pour les Municipales où Éric Diard aura en face de lui une opposition du Front de Gauche, voire plus large. Avec les contacts que nous avons noué depuis le début de la campagne, on est sur la bonne voie », photo5.jpgexplique Thierry Del Baldo, responsable du PCF Châteauneuf-Côte Bleue et directeur de la campagne. « Bienvenue à Sausset les Pins » ! C’est ce qui est écrit sur le mur de ce très joli port à l’entrée de Sausset Les Pins. Rassurez-vous ce message ne s’adresse pas aux militants du Front de Gauche, ni à son candidat Alain Croce, désigné « persona non grata » à Sausset,  qui signifie littéralement «une personne indésirable ».  Son député-maire Éric Diard, vient de tenter de bâillonner le candidat aux élections cantonales que je suis. Vous en avez eu des échos à la télévision et dans la presse locale. Monsieur Diard me fait penser à Mister Jekkil et Docteur Hyde. Monsieur Diard le maire, un homme de sourire, sympas au premier abord se transformerait-il sous les traits de d’un Mister Hyde, député UMP qui ne supporterait pas une quelconque opposition dans sa commune ? ». D’ailleurs ce dimanche 6 mars alors que l’arrêté est toujours en vigueur, la police municipale a enfin laissé tranquille les militants du Front de Gauche. Il fallait le souligner… Pour Alain Croce, ces élections cantonales des 20 et 27 mars prennent un aspect particulier. « Dernier scrutin national avant 2012, c'est peu de dire que le gouvernement, craignant une sanction sans précédent, cherche à en minimiser l'importance. Il y a comme une espèce de non campagne à 16 jours du 1er tour et le risque d'une abstention massive est réel. Il nous faut donc nous se mobiliser et mobiliser autour de nous. Photo1.jpgElles sont l'occasion de se doter d'élu-e-s utiles aux populations et donneront une photo, à un instant précis, de la réalité du rapport de force dans notre pays avant les échéances de 2012. Il s’agit de condamner la politique antisociale de la droite au pouvoir que nous connaissons. Il s’agit de promouvoir la nécessité de construire une gauche du courage, une gauche solidaire, une gauche de rupture avec les politiques libérales imposées par la commission européenne et le FMI. Il s’agit de réaffirmer notre refus de la réforme territoriale qui organise le détricotage financier et institutionnel du département et efface dans les faits les communes. C’est une loi anti-démocratique qui devra être abrogée. A l’opposé de cette recentralisation du pouvoir, nous voulons promouvoir une autre décentralisation proche des gens et de leurs besoins par une démocratie participative permettant de les associer à l’élaboration des réponses que le département se doit de leur apporter ». Une notion que devaient réaffirmer avec force Georges Rosso, maire du Rove venu en presque voisin et Pierre Dharréville secrétaire départemental du PCF. « Nous portons des propositions qui déclinent un projet pour un département solidaire, démocratique et avec une qualité de vie la meilleure possible. Je voudrais insister au moment où la question peut se poser, « est-il utile de voter pour une institution qui va être profondément modifiée si la réforme des collectivités territoriales reste en l’état » ? Au moment où cette élection enverra siéger des conseillers généraux pour 3 ans seulement au lieu de 6, puisqu’en 2014, se mettraient en place des conseillers territoriaux, on peut interroger sur l’utilité du vote. photo3.jpgOr, nous disons :  le département ne doit pas disparaître, ni d’ailleurs les communes qui sont le lieu le plus proche de l’expression démocratique. Le département c’est un atout considérable au service des populations ».

21:59 Écrit par poutargue | Commentaires (0) | Lien permanent |  Facebook |

Les commentaires sont fermés.