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20 juillet 2014

GIGNAC. 26 DELIBERATIONS AU CONSEIL MUNICIPAL DU 16 JUILLET .

 Ce conseil municipal comprenait 26 délibérations. Certaines ont notamment provoqué un débat avec l’opposition, un compte rendu incomplet sur certains blogs de droite où bien évidemment tout ce qui a été dit, surtout par le groupe Gignac J’y Vis est comme d’habitude soumis à une sélective restitution.

Tout d’abord, interpellé par le FN sur l’ADSL et le retard pris sur son extension, j’ai dû rappeler la longue lutte menée avec le collectif ADSL afin de parvenir à un accord avec Orange ? Le SEUL dans le département. Le basculement de près de 1650 foyers se fera mi-septembre. Ce retard est dû à SFR qui a demandé 10 semaines supplémentaires de délai, n’étant pas prêt et à Bouygues dont les 130 abonnés ont été quasiment abandonnés par cet opérateur.

La délibération N° 5 a entraîné, alors qu’il ne s’agissait que de légaliser le fait qu’une conseillère municipale déléguée renonçait à percevoir son indemnité, une attaque contre elle sur sa domiciliation gignacaise. Celle-ci excusée, répondra sans doute, selon le maire dès son retour. Le FN ne faisant que rapporter les ragots véhiculés par le blog des « anonymes » bien connus à droite…

Concernant les droits du personnel municipal, il a été acté la création d’un CHSCT (comité d’hygiène et sécurité) commun avec le CCAS, le nombre de représentants y siégeant, ainsi qu’au Comité Technique.

Les délibérations 9 et 10, traitant du dépôt d’archives complémentaires de la commune aux archives départementales des Bouches-du-Rhône. Celles-ci restant la propriété de la commune seront accessibles au public. Ainsi que la création d’un service municipal des archives.

La création également (N° 11) d’un service « logistique et manifestations » dédié aux manifestations diverses, aux cérémonies, etc…

Ces services créés n’occasionnant pas de créations d’emplois, se feront sur redéploiements internes.

La délibération N° 12 traitant d’une modification du règlement des activités de la DEJES (direction enfance, jeunesse, sport)  afin de permettre aux agents titulaires et non titulaires de la collectivité , de bénéficier de la tarification, sans condition de résidence.

Il en va ainsi de la régularisation des familles hébergées sur la commune, sur présentation de justificatifs et d’avis d’imposition. (Les élus FN votant contre, ceux de droite s’abstenant).

La délibération N° 13 portait elle sur la modification des tarifs de la régie de la restauration non scolaire (foyer seniors, portage à domicile, personnel…) La N° 14 concernant les tarifs des séjours, colonies et week-end familles. Le débat sur ces nouvelles tarifications, a permis au responsable du groupe de droite De Pietro comme à son habitude de jouer un double jeu. Jetant une larme à Gignac dès qu’une augmentation de tarif se présente, déplorant le vote d’une baisse d’impôts « insuffisante », votant à deux mains à la communauté urbaine MPM, les hausses d’impôts nous affectant (jusqu’à PLUS 206 % sur la Taxe Foncière)…

Evidemment, dans le compte rendu qu’il en fait, il oublie de dire l’intervention, ne lui en déplaise, que je fais au nom de mon groupe qui EXISTE en tant que tel avec les 7 élu-e-s qui y appartiennent.

Toute augmentation de tarifs, dans le contexte que nous connaissons est bien évidemment insupportable pour les plus démunis, y compris pour les couches moyennes. Surtout en période de blocage des salaires et pensions ! Cependant la responsabilité en incombe à qui ? Au gouvernement Valls et à son Président Hollande qui loin de s’attaquer «à son ennemi, la finance », jugée en son temps, coupable de tous les maux, fait payer les pauvres plutôt que les riches. C’est ainsi que les 50 milliards d’économie du plan d’austérité, avec ses 11 milliards d’euros s’ajoutant au 1,5 milliard déjà récupéré, cela fait prés de 28 milliards EN MOINS POUR LES COLLECTIVITES TERRITORIALES. Quand on y rajoute les ponctions opérées sur la diminution des dotations aux communes par répercussion, La baisse de la dotation de l’Etat, c’est pour Gignac, MOINS 500 000 € en 4 ans, auxquels s’ajoutent 146 000 € de pénalités de la loi SRU (logements sociaux), les 250 000 € sur les rythmes scolaires, etc… On comprend pourquoi les augmentations se font par ricochet des décisions gouvernementales.

Ces augmentations, appliquées désormais sur 7 tarifications au lieu de 4, sur la base du quotient familial, demeurent les plus justes possibles, les tarifs les plus bas ne bougeant pratiquement pas… Mais s’il est regrettable qu’une commune, pour éviter son étranglement financier, soit obligée en période de crise, d’augmenter ses tarifs, la responsabilité politique que tente d’ignorer la droite et l’extrême droite, est nationale. D'ailleurs, le FN ne semblait curieusement pas être au courant de ce que font les municipalités FN en ce moment. L’exemple du Pontet, que j’ai cité, où le maire FN Joris Hébrard, qui vient de décider la suppression de la gratuité des cantines pour les plus démunis fin juin, n’a pas surpris notre FN local…

Si de fait, le tarif repas du foyer passe de 5 € à 6,50 €, le repas porté à domicile à 8 €, à partir de septembre, alors qu’il n’avait pas bougé depuis plusieurs années, le montant du repas « tarif social » pris au foyer ou porté à domicile, reste à 1 euro.

A constater, le double comportement des élu-e-s de droite –UMP et du FN qui votent CONTRE les tarifs pour le 3 ème âge et se sont ABSTENUS pour la hausse de la tarification (cantine, garderie, centre aéré et stages) des enfants lors du conseil du 17 avril 2014 qu’ils comprenaient alors !

A noter que la restauration scolaire et extra scolaire est gérée en REGIE MUNICIPALE, avec du personnel municipal qualifié et une restauration de qualité, tout le contraire de la gestion calamiteuse des cantines marseillaises par exemple où nous savons « tout le bien » des cantines gérées par les actionnaires privés…

Les autres délibérations n’ont pas donné lieu à débat, même s’il est surprenant de constater que le conseiller communautaire De Pietro, concernant le SMITEEB (Bus de L’Etang), s’est étonné de l’absence de la commune parmi les élus désignés… par la CUMPM. Devant mon interpellation lui demandant pourquoi il n’avait pas postulé, il a répondu « qu’il croyait que la commune y était représentée ». Quelle méconnaissance ! Et dire qu’il voulait être maire !

Même ignorance constatée du côté du FN concernant le SMED (Syndicat Mixte de l’Energie), sur son fonctionnement, s’interrogeant y compris sur l’adhésion de la commune…

Les dénominations des noms de rues et autre demande de subvention concernant la future pelouse synthétique du complexe sportif, n’ont pas donné lieu à débat. Mis à part, la N° 25, qui concerne à nouveau la vente du terrain du quartier de la Mousseline (terrain de la Météo). Là il s’agit de reprendre la vente au point de départ, le maire indiquant que la responsabilité est partagée, concluant sur le fait que « c’est au vendeur de vérifier son terrain pour la régularisation de la vente », en l’occurrence le vendeur c’est … l’Etat.

Les gignacaises et gignacais pourront vérifier les comptes rendus exacts des conseils municipaux sur le site de la ville ou en mairie. Ils verront que le comportement des élu-e-s Gignac J’y Vis est conforme à leurs écrits.

Alain CROCE

Adjoint au maire

Président du groupe Gignac J’y Vis

 

La Provence du 18 juillet 2014 :

LA PROVENCE 18 JUILLET 2014 CONSEIL MUNICIPAL DU 16 JUILLET 2014.png

 

19:16 Écrit par poutargue dans Alain a écrit, localité | Commentaires (0) | Lien permanent |  Facebook |

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