02 mars 2014
250 PARTICIPANTS AU DEBAT SUR LA RUMEUR A GIGNAC LA NERTHE.
Salle pleine au Juke Box pour le débat organisé par le comité de soutien à Christian Amiraty. Les gignacaises et gignacais voulaient à la fois, écouter le sociologue Jean Viard et le candidat maire Christian Amiraty, pour savoir enfin, comment discerner la rumeur du fait avéré. Les différents écrits de la part des candidats aux élections municipales, maniant la rumeur comme arme essentielle des élections.
Jean Viard dans un court développé a fait la démonstration que la rumeur, utilisée en différentes occasions, les exemples n'ont pas manqué, peut s'avérer comme un outil redoutable, voire dangereux pour le débat démocratique. Elle doit être combattue dans son ensemble.« Lorsque j’ai vu ce que certains candidats ont dit lorsqu’ils ont appris ma venue et leur agressivité à mon égard, cela m’a surpris, car en démocratie, tout le monde devrait s’accorder à dire que les rumeurs sont dangereuses. La rumeur est une ennemie de la démocratie. » Jean VIARD.
Le mot rumeur vient du latin "rumor" qui signifie "bruit vague, bruit qui court, nouvelle sans certitude garantie". Les rumeurs peuvent faire partie de techniques d'influence dans le cadre de stratégies de diversion.
Ainsi Jean Viard a cité la rumeur dite d'Orléans en exemple. Elle laissait entendre que plusieurs cabines d'essayage de magasins féminins de cette ville, étaient en fait des pièges pour les clientes qui auraient été enlevées pour être livrées à un réseau de prostitution. Cela ne se confirma jamais, aucune disparition n'ayant été signalée.
(Elle se propagea d'ailleurs jusqu'à Marseille où un magasin de la Canebière avait été visé. Elle dura longtemps...)
Pour le maire Chritian Amiraty : « Nous avons su ce soir, démontrer avec vous que nous avons pris le problème à bras le corps tout en restant dans l’élévation. Je m’en félicite. Je vous félicite. Je remercie mon comité de soutien, avec qui nous avons ardemment travaillé pour que cette soirée soit une réussite.
C’est la puissance démocratique, qui ce soir fait voler en éclat les actes éhontés qui sévissent sur notre commune.[…] Je fais le pari de votre intelligence. Je sais de la manière dont vous accueillez tous propos excessifs en cette période électorale. J’ai confiance en vous, en votre capacité à déceler où se situe l’intérêt de la ville pour les 6 prochaines années. »
Paroles de participants:
« C’est la première fois que je me rend à une réunion publique de M. Amiraty, et je suis stupéfaite du nombre de participants. Nous sommes tous un peu dans le même cas, nous sommes fatigués d’entendre ou de lire des rumeurs, qui sont tellement grosses, que nous avons du mal à y croire. C’est vrai tout de même qu’au bout d’un moment nous nous posons des questions, et ce soir j’ai pu comprendre que ce que j’entends ça et là est faux, et surtout j’ai pu apprendre à expliquer à mes voisins pourquoi c’est faux. Je suis toutefois très déçue de constater ce genre de comportement sur ma commune. » confie une participante.
En tous cas une réunion qui a permis de comprendre qu'une rumeur ne fait pas un programme. Et en cette matière, les candidats qui "veulent sortir de la ville Amiraty ou Croce" (pas seulement de la mairie, sic !) en sont réduits, faute de projets, à en colporter...
Un proverbe corse dit "qu'on arrête les cours d'eau mais pas les langues", alors quand ce sont de mauvaises langues et qu'elles ont mauvaise haleine... Vite parlons projet !
Alain CROCE
15:27 Écrit par poutargue dans Alain a écrit, localité | Commentaires (0) | Lien permanent | Facebook |
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