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18 mars 2011

COUCOU… Alain CROCE arrive

C'est bien la dernière ligne droite. Jeudi 17 mars à Gignac, 175 personnes s'étaient données rendez-vous pour la dernière grande réunion publique. Une salle bien pleine, un auditoire attentif et des parrains tels Georges Rosso, maire du Rove ou Gérard Meylan, l'acteur fétiche de Robert Guédiguian enthousiastes autant pour défendre la candidature d'Alain Croce et Barbara Cros que pour appeler à renforcer dans les urnes la démarche ambitieuse du Front de Gauche. "Le seul vote d'avenir", ont ils dit en substance.

Dernière ligne droite et dernière publication avant interruption (temporaire) du blog.

Voici donc ce qu'a déclaré Alain Croce lors de cette réunion.

croce2.jpg"Nous voici arrivé au terme de cette campagne électorale qui aura eu bien du mal à se frayer un chemin médiatique dans une France sous l’emprise d’un président de la République omniprésent et d’un gouvernement UMP qui auront tout fait pour dresser un écran afin d’éviter un véritable débat sur ces élections qui concernent le renouvellement par moitié des conseillers généraux de notre pays"


 L’actualité récente avec le terrible dénouement qui a lieu dans la péninsule Japonaise vient également nous ramener à une terrible réalité. Nous sommes évidemment avant tout solidaires d’un tel drame vécu par une courageuse population qui surmontant les pertes cruelles subies, se bat afin de limiter la portée de ce désastre. Ils ont besoin de l’aide internationale, nous appelons à y participer en nous inclinant devant les trop nombreuses victimes. Il est indécent que certains en fassent une récupération politique. A l’évidence la portée planétaire d’un tel évènement avec la crainte des risques encourus par des centrales nucléaires qui menacent à tout instant d’exploser, les risques de radioactivité qui en résulteraient, relancent le débat sur l’énergie nucléaire. Cette catastrophe, outre les risques qu’elle provoque pourrait coûter près de 40 milliards de dollars. Il faut voir au-delà de ses propres craintes dans son propre pays pour les conséquences que cela pourrait impacter, et réfléchir sur l’échelle de notre planète pour l’immédiat mais aussi pour les années à venir.

barbara2.jpgIl faut un véritable débat sur l’énergie, sur toute l’énergie, et pas seulement sur le nucléaire même si il est nécessaire de l’avoir.

Le problème est politique puisqu’il touche à la politique énergétique, il ne faut pas qu’il soit politicien et caricatural. Il ne s’agit ni de prôner un retour à la chandelle, ni de prôner l’irradiation de la planète afin de développer un productivisme à tout crin du tout nucléaire. Il s’agit d’analyser scientifiquement les risques tolérables, définir les alternatives d’énergie non polluantes et répondant aux besoins du monde entier, développer d’autres sources d’énergie propre au côté du nucléaire, perfectionner la sûreté des centrales en tirant rapidement les leçons de ce qui vient d’arriver au Japon, troisième puissance mondiale.

Mais d’ores et déjà, nous pouvons évaluer les dégâts causés par la liquidation du service public de l’ENERGIE avec la privatisation d’EDF – GDF.

L’exemple de la centrale de Ponteau à Martigues, qui va passer au gaz, après avoir perdu près de 50 % de ses emplois (70 à  80 emplois perdus) est révélateur. Elle est aujourd’hui sous-traitée par du privé. Or c’est antinomique que de parler d’investissements privés pour la meilleure des protections publiques.

Il faut donc une réappropriation publique avec la création d’un pôle public de l’énergie, et non pas engraisser les actionnaires d’AREVA ou de Suez. Seule la transparence et la propriété publique sont les garants de la sécurité de tous. Pour l’heure il est urgent que la solidarité internationale se développe pour aider le peuple japonais. Un tel sujet, qui met en émoi notre planète, il me semble important de l’aborder avec lucidité. Regardez le comportement piteux des dirigeants politiques qui nous gouvernent. Avez-vous entendu le ministre Eric Besson se voulant aussi rassurant que la ministre Bachelot l’a été lors de l’épisode de la grippe porcine et des fameux vaccins… Ce sont des questions politiques, et selon qui gouverne, on ne les traite pas de la même façon. On voit bien aujourd’hui ce que signifie réfléchir à l’échelle de la planète pour la réponse des besoins des hommes et des femmes qui y habitent.

Nous sommes aujourd’hui à 2 jours à peine, du premier tour de scrutin des élections cantonales qui auront lieu les 20 et 27 mars prochain. Nous terminons cette campagne là où nous l’avons démarré dès le 4 janvier dernier ici même à Gignac. Avec Barbara Cros, nous représentons donc le Front de Gauche dans ce canton intitulé Châteauneuf – Côte Bleue. Front de gauche composé du parti communiste dont je fais partie, du parti de gauche, de la Gauche Unitaire, élargi sur notre canton aux Alternatifs et au NPA qui nous soutiennent. Gignac La Nerthe, dont je suis également depuis 2008, un des élus dans la majorité municipale, président du groupe GIGNAC J’Y VIS. Je suis également conseiller communautaire à la communauté urbaine de Marseille. Je pourrais faire un premier bilan de ce que les élus de mon groupe ont pu réaliser ou faire avancer dans une municipalité à direction socialiste, mais ce n’est pas l’objet de cette campagne. Nous aurons l’occasion de le faire. Sachez simplement que nos sommes actifs, que cela commence à se voir, que cela avance même si ce n’est pas au rythme où nous le souhaiterions. Je rappelle que le suffrage universel nous a permis d’avoir 6 élu-e-s sur 23 issus de la liste menée par Francis Meylan, nous ne sommes donc pas majoritaires dans la majorité, nous sommes dans une liste d’union d’une gauche diverse. N’en déplaise à ceux qui voulant faciliter un retour d’une droite qui a laissé une ville exsangue aux affaires, tentent de semer le trouble dans les esprits. Nous sommes au travail, au service de nos concitoyens et ne favoriseront en aucune manière un tel retour.

meylan1.jpgConcernant plus particulièrement ces élections cantonales, nous allons développer un certain nombre de thèmes qui sont au cœur de ces élections, après les réunions publiques du Rove, Sausset Les Pins, Châteauneuf Les Martigues, Ensuès…auxquelles il faut rajouter les nombreux débats, contacts avec la population sur l’ensemble des 6 communes qui composent le canton avec Carry Le Rouet. Nous avons, on peut le dire, fait évènement avec le Front de Gauche sur notre canton dans cette campagne que le gouvernement, le président de la République en tête, ont voulu rendre inaudible pour que les véritables enjeux n’apparaissent pas au grand jour, couverts par le tumulte médiatique autour de thèses plus que douteuses qui divisent les français et font le lit de la droite et de son extrême, mettant à mal le principe citoyen de la laïcité, fondement même de notre République. Nous sommes passés des affaires politico-judiciaires qui altèrent l’image d’élus de la Nation, au danger de « l’invasion » des peuples qui se libèrent, à la Lepennisation reloockée des esprits…

Les élections cantonales ne sont cette fois-ci couplées à aucune autre élection, il y donc risque d’une abstention importante si on ne situe pas les enjeux et la nécessité de se déplacer et de voter dès le premier tour sur des choix clairs. Dans un des seuls sondages de ces derniers jours (Louis Harris), 29 % des français disent ne pas avoir encore fait leur choix pour ce premier tour ! Il nous faut donc ne pas relâcher nos efforts et continuer d’éclairer sur les enjeux jusqu’au dernier jour.

D’autant qu’avec la loi sur la Réforme Territoriale votée le 16 décembre 2010 par l’Assemblée Nationale et notre député Diard, les nouveaux conseillers généraux qui seront issus de ce scrutin ne le seront que pour 3 ans au lieu de 6 années comme cela était précédemment.croce2.jpg

Car en 2014, si cette loi n’est pas abrogée par une gauche conquérante qui reviendrait au pouvoir, et en tant que candidat du Front de Gauche, je porte très fort cette volonté là… Non seulement ce seraient les conseillers territoriaux qui se mettraient en place, mais le fondement même de cette loi mis en œuvre, ce serait à la disparition progressive des communes que l’on assisterait, notamment dans le domaine des compétences actuelles au plus près des citoyens. C’est donc la DEMOCRATIE DE PROXIMITE qui est en grand danger, si on laisse les pouvoirs locaux se transférer dans une future Métropole de Marseille regroupant de 80 à 100 communes. Les mairies actuelles devenant  pratiquement des mairies de « secteurs » de Marseille. Le conseiller territorial siégerait donc à la fois à la région et au département, ce qui diviserait le nombre des élus par deux, 3000 au lieu des plus de 6000, mais pas du tout les économies annoncées bruyamment. Cette mise en place couterait plus d’un milliard d’euros !

Or, nous le disons fermement, si les près de 37 000 communes sont l’héritage citoyen de la Révolution Française, le département l’est aussi.

C’est un ATOUT EFFICACE POUR LES SERVICES PUBLICS ET LA DEMOCRATIE.

Les départements français furent créés sous la Révolution, le 26 février 1790. Au départ, en 1790, les départements étaient au nombre de 83, ils sont aujourd'hui 96, soit 13 de plus. Au fil des années les départements se sont imposés comme des atouts considérables au service des populations. Chaque année, ils investissent de plus en plus en faveur des habitants. En 2010, les dépenses des départements représentaient 69 milliards d’euros, soit le tiers des dépenses des collectivités. Elles ont progressé de près de 25% en 5 ans. Les départements sont ainsi des leviers pour combattre au quotidien les exclusions et les inégalités. Avec les difficultés sociales grandissantes aujourd’hui, on mesure la portée de leur action. Les coups portés à l’emploi, au droit à la retraite, à se loger, à se soigner ou s’éduquer provoquent de véritables dégâts sociaux. Les départements ont donc initié de nouveaux champs d’intervention publique et citoyenne dans tous les domaines d’action.rosso2.jpg

Le candidat du Front de Gauche que je suis considère que cette richesse est non seulement à préserver, mais à développer et surtout pas à amoindrir. De nouveaux besoins ne cessent d’apparaitre, il faut y apporter des réponses pertinentes.

Les collectivités sont à l’initiative des 70% des investissements publics. Les museler, c’est continuer à affaiblir le tissu économique et industriel, c’est réduire l’emploi public, c’est fragiliser l’emploi privé, c’est aggraver la pauvreté et la précarité. C’est donc en bout de course, nourrir la crise ! Nous considérons au contraire qu’il faut aller chercher des ressources nouvelles en faveur des collectivités et des départements. Plutôt que de baisser comme le fait le gouvernement les impôts des plus riches et des grandes sociétés, même si le bouclier fiscal disparaissait, il faut une véritable réforme fiscale qui redonne tout son sens à l’impôt progressif, en fonction des revenus et qui encourage l’emploi, la formation et le développement.

Avec des dotations d’Etat conséquentes, il faut revenir à un impôt économique dynamique lié au territoire, voté par les conseils généraux et taxant les actifs financiers des entreprises, aujourd’hui largement sous imposés. A un taux modeste de 0,5%, cela rapporterait 25 milliards par an, soit 400 euros par habitant pour le département. Cet impôt décourageant les revenus spéculatifs, peut être un levier de l’emploi, du développement, d’une croissance durable.

Nous proposons la création d’un POLE PUBLIC pour financer les investissements relevant de l’intérêt général.

C’est ainsi que les couples département – commune et Etat – région doivent être réaffirmés. Les actions départementales touchent toutes les strates de la vie : Protection maternelle et infantile, petite enfance, action sociale et aide sociale à l’enfance, insertion sociale et professionnelle avec le RSA, aide aux personnes handicapées, politique de l’habitat, protection de la jeunesse, action éducative, collèges, action en faveur des personnes âgées avec notamment l’APA (allocation personnalisée Autonomie créée en 2001) et la politique de santé et d’insertion.foule2.jpg

Avec l’allongement de la durée de vie, se pose le défi du financement de l’assistance aux personnes âgées avec la perte d’autonomie appelée dépendance. Nous considérons que face à ce défi, il est impératif de se donner les moyens de créer une cinquième branche de la sécurité sociale dans le cadre d’une solidarité nationale fondée sur les cotisations en mettant à contribution les revenus financiers. Nous nous prononçons également pour la création d’un GRAND SERVICE PUBLIC DE L’AIDE A DOMICILE où le département aurait, en développant son savoir-faire en matière de prévention, de solidarité et d’action sociale, un rôle important à jouer aux côtés de l’Etat et du secteur sanitaire et médico social. Il faut savoir que ce n’est pas la volonté du gouvernement favorable à un financement pesant sur les assurés eux-mêmes par le biais de la CSG, d’une TVA sociale et aussi… des assurances privées. Il menace d’ailleurs dans ce but de réduire le nombre de bénéficiaires actuels de l’APA.

 En matière de logements sociaux, l’aide gouvernementale pour la construction a chuté en 2 ans de 800 à 480 millions d’euros. En créant une taxe de 2,5%sur les loyers il y a quelques mois, c’est à un hold up de 340 millions d’euros par an sur les offices HLM que l’on a assisté. Le département c’est un levier pour combattre au quotidien les exclusions et les inégalités dans la France d’aujourd’hui où tous les droits sont bafoués. C’est avant tout LA SOLIDARITE ! Des sommes colossales sont utilisées.

Le budget du CG 13 est de 2, 3 milliards d’euros dont 543 millions d’investissement.

62 % du budget de fonctionnement sont consacrés à la solidarité et l’insertion, soit 1 milliard d’euros

10 % vont aux transports et aux routes,

10 % vont à l’éducation, les collèges (hors investissement) aide aux collégiens…

Le CG consacre 1 800 euros par collégien et par an ( ordina 13, projet éducatif, allègement des cartables…)

Or, la suppression de la taxe professionnelle fait perdre 300 millions d’euros d’autonomie financière au Conseil général.

L’autonomie financière du Conseil général, c'est-à-dire le pouvoir de lever l’impôt passe de 60 % de ses ressources à 30 %, diminué de moitié.

Par ailleurs, la dette de l’Etat aux départements français s’élève pour 2009 à

 4,2 milliards d’euros. Elle est due essentiellement à la compensation qui est devenue partielle des allocations de solidarité : RSA, APA, PCH (qui est la prestation de Compensation du Handicap) .

L’Etat s’était engagé à compenser à l’euro près !

meylan2.jpgEntre 2008 et 2009 ce sont 8 milliards d’euros qui ont été volés aux départements. Samedi dernier, devant la Poste Colbert qui est aujourd’hui fermée, symbole de la casse des service publics dans notre département, avec les candidats du Front de Gauche, nous avons symboliquement envoyé une notification d’huissier au premier ministre François Fillion sur ce sujet en lui écrivant ceci :

« La dette de l’Etat pour les Bouches-du-Rhône s’élève à 225 millions d’euros pour la seule année 2010. Vous avez confisqué 810 millions d’euros aux personnes en difficulté de notre département sur ces 5 dernières années. Nous ne l’acceptons pas !  Nous ne pouvons accepter que d’un côté vous spoliez les citoyens de 8 milliards d’euros pendant que d’un autre vous accordiez 36 milliards d’euros de cadeaux aux patrons avec la suppression de la taxe professionnelle. Que vous abaissiez le taux de la TVA dans la restauration à 5,5% pour un coût de 3,3 milliards d’euros annuels pendant que vous prévoyez de relever le seuil d’éligibilité à l’ISF. Vous devez payer votre dette ! »

Voilà en substance le message que nous avons délivré au premier ministre que j’ai eu l’occasion de poster…

Pour l’heure, la réponse du gouvernement, nous l’avons avec l’enveloppe de compensation pour aider les départements à s’en sortir de : un scandale, elle s’élève à …. 150 millions d’euros !

Nous avons donc 8 milliards en moins d’un côté et…. 150 millions d’euros restitués en compensation de l’autre ! Vous avez dit voleurs ???

Nous portons inversement des propositions de développement qui portent sur :

La solidarité, la prévention et l’insertion.

Le conseil général doit être un véritable bouclier social contre la précarisation. Certaines prestations comme le RSA que nous n’avons pas approuvé, la prestation de compensation du handicap, l’allocation personnes âgées, relèvent de la solidarité nationale. Il n’est pas acceptable qu’elles soient décentralisées. Le manque à gagner sur ces prestations est de 810 millions d’euros sur ces 5 dernières années. L’Etat doit assumer sa politique et non pas se défausser sur les départements au détriment des plus pauvres.

foule1.jpgIl faut agir pour l’environnement, les transports, les déchets et l’aménagement urbain et territorial.

Par un soutien aux luttes pour la préservation de la Camargue, de l’Etang de Berre et des calanques. Par un développement cohérent des transports collectifs, la gestion publique de l’eau, l’aide à la recherche dans les domaines de l’énergie ou de la santé.

Avec la création d’un syndicat mixte des transports, il faut aller plus loin sur les complémentarités entre les différents réseaux urbains, interurbains et le rail. Aller à la GRATUITE des transports interurbains gérés par le Conseil Général.

Il faut rebâtir de toute urgence, en concertation avec tous les acteurs, un Plan Départemental D’élimination des Déchets (P.D.E.D)  en gestion PUBLIQUE ET DEMOCRATIQUE .

Agir pour une politique d’éducation, contre la suppression de postes  dans l’enseignement, près de 16 000 en 2011, pour une politique d’éducation qui soit garante de la gratuité et de la lutte contre l’échec scolaire.

Le CG doit donner la priorité au secteur public, créer légalité d’accès aux cantines en fixant un tarif départemental que nous proposons autour de 2,70 euros.

Agir en faveur de l’emploi et de l’activité économique.

En lien étroit avec la Région, agir pour le maintien et le développement de l’emploi industriel, c’est un axe prioritaire dans le cadre d’un fonds départemental d’investissement pour l’EMPLOI.

 Agir pour la défense des services publics et leur développement.

Face à l’offensive de liquidation des services publics issus de la Libération, le département doit être au cœur de la résistance et en même temps porteur d’une dynamique de service public.

Dans le cadre de l’aide aux communes qui est forte au travers de Contrats Départementaux de Développement et d’Aménagement (CDDA), le CG doit s’appliquer à lui-même la règle du choix premier et prioritaire de la REGIE PUBLIQUE.

Il doit aider les communes et les intercommunalités à se réapproprier des compétences déléguées notamment en matière de production et de gestion de l’eau, d’élimination des déchets et de restauration scolaire.

Il doit créer un observatoire départemental des services publics.

Tout cela en développant la démocratie participative départementale avec le besoin d’expression et de choix partagés des populations. Nous proposons la création d’un Conseil de canton où seront débattues des grandes questions touchant la vie du canton, avec des projets propres à dynamiser un territoire, une commune.

 

Le Cg doit permettre d’associer régulièrement les citoyens sur les enjeux départementaux et nationaux, d’assurer la transparence de la gestion départementale et de combattre le clientélisme. 

Voilà donc la trame de notre ambition pour le département dans laquelle nous nous inscrivons.

Avec le thème central : la solidarité.

Cela passe par un certain nombre de propositions que j’ai eu l’occasion de présenter et qui ont été publiées, notamment sur la nécessité de construire 3 000 logements sociaux tout en préservant le cadre de vie, Nous considérons que le loyer d’un logement ne devrait pas dépasser 20 % du revenu de la famille. Nous proposons :

*            la création d’une Maison de la solidarité cantonale avec des antennes bien identifiées dans chaque commune.

*            la réaffirmation de la primauté du service public dans ce canton (La Poste, l’eau en gestion publique, les déchets, le maintien des antennes de Sécurité sociale actuellement menacées de fermeture, CAF, Pôle emploi….)

*            la création d’une Maison de retraite publique, une maison pour les handicapés, au niveau cantonal.

*            la rénovation des collèges publics de Châteauneuf, Gignac et Sausset avec du personnel en nombre suffisant..

*            la création d’un véritable maillage du transport public (train, bus) entre les villes du canton avec des correspondances pour les villes voisines. Un transport qui doit tendre vers la gratuité grâce à l’augmentation du versement transport payé par les entreprises.

-       Le développement des pistes cyclables.

-       L’échangeur autoroutier de Carry doit enfin voir le jour, pour réguler le flot de camions qui traversent nos communes, de plus en plus nombreux, occasionnant nuisances sonores et détérioration des routes.

-       La réduction des nuisances sonores, tant routières (murs anti bruit) qu’aériennes avec le risque de déplacement des couloirs aériens vers la Côte Bleue.

 L’avenir de notre canton passe aussi par ce que nous avons appelé LE LABEL CÔTE BLEUE, autour de quatre axes prioritaires :

 La préservation de son environnement : collines de La Nerthe, préservation du milieu marin avec notre parc marin de la Côte bleue et l’adhésion de nos populations à la réhabilitation de l’étang de Berre. Ils doivent permettre d’élaborer des projets d’agro-pastoralisme, de parc préservé pour la bio-diversité, des parcours de découverte.

 Gignac et Châteauneuf doivent devenir le poumon agricole du canton .

Plusieurs centaines d’hectares de terres agricoles ont été préservés pour cette activité. Depuis maintenant cinq ans se sont développés les marchés paysans équitables et solidaires notamment sur Châteauneuf. Nous pensons que notre territoire comme le préconise d’ailleurs la Région Paca, comme s’engage trop timidement le Département, doit être un territoire expérimental pour le développement des filières maraîchère et fruitière.

 Une tradition de pêche au petit métier, à la fois au bord de la Côte Bleue et sur l’étang de Berre.Cette économie vivote . Elle doit être particulièrement aidée pour parvenir à retrouver une filière de proximité à la fois en lien avec les ports de Sausset, Carry et Ensuès. Permettre aux pêcheurs actuels mais également à des jeunes de s’investir dans ces métiers. Création d’un label côte bleue en lien avec les professionnels de la Prud’Hommie  de Martigues et du Parc marin.

 Une tradition touristique et de loisirs que nous devons développer autour des axes Côte Bleue et Etang de Berre. Ce tourisme saisonnier, doit perdurer mais à notre avis nous devons réinventer le tourisme, les loisirs basés sur un terroir, une culture. Autour de la pêche, de l’agriculture, des chèvreries, de nos sentiers de randonnée, travailler à un tourisme encore plus populaire avec l’implantation de structures adaptées à toutes les bourses et notamment à celles et ceux qui ne partent jamais en vacances.

 

Voilà tracées nos propositions pour ce canton.

Nous sommes positionnés, fondamentalement à gauche, nous voulons redonner du sens au mot politique, au mot canton, au mot citoyen, au mot démocratie. C’est tout le sens de notre candidature, celle de Barbara et la mienne, que nous mettons à votre service.

En tant que syndicaliste, après les 139 jours de grève victorieuse que nous avons mené avec mes camarades postiers du 2 ème arrondissement de Marseille, je porte également tout le sens d’un vote de lutte, de tous ceux qui ont dit pendant la réforme des retraites, ou disent encore aujourd’hui dans les rues leur exaspération de ce pouvoir. Qu’ils transforment l’essai par le vote Front de Gauche en utilisant notre bulletin dans l’urne.

Mesurons là le sens du vote Front de Gauche à ces élections. C’est le seul vote vraiment UTILE dès le premier tour afin de faire taire tous les sondages, et d’en faire un vraiment grandeur nature par un vote qui leur donne tort. D’affirmer de véritables valeurs de gauche, de battre la droite et une extrême droite qui continue de porter un discours de haine, de division et d’exclusion.

C’est la seule élection, avant 2012, mis à part les sénatoriales en septembre pour lesquelles le nombre de conseillers généraux de gauche peut y compris faire basculer le Sénat à gauche.

C’est la seule façon de confirmer dans les urnes ce que vous avez dit dans les rues.

C’est aussi un VOTE D’AVENIR que le vote Front de Gauche, qui peut peser selon la force du vote, pour une véritable alternative crédible vraiment à gauche, un Front qui a vocation à s’élargir encore, afin d’en faire un VERITABLE FRONT POPULAIRE dont notre peuple a besoin.

Faisons-en sur la Côte Bleue un vote de lutte et d’espoir.

Faisons en sorte tous ensemble dans notre canton, par un vote clair, transparent et combattif, que le vote Front de Gauche ouvre de nouvelles perspectives d’avenir.

parrains.jpgDemain nous serons le 18 mars 2011. Il y aura un anniversaire qui sera commémoré à Paris : le 140 ème anniversaire de la COMMUNE. Dans le journal officiel daté du 21 mars 1871 on peut lire : « Les prolétaires de la Capitale, au milieu des défaillances et des trahisons des classes gouvernantes, ont compris que l’heure était arrivée pour eux de sauver la situation en prenant en main la direction des affaires publiques ». Les valeurs portées alors sont toujours d’actualité. En hommage à une grande dame de la Commune Louise Michel, qui a séjourné à Marseille, qui eu d’ailleurs aussi sa propre commune, qui disait, je cite : « Quand la foule aujourd’hui muette comme l’océan grondera. » J’ajoute, la foule peut commencer à gronder par un fort vote Front de Gauche dimanche dans notre canton."

 

 

22:12 Écrit par poutargue | Commentaires (0) | Lien permanent |  Facebook |

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