Liste « Gignac rassemblée »

Les candidats de « Gignac rassemblée » : Christian Amiraty, Catherine Chazeau, Alain Croce, Jacky Mahieu, Gabriel Pernin, Sylvie Ferrarin, Robert De Vita, Josette Achab, Bernard Muller, Marie-Josée Picazo, Gilbert Guichard, Guislaine Gonzalez, René Tassy, Caroline Cormont, Marcos Gonzalez, Mireille Montgaillard, Aurélien Garcia, Sylvie Kaissling, Franck Maurin, Danielle Gimenes, Lucien Tur, Michelle Langlois, Hervé Vannet, Catherine Marlet, Benjamin Tubiana Sylvie Maddi, Joël Paillot, Marie Paule Espinasse, Bernard Gouiran.

Candidats communautaires les 3 premiers, plus la quatrième suppléante.

Encore une fois, la liste « Gignac rassemblée » a fait le plein (250 personnes) dans la salle désormais fétiche du Juke Box. Plus aucune place assise, des dizaines de per- sonnes debout pour venir soutenir les 28 colistiers de Christian Amiraty.

« Nous avons fait le choix du large rassemblement sur nos valeurs, sur des compétences complémentaires, sur des intelligences individuelles au service du plus grand nombre. La famille de gauche est unie avec notamment l’embarquement dans l’aventure de René Tassy, membre d’Europe écologie les verts, avec la présence de 11 membres du Groupe partenaire Gignac j’y vis. Et je tiens à remercier toutes ses femmes et ses hommes qui ont fait le choix d’être à mes côtés pour continuer à faire gagner Gignac ».

Christian Amiraty, dans un discours assez bref, sans note, était ému. Une émotion teintée de fierté, de combativité et de forte ambition. Car en face, cela cogne dur et souvent avec des relents assez nauséabonds qui les conduit (pour un des candidats de l’opposition) à passer au tribunal des référés afin d’arrêter la diffusion d’un tract. « Nous l’avons toujours dit et nous respectons notre parole. Nous ne marcherons pas dans les pas de nos adversaires qui flirtent avec le caniveau. L’essentiel pour nous est de proposer une perspective pour Gignac. Le choix est d’ailleurs simple. Soit revenir 6 ans en arrière avec une gestion du néant, ou bien nous donner un second souffle pour pérenniser le travail en cours autour des valeurs de solidarité, de fraternité, de démocratie, qui se concrétisent par une politique culturelle (et bravo encore à Joël Paillot) ambitieuse, par une politique de large concertation (nuisances aériennes, ADSL, aménagements publics…), par un réel désendettement de la commune, par des services publics rénovés, par des équipements utiles au plus grand nombre. Gignac ne somnole plus. Gignac a retrouvé des couleurs ».

Un discours ovationné par un public conquis. Et c’est tout sourire qu’Alain Croce, le chef de file de « Gignac j’y vis » est descendu de l’estrade, très satisfait de la constitution de l’équipe. « Ce qu’il faut souligner, c’est le contrat que nous avons passé collectivement. Un engagement sous forme de charte d’une dizaine de pages que nous avons signé à quatre mains. C’est notre boussole et la base du programme que nous dévoilerons le 13 mars prochain. Nous avons de fortes ambitions pour notre commune. L’équipe ainsi constituée a de la puissance, du souffle et très unie. En face ils le savent et perdent leur sang-froid. Nous continuons notre chemin, à la rencontre quotidienne des habitants, à leur écoute. Il nous reste 15 jours pour convaincre les indécis. Le programme devrait les aider à faire le choix de Gignac rassemblée ».

Joffret Melen (La Marseillaise, le 8 mars 2014)